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Raccélère

Son pas et son effroi
Sombre lacère
Les mots qui font froid.

Roi du soir alerte
Il sort en alerte sourde et sobre (Hombre)

Feuilles de mots tombés
Beauté d’un seuil touché
Shooté l’œil se dérobe
Bordé d’automne de ses robes.

Içi le monde s’émeut
Là-bas ceux cis se meurent.

Elle heurte l’air.
L’heure d’une rumeur
Se hume sans humeur
Mue la lune muette
Renaît et eppelle
René(e) qui appelle…

Breath, breath, breath,
Without fear on the earth
Rêves, rêves, rêves
Seuls dans un cœur vert
Move, move, mouvement aimant
Disent les corps aimantés
Déplient leur aura
Taisant les râleurs 31-10-2001

Nouvelle tristesse

L’eau calme l’urbain
L’âme colle au ruban
D’asphalte en bordure
Et une halte rôde et dure.

Le mouvement cherche un centre
Sans cesse dément, il erre tant
Que son ancien monde s’écroule
Et les siens dans l’ onde reculent.

L’automne étire la lueur dernière
L’été a été évadé cette vesprée
Ci-gît la tour jumelle décombrée en express
Et si ce soir aspire l’ air d’hier…

Je ne referai plus le même oubli
Celui de rester pensif et ébloui
Face à l’ heure qui roule en éboulis
Et des bulles dans l’eau englobent mes lubies.
05-10-2001

NOUVELLE TRISTESSE

L’eau calme l’urbain
L’âme colle au ruban
D’asphalte en bordure
Et une halte rôde et dure.

Le mouvenent cherche un centre
Sans cesse dément, il erre tant
Que son ancien monde s’écroule
Et les siens dans l’ onde reculent.

L’automne étire la lueur dernière
L’été a été évadé cette vesprée
Cigît la tour jumelle décombrée en express
Et si ce soir aspire l’ air d’hier…

Je ne referai plus le même oubli
Celui de rester pensif et ébloui
Face à l’ heure qui roule en éboulis
Et des bulles dans l’eau englobent mes lubies.