TARANTELLA CALABRESE
Retrouvés au milieu de l´arrière
Pays calabrais c´est comme la prière
Devant un paysage de contrées mélangées
D´arragonnais, d´irrelandaise orangère.
Se sont rassemblés là par ces temps de nuit
Insoumis et révoltés ces calabrais
S´insurgeant en véhémence contre l´ennui
Bourgeois, aimant cette terre qui l´embrassait.
Vraiment depuis Pythagore un théorème
Antique plane sur un paese varié,
Si ce soleil ardent brille en anathème
C´est bien marqué sur des visages ravis.
Authentiques caryatides à l´horizon
De la montagne à la mer via la maison
Il y a ici une sacrée vue d´aigle
Ile sur terre perchée à vol d´oiseau
L´âme oiselle garde bon oeil espiègle
D´une tarentelle comme passée au doigt
De Dame tarentule comme pris au piège.
Des crêtes surplombent les oliviers
Fragments de paysage de partout survivent.
Les récoltes d´un sol gras nourrissent en vivier ;
Les traces d´une primitive Thrace se suivent.
Par la mer ionienne venaient les invasions
Par le fiume ont laissé des influences
Etrangères générant des ions d´évasion
Echangées les âmes erraient en confluence.
Jusqu´où reviendra le sempiternel chant
Scandé à l´unisson d´une vrai région ;
Jusqu´à quand continuera l´air éternel
Dansé ; nous irons réunir la légion
Joyeusement emmenée sempre par Elle ;
Belle Tarentelle regarde dans son giron
D´amoures suprêmes emportent peut être la Terre.
Dans ces mélodies anciennes traversant les Etres
Trance ancestrale est sienne si se versent les autres
En musique bacchanale entrez en trait
D´union thracienne entrant en tarantelle été.