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Je récuse!

Destruction du bidonville du Perou (photo Merril Sineus)

Face à la tendance réactionnaire
Je récuse les régimes qui se servent d’émissaires
En boucs sacrifiés d’enfants sur l’autels
De notre société sans l’hospitalité d’un hôtel
Au seul peuple européen opprimé
dans une République où ont primé les,droits fondamentaux des personnes,
C’est l’ancien nouveau fascisme qui résonne
Sur nos territoires aux près carrés claquemurés.
C’est l’injustice sociale envers les précaires muets
Au pays des élus socialistes éhontés
Et à la Déclaration des droits de l’homme contée, qu’on tait.’

Face à l’incapacité culturelle d’un Valls
J’accuse le ministre de l’Intérieur qui valse
Avec une langue de bois régressive
Rappelant l’antisémitisme répressif
D’Il y’a siècle qui évoquait
La même xénophobie convoquée.
Dreyfus ou pas l’affaire concerne
Un peuple concitoyen
Que les pouvoirs publics cernent
Pour seul tort d’être encore nomades aux mains nues
Des hypernations sur sédentarisées
Gentryfiées qui affirment dératiser
Ceux qui restent encore des plus humains
Au pays de plus en plus déshumanisé
Dans leurs relations égoïstes nucléarisées.

Face à l’urgence démocratique
J’en appelle à la conscience collective
De ne pas laisser notre État européen
Mettre à la rue en l’état opéré
Ceux avec qui l’espace public se renouvelle
En réinventant les relations nouvelles
D’urbanité et droits des peuples
Qui ont l’air de se fédérer
Autour d’initiatives populaires
Développant des utopies concrètes
Mieux que des mesures un peu lâches
Que décrètent nos politiques incapables,
Démagogues, manipulateurs des masses silencieuses,
Perdant leur majorité d’acteurs
Et qui alimentent leur défiance
Devenant d’irrités délateurs.

Face au bon sens responsable civilisé
J’en espère au devoir républicain
D’aider nos civils visés .

3 avril 2013 / Après expulsion du bidonville du Perou à Ris Orangis

Hymne aux Rroms ou à la (condition)

RIs Orangis, 7 mars 2013

Refrain :
Dans ce Paname qui est la nouvelle Rome
Tous les chemins mènent aux Rroms
Toutes les âmes aiment jusqu’à la mort

De quoi les Rroms sont-il le nom (dixit Val)
De l’Europe forteresse d’un peuple aux multiples noms
Nomades (bis) traces en des nations de plomb
« La Bohême, la Bohême,
nous ne mangions qu’un jour sur deux
Quand au hasard des jours avec le ventre creux
Ni les murs ni les rues
ça ne veut dire du tou

L’hospitalité - leit

L’Europe si elle n’accueille plus ses métèques
Nos politiques aux perpétuels expulsés manquent d’éthique
Peut-on faire taire la poésie des pauvres 
En ignorant l’histoire des autres ?
Diasporas intérieures minoritaires sur terre
Déterritorialisée
(leit)

Bon vieux bouc émis dans l’air
Europê, europê
Qui t’a volée aux Rroms
que t’a volée aux Rroms

2013-02-15 17.23.21

(Cliquer sur la date pour voir la vidéo)

Annonce

Venez (bis)
Dukreben
Du rêve qu’on est bien
qu’est bien

Allez (bis) à la bonne aventure
des Rroms quittant leurs turnes
(Y’a plus qu’à pisser dans Saturne)
Pour au Cirk électrique
Prendre en place ses (sa) Lilas éclectique

Aux portes de Paris leit (ibid)
assis sur un banc
sous chapiteau
non plus mis au ban
Modernes Barbares
au grand bonheur
La chance s’appelle Baxt chamouna drabarni
p’tite fée aux herbes magiques
et meilleures
des mots d’amour
à ne plus bannir
Poésie recette
en rituels d’honneur
Vraie présence au monde
en fête permanente
Mémoire vivante collective
aimante
Praxinoscope en sept horizons roues
Destins communs aux humains sur la route
Jardin des voyages
des gens tout autour

9 février 2013, porte des Lilas, Cirque électrique

Avoir l’humilité d’une vie de tous les jours
Voir dans les débris un nouveau monde d’amour
de la rue tout s’apprend nouvelle école en vie
Hybrider tout dans le monde viable
et survivant
La culture est un sable friable
et déplacé
Acculturés sommes-nous au mond’ déclassé
En mondialisation d’uniforme marchandise
Réhumanisant la résistance humaine
et de dire aux marchands
Réhumanisant en mélangeant
nos langages

Si la culture existe/ elle n’est que survivante
À nos nécromusées /elle est un principe
du vivant traversant/ tout pays et suivant
la caravan’sérail/ d’anciens nomades princes
Le voyage est un chant/ réinventant les liens
Entre humains regroupés/pour sédentariser
Les fondements précaires/ de nos vies
à désaliéner
En des villages urbains/ là où dératiser
Commence ensemble une/ nouvel solidarité

Place de l’Ambassade du PEROU, Ris-orangis, 15 février 2013.

