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Sonnet au cimetière


(V.de St-Do, Berlin, été 2012)

Ressentant solennelle la paix du fond Friedhof
Tournant son cardinal dos au temps de rides offertes
Me voilà revenu à ces Berlins refaites 
L’âme en onction de larmes le traversant en fête

Suivant l´allégorique allée en tableau éternel
Seul vivant au milieu des morts en terre née
Me voici si contrit devant enfants en stèles
racines en componction contemplant constellé

19/12/2012

Marée

La grande marée de la baie de Paimpol
La baie de Paimpol s’ouvre au matin de l’astre
Levant se reflétant aveuglément étanche
Intense sur la masse d’eau miroir d’éclats traces
De soleil sur la mer où la baie brille et danse.

Le jour d’après c’est là entre horizon et grève
L’étendue gris bleu calme se retirant en trêve
entre invisibles cris de mouettes estran des rêves
Lentement apparus par la grande marée.

D’abord tout confondus quand le cycle descend
Sous ces cieux seuls couverts du rituel couleur cendres
Des terres en rivage vers son sable naufrage
Réitère en nuance la nage de l’eau en page.
15-09-2012

A l’équidistant jour,suite à une éclaircie
Réveillant à midi , en lumière l’air si
Se contraste ocre vert mieux qu’hier ce désert
D’équinoxe découvert, d’espace cédé.

Parallèlle à l’onde reculant s’en vient au loin le grain
A mesure que s’en va le clair matin de grès
Arrive le mauvais temps embrumant tout le large
Devenu diaphane sous un ciel bas jusqu’aux barges.
14-09-2012 (j’écris peindre le monde face à l’estran)

Pleine mer à ses pieds noyant tout le lointain
Scande entêtant le son d’océan du matin
Quand résonne va et vient de son retrait à l’heure
C’est synchrone l’éclipse du trait de sa lueur.

Le vent tournant laissant la mer à l’anthracite
Le bleu réapparaît en éclaircie tacite
Annonçant la victoire sur le front de la lutte
Des nuages entre mondes de mer au rythme d’un luth.

Les reflets s’en reviennent éternels éphémères
En même temps qu’halo sur l’eau obsidienne
Puis derrière soi surgit irisé
Quand la pluie au soleil sourit sous risée.
18-09-2012

Le temps change en étant un état mouvement
Au plein gré « jourstrué » des marées couvrement
Sur grève vide obstrué par la fréquence en stance
L’espace est saisi sans arrêt de vie dans l’anse.

Au lendemain moment identique que distance
De la veille mer révèle: même décor si tant
Qu’un paysage réveille, seulement sur la toile
Une chose s’est modifié:le flux reflux décroit.

Atteignant maximum, contenant ses contours
L’eau remonte modéré cycle suivant son cours
Partira invariable en cumulus navires
Pour finir sa décrue le temps aura varié.
19-09-2012

dès que le tiers du mois à la mesure s’en retourne
Inexorablement de ses allers retours
Perpétuelle origine finissant s’inverse
Le trajet raccourci du début se renverse.

Terminaison alors d’une saison passée
Salaison de soleil tassé au blanc cassé
Jusqu’au contraste tranchant le continent massif
Recommence continuant l’if d’eau de masse sysiphe.

Revient d’un ordre calme mer (…) de même niveau
(…) voyage s’amorçant à nouveau.
20-09-2012

Vilnius

Trajet Vilnius/Berlin

D’une chose authentique
un peu vers la Baltique
d’où je ne suis parti
revenant de l’Attique
Confins européens où limites relient
chante Lituanienne sur tes cithares et lyres
ton hymne en harmonie
haute au ciel forêts et bois
ambroisie musicale que tout ton ciel boirait
sur ta géographie recueillant eau de pluie
d’un relief plat au creux
d’un vert au bleu plus haut
Contraste horizontal au lumineux diffus
de Scandinavaux slaves dont l’oeil conscience suffit.

28-08-2012

Note au benêt : l’essentiel peut-il advenir en se retrouvant avec des inconnus rencontrés pour la première fois, changeant son propre destin au jour le jour ? Avoir partagé, connu, rêvé l’aimable entrevu d’une seule fois permet sans doute de relancer son désir d’être encore plus à l’est du Nord, rendant introspectif.

To observe Vilnius
To absorb Vilnius (insperience)(inspirat justas) : The situation to be with people creates the connections linked inspirations as if above us, a common halt to be simply hold together is the concrete fact to feel itself expressing its own subjective. (inspired by Milda)

Rouge-gorge

Et toi rouge-gorge qui me plait
et toi petit oiseau sur ton piquet
restant à me fixer
te ressens tu en mon âme sortie en soi
Es tu complice de l’antimonde
autour de nous très lié
Ressens-tu tout jusqu’à l’intérieur
es tu toujours à l’écoute infinie
Es tu perdu dans la vie de nature
Réponds par ton simple chant ser(e)in
Et alors tu recentreras ce que je serai
Au milieu du vaste univers
Sommes-nous donc ainsi
unis vers
l’origine commune de tout être
Là dans le pré partagé entre tous
Sous le soleil où chaque jour tu reviens
devant l’enfant que j’étais/ qui revit

22-04-2012

Note au benêt : Comprendre la nature constituante de sa personne passant par la perte totale du soi jusqu’à retrouver les premiers sens sentiments du monde à réexplorer avec conscience d’un moi réintégrant l’â(to)me du monde.C’est à dire son rapport permanent, sensible. La moindre pensée s’inscrit dans une dimension sur le réel ; parallèlement, toutes les énergies cosmiques influent sur sa matière interne. Ne plus être étanche en période de crise généralisée. Absorber la souffrance qui annihile et laisser ensuite la vacance se remplir de mansuétude. Laisser le temps grandir en vacuité de soi dans le vide à inspirer.

