Immense amour
Chasser le spleen jusqu’en Poçlogne
Ecouter l’hymne quand dans sa pogne
Retentit
Le manque en l’absence résonne
S’absoudre sans que se perdent les raisons
De ressentir du repentir .
Des étés rentrent, restent les raisins
De mi-saison mûri sous un astre serein
Derrière les nuages l’hyménée dans le gris
Dissoud l’imaginé grandie.
L’immensité s’ouvre avec altitude
Des pays ne dépaysent plus l’attitude
Dégagée d’être un autre heureux présent
Sourire pleinement à l’humeur d’une autre heure se prenant.
Vom judischen Friedhof bis Zion Kirsche
Prenant le temps d’automne, arpentant ce cimetière
Les pensées s’attachent tant à cette lointaine terre
Promise et ressentent le miel de tes yeux
Le fruit d’amour tombé éloigne l’ennuyeux.
Marchant entre les tombessous la saison bruni
Ton souvenir partout se trouve réuni
Dans un parcours partant avec cet écureuil
Sur tes cheveux de robe, au même bel œil curieux.
Le chevreuil se dérobe devant glands et marrons
L’amande déborde de cœur dans cet air marrant
Désinvolte en face celle qui a la clé du cœur
Car d’une nécropole au seul lieu gagné
Le soir flâneur ramène ton amoureux regard
D’un regain vif de source au son, lacté de son corps.