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Sonia

Personne ne saura qui, Sonia aimera l´autre
Sans jamais se le dire, honni sera qui trop
Verra la parole lue sur les lèvres muettes
Trahissant sa faiblesse d´être coeur d´alouette.

Quiconque saura partir sans être indifférent
Aura grandi sa Chose partagée et sâcrée
Car l´Amour libre écrit sur l´Ame onde de sa craie
Ineffable dont la fable respire son air errant.

Si un chant sonnera, Sonia ne reniera
Pas ses pairs de Paris en pays renaîtra
La micro société seule aimante et vivante.

Le sahel de ta peau s´étend sur les rivages
Tu as la moitié de mes sens en mirage
Symbiosen de plusieurs âges Sonia ose ennivrante.

Ring 41 (transit)

¼ de tour de Berlin sur son Ring 41
traversée d´ville l´air d´rien sur son 31
via Trptower Park au vert disparaissant
laissant le jaune en lueur contraste naissant
près d´un rouge caduc nord continental essence
changement d´saison nonobstant tant d´chantiers permanents
de gris détruit à Ostkreuz sans plus d´amant
hermannstrasse jusqu´à Tempelhof aéropage
en aéoport désert le port d´aterrisage
ne sert que de terrain d´octobre en lissage.

Flâneries marseillaises

Marseille a su garder sa bonne mère à la mer
Méditerranéenne en calanques abritées
Et îlots en facades s´avère anse héritée
Flanquée d´arrières monts aux guarrigues sèches amÈres.

Il y a un fossé, hein entre ces quartiers
Fermées dans un Roucas ou en haut d´St Victor
Les hauteurs réorientent la ville avec victoire
De belvéder (belle voie d´air) (de belle vue Puget) conquis en îles au ¼ de terre
Derrière aux Réformés la plaine offre perspectives
Hospitalières mieux qu´ellipses Charité.
De Pharo Joliette, con, tu grimpes et tu descends.

Farniente catalan dirige sa plage Espagne
L´angélus de la Garde carillonne le Panier
Plein ouest la Cannbière plonge en vieux port dansé.
30-09-2008

Fête de Ganesha

Au temple (dis d´où tu viens, dixit Alanov)
En pleine cérémonie
Paris psalmodie
Aux ambiances indiennes
D´encens se consumant
Paris spirituel
Aux cerveaux méditatifs
Suspend la ville s´allumant
Au son d´un rituel
D´offrandes de temple actif.
C´est comme un sédatif
Pour esprit contemplatif.
31-08-2008
Note au Benet:Les ambiances variées exotiques cosmopolitesà aller chercher dans Paris offertes aux curieux intégrateur de cités plurielles.

Sara

Que n´ai-je raconté pour ne rien dire
D´autre eu égard d´état turinois à la ville
Que l´épopée d´Europé dont l´histoire est vieille
A la veille de partir, son visage rit sans ride.

Que n´ai je allé chercher au bout des longs corso
D´ailleurs allant au loin sur les monts de son corps
Que quelque chose à être ressenti en commun
A la veille de partie son regard est comme un

Fleuve ensoleillé bleu d´italienne entière.
Torino entre Po et Piémont, entre hier
Et aujourd´hui est-ce malenconia,Sara?

Fleur épanouie de vie présente en bel blondeur
Ville unique mariée aux paysages rondeurs
Promet l´aménité poétique qu´on sera.

Not(t)e au Bene(t):
Sara , sereine reine, soeurette d´entiéreté; n´aies plus de melancolia, y a ce soir le Hasard de l´Oiseau qui vient siffler à ta fenêtre; et les sons anima de nuit se mettent à chanter comme par enchantement pour le ravissement rêvé de ton Etre.

Trovare a Torino

Entre arcades et corso, toisant les heures du Pô,
Comment se retrouver à la croisée d´Europes
Entre mêmes hauteurs jurassiennes bien sans son
Roi de Savoia, l´on se croit à Besancon.