Élégie kazimierzienne

Kazimierz, Cracovie, Octobre 2010 (V de St-Do)

Un matin à l’âme à son image/
à l’image de son âme
Le soleil est un speen en mirage
Avoir subi la Vistule nonchalant/
Sa vie en lutte
Etre envahi en Pologne d’un sentiment
Comme homme amant s’en allant
par ces cygnes parlés/parlant sédentaires
Draine la langue de Kantor
Dans ces terres
Traine la langueur de son corps
C’est dans l’air

(19/10/2012)

Nowa Huta

Nowa Huta, octobre 2010 (V de St-Do)

L’automne est là tombant
caduc et coloré
Sous soleil jaunissant
la chlorophylle dorée
Au léger mouvement décrochant
synchrone
Le vent effeuille au sol
L’inerte ayant son trône

Le vent du souvenir

À réentendre un bruit semant
Les hauts peupliers c’est le vent souvenir
Soufflant un peu liés aux sons invétérés
Au fond de sa mémoire dormante qui réactive
La mère de ses émois

À revoir les nuages passant sur les cieux
Voguant en direction semblable bleu d’avant
C’est constater que rien n’a changé
Sous le vent
et que restent immuables songes que sont siens.

À sentir les odeurs qu’éveille le terreau proche
Je ressens le chemin d’eau dans l’air qui approche
L’éphémère est au lieu un réveil éternel

À toucher un oiseau d’un sifflet permanent
À goûter les noisettes de plus d’une paire d’ans
Je me retrouve vraiment fin d’été cycle en terre.

10/09/2012

Quand s’égoutte le premier pleur du ciel passager
Au rayon de soleil humide des creux âgés
Passé évaporé aux chemins essorés
Inconnu aux terres l’orée du bois saurait
Faire en symbiose dans l’air d’une odeur ancestrale
Reconnue, l’équilibre entre humain et astrale
Nature environnante harmonie omnisciente
Interconnective de l’âme en l’homme, ni la science.

Quand surgit l’éclaircie au détour du sentier
En ciel à sa merci sont entiers les sens d’hier;
Le temps qu’il fait changeant contraste au temps qui passe
Variable en les saisons
nuages années qui pissent sur les vaches impavides
Sous la pluie passagère. Lâche un pas dans le vide
Souvenir assagi d’hier
Quand revient le beau temps tout recroît et s’entend
Aux vastes champs espaces son chant d ‘être roi de
Et avoir cent ans.

N.B. Alexandrins écrits dans l’arbre à penser de Lessange
réussir à saisir la directe connexion d’un moment de grâce unique, celle d’être à composer le poème en temps réel, en phase avec l’événement .

11-12/09 2012

Monstre d’amour

Montrer de soi son âme aidante de là haut
Préciser son amant en dedans au delà
Vivant dans tout c’qui vibre un matériau se sculpte
Arrivant du tréfonds de sa matière qui scrute.

Envoyer par son être toute communauté
D’esprit de tout ensemble comme l’un sans ôter
L’entière intégrité du seul souffle amoureux
À embrasser celle là (cela) d’une flamme à remuer

Cadrer tout ton désir jusqu’à rire et briller
En naturelle femme s’émanant libérée
C’est adhérer uni de ta vie à crier

Être attiré par l’être en soi de vérité
J’ai su sa mer Égée de son rêve hériter
J’irai garder la belle aimante K.

07/06/2012

Rouge-gorge

Et toi rouge-gorge qui me plait
et toi petit oiseau sur ton piquet
restant à me fixer
te ressens tu en mon âme sortie en soi
Es tu complice de l’antimonde
autour de nous très lié
Ressens-tu tout jusqu’à l’intérieur
es tu toujours à l’écoute infinie
Es tu perdu dans la vie de nature
Réponds par ton simple chant ser(e)in
Et alors tu recentreras ce que je serai
Au milieu du vaste univers
Sommes-nous donc ainsi
unis vers
l’origine commune de tout être
Là dans le pré partagé entre tous
Sous le soleil où chaque jour tu reviens
devant l’enfant que j’étais/ qui revit

22-04-2012

Note au benêt : Comprendre la nature constituante de sa personne passant par la perte totale du soi jusqu’à retrouver les premiers sens sentiments du monde à réexplorer avec conscience d’un moi réintégrant l’â(to)me du monde.C’est à dire son rapport permanent, sensible. La moindre pensée s’inscrit dans une dimension sur le réel ; parallèlement, toutes les énergies cosmiques influent sur sa matière interne. Ne plus être étanche en période de crise généralisée. Absorber la souffrance qui annihile et laisser ensuite la vacance se remplir de mansuétude. Laisser le temps grandir en vacuité de soi dans le vide à inspirer.

18-05-2012

Paris paradoxe

Dans une saison qui n’a pas de saison
Dans une journée qui perd son temps
Dans un square esseulé
au milieu de Diderot
Dans un désert urbain d’un samedi soir
Face aux grands moulins de Paris
Face au ciel couvert
qui ne répond de rien
Face au vent tournant
qui désoriente
Face au vide de soi
Même en quête
Je pose la question
de ma vie inachevée…

Rien d’autre qu’un sentiment d’être
suffit à respirer
une naissance entière
À vivre en plénitude
le moment seul
dans le monde
de multitudes denses
Un nouveau printemps s’entoure
se laissant exhaler les premières senteurs
sur cendres tues,
Il parle à nos sens en réveil
relançant ses sèves revenues
au dedans ressuscitant.

Renouveau vernal

Aux bourgeons éclatés d’un printemps renaissant
Le regain se regagne emprunté, saisissant
Les fleurs timides éclosent réépanouies
La béance de l’hiver gouffre se remplit
Fécond et tout en ver(s)t comble et appuyé
De saisons au réveil d’un soleil Pan qui rit.

Se laisser envahir du passage émondé
Du vide à fleur de peau au plein soleil ondé
Pour faire en soi germer ce qui ressort des terres
En clameur germinale qui sourde des éthers.

27/03/2012

Relancer son élan de sa vie source
Reprendre un souffle en pleine course

30/03/2012