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Acquae poesia

Sur la peau du Pô
Sur les berges du Pô sinueux dans Turin
Romantique se pose Près d´arbres noueux l´urbain
Le long du fleuve stagnant à cet endroit précis
S´apercoit un beau cygne filant droit et si près
D´une mémoire d´Ôrmante il revient au loin fier
Du coté de cette rive coule le long d´un fief
Aux ambiances allemandes de naturelles hâleurs
D´une peau aquatique mue d´italienne chaleur
Changeant d´autres villes ailleurs.
Mon coeur amoureux de la montagne à la lagune passe de la haute oxygène à la noyade.
Il suffit de quelques sentiments
De l´autre manquant à sa rive et
Face à un port comme démonté
D´un coup arrivant sur la viale Piave
Entre Calle congregazione e me piuve…
Fleurir como uomo andro
Veut chercher un lait dans l´eau?
Vie à Venise 06-08-2008
Restant tout à la surface es eaux
L´esprit ne se réveille pas tout à fait
Il flotte àla surface des souvenirs
Restants charriés par une
Floue évanescence opacifiant
Le fond de son canal.
Il faut en clarté matinale
Sur la pierre de son Etre
„fondamenté“ pour dissiper les
reflets troublant le réel inversé.
La ville dans ses pleins habités
N´existe plus au terme de ses creux
Méandrés; elle n´apparaît plus que
Comme décorum.
A quoi bon monuments et habitatins,
s´ils ne représentent plus un vide
utile à la ville.
Plus d´océan promesse salé
Ni de mélancolie lassé
Sans être engagé en ferveur
Dans l´eau vive d´un doux air voeu.
Renouveau vernal apres les pluies hivernales
Etendu sur un banc comme sur le Mauer Park
Scrutant les bourgeons en corps a peine eclates
Premier vert sur fond de prime soleil eclat
Je participe present me baignant dans l eau arc.
En ce monde terrestre matériel et géographique, elle a eu toujours besoin de se mouvoir pour trouver un lieu d´inspiration à partir duquel tout recircule dans un flux à canaliser, dans un endroit à concentrer, dans un fluide à aimer („liquifaredel amor“).
La géographie de la poésie marque le temps en son espace.
A fleur de peau Paris ; la pluie passe ; met sur la ville
L heure d un soleil de mai luit sur l as de la vie
Dérive vers l´Elbe
station 1:Lukas Klause
Là où s´emmène
L´Elbe fließend
L´affluent terrestre mène
Jusqu´au bastion de Klause
Eingeschlossen et closed
Dans un jardin Schloß.
So nah den siedlungen
Aktionfrei schreien die Jungen,
Die mit der Stadtfreiheit spielen.
Nicht so weit von Lippstadt;
Ach Natur mit deiner Zeitliebe
Kannst du alle Dinge so zärtlich
Reparieren? ach altes Romantismus
Willst du das Lebenstadt ein Roman werden müßen?

station2: Gegen über Elbe- Gegenüber Frieden Brücke 03-07-2008
De l´autre côté de l´Elbe il y a une île de paix
Où les choses s´oublient en l´espace qui plaît
D´une rive en face l´autre de la plaine à la ville
De Buga au Stadtpark contemples donc ses vies.

