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Tarantella calabrese

TARANTELLA CALABRESE

Retrouvés au milieu de l´arrière
Pays calabrais c´est comme la prière
Devant un paysage de contrées mélangées
D´arragonnais, d´irrelandaise orangère.

Se sont rassemblés là par ces temps de nuit
Insoumis et révoltés ces calabrais
S´insurgeant en véhémence contre l´ennui
Bourgeois, aimant cette terre qui l´embrassait.

Vraiment depuis Pythagore un théorème
Antique plane sur un paese varié,
Si ce soleil ardent brille en anathème
C´est bien marqué sur des visages ravis.

Authentiques caryatides à l´horizon
De la montagne à la mer via la maison
Il y a ici une sacrée vue d´aigle
Ile sur terre perchée à vol d´oiseau
L´âme oiselle garde bon oeil espiègle
D´une tarentelle comme passée au doigt
De Dame tarentule comme pris au piège.

Des crêtes surplombent les oliviers
Fragments de paysage de partout survivent.
Les récoltes d´un sol gras nourrissent en vivier ;
Les traces d´une primitive Thrace se suivent.

Par la mer ionienne venaient les invasions
Par le fiume ont laissé des influences
Etrangères générant des ions d´évasion
Echangées les âmes erraient en confluence.

Jusqu´où reviendra le sempiternel chant
Scandé à l´unisson d´une vrai région ;
Jusqu´à quand continuera l´air éternel
Dansé ; nous irons réunir la légion
Joyeusement emmenée sempre par Elle ;
Belle Tarentelle regarde dans son giron
D´amoures suprêmes emportent peut être la Terre.

Dans ces mélodies anciennes traversant les Etres
Trance ancestrale est sienne si se versent les autres
En musique bacchanale entrez en trait
D´union thracienne entrant en tarantelle été.

L’Alchemia poetica

« L’Alchemia poetica »
Quand le corps a l’esprit, l’âme met au monde l’essence
Des rêves, vœux et prières qui vivent sur l’éther
Que feraient nos destins à exister sans eux ?
Que deviendrait l’humain sans poésie sur terre ?

De Valencia à Beograd via Praha ou Salonik
Parcourir des Europés salés et oniriques
Se perdre et se trouver en tout lieu d’élection
Voilà un sauf conduit avec prédilection.

Jusqu’en orient d’Afrique, d’Amer indes sucrés
Jusqu’au bout d’ un seul monde ses désirs assurés
En marchant se déroule l’ Amour vrai expansé.

Intrinsèquement à l’individu, l’entre deux villes relie
Tout ce qui d’extérieur à l’ intérieur se lit
En poème ressenti simplement en pensées.

Lettre à ma chère

Lettre à ma chère
Face à l´étendue calme de l´eau rejoingnant la soleil couchant, nous sommes deux astres en revolution permanente autour de la vie et son mouvement inexorable, comme tendus sans jamais s´atteindre.
De là vient une force commune, c´est d´être toujours séparés pour mieux se (re)trouver un instant intense, comme le moment d´un couchant et bientôt d´une aurora à faire naître du lune au soleil au tre….
Hier de partance n´est plus triste mais bienheureux, car l´élégie d´un Berlin plus apaisé aujourd´hui a su donner un gout different à ses rues mélancoliques pour réinspirer l´air des villes qui rend enfin libre, comme en voyage prochain.
09-07-2007
S´improviser sur un lieu, c´est comme lui conférer un centre qui est soi; s´introspecter soi-même dans la ville, c´est lui accorder le don de soi en profondeur.
11-07-2007

Eaux (II)

Source d´une eau vive voyageuse
Ressource d´inspiration nageuse.

Wann See und Sonne versammeln
Étendue calme de l´eau aux oiseaux
Gazouillis aux pacifiques miroitements
De journée au soleil finissant droitement
Sur l´onde ondulant au ciel haut de joie.
Ô corbeau coassant au sommet d´un cerisier
Désignant le lieu d´élection où meurt l´astre
Sur l´eau il ne reste aucune trace
Si ce ne sont que reflets orangers où je m´assieds.
Face à l´instant privilégié et complet
Wann kann die See zum Himmel teilnehmen
Apparaissent les hérons au gracieux vol couple
Wenn seie stilles Licht im ruhigen Wasser heil atmen.
08-07-2007

Élections des voies amoureuses

Electre a su choisir l´intérieur élu
D´une belle oiselle dont avec l´oeil lueur
Elle voit celle stellaire de l´étoile au soleil
La seule voix chantant l´énergie d´eaux là-haut.

Du poisson à l´oiseau se véhicule l´eau comme
Une âme oreille interne entendant un peu l´Ohm
Un humain pareil là à la tonalité
Près si se précisent les pensées oralités.

Transport télépathe et un brin papillonnant
Via vecteur patenté au désir sillonnant
Entre terres, mers et cieux harmonieusement.

Des elections finales désignant enfin
La verte voie d´une femme en hymne sur son dauphin
Au vote Amour centre sans le nier heureusement.
27-04-2007

Serment en prière

Serment en prière.
Dussès-je faire le deuil
De ne plus être à deux oeils
Qu´eût échangés l´amour seuil
qui aura su changé seul
Le monde clos en linceul.
Puis-je exaucer le voeu
D´un nouveau désir envie
Puissant coefficient de vie
Qui devant la mort veule
Activera un je veux!
Je veux faire appartenir
Les vies amoures à retenir.
14-01-2007.

Lune d’elle

Tant va la lune qu´elle se promène
(seule) depuis des étoiles romaines (poméraniennes)
Qui naviguant en nuit pauvres mânes
Des eaux cérébrales perd ramène,
Absorbant toutes pensées amènes (amenées).

De grâce arrive
Ou pas à la rive
D´une eau immense
De sagesse immanente.
Fleuve au cours d´un nombre donc …

Onde sans nombre certains
Retrouvés s´égoutte sereinement
Sous le baume commun d´une science
Sensible en mélange térébinthe.

Elégie sur l´Elbe

Un ciel en ponctuation en orange vermillon
Surnage au-dessus de l´Elbe en millions
De lueurs arrivées à la fin d´un jour reflété ;
C´est là que se croisent l´eau et les cieux où rêve l´été
(deux mouvements latéraux et biaisés sur un horizon) ;
Masqué d´un bosquet épais, entrelacs de rhizomes
Et ronds sur l´onde d´un poisson, saluant
Le crépuscule débordant d´un jour suant,
C´est le moment de grâce rendu au soir suivi en éléments, en animaux, aux choses , au jour suivant.
Voir lentement passer un nuage derrière une haute cheminée
D´usine au soir tombé, c´est du temps acheminé
En forme d´un vol d´autruche suivi d´un banc de dauphin
Un clair obscur épais de premier soir d´été enfin.
28-06-1997