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Élégie kazimierzienne

Kazimierz, Cracovie, Octobre 2010 (V de St-Do)

Un matin à l’âme à son image/
à l’image de son âme
Le soleil est un speen en mirage
Avoir subi la Vistule nonchalant/
Sa vie en lutte
Etre envahi en Pologne d’un sentiment
Comme homme amant s’en allant
par ces cygnes parlés/parlant sédentaires
Draine la langue de Kantor
Dans ces terres
Traine la langueur de son corps
C’est dans l’air

(19/10/2012)

Nowa Huta

Nowa Huta, octobre 2010 (V de St-Do)

L’automne est là tombant
caduc et coloré
Sous soleil jaunissant
la chlorophylle dorée
Au léger mouvement décrochant
synchrone
Le vent effeuille au sol
L’inerte ayant son trône

Le vent du souvenir

À réentendre un bruit semant
Les hauts peupliers c’est le vent souvenir
Soufflant un peu liés aux sons invétérés
Au fond de sa mémoire dormante qui réactive
La mère de ses émois

À revoir les nuages passant sur les cieux
Voguant en direction semblable bleu d’avant
C’est constater que rien n’a changé
Sous le vent
et que restent immuables songes que sont siens.

À sentir les odeurs qu’éveille le terreau proche
Je ressens le chemin d’eau dans l’air qui approche
L’éphémère est au lieu un réveil éternel

À toucher un oiseau d’un sifflet permanent
À goûter les noisettes de plus d’une paire d’ans
Je me retrouve vraiment fin d’été cycle en terre.

10/09/2012

Quand s’égoutte le premier pleur du ciel passager
Au rayon de soleil humide des creux âgés
Passé évaporé aux chemins essorés
Inconnu aux terres l’orée du bois saurait
Faire en symbiose dans l’air d’une odeur ancestrale
Reconnue, l’équilibre entre humain et astrale
Nature environnante harmonie omnisciente
Interconnective de l’âme en l’homme, ni la science.

Quand surgit l’éclaircie au détour du sentier
En ciel à sa merci sont entiers les sens d’hier;
Le temps qu’il fait changeant contraste au temps qui passe
Variable en les saisons
nuages années qui pissent sur les vaches impavides
Sous la pluie passagère. Lâche un pas dans le vide
Souvenir assagi d’hier
Quand revient le beau temps tout recroît et s’entend
Aux vastes champs espaces son chant d ‘être roi de
Et avoir cent ans.

N.B. Alexandrins écrits dans l’arbre à penser de Lessange
réussir à saisir la directe connexion d’un moment de grâce unique, celle d’être à composer le poème en temps réel, en phase avec l’événement .

11-12/09 2012

Abnégation

Abnégation

D´octobre Auvergne

Ce paysage au jaune brun
Sous un soleil persistant
Perdure en pareil résistant
Sur une saison hésitante
A passer du tout au rien.
Doux vert d´un pré un brin
En dévers près d´un creux
Coule son ruisseau heureux
Jusqu´à sa rivière concourrante.
Plus de nature concurrente
Quand les feuilles vont à terre
D´Ambert ventre courrant
Arrivant en puy en Velay
Aux anciens volcans élevées
Tombant au bas des vallées
En début et fin de pays enlevé.

Lozère et Cévennes
De bastides en bâti
Descend la Lozère
En cévennes hâtives
A travers des bois en réseaux.
Lumière horizontale décline
Les lacets défaits depuis les cimes.
Torrents permanents déferlent
De rocs aux dents de fer lent.
C´est l´heure de l´automne sud
Au rouge vermillon du haut
Ocre lumineux demi-ton
De saison plus austral
Vers Alès moins astral.

Transit Paris-Tunis/Tunis-Paris

Vue de Carthage- mars 2013

Survolant un ciel bas aux flots d’écume ouatées
la lumière étendue vogue en mue sur un toit de nuages
gazes de coton pansement de saison
en automne novembre vol de hauteur salaison.