Une fois ses ponts franchis Magdeburgstadt s´étire
De bourgburgs étendus sourd de terre et attire
A elle toute l´étendue tenue du nord au sud
Parallèle courrant urbain sur l´eau qui dort.
Breiter Weg 07-07-2008
aussi larges et menées sont les avenues
A l´angle de leurs rues, les parfums sont venus
De l´Elbe la nuit soufflant le vent de plaine
Le long d´un fleuve errant comme si « aimaritime »
S´inspire rasséréné son air proche et intime
Sous des souvenirs d Elbe fliessend sciant
Le paysage melant alt collines italienisant
Quelque chose d inchangeant
Cette chose entre le sol ; le sel ; les gens
Les villes ; l Aktion et l Etre qui s echange.
L´heure coule en fluide d´amour actionné.
Face à la mer adriatique 24-08-2008
Que ne suis-je allé chercher au terme de kms entrainés, pour aboutir sur le rivage de mes émotions matinales, si ce n´est par une certaine abnégation d´anachorète, en coeur profond d´Ame Monde, cette vérité intrinsèque à l´être, cette sincérité de restituer son sentiment d´exister au monde.
Les regards yeux éplorés d´en Face facade
Sur la vitre égouttée
Par la fenêtre á l´écoute et
La pluie ruisselle sur
Paris sphérique sous ce ciel où
Chaque intérieur se prive et
Qui vient de l´autre rive et
Du vent vis à vis du privé.
Le phoenix d´enfants fera le nouvel bel aura
A Berlin d´un Poisson mit dem offenen Mund
Fließ Freier Fisch vom Kind in Berlin geboren.
Depart d un port
Partant du Pyrhee pour la Crete la mer rit
Chritmas day sous la lune falot iri
Sante reste impavide dans son vide satellitaire.
Avec une mouette de Noel ; nous quittons la terre
Et son profond port ; une fois passee la jetee
Plate vers l horizon un trajet jet
Sous un ciel pommele se dirige vers les Cyclades
A peine a quleques miles lointains mouilles
Le continent finit par s oublier
Au fur et a mesure qu un cycle eclat
S en va au gre des flots a son ame lie.
Animees comme nous sommes ensemble
L etoile d un Noel doux entre jaune rouge vert
Et encore jaune civilisation jeunes vers
Ou se rencontrer a bord d un Ferry
D une traversee de nuit en guitare
Chantee.
Arrivee au Bosphore
Au matin melange d eau salee
Aux intensites lumineuses d azur
D un soleil turc qui percent l iris
Bleu immanent d un regard orientable.
A Istanbul vers le present donne
Bosphore ouvert de vagues riant
Entre terre habitee crenelant l etendue
Mer naviguee de jaune bleu sinueux
Aux mille mouettes hebetees pointes blanches regulieres
Et un jour remontent liees au courant
Du pont de petits poissons passant par la
Le long de fils a peche et venant de la bas Ourals
Brillant sous le soleil sans poids orientes d est tendre
Quand l appel du muezzin se fait entendre
Dans plusieurs villes istanbules de bulles oxygenes. 31/12/2007

Au lointain au soleil la haut au ciel
Sur soi sur l horizon la bas sur la mer
En mouettes en nouvelle liesse
Au dessus du Bosphore aux bateaux sans amarres
Au dessus des toits mille minarets
En dessous les muezzins narrent et
Sens dessus dessous urbaine etendue
Sous mosquee a Allah rendu. 01/01/2008

La matière humaine est un matériau dans l’urbain
Des corps enchâssés sont comme dans un bain
Dont l’eau serait ce liquide de chair défaite
Aux os structurés.

Brasserie de cultures- Kultur Brauerei.
Faire d´une ville sa maison,
Arpentant l´île des raisons
Seule ici sous la pluie , c´est mon
Havre d´inspiration entre deux
En un monde pluriel, il pleut
Sur Berlin, Dante et eux.

dimanche Tunis
il y a un bleu derriere l gris
il y a un heureux derriere un sourire
bancs de nuages dissipant
le blanc soleil recipient.

la mer apparait dans un receptacle
aux accidents de montagnes spectacles.

Le cap descend ses eaux flux pluviales
Les thermes chaudes baignent d un soin viable.
L horizon cotier degage la punique Carthage.

Dieu et l´eau
Diantre Dieu seul sait
Dans cette ville à l´essai
Transformé en solitude
Retour jusqu´en plénitude
Ressentir comme avant
Ce qui outre les fassades
Change les rues ravalant
L´eau de gouttes souvenirs
Sur les routes à venir.
Input renforce l´espoir
Output renfonce un désespoir.
Des causes à efffets récurrents
En conséquent faits courrant,
Quand il pleut, des cieux entrent.
26-27-06-2007

Elections des voies amoureuses22-04-2007
Electre a su choisir l´intérieur élu
D´une belle oiselle don’t avec l´oeil lueur
Elle voit celle stellaire de l´étoile au soleil
La seule voix chantant l´énergie d´eaux là-haut.

Du poisson à l´oiseau se véhicule l´eau comme
Une âme oreille interne entendant un peu l´Ohm
Un humain pareil là à la tonalité
Près si se précisent les pensées oralités.

Transport télépathe et un brin papillonnant
Via vecteur patenté au désir sillonnant
Entre terrs, mers et cieux harmonieusement.

Des elections finales désignant enfin
La verte voie d´une femme en hymne sur son dauphin
Au vote Amour centre sans le nier heureusement.
27-04-2007

Des éléments tombant près de l´eau du canal
Entre mouettes rasant le fil vers l´aval
Et feuilles descendant d´une jaune cime,
C´est le temps de l´aulne en hymne.

