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Transit Berlin/Paris

V de St-Do)

Imminence d’un départ par le même terminal
Éminence d’un trajet de même ouate minimale
Repassant souvenirs en des lieux bouclés
Dépassant le ciel bas vers l’avenir oublié
Je vois le grain lumière sur un matin d’épaule
Présentée nonchalante au bleu lové des pôles
Au loin dépaysé ignorant les contrées
Beauté d’un vide d’espace de tout temps rencontré
Suspension sans besoin d’appartenir au sol
Soleil à apprendre (seul soleil à prendre)
Et revenir en solo réminiscences d’ailleurs
Ressenties passages. Immanence de partout
En nous tous voyagées.

(9 janvier 2013)

Transit Paris-Berlin


(V. de St-Do)

Quittant la fin d´un sol de l’année achevé
D´un vol de fin de nuit à l’aurore au chevet
Ressassant dans l’obscur en songeant au passé
Je vois participer lueur présent tassé.

Des cordons de guirlandes d´urbain avant Noel
Au fil de lumière d´un horizon de moelle
Le jour au rouge flambant neuf dégrade un nuancier
De jeune écarlate ocre sur les nuages sciés.

Un beau bleu ciel se lève sur des fjords en relief
Boréal paysage aperçoit un nord rif
Avant de pénétrer le continent brouillard

Atterri au moment dernier aéroport
Berlin dans la brume d´un visible air poreux
Se perçoit sans bruit si invisible d´ouïe rare.

19/12/2012

Élégie kazimierzienne

Kazimierz, Cracovie, Octobre 2010 (V de St-Do)

Un matin à l’âme à son image/
à l’image de son âme
Le soleil est un speen en mirage
Avoir subi la Vistule nonchalant/
Sa vie en lutte
Etre envahi en Pologne d’un sentiment
Comme homme amant s’en allant
par ces cygnes parlés/parlant sédentaires
Draine la langue de Kantor
Dans ces terres
Traine la langueur de son corps
C’est dans l’air

(19/10/2012)

6B Annonce


Embarquez (bis)à bord
Quittez Paris tout d’abord
Suivre alors rien qu’en canaux
Le voyage sur l’eau d’anneaux
Oscillations pour un rêve à faire
Jusqu’où s’aperçoit le Far
En terres de périphérie
Aux banlieues fééerie
Là bas où içi est ailleurs
Six B, si bien ensemble se réalise
En utopoésie réel alizé
Le -6B s’y trouve tout à l’heure.

Exergue
(…)peut-il avoir un phare en terre d’Ile De France face au ciel banlieue ?
Le FAR isole le rêve d’air à faire ensemble (…)

24-08-2012


Six B (bis)

Si belle ile urbaine
A st Denis (bis)
Entre eaux de Seine
Et canal st Denis
Dis moi (bis) si Baleine
Il y a en Ile de France
Terre (bis) d’accueil dans l’anse
Se peuple pour un bal
Du festival de chacun
En estival…

Six B (bis)
Si se bricole en face
La ville à refaire
S’invente l’usage in situ
Des coutumes costumes d’un tissu ;
Si dans ses bras le 6B vous prend
Tout est chacun à plusieurs s’apprend
Les aménités urbaines
Là où l’amitié est reine…


Annonce dyonisienne

Moteur, je ne suis
Que les mots qui se suivent
Au fil des villes et villages
Des habitants hôtes et auteurs
Et leur quotidien élargi,
Ils ne deviennent ainsi que leurs propres acteurs
Une fois la parole écrite,dite et racontée,
Une histoire en direct vous aura été contée
Pour un espace citoyen public reconquis
Au gré du bon génie des lieux communs concis
Théâtre MO n’est
Que le mot qui naît.
01-09-2012

Si besoin est de parler du phénomène
D etre ensemble sur site, qu’on aime
Ou pas l’humaine densité,
C’est bien observer dans la cité
Comment à plusieurs se fédérer
Et faire plutôt que d’errer
En solitude désoeuvrée,
Une commune attitude des vrais vœux ouverts.

Si au ban de la métropole
Naît un collectif pôle même trop
Convoîté d’artistes au promotteur
Parrainé par la ville, c’est moteur
Que d’initier, quelque soient les enjeux,
Un lieu à ciel éclectique,c’est un jeu
Que de brasser ceux d’un tout Paris intra
Au carrefour des trans,pardi c’est extra
Que d’embrasser les cultures diverses
Aux pratiques d’un air disciple que les vies traversent.

Si singulier bâtiment au pluriel
Habité en familistère recomposé
Qui est au bout de celui qui lui a ri
Kibboutz réinventés de celle qui lui a plu
Kyrielle d’inventeurs qui se sont posés,
Qui a l’intérêt sur lété ;positif osé
Au chant collectif inspiré d’énergies
Disparates au génie d’un lieu retombé
Disparaître derrière la synergie
Devant les champs retournés de béton.

