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Marée

La grande marée de la baie de Paimpol
La baie de Paimpol s’ouvre au matin de l’astre
Levant se reflétant aveuglément étanche
Intense sur la masse d’eau miroir d’éclats traces
De soleil sur la mer où la baie brille et danse.

Le jour d’après c’est là entre horizon et grève
L’étendue gris bleu calme se retirant en trêve
entre invisibles cris de mouettes estran des rêves
Lentement apparus par la grande marée.

D’abord tout confondus quand le cycle descend
Sous ces cieux seuls couverts du rituel couleur cendres
Des terres en rivage vers son sable naufrage
Réitère en nuance la nage de l’eau en page.
15-09-2012

A l’équidistant jour,suite à une éclaircie
Réveillant à midi , en lumière l’air si
Se contraste ocre vert mieux qu’hier ce désert
D’équinoxe découvert, d’espace cédé.

Parallèlle à l’onde reculant s’en vient au loin le grain
A mesure que s’en va le clair matin de grès
Arrive le mauvais temps embrumant tout le large
Devenu diaphane sous un ciel bas jusqu’aux barges.
14-09-2012 (j’écris peindre le monde face à l’estran)

Pleine mer à ses pieds noyant tout le lointain
Scande entêtant le son d’océan du matin
Quand résonne va et vient de son retrait à l’heure
C’est synchrone l’éclipse du trait de sa lueur.

Le vent tournant laissant la mer à l’anthracite
Le bleu réapparaît en éclaircie tacite
Annonçant la victoire sur le front de la lutte
Des nuages entre mondes de mer au rythme d’un luth.

Les reflets s’en reviennent éternels éphémères
En même temps qu’halo sur l’eau obsidienne
Puis derrière soi surgit irisé
Quand la pluie au soleil sourit sous risée.
18-09-2012

Le temps change en étant un état mouvement
Au plein gré « jourstrué » des marées couvrement
Sur grève vide obstrué par la fréquence en stance
L’espace est saisi sans arrêt de vie dans l’anse.

Au lendemain moment identique que distance
De la veille mer révèle: même décor si tant
Qu’un paysage réveille, seulement sur la toile
Une chose s’est modifié:le flux reflux décroit.

Atteignant maximum, contenant ses contours
L’eau remonte modéré cycle suivant son cours
Partira invariable en cumulus navires
Pour finir sa décrue le temps aura varié.
19-09-2012

dès que le tiers du mois à la mesure s’en retourne
Inexorablement de ses allers retours
Perpétuelle origine finissant s’inverse
Le trajet raccourci du début se renverse.

Terminaison alors d’une saison passée
Salaison de soleil tassé au blanc cassé
Jusqu’au contraste tranchant le continent massif
Recommence continuant l’if d’eau de masse sysiphe.

Revient d’un ordre calme mer (…) de même niveau
(…) voyage s’amorçant à nouveau.
20-09-2012

Rouge-gorge

Et toi rouge-gorge qui me plait
et toi petit oiseau sur ton piquet
restant à me fixer
te ressens tu en mon âme sortie en soi
Es tu complice de l’antimonde
autour de nous très lié
Ressens-tu tout jusqu’à l’intérieur
es tu toujours à l’écoute infinie
Es tu perdu dans la vie de nature
Réponds par ton simple chant ser(e)in
Et alors tu recentreras ce que je serai
Au milieu du vaste univers
Sommes-nous donc ainsi
unis vers
l’origine commune de tout être
Là dans le pré partagé entre tous
Sous le soleil où chaque jour tu reviens
devant l’enfant que j’étais/ qui revit

22-04-2012

Note au benêt : Comprendre la nature constituante de sa personne passant par la perte totale du soi jusqu’à retrouver les premiers sens sentiments du monde à réexplorer avec conscience d’un moi réintégrant l’â(to)me du monde.C’est à dire son rapport permanent, sensible. La moindre pensée s’inscrit dans une dimension sur le réel ; parallèlement, toutes les énergies cosmiques influent sur sa matière interne. Ne plus être étanche en période de crise généralisée. Absorber la souffrance qui annihile et laisser ensuite la vacance se remplir de mansuétude. Laisser le temps grandir en vacuité de soi dans le vide à inspirer.

18-05-2012

Deux mille douze

Deux mille douze douceurs
Passées deux mille onze haines
Traversent inspirées l’heure
L’heure saoûle, sous l’heure
Trajectoires de trajets soudeurs
Vers vingt un deux et des douzaines de
meilleurs vœux à je veux

Je veux de meilleurs jours acquittés d’amour en quittant
Deux mille onze éborgnés de ses yeux bornés tiquant
Demain tributaire en douze humanités sur terre suspendues
Aux économies spoliées surconsommées dans un surplus.

Je veux de meilleures nuits à partager êtoiles
De chaque un avant deux et trois pour être toi
D’hier subjonctivé entre autres choses sujet
au verbe subjonctif de ceux auxquels j’ai su.

7/01/2012

ensemble baleine

„les analogies électives“(dixit Elodie)
irisés sont les reflets musicaux indigo
braises un jour de matin se consumant ailleurs
bourgeons verts apparus au parfum premier
ensemble improvisé réussit d´être réel.

