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Novembre en mer

Novembre en mer
(keine mehr Sehnsucht)
Seul devant la mer éternelle,
Je vais et irais jusquau bout d´une terre née
Ni tristement, ni joyeusement terne
Neutre seulement face au jour éteint ;
Demain je partirai au matin teinté
D´autres violets spirituellement athées
Dans une croisade au rituel lacté.
Dès que le crépuscule sera au ciel allaité
Alors l´écume des vagues aura été
Lors d´une marée, l´opuscule sans atermoiement
Mélancolique pour aller avec moiteur éthérée
Là où Lancou s´est tué en terre noyée
Là où l´or des flots s´est échoué
Là où les nostalgiques se sont enterrés atterrés sans intérêt.

Konstants constats

Konstants Constats
Après le nihilisme, le nazisme
Avant l´américanisme, le sionisme
Totalitarisme rime avec cynisme
Et atavisme avec séisme.
Misère et cadence militaire
Rincent les peuples sur la terre.
Détruire pour faire durer
Le système des capitaux en curée,
C´est la logique infernal
Du pouvoir vénal qui fait mal.
Contrôle et psychose
En jeux de rôle sont les choses
Des magmats et des présidents
Qu´ils soient Bush ou Saddam,
Damned are you sad ?
B´cause the war may happen
But look at the skycrapper of the Big Apple
Let it be the war (bis)
What a biggest tower for that.

Réminiscence

Rémininiscence et repli

Spleen

Spleen
La vibration automnale, enluminée
De couleurs atonales a laminé
Les protozoaires voyageant entre les plasmas
De mes organes flétris, prenant la masse
D´une existence surconsciente allumée.
La fragance d´émotions indicibles
Trouble l´onction de l´âme brindille,
L´air frais sans mot flirte avec le corps
Décroche les feuilles fleuries, vecteurs
D´une chute cyclique toutes les 7 heures.
Mes états d´âme sont plus fort que vos attentats ;
Leurs ondes peuvent être destructrices
A cette saison là de potentats
Légitimisés. Là est productrice
La mélancolie si dans l´instant
Elle s´écrit avec stimuli d´instinct.

Pause d’octobre

Pause d´octobre
Un square à l´écart
Un automne entamé
Si doucement aimé
Par un soleil si carré ;
Dos à dos c´est rare et
Tranquille avec son gros marronnier
Au milieu et ses marrons ronds
Jonchant le sol dont deux capotes
Incongrues sont là pour qu´elles étonnent
Le glandeur. La rumeur emporte
Le son le long des voies de fer.
En fait, l´instant se fait
Au présent ressenti et se diffère
Du (res)sentiment sans cesse différé
De la mélancolie déferrée.

Triste plénitude

La triste plénitude d´une journée automnale contrastée joue à l´infini la lumière tassée sur la partition d´une année.
S´éteignent des notes de fin de jour haut en couleurs orangers, violet, rouge, bruni de dangers, de vespéral pétrole, bleu et noir :
Voilà voilés les feuillages jaunis laissent des clartés se moirer dans l´humidité glacant le soir, et fatigué naturellement Octave rentre au logis .

Raccélère

Son pas et son effroi
Sombre lacère
Les mots qui font froid.

Roi du soir alerte
Il sort en alerte sourde et sobre (Hombre)

Feuilles de mots tombés
Beauté d’un seuil touché
Shooté l’œil se dérobe
Bordé d’automne de ses robes.

Içi le monde s’émeut
Là-bas ceux cis se meurent.

Elle heurte l’air.
L’heure d’une rumeur
Se hume sans humeur
Mue la lune muette
Renaît et eppelle
René(e) qui appelle…

Breath, breath, breath,
Without fear on the earth
Rêves, rêves, rêves
Seuls dans un cœur vert
Move, move, mouvement aimant
Disent les corps aimantés
Déplient leur aura
Taisant les râleurs 31-10-2001

Nouvelle tristesse

L’eau calme l’urbain
L’âme colle au ruban
D’asphalte en bordure
Et une halte rôde et dure.

Le mouvement cherche un centre
Sans cesse dément, il erre tant
Que son ancien monde s’écroule
Et les siens dans l’ onde reculent.

L’automne étire la lueur dernière
L’été a été évadé cette vesprée
Ci-gît la tour jumelle décombrée en express
Et si ce soir aspire l’ air d’hier…

Je ne referai plus le même oubli
Celui de rester pensif et ébloui
Face à l’ heure qui roule en éboulis
Et des bulles dans l’eau englobent mes lubies.
05-10-2001

NOUVELLE TRISTESSE

L’eau calme l’urbain
L’âme colle au ruban
D’asphalte en bordure
Et une halte rôde et dure.

Le mouvenent cherche un centre
Sans cesse dément, il erre tant
Que son ancien monde s’écroule
Et les siens dans l’ onde reculent.

L’automne étire la lueur dernière
L’été a été évadé cette vesprée
Cigît la tour jumelle décombrée en express
Et si ce soir aspire l’ air d’hier…

Je ne referai plus le même oubli
Celui de rester pensif et ébloui
Face à l’ heure qui roule en éboulis
Et des bulles dans l’eau englobent mes lubies.