Face à la tendance réactionnaire
Je récuse les régimes qui se servent d’émissaires
En boucs sacrifiés d’enfants sur l’autels
De notre société sans l’hospitalité d’un hôtel
Au seul peuple européen opprimé
dans une République où ont primé les,droits fondamentaux des personnes,
C’est l’ancien nouveau fascisme qui résonne
Sur nos territoires aux près carrés claquemurés.
C’est l’injustice sociale envers les précaires muets
Au pays des élus socialistes éhontés
Et à la Déclaration des droits de l’homme contée, qu’on tait.’
Face à l’incapacité culturelle d’un Valls
J’accuse le ministre de l’Intérieur qui valse
Avec une langue de bois régressive
Rappelant l’antisémitisme répressif
D’Il y’a siècle qui évoquait
La même xénophobie convoquée.
Dreyfus ou pas l’affaire concerne
Un peuple concitoyen
Que les pouvoirs publics cernent
Pour seul tort d’être encore nomades aux mains nues
Des hypernations sur sédentarisées
Gentryfiées qui affirment dératiser
Ceux qui restent encore des plus humains
Au pays de plus en plus déshumanisé
Dans leurs relations égoïstes nucléarisées.
Face à l’urgence démocratique
J’en appelle à la conscience collective
De ne pas laisser notre État européen
Mettre à la rue en l’état opéré
Ceux avec qui l’espace public se renouvelle
En réinventant les relations nouvelles
D’urbanité et droits des peuples
Qui ont l’air de se fédérer
Autour d’initiatives populaires
Développant des utopies concrètes
Mieux que des mesures un peu lâches
Que décrètent nos politiques incapables,
Démagogues, manipulateurs des masses silencieuses,
Perdant leur majorité d’acteurs
Et qui alimentent leur défiance
Devenant d’irrités délateurs.
Face au bon sens responsable civilisé
J’en espère au devoir républicain
D’aider nos civils visés .
3 avril 2013 / Après expulsion du bidonville du Perou à Ris Orangis