Échappé en trouées la surface se découvre
en méandres de terre en traces situées
dès que s’ouvrent
les ailes altitude
déployant traversée d’Europe indistincte
jusqu’à la mer versée

Vers où voyage le jasmin ?
Entre diamètre d’yeux et parfums d’être en eux
Peuple à dieu a pris sa main
8-11-2011

Sarah et Suzanne

Quand Sarah arrive
Suzanne survient
L’une ne va pas sans l’autre
Car elles deux vivent sur
la même étoile jumelle
descendue en deux êtres
liées à l’ovule en double
Corps devenus œufs dextres.

Tunis, 6-11-2011

Kahlil

Forum social mondial, Tunis, 2013

Tissu tunisien en société activée
Quartiers autonomes font la Médina captivée
Quart d’automne fêté en liesse post-électorale
Fier d’être Tunisien électrique chorale
réunit l’unique cœur raffermi
par se sentir en ferveur entière
d’un peuple se grandir

10/12-11- 2011

atelier dessin au Forum social mondial, Tunis, 2013

Les rencontres s’effectuent
au détour du dédale
des hasards opportuns
se parlant là des dés
jetés de chacun
d’un coup d’homme
comme autre sein
si unis Tunisiens
Sommes-nous en notre sein ?


Korbus

« Nonchâler au chant in allah aérien
sous les châles des femmes ce peuple
les refrains des mansuétudes douces
dimanche automnal aux lumières vives
Des sucs des roches sulfureuses délivrent les pensées
cachées et anoblissent les coeurs des âmes étoilées »
Scribit Yasmine


Khalil

Partageons encore l’hymne
devant la mer du Golfe
Harmonique corde
aux doigts d’enfants
d’agapes folles
chœur de voix d’où le chant
s’improvise d’océan
par eux tous invités
s’asseyant en séance.
13-11-2011

Korbus

Bordure en soleil mer carthaginoise
Relâche un temps résidence gênoise
à la croisée en golfe d’étendues tenues
entre éléments de nature d’étendues
de roches continues à l’intérieur vagues
Sous un ciel d’azur que drague
Tunis unie de jasmin à la bague

Carthage, 14-11-2011

Transit Tunis-Paris

La ville est renversée
à son arrachement
giron panoscopique
sur son char lentement
L’ascension ne cesse plus
de monter vers les vents
Servants et servis
à l’instar en l’air
d’instants.
E(n)levée dans le haut des cieux ensoleillés
le bleu s’est écrémé
à l’heure délayée
de l’après-midi en lueurs
éblouissantes
qu’à côté bébé boit
d’espérance luisante.

15-11-2011

(Illustrations: Valérie de Saint-Do, mars 2013)

Verger

Dans une attente au soleil
au pied du seul pommier
devant fils d’araignée
aux reflets argentés
Je suis son mouvement
en soirée d’argante et
ce couchant
je me lève
d’un pied d’herbier
mieux qu’hier

15-09-2011

Estran

Entre ciel mer et terre
entre bleu vert et gris
entre loin, près et cris
entre mouettes et pluie,
l’air amarré vient au large
change le temps en marche
arrive saison à la marge.

17-09-2012

Kyoko haïku

Kyoko au piano
qui jouant ponctue de quoi
nappées notes d’anneaux
qu’a-t-elle en symbiose
avec l’instrument en quoi
l’inouï est qu’elle ose

Piano’s got a tongue
when Kyoko playspeaks parts things
by music’s diphtongues

9-10-2011

Pariole

PARIOLE –20-10-2010
Refrain
Cornet d’chantier partout
Paris pique
Paris pille en atout
Les grands travaux r’commencent
Les paroles sont en action

La nouvelle saison qui meurt
Sous un soleil de lumière descendue
S’électrifie l’air rendu
Au soir pressé parisien d’baromètre

De baron en maitre
Cette histoire reste humaine
Humes (bis) ton Peuple
Ta peur jamais ne pleure

Température polie car
T’as qu’à fermer ta gueule dixit pov’con
OGN de graine d’politicards
On est pas espèce de peuple tricard et pauvre
Parles (bis) Paris part si l’’’art
D’se fédérer a l’air
D’errer dans sa contrée
Ou réactionner au contraire

De langue en langue rassemble
Sur un sol, sur un sens à vivre ensemble
Devant l’inéquité légitimisée
Misée aux intérêts d’on sait qui.