Si beau est le bon mythe
De fédérer autour du désir de faire
Ensemble d’individus sous l’hermine
Du bon droit romain de derniers chrétiens
Non plus en résistance éteinte
Mais réintégrés au grand ensemble
Gentil, gentiment gentrifié qui semble,
Une fois légalisés s’épuiser face au maquis
Communautaires, la faute à qui ?

Si bel et bien il y 2B
A bribes, serait-ce ce monde en débris
Que la communauté débridée ?
Est-ce collectif oté
Qu’est ce commun
Esprit de lieu comme un
Seul contre tous en guerre ?
Est-ce si grégaire
Ce sol post agraire ?
Qui au sortir de l’été
Aura été ou a été ?
Qui a eu cette idée
De chimère déifiée
De construire l’utopie
D’un rêve fabrique,au pire
Démembré à plusieurs
Déplacés de pluies en lieux ?
Au meilleur nouveau génie
Collectif comme une terre humaine innée.

Transit Paris-Tunis/Tunis-Paris

Vue de Carthage- mars 2013

Survolant un ciel bas aux flots d’écume ouatées
la lumière étendue vogue en mue sur un toit de nuages
gazes de coton pansement de saison
en automne novembre vol de hauteur salaison.

Échappé en trouées la surface se découvre
en méandres de terre en traces situées
dès que s’ouvrent
les ailes altitude
déployant traversée d’Europe indistincte
jusqu’à la mer versée

Vers où voyage le jasmin ?
Entre diamètre d’yeux et parfums d’être en eux
Peuple à dieu a pris sa main
8-11-2011

Sarah et Suzanne

Quand Sarah arrive
Suzanne survient
L’une ne va pas sans l’autre
Car elles deux vivent sur
la même étoile jumelle
descendue en deux êtres
liées à l’ovule en double
Corps devenus œufs dextres.

Tunis, 6-11-2011

Kahlil

Forum social mondial, Tunis, 2013

Tissu tunisien en société activée
Quartiers autonomes font la Médina captivée
Quart d’automne fêté en liesse post-électorale
Fier d’être Tunisien électrique chorale
réunit l’unique cœur raffermi
par se sentir en ferveur entière
d’un peuple se grandir

10/12-11- 2011

atelier dessin au Forum social mondial, Tunis, 2013

Les rencontres s’effectuent
au détour du dédale
des hasards opportuns
se parlant là des dés
jetés de chacun
d’un coup d’homme
comme autre sein
si unis Tunisiens
Sommes-nous en notre sein ?


Korbus

« Nonchâler au chant in allah aérien
sous les châles des femmes ce peuple
les refrains des mansuétudes douces
dimanche automnal aux lumières vives
Des sucs des roches sulfureuses délivrent les pensées
cachées et anoblissent les coeurs des âmes étoilées »
Scribit Yasmine


Khalil

Partageons encore l’hymne
devant la mer du Golfe
Harmonique corde
aux doigts d’enfants
d’agapes folles
chœur de voix d’où le chant
s’improvise d’océan
par eux tous invités
s’asseyant en séance.
13-11-2011

Korbus

Bordure en soleil mer carthaginoise
Relâche un temps résidence gênoise
à la croisée en golfe d’étendues tenues
entre éléments de nature d’étendues
de roches continues à l’intérieur vagues
Sous un ciel d’azur que drague
Tunis unie de jasmin à la bague

Carthage, 14-11-2011

Transit Tunis-Paris

La ville est renversée
à son arrachement
giron panoscopique
sur son char lentement
L’ascension ne cesse plus
de monter vers les vents
Servants et servis
à l’instar en l’air
d’instants.
E(n)levée dans le haut des cieux ensoleillés
le bleu s’est écrémé
à l’heure délayée
de l’après-midi en lueurs
éblouissantes
qu’à côté bébé boit
d’espérance luisante.

15-11-2011

(Illustrations: Valérie de Saint-Do, mars 2013)

ensemble baleine

„les analogies électives“(dixit Elodie)
irisés sont les reflets musicaux indigo
braises un jour de matin se consumant ailleurs
bourgeons verts apparus au parfum premier
ensemble improvisé réussit d´être réel.

Ensemble baleine
„eclésia“ les écluses se referment sur ses reins
besoin de baleine (ter) urbain relais serein
ensemble goûter voir comment se lier, se lit
car le camphre d´un espace visionné à plusieurs
bourgeons arrivés
embaume au premier vert la parure arrivée
à l´aurore „ravalée en amour d´air à chacune engorgée…
j´ai l´or embrasé embarrassé rouge gorge
j´aurai bu l´ambroisie promise à deux corps
savourer attendre l´hôte autre jusqu´à
l´aurore bue.
27-03-2010

L´âme mouvement
C´est dans le voyage que les choses se rêvent et vêlent
Les sens ré-associeés
Les gens à la légende lue
De provoqué poète
16-03-2010

Un chant décroché, décrochement de sens
25-04-2010

Carpe Domenica

Allongé au bord de Seine ensoleillée
Au pied des peupliers les corps sons relayés
Paris sur quai se peuple sous le printemps qu’agite
Légèrement le vent un dimanche sans âge quitte
La ville emparessée en rêveries anciennes
Un dimanche en sieste dont le vert jusqu’à sienne
Reprend ses droits de cité ravivé par la sève
Alangui au goût d´une salve avalée.
19-04-2010

Nouveau départ

Nouveau départ (cartographié) 31-03-20
Partir en fin de jour né éconduit de nuit
Suivre un ciel fuyant quand au terme meurt un soleil
Perdre espace autant qu´un temps s´amenuise
Rattrapper en mesure la véloce course scellée.

