Blog

Tous les articles

Paris paradoxe

Dans une saison qui n’a pas de saison
Dans une journée qui perd son temps
Dans un square esseulé
au milieu de Diderot
Dans un désert urbain d’un samedi soir
Face aux grands moulins de Paris
Face au ciel couvert
qui ne répond de rien
Face au vent tournant
qui désoriente
Face au vide de soi
Même en quête
Je pose la question
de ma vie inachevée…

Rien d’autre qu’un sentiment d’être
suffit à respirer
une naissance entière
À vivre en plénitude
le moment seul
dans le monde
de multitudes denses
Un nouveau printemps s’entoure
se laissant exhaler les premières senteurs
sur cendres tues,
Il parle à nos sens en réveil
relançant ses sèves revenues
au dedans ressuscitant.

Renouveau vernal

Aux bourgeons éclatés d’un printemps renaissant
Le regain se regagne emprunté, saisissant
Les fleurs timides éclosent réépanouies
La béance de l’hiver gouffre se remplit
Fécond et tout en ver(s)t comble et appuyé
De saisons au réveil d’un soleil Pan qui rit.

Se laisser envahir du passage émondé
Du vide à fleur de peau au plein soleil ondé
Pour faire en soi germer ce qui ressort des terres
En clameur germinale qui sourde des éthers.

27/03/2012

Relancer son élan de sa vie source
Reprendre un souffle en pleine course

30/03/2012

Pariole

PARIOLE –20-10-2010
Refrain
Cornet d’chantier partout
Paris pique
Paris pille en atout
Les grands travaux r’commencent
Les paroles sont en action

La nouvelle saison qui meurt
Sous un soleil de lumière descendue
S’électrifie l’air rendu
Au soir pressé parisien d’baromètre

De baron en maitre
Cette histoire reste humaine
Humes (bis) ton Peuple
Ta peur jamais ne pleure

Température polie car
T’as qu’à fermer ta gueule dixit pov’con
OGN de graine d’politicards
On est pas espèce de peuple tricard et pauvre
Parles (bis) Paris part si l’’’art
D’se fédérer a l’air
D’errer dans sa contrée
Ou réactionner au contraire

De langue en langue rassemble
Sur un sol, sur un sens à vivre ensemble
Devant l’inéquité légitimisée
Misée aux intérêts d’on sait qui.

Les airs d Paris rêvent
Evolués en solution
Rêve,rêve révolu
Concrête rêvolution

Devient=il absurde
De taxer nos piges en coûteux cancers
Est=il raisonnable
De tuer une baleine méconnaissable

Europé (bis)
L’heure en prosoppopée
Est=ce une épopée
D’se refermer apeuré ?

France dépression
Est un organisme de soutien
Assistant tristement
Tiens prends un sou
Et tais toi sans ressource
En souffrance récession

Parler est une action
Au moins en réaction
Si toutes les langues de ville
S’réunissent, c’est pour vivre…

Paris sans grandiloquence
Retrouve son éloquence
Quand s’ouvrent esprits rapides
Sans perdre parole limpide

Pourtant ça reste facile
Suffit d’s’regarder
Quékpart dans l’blanc d’la langue
Goûter la saveur longue

Les paroles ont fait vivre
Les rôles de Paris
D’agiter les pensées
Jusqu’au mélange en paix
Entre idées opposées
Et solutions osées.

Paris se r’trouve en bistrot
Authentique esprit d’histrion
S’ennivre, et rit d’ histoires
Vécues plus d’une fois bis au soir.

Paris vole en ivresse
Sevrée s’il est vrai
Paris aux cent pays
Paris dépaysée

Paris prostitue ses rues
Muettes en son pubis en rut
Paris bonne vieille pute
Chantee par les pies en ut

Paris a=t=il peur
D’un rapport parole
Le courage engage
Parler au présent
D’évènement récent
Ajoute autant d’âge

Paris ad’l’esprit
Ré=inspire ce vent d’âme
Arrivez, vandales
Et la déprime périt

Quelques mots échangés
Et chacun repart
Tout et un départ
Si Paris a ses anges
Entre tous épanchés 27-11-2010