Pensees perpetuelles
Pensees en mouvement perpetuel
Aux visages fondues inter individuels
Se connecter en collectif corthex
Catharsis reconstituant les ex corps
En fusion. La magie d entrer
Comme au fin fond d un silende de mer
Mele au gas oil quelque soient nos querelles
En choeur. 20/12/2007

Toujours en movement vecteurs et fameux fluids
D´aimer les sens renaissent vers la folie d´une femme
Sensible et sans de cesse verts Ether si l´eau est blanche
Le sens d´etre s´étend entre intensités sensibles.

Des images transitent dans l´air d´une pensée
Implicite percu aux intuitions lancées
Nous naissons de l´écume unie d´un monde duel.

Transformer un flux de corps en tenségrité
Elaborer l´organe , concert d´intégrité
Nous aimons au lieu mu l´humain lien mutuel.
06-04-2007

Source d´une eau vive voyageuse
Ressource d´inspiration nageuse.

Wann See und Sonne versammeln
Etendue calme de l´eau aux oiseaux
Gazouillis aux pacifiques miroitements
De journée au soleil finissant droitement
Sur l´onde ondulant au ciel haut de joie.
Ô corbeau coassant au sommet d´un cerisier
Désignant le lieu d´élection où meurt l´astre
Sur l´eau il ne reste aucune trace
Si ce ne sont que reflets orangers où je m´assieds.
Face à l´instant privilégié et complet
Wann kann die See zum Himmel teilnehmen
Apparaissent les héronx au grâcieux vol couple
Wenn seie stilles Licht im ruhigen Wasser heil atmen.
08-07-2007

Ballade à l´infante
Quiconque arrive à la cheville
D´un coeur enchevillé
Quinconce entre eau et rive aimée
Rend le rêve véhément.

Anges jumeaux passent et là restent
Sous l´arbre jumelle terrestre
Pleurant ses eaux égoûtantes
Leurs Oreilles encore écoutant
La mélodie pas trop dégoûtante
Inspire par pauvre et belle
De leurs yeux un peu comme Elle.
10-10-2006

Lune d´elle
Tant va la lune qu´elle se promène
(seule) depuis des étoiles romaines (poméraniennes)
Qui naviguant en nuit pauvres mânnes
Des eaux cérébrales perd ramène,
Absorbant toutes pensées amènes (amenées).

De grâce arrive
Ou pas à la rive
D´une eau immense
De sagesse immanente.
Fleuve au cours d´un nombre donc …

Onde sans nombre certains
Retrouvés s´égoutte sereinement
Sous le baume commun d´une science
Sensible en mélange térébinthe.

Pointe du Grouin sud.
Rives, rives rivés au rivage
La mer, en terre tournent en virage
Immobile des éléments qui n´ont plus d´âge;
La fin du jour est lue en adage
Aux quelques oiseaux silences et calmes stagnant
Sur l´estran à la terminaison de l´an.
Eternité à la terminaison d´infinités,
L´hiver prend des allures d´affinités
Avec soi en l´Etre étant d´Eau
Tantôt sera fait avec d´autant que ceux de l´Otan.
d´année en année refaite de mémoire
Rien ne change l´authentique émoi
Face aux flots éteints, avant moi au soir roi.
26-12-2006

Soupires, soupires tes ponts
Avec ce sol qui se dérobe
Qui vacille pire que l´ombre
Vaille que vaille bonté
Du génie des places offertes
Des fontaines que nous fêtons
Farniente pour faire au fond
Une majesté sur la place
Faut qu´ca plaise ;
A la gente veneziana
Venez voir la reggazza
Ce nést plus la berezina
D´une byzance et sa razzia
De décors d´orient volé
Pour une ville recluse et lové
Pas besoin d´écluse pour l´amour
D´une cité aux mystèreys amorphes
Orphéo faire de l´or
Du sort des fées
Défait des eaux

Expirez, expirez vot´ballet
Vous irez,vous irez ballot
Montés dans une sorte d´ballon
Sur l´eau allons et allez
Durant l´été défait
Par la chaleur moite
Sur la place de moi à toi
C´est la rencontre d´une fête
Entre les canaux de creux salés
Quand l´échange d´une ivresse
Dans un partage des eaux d´ivraie
C´est au fond chacun qui dit vrai
En dansant soprano alto.

