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Epouvantail des possibles (dixit Marco)

Un ciel bas sur les toits
Déconstruit les partitions.
L´automne virevolte face à Paname
Atonal j´y vis l´as d´un Pan à l´âme
Des éléments tombant près de l´eau du canal
Entre mouettes rasant le fil vers l´aval
Et feuilles descendant d´une jaune cime,
C´est le temps de l´aulne en hymne.
25-10-2007

Môqueries
Hey, Guy, on s´moque de qui ?
Des gerbes de fleurs dans l´métro
Pour ta jeunesse sacrifiée
Damnés collabos rétro…

Über den Berliner Überlebens Bilanz


Berlin bleibt im frühlingshaften Wasser
Etwas stagniert in der Erde. Was hörst
Du , meine Liebe? Im Himmel fliesst
Immer noch die Liebe mit ihrem zärtlichen Lied.

Berlin reste sur des eaux printanières
Quelque chose stagne en terre. Qu´entends-tu, ma chère ? Au ciel coule encore
Toujours l´Amour et son tendre chant.

Berlin bleibt im frühlingshaften Sieg
Wie Friedensinsel im Wafenskrieg
Hast du Lust, meine Liebe, irgendwas,irgendwann zusigen
Dennoch sehnt sich die Sehnsucht auf der Suche zum ringen.

Berlin reste sur des victoires printanières
Comme l´île de la paix dans la guerre des armes
As-tu envie, ma chère de chanter n´importe quoi, n´importe quand
Quand bien même la quête dépendante cherche le désir jusqu’à la bataille.

Turbulences

La confusion de l´anti
Que Chaos sans gouverne
Ne revienne anéantir,
Ce qu´un monde nanti
N´ait usé vous guette !
Guet-apens de systèmes
A peine auront été les items
Allaitant la globalisée planète,
Tel un alizé qui t´aime,
Naît un nouveau goût vert.
Alimenté en turbulences,
De plus en plus d´ambulantes
Micro-migrations se balancent
D´un point à l´autre allant
Turbulents fous, vers où fuir vos guerres.

La poésie, ultime résistance

Face à l´informelle douleur d´un monde moureux, le dernier recours reste son irréductible foi en l´ultime :
A la question qu´est-ce que la poésie ?
Chacun la sienne puisqu´il s´agit avant tout de dire Je.
Réussir à mettre des mots sur l´ineffable
Et faire des images inouies nées de fables
Respirer les syllabes dans leur arôme
Toucher de peu l´âme d´un Rhome
Continuer de voyager entre les mots
Des langues de terre jusqu´au silence du sable.

Friedrichstrasse

J´sais pas , j´sais pas où va l´argent
J´suis pas, j´suis pas à pas les gens
Sépia, sépia cést la couleur
D´la honte à la mode d´la douleur.
J´m´fous, j´m´fous d´la souffrance
Tant qu´j´reste, tant qu´j´rest toujours en France
A consommer, a´s´consumer indifféremment
Tel un insatiable amant.
Magenta est un filtre
Qui laisse voir en pink
Cyan est un philtre
Qui veut boire des litres
Ma junte à moi c´est punk
Flirt, jeune et lunatic
C´qui n´a pas d´tune
Sûrement pas la une
Plutôt à « bleuner » et tiquer la lune ;
Un peu comme à Berlin
J´fuis, j´fuis c´qui reste des grands magasins
Des violets d´la Friedrichstrasse
L´envie de violents violets
Des violets violent l´envie
De violentes envies violées
Voll , voll ich hasse
Die Erscheinung im Magazine
Die Meinung so frei bleibt
A Berlinpinpinpinpin.

Les guillands Parc

Glisser son corps dans les interstices
L´esprit sent le corps
Le corps sert l´esprit.

Quand un plein soleil s´éteint
Au terme d´un plaisir de jour teinté
Par les stries orangers aériens
De parme couleur l´air rit de rien.
Puis advient l´anthracite
Sur les nuages passant du soir ennuyé
En trainees bleu nuit et
De terre fraîche ressort des raciness d´été.
S´en abreuve le ciel devenu foncé
Seul stagne une claret enfoncée
De stances éclairées en ville foncant
Scandant au loin son air sirène faussé.
Surgit la nuit mauve de nul partout
Suffit à la lune d´être en tout
Pour éteindre le crepuscule feu fou
Et ceindre les astres d´où tout repart.

L alchemia poetica

L alchemia

Avenue Jean Jaurès – Bobigny

Avenue Jean Jaurès – Bobigny
Franchir sous un ciel bas d´ondée
D´été l´Ourcq à l´onde verte,
Là en surplomb d´un pont au milieu de rien,
Comment tout ressentir dans un lieu
Entre terre et cieux, entre deux friches.
Arpentant seul le long des chiffres
D´une route urbaine, je scrute les contours
De l´horizon couvert dont les alentours
Contrastent avec des nuages anthracites
Dans une active poésie en transit.
17-06-2007

Mondanités

MONDANITES
Semblant faux dans une cohue tohu bohu
Intercomplémentarités sans complaisance
Terre sans plus d’asile, ni d’hospitalité
C’est la charité qui s’moque d’l’h^pital et hue les bobos hués,
Car si à l’horizon c’est la débâcle et la déroute
Unissez vos forces centristes , Royal ou Bayrou,
En intelligence collective réformatrice, soyez l’air ou
La crise sociale deviendra incivile et subie :
Plus de pugilats, c’est un appel de salut public.

Refaisons un monde futur
Pour ne pas dire tu fus
Génération sacrifiée sur l’autel
De la société d’argent dans l’étau
Des consortium, d’intérêt et de taux ;
Contenter de consommation
Quelle régression sans onction
Réunissons nos volontés
Entières et sensibles en bonté face aux raccolleurs éhontés
Sans réelle proposition d’action
Ni programme pour les générations.

Devant la débâcle politicarde
our des querelles de cocarde
venons en à l’ essentiel :
s’il y a une essence au ciel
qu’elle inspire sans polluer
les démocraties évoluées
vers la chance d’utopies
à réaliser et générer au pire
dans la rue vécue en direct
une parole débattue ensemble.
Face à la propagande guerrière
D’une politique grégaire
Soyons plus responsables que nos vieux pères
De l’2xécutif à l’ Assemblée les 2 font la paire
A condamner et punir leurs plus jeunes enfants.
Sourions entre nous, car entre la souris et l’éléphant
La civilité engagée fait la civilisation
En aménités poétiques défaisant de viles actions.