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Solitud Autumn

Sensible retrait des sens
Autonome et seul si tôt ?
« bei uns, Ratstätte weit von Berlin »
Chez l´un ou l´autre autostrade
Les rades sont les haltes stradivariées
Au rythme des tankers trucks chari-vari, vari-chari
« eine Bein und Knee kommen auf die Autobahn »
Les phares froids défilent
Fluide d´étoiles filantes
Effroi rare d´un effacement
Une semence d´arbre se refaisant
Au bazar septentrional ballotant
Ballote dans la nuit brumeuse
L´humeur s´avoue enrhumeuse
Allo, allo dans tant de halos
Alors, alors que restent-ils des solitudes ?
Un solo balbutié en interlude
Entre des réverbères de Tankstelle.
Telle a été le sort resseentant la stèle d´un plus que parfait des plus esseulés.

Romance d´un père et fils

Entre l´ancien allegro andalou
Et un jeune violoncello alto
Se joue le bel alliage alors
(Re)transmis d´un père au fils louant,
Un 9 novembre, la chute des eaux
Musicales du sud au nord
Des murs européens,
Leur romance fils et père d´airain.
A l´intérieur d´architecture toujours contemporaine,
(Hommage à Hans Sharoun)
Ils savent (ré)introduire ,de leurs rois instruments,
Le travail rallié d´une baroque époque reine
Avec un flamenco rénové de sainte sereine humeur.
Intragénérationnelllement l´émotion
Se passe sans partition, sans mot, en onction,
Réconciliant des lustres d´opposition ;
Si tous pouvaient prendre leur position,
L´amour et l´aménité pourrait se jouer
Des distances et du temps à louer,
Ramenant au clàssico PAPA PEDRO
L´expériméntale en el GASPARD HIJO.

Outre d´autre chose

Outre d´autre chose
Trouvé par trop d´mots
Trouvé par hasard l´amante
D´un mot ouvre des amantes.

Trop de maux sur la terre
Chose trouvée dans l´air
Troué par des feux
Outre d´autres eaux.

Par hasard rencontrée
L´amante ne dit mot ouvre ses yeux sablonneux
Aux amandes douces et bleues.

5à 7 pieds qui passent
Les rimes en trépassent trouvé par hasard
Momentanément amante.

Epouvantail des possibles (dixit Marco)

Un ciel bas sur les toits
Déconstruit les partitions.
L´automne virevolte face à Paname
Atonal j´y vis l´as d´un Pan à l´âme
Des éléments tombant près de l´eau du canal
Entre mouettes rasant le fil vers l´aval
Et feuilles descendant d´une jaune cime,
C´est le temps de l´aulne en hymne.
25-10-2007

Môqueries
Hey, Guy, on s´moque de qui ?
Des gerbes de fleurs dans l´métro
Pour ta jeunesse sacrifiée
Damnés collabos rétro…

Turbulences

La confusion de l´anti
Que Chaos sans gouverne
Ne revienne anéantir,
Ce qu´un monde nanti
N´ait usé vous guette !
Guet-apens de systèmes
A peine auront été les items
Allaitant la globalisée planète,
Tel un alizé qui t´aime,
Naît un nouveau goût vert.
Alimenté en turbulences,
De plus en plus d´ambulantes
Micro-migrations se balancent
D´un point à l´autre allant
Turbulents fous, vers où fuir vos guerres.

La poésie, ultime résistance

Face à l´informelle douleur d´un monde moureux, le dernier recours reste son irréductible foi en l´ultime :
A la question qu´est-ce que la poésie ?
Chacun la sienne puisqu´il s´agit avant tout de dire Je.
Réussir à mettre des mots sur l´ineffable
Et faire des images inouies nées de fables
Respirer les syllabes dans leur arôme
Toucher de peu l´âme d´un Rhome
Continuer de voyager entre les mots
Des langues de terre jusqu´au silence du sable.

Friedrichstrasse

J´sais pas , j´sais pas où va l´argent
J´suis pas, j´suis pas à pas les gens
Sépia, sépia cést la couleur
D´la honte à la mode d´la douleur.
J´m´fous, j´m´fous d´la souffrance
Tant qu´j´reste, tant qu´j´rest toujours en France
A consommer, a´s´consumer indifféremment
Tel un insatiable amant.
Magenta est un filtre
Qui laisse voir en pink
Cyan est un philtre
Qui veut boire des litres
Ma junte à moi c´est punk
Flirt, jeune et lunatic
C´qui n´a pas d´tune
Sûrement pas la une
Plutôt à « bleuner » et tiquer la lune ;
Un peu comme à Berlin
J´fuis, j´fuis c´qui reste des grands magasins
Des violets d´la Friedrichstrasse
L´envie de violents violets
Des violets violent l´envie
De violentes envies violées
Voll , voll ich hasse
Die Erscheinung im Magazine
Die Meinung so frei bleibt
A Berlinpinpinpinpin.

Brumes de novembre

Brumes de novembre
Soir de pleine lune démembrant
Paris en retour de congé en blanc
Les mines rentrent en humide spleen
Demain ils seront tous suppléants.

Enveloppée d´un nuage coton
Elle se love, élevée au fond d´son cocon
Enlevée nue au petit matin
E. vole, plaît à ses yeux mutins.
La nouvelle lune a décroché
L´amour d´un chant proche et
Mélodieusement mieux croches et
Notes aux dieux harmoniseront
L´hôte des lieux art ni mot oseront.
07-11-2006

D´instincts animaux
Animeront
L´instant minaud
Qu´qu´aimeront
Des âmes mots
D´amour monté
En novembre
Remembré.
Nouvelle Ambre
De novembre
Dans cette chambre
A hauteur de branches.

Dimanche d´un ciel crémeux

Dimanche d´un ciel crémeux
Dis moi l´Ange, c´est mieux?
Si de blancs miels émus
Rêvent en chambre au milieu mué.

Et laissant passer notre Etre partant
L´instant se prend se recréant
Le grand méchant mécréant aimant
Ne ment pas aujourd´hui dimanche