Venecittà
Ville partagée entre deux
Eaux, à part entière antre de Dieu,
Elle part âgée dans l´oubli contraires :
Ville de l´amour paradoxe
D´un libertinage qui fut la doxa
D´une époque de Lumière où les cours venaient
S´encanailler des più belles putains
Et d´un catholicisme au pain
Noir comme la peste qui en naissait ;
Elle concentre maintenant l´image
D´un romantisme fidèle sans magie,
Après avoir représenté le voyage qui agit
Entre la route des Chines épicées
Et la résidence piano nobile
De riches oisifs ne faisant que pisser
Dans les

ouies de violoncello mobile
Pour le plaisir désinvolte par ses ailes hissées.

Venez,venez a Venezia
Signori e signore
Como como ne pas s´ignorer
Ballo, ballo gallegiante

Enfermée d´eau qui entoure
Inclose of wattered gate
Venise vous absorbe sans route
Arrivant de nuit sur la lagune
Le Léviathan ouvre les portes
Invisibles d´une cité d´aucune
Autre partie du monde en sorte.

Le silence stagne sur les reflets de falots
L´indolence règne sur les flots.

Durant l´été vénitien le fauve
Somnole, ayant reposé ses ailes fausses ;
Il laisse ses places désertes au zénith
De jour comme de nuit et hésite
A sortir d´une tannière enfouie
De ses murs contournés et fuyants.

Le soir un mauve crépuscule essuyant
La sueur du jour bouscule ensuite
Le sens des chemins de canaux
Comme des machins dans l´eau d´anneaux…
Comme des machines de ronds dans l´eau…

Il y a ici un oeil intérieur urbain
Qui repose comme sur un bain
Sédimenté en séculaires bâtisses
Aux fondations d´abysses.

Chaque facade conserve ses genres
Aux hautes fenêtres rangées
Découvrant à peine son dedans
Car le félin peut montrer ses dents.

Sorti du fond de l´Adriatique
La posture bâti se tient hiératique
Nonobstant cet équilibre sur pieux
Faisant croire au miracle pieux.

Tel ressorti d´une mer lacustre
Des siècles de pierre lustre
Eclairent la « città » croupie.

Elle reflète même pourrie
L´image d´elle même somptueuse
Quand bien encore présomptueuse
Sur le restant d´un monde décadent.

Sur un miroir noir éternel d´eau
Dark wattered mirror …

Tu te reflètes même quand tu dors
Odalisque ville lascive
Tu restes comme passive
Au fil des temps qui passent vite
Tu enfiles ton ancienne parrure
De déguisement bleu à rayures
Tu glisses ton masque te voilant
Et te dévoilant seulement voulant
T´amuser, oublier l´ennui voilà
Qui accompagne tes fastes d´antan
Tu continues á drainer autant
De visiteurs touristes consommateurs
Tu serais devenu un parc ludique
Pour passants en mal d´être acteurs
Tu leur laisse un lassant circuit en italique
Au pittoresque circulaire italien voyage
Tu les perd en piccaresque veuvage.

Et ici se charrie chargé le passé dans l´eau :::
Là trouver toujours la cadence…

Réunir tout le monde dans la danse
Dans un rapport entier à l´autre
Faire du bal un vivant manifeste
Invite tous à s´engager dans la fête….

Tansit février
Il roule passé neuf heures
Pluie de pensées vers Hannover
Vers où le vague à l’âme offerte
S’ en vient sur la route et ferait
D’un ciel trai des traits de forêt.
Une chute des eaux non traitées
Touche en silence comme en arrêt
Toutes les truites en rêves à l’orée
D’un œuf fécondant le creuset qu’auraient
Pris dix imaginaires pieds dans ses rêts.
Il pleut une fois passé Hannovre
Des kilomètres d’eau à l’œuvre. 27-02-2007
Assez-yez-vous
Submergé par un raz de marée
Immergé dans un total arrêt
Subjuguer par des mots rêvés
S’immiscer dans trop de vérités
Avérées et sévères et asservies.

Plomberie d’une eau démo-dynamique
Nous n’sommes que des tuyaux qui s’animent

Non loin de ton anse
Je mouillerai mon ancre
Continuerai à couler une encre
De mon sang oxygéne sans que
Cet odyssée ne fasse perdre mon cran…

Si la veule morosité se propage
il faut un propane à l’eau d’une page

Novembre en mer
(keine mehr Sehnsucht)
Seul devant la mer éternelle,
Je vais et irais jusqu´au bout d´une terre née
Ni tristement, ni joyeusement terne
Neutre seulement face au jour éteint ;
Demain je partirai au matin teinté
D´autres violets spirituellement athés
Dans une croisade au rituel lacté.
Dès que le crépuscule sera au ciel allaité
Alors l´écume des vagues aura été
Lors d´une marée, l´opuscule sans atermoiement
Mélancolique pour aller avec moiteur éthérée
Là où Lancou s´est tué en terre noyée
Là où l´or des flots s´est échoué
Là où les nostalgiques se sont enterrés atterrés sans intérêt.