Paris a ses pariats
Parler en conscience d’âme
Franche sans France madame
Des actions de nos voix

Paris sphérique
Tourne en ronde
Manège féérique
Sans écho au monde
Aux mœurs incivilisés

Pris son oeilcyclopéen
Paris cycle l’eau pensée
Dans l’air de consciences traversées
Pluriels yeux de rêve
Sinon crêves 14-12-2010

Paris renfrogné
Quittes tes humeurs rognés
Souffles ton air partagé
Ouvres un âge jeunesse
Naît le jeune âgé…

Force urbaine

„force urbaine“
à Paris tout devient inabordable les loyers, les femmes
le beau placé placébo de toi-même
l´administration s´asphyxie elle même en se surcontrôlant
les uns les autres: trois inspecteurs enrolés du travail surveillant un inactif sous pression enroulé
crainte d´attentat, crainte attentiste.

Scène en Seine croisée 04-05-2010
Refranchissant (bis) cette Seine au Paris arpenté
Rafraichissant (bis) ce vent nord en mai naviguant
Le ciel (ter) clair obscur passe perpendicul´air jet
De la nuit enfilant bateaux au plomb ganté.

Sur le pont en surplomb d´alcôve réverbère
Le crépuscule boit le jour mis en bière
La cité se situe rencontrée bas en haut
En large perspective scène cavalière d´oiseau.

D´hymne aux oiseaux 08-05-2010
Les hirondelles viennent-elles? À mourir?
D´un froid inhabitable pour faire son nid.
Printemps de mai glacant son sourire.
Les mésanges tardent-elles? De chanter?
Les anges en mai muet d´un air disant non.
Les parfums diffèrent-ils d´exhaler?
Ré-(ins)pirant l´envol d´oiseaux exaltés.

„le temps, y passe bien“ 11-05-2010
la chose ne s´appartient pas, autant
se partage-t-elle en printemps
plénitude des fleurs neigeant
dans le vent haut essaimant
ballade en campagne normande
au chant d´oiseaux renaissant
retour en nature aimante
traversant tout d´âme libre
sans rien posséder d´air ivre.

ensemble baleine

„les analogies électives“(dixit Elodie)
irisés sont les reflets musicaux indigo
braises un jour de matin se consumant ailleurs
bourgeons verts apparus au parfum premier
ensemble improvisé réussit d´être réel.

Ensemble baleine
„eclésia“ les écluses se referment sur ses reins
besoin de baleine (ter) urbain relais serein
ensemble goûter voir comment se lier, se lit
car le camphre d´un espace visionné à plusieurs
bourgeons arrivés
embaume au premier vert la parure arrivée
à l´aurore „ravalée en amour d´air à chacune engorgée…
j´ai l´or embrasé embarrassé rouge gorge
j´aurai bu l´ambroisie promise à deux corps
savourer attendre l´hôte autre jusqu´à
l´aurore bue.
27-03-2010

L´âme mouvement
C´est dans le voyage que les choses se rêvent et vêlent
Les sens ré-associeés
Les gens à la légende lue
De provoqué poète
16-03-2010

Un chant décroché, décrochement de sens
25-04-2010

Carpe Domenica

Allongé au bord de Seine ensoleillée
Au pied des peupliers les corps sons relayés
Paris sur quai se peuple sous le printemps qu’agite
Légèrement le vent un dimanche sans âge quitte
La ville emparessée en rêveries anciennes
Un dimanche en sieste dont le vert jusqu’à sienne
Reprend ses droits de cité ravivé par la sève
Alangui au goût d´une salve avalée.
19-04-2010

A la Marquise

Marquisards Chez Mesdames à la Marquise
REf:
De fortune, d´urgence insalubres s´échouent
Hôtel 2008 (bis), leur loyer résilié
Campings éco-construits (ter) sanitaires surpeuplés
201o logements.
Leit:
Parait,paraitrait-il
Qu´à Paris, l´hospitalité
Qui s´moque pas d´la charité,
naît il ou est-elle?
L´hôpital faute d´hospitalité
Vers où va l´printemps expulsé…
Paris, pas rien.