Un moment arrêté sur une aire passagère
Inconnu en un seul retrouvé assagi
Avoir allongé l´heure c´est se sentir âgé
Etre regardé ailleurs situé est agi.

Arrivée d´une étape jusqu’en ville endormie (Dijon)
Mont blanc entunellé aux flocons dans du morse
Réveils intermittents d´intempéries mordantes (Milano)
Matin milanais au ciel charriés de mi-rêves
Fraîcheur d´avril en poids de couverture hiver.

Météo variable entre monts boursoufflés
Entre Milan Florence le vent va pour souffler
Traverser Lombardie et Toscane en ondées
Successives et hardies d´un liontain à sonder
Que se rapproche ainsi la vallée sous ses fleurs.

Nature remparts aux moyens monts ceinture (14.24)
Firenze parant les invasions pluies venant de Turin.

Femme pays toscan aux rondes collines
Corporelles sous la voûte ensoleillée câline (17.33)
S´étend s´élargissant jusqu´aux hommes du Latium
Laissée au fond lascive des Abbruzzes atrium
Les routes horizon toutes mènent au Coliseum
Chemin d´éclaircie Rome finit à l´ouest collé. (17.54)

Lumière éclatée d´astre décliné en printemps
Rayons deux heures avant son couchant de plein temps
Nuancé sud été mer en ciel embarqué
De vaisseaux nuages naviguent en l´heure arquée
Quittant à nouveau ports et cités oubliées (18:55)
Vers là-bas où s´en vont photons partout biaisés.

La nuit conduit à Naples arrivant pour finir
Le trajet tout à pied dans ses entrailles si fines
(02-04-2010, 2.15)
digérant en silence les activités diurnes
après un transit pieux je pose ex voto l´urne
du parapet élu là à entendre rumeur
en pets d´intestin ventre en paix venelle humeur
di quartiere stella aux détours calmes murés.
(2.41)

Note au Benet:
L´étoile du quartier se drape des filtres fanions, après ces élections de drapeaux italiens, sous les falots suspendus au dessus de la ruelle
Vico Stella pendant que la lune au ciel sans étoile mais aux bateaux nuages nacrés s´est voilée de son halo descendant de pleine mer stagnante … en étant l´état du milieu de nuit au petit chat noir passant, buona notte.

Paris s’ennuie

Paris s´ennuie 17-01-2010
Paris bleuté entre jour et nuit
Paris phare au giron d´la tour
Paris girophare court et poursuit
Paris feutré condense la route
Paris si loin au passé au près s´ennuie
Paris sous un pont passé
Paris sur un pont pensé
Paris si parti et lancé
Paris s´envole enlacé
Paris s´enfuit au ciel
Paris s´ennivre en liesse.

Pertes intégrées
Attendant que les vers reviennent
Attendu qu´ils se sont envolés
Aux champs Elyséens je reste
Instant après sérénité à lester
La lune apparue au croissant
Levant ses peines sans croix.
Passer sur un pont au ciel
Glisser en ville en liesse
Laisser dériver le cours
Des mots dans leur course
En rue enfuie envolée
Et libre au vent volé. 22-01-2010

A tout vent

A tout vent, à tout va
Rater son train
Et se retrouver
A tout vent en train
D´attendre ou je vais
Ou va je ne sais quel étain
D´un métal inspiré non éteint
Pour saisir dans l´entre temps
Les autres instant ou instinct
Pour écrire l´adresse à demain.

Ref:
A tout vent, à tout va
Autant se lève et t´avoue
Un poème sève au même
Rêve d´un Noel aimant.

Aménité du Hasard arrivé
De parvis (Paris) en square d´hiver
Ressentant tout autour des environs
En montée d´âme moment ravivé
D´êtres en choses au beau milieu
D´arbres aux étourneaux au lieu
D´être parti comme avec pigeons
Et rester seul oeil urbain dans son giron.

Dans cette halte inopinée
Sciemment ou inconsciemment
L´entre espace dévoile l´inné
Infinité loi mentionnant
Dans ses détails les vivants
Retours vers où va le vent
Tout à l´heure tout le temps.

L´occurence d´un vide imprévu
Se remplit de vie si près pas vue
Ainsi l´occasion fait le marron
Glacé à attendre en guise de repas
Les parallèlles coincidées sur des pas
Renoncant à l´idée du départ.

Le retard devient par chance
Des tours détourés en trance
D´amour d´un site trouvé
Oublié de toute les gares
Où va le vent ouvert
Va un lent art.
25-12-2009
NB: Absence des contingences rend simplement content.