18-05-2012

Au monde des fées


La Mélancolie, Dürer

À chaque instant
Tout est dans l’esprit
de respirer
et mieux repartir

Dépasser tout le temps la matière condition
transcender le corps de son affliction
Mélancolie passe mais ne se meurt pas
Dans le croupion qu’en a marre
du malheur ailleurs.

De soi changer le monde
de tous en capter l’onde
Aller au bout des choses
D’un doute envahissant j’ose
traverser un désarroi
Au monde des fées je me rassois

Calmer les tourments contractés
Retourner la misère tractée
transformer l’air accablé
Intégrer un lien câblé
Fragile est l’équilibre
qui fait se sentir libre
Ne plus subir l’oppression
Dense d’êtres surpeuplés
Quand serons nous œuvrés en un cœur commun
Au lieu d’ignorer son monde
Soit attentif au moindre mouvement
d’un détail apparu à sa conscience entière
et première science
du hasard entre instants
et l’art instinct.

ensemble baleine

„les analogies électives“(dixit Elodie)
irisés sont les reflets musicaux indigo
braises un jour de matin se consumant ailleurs
bourgeons verts apparus au parfum premier
ensemble improvisé réussit d´être réel.

Ensemble baleine
„eclésia“ les écluses se referment sur ses reins
besoin de baleine (ter) urbain relais serein
ensemble goûter voir comment se lier, se lit
car le camphre d´un espace visionné à plusieurs
bourgeons arrivés
embaume au premier vert la parure arrivée
à l´aurore „ravalée en amour d´air à chacune engorgée…
j´ai l´or embrasé embarrassé rouge gorge
j´aurai bu l´ambroisie promise à deux corps
savourer attendre l´hôte autre jusqu´à
l´aurore bue.
27-03-2010

L´âme mouvement
C´est dans le voyage que les choses se rêvent et vêlent
Les sens ré-associeés
Les gens à la légende lue
De provoqué poète
16-03-2010

Un chant décroché, décrochement de sens
25-04-2010

Carpe Domenica

Allongé au bord de Seine ensoleillée
Au pied des peupliers les corps sons relayés
Paris sur quai se peuple sous le printemps qu’agite
Légèrement le vent un dimanche sans âge quitte
La ville emparessée en rêveries anciennes
Un dimanche en sieste dont le vert jusqu’à sienne
Reprend ses droits de cité ravivé par la sève
Alangui au goût d´une salve avalée.
19-04-2010

Fragile équilibre du Monde

Fragile équilibre du monde
Echangez vos coeurs
Changez vos consciences
S´assume l´indissoluble solitude
Si chacun assume sa pensée
Tous auront en paix
Prudence c´est prévenir
Prévoyance voit et appréhende

Le temps d´une rame
Revient en mémoire
Plus de mille pensée à la seconde
Près d´une conscience d´âme onde.
Impavide visages se croisant
Se laissant arriver sans croire
Atteindre en gare abouti
Le métal d´esprits emboutis.
Le sens d´ensemble travaille
Les ions dans l´air
Les choses se précisent pour chacun
Si ensemble l´art fabrique

Au delà de l´entropie 10-12-2009
Se renouvelle l´Etre reconstitué
Découverte de chacun
Connaissant l´fond d´son être
Arrivée d´anti matière sur terrre
En chaque individu etre
Trajet de matiÈre vers Esprit
D´un monde ensemblier
En symbiose trouvée.
« hume l´animal » (humo animal)

Avent 19-12-2009
Le lait caillé du ciel d´hiver
Renfrogné en états d´âme divers
Les sensations se rentrent intériorisées…

Syllogisme de Noel
L´inspiration est mobile
La poésie se meut
L´âme est mouvement
Question de Dieu
Si Dieu est tout est en Dieu
Le Tout est en l´humanité
Alors Dieu est ensemble.

Le mot est organique
Ne vaut rien d´autre que d´etre
Avérées et involontairement
Imparfaits rapprochement moléculaire.

La ville engourdie draîne difficilement son fleuve
Ralenti réchauffé furtivement sur certaines facettes
Prismatiques d´éclats cuivrés soleil veule
D´hiver au profond de chacun en cachette.

« Equilibre fragile du Monde »
sur lequel intervenir en agile don ;
s´il s´agit trop d´être éteints
s´il est agi entre autres société (…)

Voyage de Don Silvio Quicha

Del viaje 23-07-2009
S’il s’agit de créer du réel
Au mythe un récit sortant
S’il est agi d’être hors du temps
Dans l’espace du voyage le rêve vêle.

Refondre deux personnages de l’auteur
Et l’action nage vers des acteurs (…)

si c’est écrit d’avoir dé^à vécu
Alors écrire vaut d’être revécu (22-08-2009)
Si s’écrier dans les rues
Réussit à faire se réaliser sur (22-08-2009)

S’entr’apprendre côte à côte
Entre^patience et éréthisme
C’est bien d’en deux l’isthme
De l’humain d’à côté.

d’une rive à l’autre sol
Celle de Châlon c’est l’or
D’une côte des terres.