Ensemble baleine
„eclésia“ les écluses se referment sur ses reins
besoin de baleine (ter) urbain relais serein
ensemble goûter voir comment se lier, se lit
car le camphre d´un espace visionné à plusieurs
bourgeons arrivés
embaume au premier vert la parure arrivée
à l´aurore „ravalée en amour d´air à chacune engorgée…
j´ai l´or embrasé embarrassé rouge gorge
j´aurai bu l´ambroisie promise à deux corps
savourer attendre l´hôte autre jusqu´à
l´aurore bue.
27-03-2010

L´âme mouvement
C´est dans le voyage que les choses se rêvent et vêlent
Les sens ré-associeés
Les gens à la légende lue
De provoqué poète
16-03-2010

Un chant décroché, décrochement de sens
25-04-2010

Carpe Domenica

Allongé au bord de Seine ensoleillée
Au pied des peupliers les corps sons relayés
Paris sur quai se peuple sous le printemps qu’agite
Légèrement le vent un dimanche sans âge quitte
La ville emparessée en rêveries anciennes
Un dimanche en sieste dont le vert jusqu’à sienne
Reprend ses droits de cité ravivé par la sève
Alangui au goût d´une salve avalée.
19-04-2010

Venu sur le vert

Venu sur le vert 07-04-2009
S´étant planté d´adresse
Mieux vaut se planter sans résa,
là sur un banc entre les mélèzes
Dans l´fond du parc de Bercy,
il y a certes pas de persil
mais des parterres de primevères
au soleil de printemps premier vert:
rasséréné un temps se prend
en paix de fin de journée qui s´éprend
au milieu d´oiseaiux picorant
et de chiens en chasse parcourant
les pelouses encor au repos hivernal.
Le bonheur revient si vernal
Simplement senti aux odeurs
Complexes mélangées dans l´heure
Parfurmée de Nature revenu;
Songez à la symbiose alors survenu
De soi en être d´osmose d´or sur le nu.

Shakra 08-04-2009
J´ai des fourmis dans la tête
En lumière au lever du soleil étant
Le matin fécond d´épiphanie
Etanche ce fond d´âme heureuse
Par nature de coeur lotus
D´homme primordial du soi
Commencement au dessus d´une totalité
Compacte unité totale du Cosmos.
13-04-2009
répétition des paroles récitées
mythe de cosmogonie recréé et resitué:
habiter le mythe…

Pensées perpétuelles

Des éléments tombant près de l´eau du canal
Entre mouettes rasant le fil vers l´aval
Et feuilles descendant d´une jaune cime,
C´est le temps de l´aulne en hymne.

Pensées perpétuelles

Pensées en mouvement perpétuel
Aux visages fondus inter individuels
Se connecter en collectif corthex
Catharsis reconstituant les ex-corps
En fusion. La magie d entrer
Comme au fin fond d un silence de mer
Mêlé au gas-oil quelque soient nos querelles
En chœur.
20/12/2007

Lune d’elle

Tant va la lune qu´elle se promène
(seule) depuis des étoiles romaines (poméraniennes)
Qui naviguant en nuit pauvres mânes
Des eaux cérébrales perd ramène,
Absorbant toutes pensées amènes (amenées).

De grâce arrive
Ou pas à la rive
D´une eau immense
De sagesse immanente.
Fleuve au cours d´un nombre donc …

Onde sans nombre certains
Retrouvés s´égoutte sereinement
Sous le baume commun d´une science
Sensible en mélange térébinthe.

Nouvelle tristesse

L’eau calme l’urbain
L’âme colle au ruban
D’asphalte en bordure
Et une halte rôde et dure.

Le mouvement cherche un centre
Sans cesse dément, il erre tant
Que son ancien monde s’écroule
Et les siens dans l’ onde reculent.

L’automne étire la lueur dernière
L’été a été évadé cette vesprée
Ci-gît la tour jumelle décombrée en express
Et si ce soir aspire l’ air d’hier…

Je ne referai plus le même oubli
Celui de rester pensif et ébloui
Face à l’ heure qui roule en éboulis
Et des bulles dans l’eau englobent mes lubies.
05-10-2001

Elégie sur l´Elbe

Un ciel en ponctuation en orange vermillon
Surnage au-dessus de l´Elbe en millions
De lueurs arrivées à la fin d´un jour reflété ;
C´est là que se croisent l´eau et les cieux où rêve l´été
(deux mouvements latéraux et biaisés sur un horizon) ;
Masqué d´un bosquet épais, entrelacs de rhizomes
Et ronds sur l´onde d´un poisson, saluant
Le crépuscule débordant d´un jour suant,
C´est le moment de grâce rendu au soir suivi en éléments, en animaux, aux choses , au jour suivant.
Voir lentement passer un nuage derrière une haute cheminée
D´usine au soir tombé, c´est du temps acheminé
En forme d´un vol d´autruche suivi d´un banc de dauphin
Un clair obscur épais de premier soir d´été enfin.
28-06-1997