NOUVELLE TRISTESSE
L’eau calme l’urbain
L’âme colle au ruban
D’asphalte en bordure
Et une halte rôde et dure.

Le mouvenent cherche un centre
Sans cesse dément, il erre tant
Que son ancien monde s’écroule
Et les siens dans l’ onde reculent.

L’automne étire la lueur dernière
L’été a été évadé cette vesprée
Cigît la tour jumelle décombrée en express
Et si ce soir aspire l’ air d’hier…

Je ne referai plus le même oubli
Celui de rester pensif et ébloui
Face à l’ heure qui roule en éboulis
Et des bulles dans l’eau englobent mes lubies.
05-10-2001

Über den Berliner Überlebens Bilanz
Berlin bleibt im frühlingshaften Wasser
Etwas stagniert in der Erde. Was hörst
Du , meine Liebe? Im Himmel fliesst
Immer noch die Liebe mit ihrem zärtlichen Lied.

Berlin reste s4r des ea4x –r5ntann5ères
Quelque chose stagne en terre. Qu´entends-tu, ma chère ? Au ciel coule encore
Toujours l´Amour et son tendre chant.

Den leipzigen Regnen
Wieder warte ich auf den Regnen
Quand l´homme à la minerve revient
Sur la large avenue de la Karlliebknecht Strasse,
Résonne un orage aroosé passé
Allein unten leipzigen Regnen zu sein
Au coin de la rue je me guette à l´affût
De rencontres détempées après le déluge d´éclairs.
Seuls les mouvements intérieurs de la ville
En colique promènent ses alcooliques sous la pluie esseulée
La ville disperse ses scories aux vents cardinaux suivant les canaux
Pour mieux s´engouffrer dans les voies percées aux chœurs électriques.
La fréquence des tramways règle le temps disloqué ici, à l´image des immeubles délaissés en chaos fractal
Régissant l´univers d´une constellation citadine.

Entre deux eaux
Dans ce même bar où je viens chaque soir
Ressentir ma solitude en brouhaha de personnes installées
Là dans ce débarras de gens à asseoir
Je regarde fixement la lueur inhalée
D´une ambiance tamisée aux chandelles
Muettes. Dans la cacophonie d´instruments mal accordés, je me mets à rêver tant d´elle
Que j´observe en silence les visages en truchement
Chuchotant . Le ciel a pleuré aujourd´hui sur la Saale
Serve . Il n´a pas non plus nettoyé ses eaux sales
Il s´en est avec l´onde dissipé reparti
Comme moi ce soir de cet embarras sans réparti.
08-06-1997

Elégie sur l´Elbe
Un ciel en ponctuation en orange vermillon
Surnage au-dessus de l´Elbe en millions
De lueurs arrivées à la fin d´un jour reflété ;
C´est là que se croisent l´eau et les cieux où rêve l´été
(deux mouvements lattéraux et biaisés sur un horizon) ;
Masqué d´un bosquet épais, entrelacs de rizhomes
Et ronds sur l´onde d´un poisson, saluant
Le crépuscule débordant d´un jour suant,
C´est le moment de grâce rendu au soir suivi en éléments, en animaux, aux choses , au jour suivant.
Voir lentement passer un nuage derrière une haute cheminée
D´usine au soir tombé, c´est du temps acheminé
En forme d´un vol d´autruche suivi d´un banc de dauphin
Un clair obscur épais de premier soir d´été enfin.
28-06-1997

Za Berlin.
Qui n´y a-t-il de plus libre qu´un poisson
Dans léau d´un Berlin mêlé d´alluvions
A l´iris d´une mécanique urbaine vu d´avion
Au dos d´une arrière-ville suivant le cours
D´une simple ligne le brochet court.

Xa Berlin.
C´est bien d´un dessin qu´une mutation s´effectue en ville
Berlin en mouvement
Berlin mutante continue ce vivant
Pensées aquatiques dans undivin cosmopolitain ;
Le regard des cieux m´entraine de temps en temps
Au travers d´un dimétral d´yeux autant
Comme dans cet oeil de Poisson renaît
Ce que chacun vient chercher.

Désaccadés comme se jouent les dés
Un oeil poissoneux espèrent en eux.