Note au benet:
question de l’autre détenant les clés de soi même
Question de l’humanité restante
Ouverture possuible de l’Etre.

Châlon dans la rue 23-07-2009
Va t’ en, va t’ en si divague ne signifie rien
Si tant va, si tant va la Saônne
A Châlon sur le port du son
Tant vont (bis) les Actions
Accent circonflexe
Sous l’ carillon bourguignon
Et un soleil jaunmillon
D’une rive à l’autre vertige
Châlon n’est plus, n’a plus la même
Perception de ville en festival
Répété en rue estivale
Le spectacle tergiverse
Sans action, sans aimer
Ce vivant d’imaginaire
A transmettre dans l’air
D’un partage d’instants
En émotion de moments.
Leitmotiv:
Que du in, pléthore de off
Programmation saturée
Poudre aux yeux assurée;
Plus de sens, plus d’étoffe
Rien qu’ennui et régression
Sans esprit de création.

Prélude:
Allons, allons
Dans l’port de Châlon
D’isola en isolement
« De la tour doyenne
Sans parasie fixe »
Trois cygnes vitesse moyenne
Remonte le courant en lys
Jusqu’en amont d’un sol aimant
Limaille de pont roulant
Sous le vent enroulant
Des nénuphars aux tournesols;
il s’agit d’un sol à retourner.
retournes toi châlonnais
Alors ça d’où l’on est
La ville naît du port
En activité d’âge d’or
Industrieux révolu.
L’action du rêve dévolu
Détourne les débris
Du monde débridé
Déconstruire sur un réel
Une concrète utopie surréelle.

Achalandise d’compagnie
A Châlon finit par nier
L’originalité, la singularité
L’hymne en hilarité
Tout s’ressemblant
Tous s’consommant
Font semblant
Et alimente l’ mensonge
S’en nourrissant sans songe.
Où est la magie
Enfant châlonnais
De cette image innée
Du théâtre vivant qui agit?
Les arts dela rue
Se prostitruent
d’enzymes bouffant
Tous azymut l’bouffon
et son rôle d’agité;
Sommes nous dolent
Et souffrons nous
De nan,tissement et d’anéantissement?

Rien d’autre
Que bon public
Voulant du prêt à
Applaudir les tarés
S’entre imiter
S’être limité
A l’applaudimètre;
alors faites donc quelque mètres
Direction l’port d’Châlon
Là où les véritables marchandises
Débarquent encore
sous la forme
D’actionneurs
De site, de synergie vrai
Que chacun peut délivrer./..

intermezzo:
changer l’absurde échantillon
de la vie sourde et esseulée
Dans un passe temps anti chambre
Où seull’ange de l’espace le sait.

Retour déambulatoire Saônne 24-07-2009
Ref annonce:
Sous le pont,sur le port d’Châlon
Coule la Saônne, coule le son
Sur le port de Châlon.
Suivant son chemin de halage
On a l’âge en allé.
Allons, allons de Châlons
Rdv 21 h en bas du bastion haut.

Alors, alors, suivons la Saônne
Jusqu’auson des silos
Passésous l’pont tablier
Aux fréquences des bagnoles liées
Traversez la brèche engrillagée
Pour arriver dans cette île âgée.
Du port en friche changée
En oeuvrement d’chantier réactivé.
Imaginaire vivant d’lautre côté du pont
Vaut mieux que spectacle pondu;
L’esprit ôte et vous accueille
Dans l’rurbain au seuil
D’Châlon outre pont
Dans la rue du port esseulé.

En Avignon 28-07-2009
(au pied de la Vierge hommasse au traiy d’un pape)
Menez un memuet, ménestels;
En avignon dans ses murs vaut bien une Grand Messe
Nouveau Pape et vieux spectacles, dames et messieurs,
Vous présentent le pouvoir d’insignation
De cette vierge vénale dorée à la résignation.
Avez-vous remarqué sa main droite assignant
a résidence l’ Europé volée au soleil insignifiant
Couché d’autres Ethnies spoiliées?Depuis Charlequint
L’Europe reste claquemurrée et serve.
Montez jusqu’au calvaire « en quinte
De tout » (dixit Alain) mérite au moins quelques vers.

Où se met l’accent du Théâtre? 29-07-2009
Circonflexe et opiniâtre
En vorthex est l’âtre
Tourbillonnant d’une voix tard
Le soir auprès de Catharsis
Cirque d’une scène car si l’Art
Circulaire est un feu allégorique;
Alors, allez tout de go onirique
Proscenium miroir d’un réel inversé
En imagianire ambroisie servie,
Ambrosiaque ambre insomniaque.

A lo’extérieur en les murs
Résonnance » et tonitruance
Dans les murs en murmure
Le théâtre coule du Rhône en Durance endurant.

(au pied de la Sorgue)
Les ombres de la Roue à aube
Tissent dans l’eau des rets
Tel un métier jusqu’à l’aube
Qui tourne sans jamais s’arrêter.

(au Delirium)
Quand les nuages s’embrassent
« La mousse des arbres » dixit
Aux herbes d’oiseaux (…)

Transit 13 (Châlon-Montpellier-Lodève) 25-07-2009
Fréquence différente au niveau des paysages
Ressent variablement nuance d’paysage
Perception de valléee en Bourgogne traversée
En train parallélise l’auto qui se verra.