Les airs d Paris rêvent
Evolués en solution
Rêve,rêve révolu
Concrête rêvolution

Devient=il absurde
De taxer nos piges en coûteux cancers
Est=il raisonnable
De tuer une baleine méconnaissable

Europé (bis)
L’heure en prosoppopée
Est=ce une épopée
D’se refermer apeuré ?

France dépression
Est un organisme de soutien
Assistant tristement
Tiens prends un sou
Et tais toi sans ressource
En souffrance récession

Parler est une action
Au moins en réaction
Si toutes les langues de ville
S’réunissent, c’est pour vivre…

Paris sans grandiloquence
Retrouve son éloquence
Quand s’ouvrent esprits rapides
Sans perdre parole limpide

Pourtant ça reste facile
Suffit d’s’regarder
Quékpart dans l’blanc d’la langue
Goûter la saveur longue

Les paroles ont fait vivre
Les rôles de Paris
D’agiter les pensées
Jusqu’au mélange en paix
Entre idées opposées
Et solutions osées.

Paris se r’trouve en bistrot
Authentique esprit d’histrion
S’ennivre, et rit d’ histoires
Vécues plus d’une fois bis au soir.

Paris vole en ivresse
Sevrée s’il est vrai
Paris aux cent pays
Paris dépaysée

Paris prostitue ses rues
Muettes en son pubis en rut
Paris bonne vieille pute
Chantee par les pies en ut

Paris a=t=il peur
D’un rapport parole
Le courage engage
Parler au présent
D’évènement récent
Ajoute autant d’âge

Paris ad’l’esprit
Ré=inspire ce vent d’âme
Arrivez, vandales
Et la déprime périt

Quelques mots échangés
Et chacun repart
Tout et un départ
Si Paris a ses anges
Entre tous épanchés 27-11-2010

Paris a ses pariats
Parler en conscience d’âme
Franche sans France madame
Des actions de nos voix

Paris sphérique
Tourne en ronde
Manège féérique
Sans écho au monde
Aux mœurs incivilisés

Pris son oeilcyclopéen
Paris cycle l’eau pensée
Dans l’air de consciences traversées
Pluriels yeux de rêve
Sinon crêves 14-12-2010

Paris renfrogné
Quittes tes humeurs rognés
Souffles ton air partagé
Ouvres un âge jeunesse
Naît le jeune âgé…

Ode d’automne

Ode d’automne 05-10-2010
Odeurs d’automne remontent de terre humus humé
Troublant l’esprit des sens jusqu’au goût enfumé
Ressenti en mélange confus plein d’émotions
Octobre en moi d’onction passe en action d’émoi.

Prier ne Val près d’hier 09-10-2010 Bagnolet
A la Matière d’un temps au soleil de clairière
Lovée entre indien et automne oeil derrière
En ville à l’intérieur se ressent la lumière
Atomique et sensible aujourd’hui mieux qu’hier
Après l’été déchu, déçu de chutes humus mué.

Aux sensations multiples l’instant d’âvre humé
Entre immobiles oiseaux et présent va l’humain
Esprit d’avant du vent doux soufflant à mains nus
Sur vallon mi saison face vers en sud ému.

Aux p’tites pâquerettes ouvertes en dernière
Offrande au papillon blanc sur vert médusé
Un moment jaune ultime rit dans l’air (niais sans nier) sans renier.

Attendre encore un train gare RER transit
Etre entre flux changeant déraille sa trance triste
Pour ressentir multiple en multitude le site
En cosmos bain d’Urbains échanges sans un rite
AU lieu rapide en gens, en convoi et en tri
De rond en rond Paris concentrique
Détendu d’oxygène ville en ville excentrique…

Soleil accordéon accorde éblouissant
De ses rayons au bord de Seine en l’ouïe qui sans
Fermer les yeux serait s’endormir sur ses bords
De jour partant derrière un toit saoûl de son or. 11-10-2010