Trêve hivernale échue
Crèves sans toit et chut
Rêvez d´autres accueils
Verts au printemps que cueille
Pris rien qu´un temps au seuil
Pauvre et sans logis erres seuls
Jolis (bis) logements expulsables
Des logis expulsions inexpugnables.

Second tour et paris ne va plus
Sable en sol, rien ne vient si pas vus
Les surpris pris au dépourvu
De´s´faire déloger d´où vers
Habiter reste une affaire foncière.
Foncièrement si une cité sociétaire ne recoit plus
D´habitants modestes en son sein , soit plus
La terre est cher plus l´air rendant
Libre de circuler s´expulse en dehors,
soit plus l´indifférence dedans s´endort.
Sommes nous avec ou sans maison? (bis)
Hôtes `*a l´endroit particulier? Mais on sonne chez…

villieu

La villlieu de libre expression 06-02-2010
De l´inexistence Etre vrai survit
A l´humain vanité volatile réussit
A détruire l´intérieur vrai authentique
Autant ce qui s´écrit s´inscrit antique.

Cela en ceci au milieu de Cenis 19-02-2010
Au milieu de la nuit aller là où se guident
Vos pas au seul hasard d´une rue endiguée
En suivant en montant les nuages indiqués
C´est ressentir en ville vide avec mille indices.

Au milieu sans bruit l´inapercu présente
Ese espaces au regard d´intention qui se perd
Le temps d´instants complets d´âme onction qui s´éprend
Du silence attentif au tout à l´heure récente.

Au milieu de plus rien leMont Cenis bavarde
De son sommet de tour jusqu´au bas boulevard
D´être de soi en quartiers en pente descendant.

Au milieu firmament ceci de marche en marche
Voit la cité immanente et cela d´arches en arches
En veil d´autres sommeils de conscience arpentant.

L´´etendue acharnée 22-02-2010
Face au monde la beauté c´est bien la bonté
Fondé en bien faire passer les pensées sans ôter
Les autres hôtes de tout temps
Un simple rayon de soleil suffit
A égayer son coeur…
Sur terre échevelée font les boucles lunatiques
Délayées et brassées sous lune aromatique
Relayée s´enracine la trace automatique.

Atma

Abissectrice Atma
Suivre son impondérable souffle
Laisser la respiration guider
La pousse équilibrée d´un gui idée
Organique organisé d´un gui fou.
Symbiose de corps à l´esprit
Pris d´un accord qu´est rire.
Trouver un rythme au temps défilant
Synchroniser un hymne à léspace
Réifié en harmonie placée
De sa matière recomposée
Sans plus y être ensemble opposé.
24-01-2010

Réveil
Etre vrai du fond d´son être
Chant organique en osmose
Rythme régulier en somme
Incandescence de vie consumant
Flammes intergalactiques
Entre Etres
„voir le baiser vu“
du plus profond de soi je te touche,
tu me shootes.
22-01-2010

Paris aliens
Paris s´aliène
Paris sans lien, sans lieu
Paris s´amuit
Paris s´ennuie
Dans sa nuit
Dans la maîtrise de l´instrument
Le jeu de l´inspiration
Aux degrés des couleurs de peinture
Laisser se désaltérer les teintes
Aux tons nuancés (…)
Inefficacité du Monde (dixit Stophe)
L´intérêt c´est d´avoir des défauts
A l´efficacité défaite
„espaces recréés de recré-action“ (dixit Le Toînon)
25-01-2010

Paris s’ennuie

Paris s´ennuie 17-01-2010
Paris bleuté entre jour et nuit
Paris phare au giron d´la tour
Paris girophare court et poursuit
Paris feutré condense la route
Paris si loin au passé au près s´ennuie
Paris sous un pont passé
Paris sur un pont pensé
Paris si parti et lancé
Paris s´envole enlacé
Paris s´enfuit au ciel
Paris s´ennivre en liesse.

Pertes intégrées
Attendant que les vers reviennent
Attendu qu´ils se sont envolés
Aux champs Elyséens je reste
Instant après sérénité à lester
La lune apparue au croissant
Levant ses peines sans croix.
Passer sur un pont au ciel
Glisser en ville en liesse
Laisser dériver le cours
Des mots dans leur course
En rue enfuie envolée
Et libre au vent volé. 22-01-2010