Des champs au confluent de Saônne en Rhône s’évase
La ville de la veille en souvenir s’évade
Jusqu’au prochain pays suivant se découvrant
L’envoi véhicule change en gare routière rouvrant.

d’autres régions au sud d’ arrière relief se voient
au fil de successifs pays qui se perçoivent
Entre guarrigue et vigne l’Hérault quitte le plateau
Méditerranéen pour celui de là haut
des Causses au Cévennes va la veine en voie fière.

L’eau aide et rêve 26-07-2009
Encaissé entre deux hauteurs de pente
La Soulondre méandre sous les monts serpente
La Lergue plus large arrive en aval des Cévennes
Les eaux de Lodève aide de loin en pré les sèves.

Près des berges du cours sale dans l’eau des canards
Nettoient tout détritus de ceux qui marchent et narrent
jetable dans leur marre
des cons qu’en ont marre
Sur la rive mosquée s’entretient l’amène place
D’éco-système dans l’rurbain de petits univers espaces.

Sommes nous sous Londres ainsi pour oublier Lodève?
Où est passé leur monde ni d’Adam, ni d’Eve?
Quiétude inquiète passée faite en vain grognements.

Bien au sud du Hâvre y-a-t-il encore un âvre
De poésie tolérée être sans rien de grave
Symbiose humaine avec son environnement.

Le génie Sylvain 27-07-2009
Le génie Sylvain serait un puits d’inspiration, au gré des pensées arpentées.
Le silence d’un chemin accompagné développe les idées traversantes jusqu’à saisir « l’ingénieux » (« Hidalguo »)
(quand le mythe devient réalité et que le réél se mythifie)

Réflexion sur le mouvement^perpétuel:
comment dans un vide- puisque l’univers est constitué d’anti-matière, générer à partir d’un input un mouvement^perpétuel (révolution atomique) « ad vitam eternam », permettant une production d’ énergie.

ni regret, ni nostalgie, ni mélancolie.

Ayant un sens d’observation intuitif inné, il collecte les informations infra ordinaires non remarquables pour une collecte sensible d’un ressenti proche des choses vivantes.
Hasard poétique d’occurences rencontrées au fil de pérénigrations, de détails perçus, d’objets insolites…
N’y-a-t-il pas noté à Lodève la particularité des portes massives d’entrée, correspondant à des entrées majestueuses révolues et le patronyme récurrent de Sancho chez les commerçants.

Le bonheur est évanescence
Seul survit le désir fugace
Dans un instant naissant
que la vie agace.

A propos de Montpellier:
Hyper centre historique hypertrophié
Place de la Comédie des terrasses consommées
Esplanade aboutissant au vide décaissé
Dalle commerciale de transit terminus
Ville nouvelle Antigone déconnectée 5aucun accés de ce côté, aucune liaison avec le centre)
Jardin public oublié dans la citadelle
Coupure de la voie ferrée
Hotel de ville monolhite
Tour solitaire
Palais des congrés lointain (Le Corum)

Transit 14 (Avignon-Bologne-Venezia) 30-07-2009
Défilement de pensées souvenirs sédimentés
En suite d’horizons animés et aimantés
Au métal de la route se forge l’entiéreté
Faire du voyage flash d’idées triées l’été.
31-07-2009
Entre sommeil et rêve une conscience chemin
Sans temps à décompter ou à déterminer
Nul part continu à rouler vers l’absolu
Imaginaire sans terre en esprit résolu.

Images accumulées se déversent en vrac
Sensations si saoûlées s’étiolent de loin en vrai
Fatigue prolongée jusqu’en évanescence.

Nouveaux reliefs lointains se rapprochent en vitesse
L’espace cadré ainsi sur la vitre s’évite
Les yeux cherchent et se ferment pour évader l’essence.

Bologna en dérive 30-07-2009
Suivant l’appel intuitif de ses rues anciennes
S’éconduire (…)
Découverte di Bologna par Sylvain
Viale Massimiliano Bruno :
A la sortie de la gare, parc en hauteur déconnecté du carrefour, un peu à l’abandon, un peu oublié ; fontaine d’eau dormante avec feuilles mortes et 3 tortues sculptures en son centre.
Le long d’une rue en bordure du parc pour arriver sur une place de marché-
Changement de direction à gauche le long d’une via sous les arcades jusqu’à une des portes en ruine ;tour complet de la porte au milieu de carrefour puis prise de direction :
« Qu’est-ce qui t’a fait prendre ce chemin ?
pris le passage d’l’côté de l’arche, y’a d’intéressant d’l’autre côté. »
C’est le coin des habitations
Entrée dans l’hyper centre historique, côté université :
« on dirait une école »
Arrêt sur fresque : « on dirait l’ Espagne », en considérant l’architecture de brique et un campanile à section carré rappellant celle d’une autre ville d’université, Salamanca .
A nouveau changement de direction, à gauche, longeant une petite place parking, encore à gauche une autre oblique de circulation, borfé d’une venelle déserte.
Nouveau corridor de circulation aux arcades.
Prise de direction vers la Piazza central.
Découverte d’une cour cloître au trompe l’œil à la Danaïade Pan.
Série de 3 cours intérieures jusqu’à une artère radiale.

Transit 16 (Bologna-Ancona)
Déplacement d’espaces en direct
Du temps traversé rectiligne;
L’espace voyage en imaginaire
Paysage transit d’Allégorie;
Le temps s’écrit en métaphore innée
Dirigée en transfert corps récit.
L’histoire se fait entre réel temps
Et Espace; se passent les Choses entre eux;
Entre réalité et rêve rejoints.
Le trajet raconte et gère loin
D’un début une trame en cours
Sans terminus d’un train en course.