Epanelage égal rappelle la garnison
Aux fenêtres pareilles jusqu´à la gare ni son
Palazzo et ni son Parlamento diffère
En gabarit au sol sauf facades si refaites.

Continuum régulier pleins et vides s´équilibrent
En respiration fluide avec monts qui libèrent
Dans l´air axe des rues trovato torino

Trame orthogonale aux avenues en allées
D´où vient l´odeur ambiante d´autres villes inhalées
Als ob es deutsch wäre, ein Tor im Rheino?

D´où provient la rigueur construite piémontaise
Gegenüben Berg fliesst ähnlich Lufts Geist
Ordonnancée, spacieuse et vaste d´ocre en ton noir
En échappées visuelles dans les rues entonnoirs
Ses enduits font varier soit de pierre, soit de brique…

Sur la peau du Pô

Sur les berges du Pô sinueux dans Turin
Romantique se pose Près d´arbres noueux l´urbain
Le long du fleuve stagnant à cet endroit précis
S´apercoit un beau cygne filant droit et si près
D´une mémoire d´Ôrmante il revient au loin fier
Du coté de cette rive coule le long d´un fief
Aux ambiances allemandes de naturelles hâleurs
D´une peau aquatique mue d´italienne chaleur
Changeant d´autres villes ailleurs.
Note au Benet:
L´hypothénuse de Turin
3d filmage: prendre cadre serré détail travée d´un monument dans l´axe de rues perspective perceptible.
2D carte: déterminer les angles de carrefour d´hypothénuse intersectant les longueurs concourrantes.

POPOLI

Baignant dans la lumière de fin de journée, le voyage alterne tunnels passant les montagnes douces abruzziennes et campagne radieuse et rassénérée, m´accordant un sentiment de plénitude, avec cette note indicible de mélancolie gagnant ces instants calmes où tout décante. Plus rien ne m´inquiète, même plus mes déboires amoureux, à voir passer les villes et villages.
„Le temps n´a plus d´importance, je pourrais rester dans l´état des choses contemplées, juste à les écrire pour l´éternité sans enfer.
A faire que louer le vivant resplendissant pour rendre grâce à l´Immanence intrinsèque aux choses et éléments en soi de l´Âme du Monde.

Les anciens sortis de Roseto 23-08-2008
Qu´y a-t-il de passé dans le visage
Des vieux d´en face assis à regarder
Dans le vide le passage de leur
Jeunesse sur le Corso des autres en promenade.

Face à la mer adriatique
Gran Sasso dell´Italia hiératique
24-08-2008

Pescara centrale

Attendere il treno en la estatione
Face au grand vide de parking sans action
Si ce ne sont que coups de gueule de gitans
Et transit incessant et tangibles
D´autobus reliant par leur courier
Humain les regione e città a correre.
Le petit bar extérieur tranche
Alors baptisé Terminal, situé à l´opposé
Avec la gare monumentale et change
Le rapport d´échelle du plein ainsi posé
Seul dans cette vacance au milieu de l´oubli
D´anciens pylones et citerne d´eau double qui
Attendent sans plus d´utilité au transport.
Ce pourrait remplir l´anse d´un port
Routier aux bateaux sur pneus
Seulement faute de digue rien ne peut
Retenir les flux et transit terrestres.
De Taranto et Palermo jusqu´à Trieste
E torino tout italien passe par Pescara
A voir la centrale du soir naissent cars
Et train en interface nodale à la mer
Dans l´axe. Passées toutes les demi-heures
A entendre partir un convoi remis
A la nuit sur rails fait aller et venir
Des voyageurs sans cesse en partance,
Rythmé de leur pas pressé, une stance
Avance vers un but mécanique qui ne vit
Que tendu d´une destination centrifuge.
Aucun caribinieri pour ce refuge
De marathoniens traversant cette béance.
Esseulés quelques habitués sur les bancs
Rappelle l´attente d´un départ indiqué
Fatalité du temps toujours impliqué dans une fuite de l´space sans lieu
Del centro poetica au tout milieu.