Transit 15 (Venezia-Bologna) 07-08-2009
Tôt le matin partent les pensées
Le long d’un paysage en paix.
Arrêt sur gare aux gens sur quai;
Se levant leurs rêves s’attendent quand j’ai reçu
Oeil pour oeil le soleil levé
D’une lumière de conscience réveil.
Le réel reprend sa course changeant
Ses toiles de fond sans gens
Entre monts et vignes en premier plan
Echelle entre choses accessibles en mieux.
Nouvelle station s’écrit Monselice
Pour me dire « Lis ce mont »
Et suis ton rail rapide t’éloignant
D’un pays à l’autre du lointain au lent
Il y a se succédant plusieurs correspondances
Changement de sa vie de train du temps répondant.

Poesia ontologica 07-08-2009
(Venezia-Bologna-Ancona-Pescara-Arsita)
La Métaphore du temps dans un tour
De potier peut être un espace détouré
Axiome du réel fabriqué
Théorème de temps détourné
L’allégorie est une barique et
D’espace au temps s’est retourné.

Ecrire l’évènement poétique en direct prend d’autant plus de sens que le réel s’écrit et l’écriture se réalise (cf trajet du Valfino)
Que s’écrive le réel
Que se réalise l’écrit.
03-09-2009
L’écriture se pose a posteriori
Se poste et ose se postérioriser.

Théorème sur perméabilité temps/espace.
A considérer l’écriture comme du temps et que le temps s’écrit (postulat),
L’espace voyage en imaginaire paysage.
Inclusion du temps (transit) dans l’espace:allégorie
Inclusion de l’espace (trajet) dans du temps (transfert):métaphore.
Direction espace/temps:allégorie
Direction temps/espace:métaphore
Note au Benet:
revenir un an plus tardsur les mêmes lieux pour faire les points entre les mots
d’un ou neuf ans: l’écriture peut se recomposer avec sens à partir d’écrits fragmentés en
divers lieux mais avec le même fil ontologique.

Trajet du Valfino 08-08-2009
Revenir là où tout s’est perdu,
Retrouver du sens dans l’insensée
Poésie située entre choses d’air pur.

D’aval en amont qui sans l’Un sait
En lacets s’enlçant
Le Valfino coule son chant d’été;
Son torrent printannier a été
Effritant son lit de pierre en poussière
Gravier rappellent la Matière à celle d’hier
Qui des phénomènes naturels repoussent
Le passage du gué humain jusqu’au souper.

Gravir au déjeuner la pente raide
Des monts pour atteindre l’alentour
D’un regard de sommet vrai t’aide.
Atteindre la plénitude qui allant sous tend.
Siest se pose là sous chêne ininterrompu
Remontant son tronc de fourmis rompues
Aux activités agircoles à l’image des laboureurs
Champs contre champs là-bas sous leur labeur;
Revoir içi ce même papillon soeur battre
Des ailes ou repartir quand le son du tracteur
S’interrompt de près en loin crissements de porcs réacteurs.
D’acteurs humains aux éléments animaux
De là haut Gran Sasso dell’Italia surplombe
L’ étendue insaississable de son point sur
La terre endormie un temps en minéraux,
L’autre réveillée en sursaut séisme
Ramenant l’humain aux drame et misère.

La tragédie ne peut être animale,
Si il y a eu catastrophe si mal
La fatalité condense l’erreur
Humaine dans l’heure
De son chaînon manquant.
Je me lève devant cette chaîne d’Abruzzes
Epaissi de nuages de pierre à la terre usée
Et m’en vais redescendre jusqu’ en vallée;
Cette couleur entre cieux et terre avallée.

La tête prise dans leur hautes cimes
Les pieds s’alourdissent comme ciment,
A refaire le chemin inverse
Sur certains décombres renversés.

Des éléments du réel viennent toujours ponctuer
Un trajet abstrait en quête chemin onctueux
De l’intérieur conscientisant tout de l’extérieur
Qui du transit au trajet découvre toujours réitéré
« D’insensée Poesia » un sens au jour éthéré.
Ecrire avant de vivre
Les choses s’inscrivent en réel
Une fois écrites elles se révêlent
Et les signes sont partout autour (« Umwel »).
Qu’y a-t-il de sens profond
De revenir sur les lieux.
Inspirés d’eau et d’eux liés
Font en soi des ronds fondamentaux
(Des « fondamente aux fondations)

09-08-2009
L’ancienne faille ne s’est pas cautérisée,
S’est rouverte en récurrente blessure;
Bien sûr rien ne peut encore autoriser
La catastrophe à rester plaie sur le blé.
D’orage en pluie torrentielle le ciel lave
La terre chargée d’électrons vulcains
Pour les changer évaporés en ion chacun.
Le beau temps revient sur les traces de pluie
Dégageant un ciel azur sur la crête mâchoire,
Les cendres scories se liofilisent en huile
Tellurique veine coulant jusqu’en été un soir.
Sang festif libérant les victimes mânes
Emportés brutalement, fantomes s’émanent
Dans un hommage in voto exutoire
Vorthex mémorable rendu vivant exultant.

Musica come risoluzione
Faire un avec le monde par l’instrument
Au p’tit matin les Abbruzes transhument
Et descendent le temps en pente douce
entre générations la vità dolce
Continue d’accordéon en synergie
Et chants plein d’énergie.

Transit Le Sole me colle 13-08-2009
Au loin de cette mer d’huile le rayon vermillon
De soleil du matin nous envoie ses millions
D’ions una matina de Sardaigne inconnue
Etendue d’une peau d’eau comme vers ta terre reconnue.

Ton soleil m’ a collé à l’horizon signé
D’esperanza départ pour l’Espagne saignée
Amour de tous quittés s’en retournent plusieurs
Sols des cieux amoureux pour ne plus tourner seul.

de ceux entier partage des Abruzzes tellurrées
Léger multiple unis que son assuré tel
Dis leur la direction des cuore réussis.

Corps entiers retransmis, Deus temps réuni
Réel espace vécu, déesse de a niente
Transmets leur d’éternelles beautés telle la tienne.

Transit 17 (Civita Vecchia-Barcelona)
Il n’y a plus d’exclusivité à aimer plusieurs à la fois.
Léger multiple à l’unisson qu’à un certain nombre nous réussisson.
Intensité partage fait que bien acquis est l’autre dans une liesse d’ensemble:
Sintonia entre lingua.

Arrivée à Barcelone
Rencontre avec un nino qui ne cessait de regarder le ton
de ma voix, m’a dit sa mère.
Voeux vers lui « del viaje de la vidabuena fortuna ».
Promenade noctambule
Sur le récent projet « La Rambla del mar », système de passerelle et de retrait de pont sur verrin.
Une grosse opération de nouvelle centralité reste déplorable avec aménagement
extérieur public anecdotiquement en levées de terre esthétiques, oblique de point de vue où personne ne va.
En revanche de l’autre côté, Barceloneta reste un tissu habité plaisant et proportionné à échelle humaine.

Euskadi (d’hier à aujourd’hui) 14-08-2009
A chaque architecture différentes modénatures
D’une europé qui s’est inventée içi
Europe américanisé par l’Espagne
Là-bas l’Espagne européanisant l’Amérique
Hybride Euskadi inventant l’Europé après, avant l’heure
Hospitalité « euskade » qui s’ moque d’la chârité chrétienne
Gens au tempérament entier d’un caractère de personne
Âge fusionnant trait pour trait l’Occident inefficient
Entre Bavière, Suisse, Italie et France du sud
Ouest reste récalcitrant sans suffisance exagérée
Et aimant les frontières depuis hier jusqu’à au moins
Autonome demain avec langues intégrées de pierre
Autrement « euskadi » qui a dit qu’ eux sont espagnols?
No màs que reempezar el Ayumiento
Al ayumiento (bis)
Los màs (ter)
La masse de l’air (bis)
Acquae sourcières
A quoi sert
ça s’passe entre tous les Etres
Entre les montagnes et l’ Ayumiento
Irun ironie de l’enropie de l’Europe
On trompe qui en Europe?
Euskadi!
Là uù l’aval se déverse el canttue
Del corazo encor court corre entre cuerpe euskadie.

Irun « a paese » 15-08-2009
Irun Ella que mejor
La voix se trouve dans son coeur
Chantant timbrement l’ Aurore
La rime est partie terrorisée.
« Euskara, ya que busca »
Entre lengüe
Détourner les images
ça change les messages
Trompe l’oeil au regard tronqué d’Amélie Pouliche.
A la casa d’Irun
Du béton qui s’affronte
Aux gens appartemment « de binotz » (dixit el cantuor)
Etzetera cante il cantuor
De « cabron »
« Piensamienta la strachera »
Puerta de la condicion del mundo
De las estrellas consuelas
Demaciado una seguida conocida.
« Erabaki deza kegli
Faxismo
Eta Seximoari Ez!
Euskal herria antifaxista
Moskako antifaxistak 09″

16-08-2009
Fishing (bis) the stars
Pisser, pêcher les étoiles
Euskadie dia por Dias
Recréons des sortes de religions (El Cuyon)
Rêve créé athé partagé d’oiseaux
Parallejos Paese somos nosotros
« Por que yo », màs lejos tu eyo
No duerma la unità, Pelote basque (vasco)
De Osteria ou c’est rira…
A peine écrit , proféré sur le champ
Le chant des gens d’içi et de là bas;
Enchevillé à Euskadi.

Irùn 16-08-2009
Retrouver les traces du sites et de son histoire évolutives sur place en direct d’un ressenti fait partie des premières impressions situationiste : hôtel Dieu axé sur le fronton, l’hôpital postérieur en retrait et fermant la place alors que ce fut une ouverture pour le bétail arrivant des montagnes pour étancher leur soif dans les abreuvoirs du bourt de la place.
Trajet de l’eau : marécage du parc- puits(proche de la fontaine)- soupirail dans l’axe des rues descendantes- abreuvoirs.
Place champ de foire avec jeu de pelote basque mettant en enchère les bêtes sur pied.

Moskaku in Irùn 17-08-2009
Après une soirée finale sur la place en liesse, le direct votif produit des fragments de textes improvisées sur des musiques partagées à plusieurs dans le chant, seul vecteur commun.
18-08-2009
L’inspiration collective peut agir concrètement sur l’individu, regénérant à travers chant et dans l’aménité humaine.
Il est étonnant d’être porté par l’ensemble réuni à l’unisson et de réinspirer soi comme toi simultanément avec les choses de l’âme une indivisible ressenti synchrone.
Il est curieux quand tout ce partage en liesse s’est estompé, de constater une sorte de psychose paranoïaque dans le tranquille quotidien de cette ville de prime abord avenant, mais dont une défiance plane dans l’air ambiante due sans doute à la délation ou la surveillance constante .

Burgos 18-08-2009
Entouré de campagnes agricoles cultivées aux pentes descendantes, Burgos est un gros bourg au fleuve de berges arboricées et bien vertes.
Elle reste pour l’Espagne bien abreuvée en période sèche et d’un agrément aprécié des gérontes.
Elle fait en effet ville du nord avec son tourisme urbain autour des monuments religieux omniprésents de style gothique flamboyant, baroque ou classique pour les édicules.
Elle est surplombée d’un castello restauré, plus intéressant pour son parc forestier, faisant toile de fond à la cathédrale, et son belvédère la surplombant et présentant son Hinterland de champ à blé environnant.
A partir de 23h les rues se vident alors qu’elles étaient remplies à 20 h.
Elle respire une ambiance de bourgeoisie jamais obtenue par sa ruralité mais consolé, concédé à sa gentrification urbaine de ville moyenne.

Madrid (Fuego Tierra) 19-08-2009
« fui sobre agua aedificada
Mis muros de fuegson »
Sobre un muro de la calle de Cuchilleros.

Alimenté par un petit cours d’eau discret, Madrid reste une ville de l’intérieur des terres d’une énergie tellurique ressentie des pieds (Calle Lavapies ?).
Notre arrivée de fin de journée sur la province de Madrid nous a fait traverser un paysage semi désertique du nord castillan érodé aux blocs de pierre rappellant ceux de l’Arizona.
La ceinture périphérique est vaste et à l’échelle des nœuds autoroutiers dont les bouches se superposent sur deux ou trois anneaux radio-concentriques autour de la ville.
La ville traversée par des artères rapides en tunnels ou auto ponts laisse des vacances d’interconnexions de voies à la proche périphérie de son hypercentre, marqué par l’axe vertébré de sa gran via.
Se laissant éconduire à pied par la déclivité topographique, la découverte de quartiers de « La Latina » nous fait découvrir au bout de ses rues le pôle centripète de placettes récemment aménagé en leur centre de jeux d’enfants.
Il est tangible de remarquer l’afflux et l’ attraction naturelle des passants autour d’un espace public réel, créant une sédantarisation tmporaire et inconsciente à l’espace.
Remontant la pente, faute d’étancher sa soif, il appert que la ville manque d’eau et de fontaines l’éconduisant.

« Ruto de Don quijote » 20-08-2009
Suivant de Tolède à Madrilejos, la route du Quijote,
nous ont apparu des moulins à vent sur la crête des monts, près d’un castello puis au sommet de hauteurs surplombant la petite ville d’Herencia,où nous avons fait étape pour une collation suivi d’une sieste dans un agréable parc municipal aux tourterelles (dont le chant me rappellait la volière de ma mère).
etant dans un paysage aride aux oliviers et vignes sur les côteaux ocres, l’étendue d’un demi désert sous la chaleur se prêteaux mirages dont a été vraisemblablement le sujet de Quixot traversant pendant des journées entières cette terre entre songe et soleil.
excité par les traces existantes d’un cadre naturel du mythe, le suivi en pourrait être « el volver de los dos Hidalguos Quichà »: le retour des deux chevaliers Quichà.
N’étantqu’à moins d’une centaine de kms au sud est de Toledo, je peux fort m’imaginer l’ingénueux Cervantès en quête d’inspiration dans ces plaines à moitié désertiques jusqu’à la rencontre de deux quidams autochtones du coin l’ayant conduit sur ces chemins de desserte de terre…
La Mancha, terre de granit bleu gris et de vent sans sel ; au pied de los Molinos de Herencia sensation des géants dans le vent chantant contre les ailes devenues métalliques du moulin.
Du haut de la crête près de leur giron, l’étendue majestueuse d’un 50 kms de rayon d’oiseau vous procure cette sensation aérienne de voler tel un géant ailé à 7 lieues à la ronde.
Pays éole inspiré et expirant une inspiration de solitude quiete comme ces moulins vivants « encalados », blancs de chaux.
Or il m’en chaut de releir les 2Manches au Miguel, comme je l’ai signalé à la taverne d’en bas.
Hasta luego, Pays!

Note au Benet:
« tu restes là une journéé à tout vent venant et tu deviens ta propre girouette, amigo Alano. »
Notre symbolique port en terre de chute en la Mancha, e qui viva, le tout vent va!

Toledo-Méthode d’investigation des villes à pied avec carnet à la main. 20-08-2009
Après une première marche propédeuctique, arrêt par point de départ.
Découverte de figure sculturale de cervantes après porche.
Détails appareillage pierre :modénature andalouse.
Topographie rue grimpante :vue axiale extérieure de la ville (car inclosion, cluster’s town).
Présence aigle bi-céphale.
Soupirail défait : »boca de riego ».
Bibliothèque régional jouxtant palais Alcazar «armoirie de la ville ».
Refigure de Quijote et Sancho :comment les deux figures se sont précisées dans leurs représentations ?
Panorama sud est :reconnaissance territoire.
Kiosque PVC/métal.
Architecture moulin au loin ressemblant à clocher de la Mancha.
Deux plumes rappellant Quijote et Sancho dans une venelle déserte.
Rue Medina-bifurcation-montée ou descente (aguas de Toledo).
Descente sur un flanc sud de la ville :moins de touristes.
Clocher d’église :la mère à sa fille (« zona azul »).
Fontaine avec eau sur placette :présence granit bleu gris et d’habitants rassemblés (Plaza de San Justo).
Arrivée sur cathédrale (Calle del locum).
Plaza Mayor (Teatroderojas).
Lieu de passage touristique.
Cathédrale dans l’ouverture d’une percée :fronton aigle bi-céphale.
Panorama passage dans rues de la place cathédrale.
Rue arrière chevets :montée et descente puis remontée,suite logique parcours).
Pensées perdues.
Découverte panorama nord ouest aux monts lointains de Toledo.
Recircuit touristique.
Clocher monastero en rue.
Deux aigles frontiscipes sur deux façades scrutant deux directions différentes (bifurcation :choix rue rétrécie).
Fers sur iglesia.
Belvedère « Bajada de San Juan de los reyes »

(préalable : ne jamais revenir sur ses pas)
Observation infinités détails incongrus.
Comment se ré-orienter.
Comment recoller élément puzzle abstract mémoire à différentes échelles territoires :changements d’échelles.
Pour une école environnementale, urbaine et territoriale.

Toledo (bastion castillan de la Mancha) 20-08-2009
De nuit elle surgit de son promontoire altier, désorientant son jour de découverte ; elle apparaît majestueusement surplombant son large fleuve, la détournant de la moitié de son périmètre.
Elle semble inaccessible tant sa hauteur grimpe sur les cimes face à ses monts de Tolède.
Les pentes sobnt raides et passent par des portes distincts aux points cardinaux.
Une fois en ses murs, plus de panoramas, que murs droits et impénétrables, puis au détour d’un croisement de rue une percée visuelle fait découvrir les alentours de collines au loin dans l’axe.
Tout est( en dévers, rien de plat, même pas ses places, présentant dans son œil intérieur urbain de cité gardé les dispositifs monuments, symboliques et institutionnels à la ciudad.
On peut retrouver l’influence arabe dans les ouvertures andalouses et un tissu de labyrinthe de venelles en medina.
Le rapport au sol est primordial, en jure l’invention architectural d’un passage faille telluri-béton dans le sol abrupt d’un côté de la citadelle.

Valencia de noche 21-08-2009
Arrivée sur avenue fréquentée en artère pénétrante la ville comme son fleuve disparue faisant la césure entre centre historique et extension.
Son Hinterland de vallée fluviale et fleurie fertilise toute une région richement agreste.
De nuit par auto elle vous perd inexorablement et paradoxalement par une trame régulière et irrégulière de ses éléments physiques (fleuve césure, port excentrique, centre reclus, artères tangentilles).

Comment d’auto,arrivant en ville la perception suit des fréquences d’échelles variables en fonction de son rpérage et de l’attraction du vide centré.
comment est prise la bifurcation à tel endroit précis ou aléatoire rétrécissant un périmètre d’approche à pied: passage d’une échelle à l’autre.
chemin continué à pied abouchant à la place.
Sensation diverses d’une géométrie tenue.
Détails observés: tentures pliées de jour, filin de pêche sur immeuble.
de quelle manière la ville génère, procure des types d’états sensibles aux ambiances changeantes variables: comme une sorte de météorologie du temps qui passe dans la ville, d’épaisseur dans la ville.
De la gravité urbaine à la gravitation citadine.
Cartographie active:
nouveaux vides d’attraction de constellations urbaines
désorientation permanente sans repère des éléments physiques naturels: rio, mar.
artefact de bioparc (coulée verte)

Valencia restant insaississable à l’intellect est bel exemple de nouvelle ville au système régénéré, à l’organisme muté à la symbiose (high tech, bio parc) surprise et surprenante.
Exemple du jardin del Tuja à l’aménagement paysager intégré aux architectures structurelles.

Transit 18 (Barcelona-Paris) 21-08-2009
De gare routière grégaire, un melting pot condense
Départs et arrivées sans meeting plot en danse,
Sans savoir rencontrer au lieu d’un terminal
Au transit de cent pas terminant l’ermitage.

De estacio servicio le temps d’un plein remplit
L’espace entre deux pas d’inattendues séquences
A connecter entre elles ainsi autant quand c’est
Aussi inopiné que devant un tremplin.

De situations nées d’arrêt spontanément
Saisis dans l’instant lié en plaçant aimantés
Les trajectoires trajets se croisant recroisés
D’occurrence et hasards coïncident en soirée,
Sur l’aire reposé d’un rassemblement fortuit
Dans l’air échangeur d’heures voyagent seules les Fortunes.

Retour du périple Voyage de Don quixchà 22-08-2009

Chemin ontologique

Chemin ontologique
Renoncer au moi dans les Autres
Renouer le monde en tout cela
Aller au fond de soi comme au delà
Réminiscence en temporels sautes.
Habiter le temps en s´absorbant
Imaginer l´espace d´or blanc
Sentir l´âme du monde à chaque pas
A chaque instant traversé à plat
Sans personne ni quiconque à souffrir
Autonome jusqu´à être fou à rire
Sans plus de dépendance matérielle
Sans plus de contingence sentimentale.
D´instant instincts se délivrent
Soi pour habiter le mythe ivre de lait.
16-05-2009