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Au monde des fées


La Mélancolie, Dürer

À chaque instant
Tout est dans l’esprit
de respirer
et mieux repartir

Dépasser tout le temps la matière condition
transcender le corps de son affliction
Mélancolie passe mais ne se meurt pas
Dans le croupion qu’en a marre
du malheur ailleurs.

De soi changer le monde
de tous en capter l’onde
Aller au bout des choses
D’un doute envahissant j’ose
traverser un désarroi
Au monde des fées je me rassois

Calmer les tourments contractés
Retourner la misère tractée
transformer l’air accablé
Intégrer un lien câblé
Fragile est l’équilibre
qui fait se sentir libre
Ne plus subir l’oppression
Dense d’êtres surpeuplés
Quand serons nous œuvrés en un cœur commun
Au lieu d’ignorer son monde
Soit attentif au moindre mouvement
d’un détail apparu à sa conscience entière
et première science
du hasard entre instants
et l’art instinct.

Dépression et précision

image de Nono la Mine

Cherchant un chemin au monde de demain
Je vais où je ne sais dans ma vie en scène
L’on m’a dit « soit meilleur que tout autre à l’heure
dite tu seras le seul qui compte délaissé »
La Terre devient un enfer
Personne ne peut y faire
quelque chose tous s’en font une frayeur
à s’en foutre.
Comment changer la donne? Que Dieu me pardonne
de ses désespérer si ce n’est
encore errer.
Dégager son être
Libre comme l’air
Ne plus se taire
Exprimer aux autres l’autonome amour
Au delà de la haine
de l’autre entour
Soi sur toute la planète

La faute à qui? La faute à quoi…
Chacun la sienne; qu’à cela ne tienne d’aller au fond de soi
Réveiller les démons du moi
Creusant son propre gouffre
en dépression souffre
Jusqu’à l’ultime ressource
d’un sacré vivant en course

Traverser sa crise avant la reprise
d’espérance vraie
apprend à ne pas dévier
de sa profonde vérité
d’être en vie héritée
Éternel désir
à toujours revenir
au terme de confusion
aime toute en fusion
Retrouver le sens
profond d’être sans
Se détourner de vivre
Le monde qui enivre
Recentrer sans se perdre
l’essence à prendre
au fond révélée
d’âme élevée
à vivre

A tout vent

A tout vent, à tout va
Rater son train
Et se retrouver
A tout vent en train
D´attendre ou je vais
Ou va je ne sais quel étain
D´un métal inspiré non éteint
Pour saisir dans l´entre temps
Les autres instant ou instinct
Pour écrire l´adresse à demain.

Ref:
A tout vent, à tout va
Autant se lève et t´avoue
Un poème sève au même
Rêve d´un Noel aimant.

Aménité du Hasard arrivé
De parvis (Paris) en square d´hiver
Ressentant tout autour des environs
En montée d´âme moment ravivé
D´êtres en choses au beau milieu
D´arbres aux étourneaux au lieu
D´être parti comme avec pigeons
Et rester seul oeil urbain dans son giron.

Dans cette halte inopinée
Sciemment ou inconsciemment
L´entre espace dévoile l´inné
Infinité loi mentionnant
Dans ses détails les vivants
Retours vers où va le vent
Tout à l´heure tout le temps.

L´occurence d´un vide imprévu
Se remplit de vie si près pas vue
Ainsi l´occasion fait le marron
Glacé à attendre en guise de repas
Les parallèlles coincidées sur des pas
Renoncant à l´idée du départ.

Le retard devient par chance
Des tours détourés en trance
D´amour d´un site trouvé
Oublié de toute les gares
Où va le vent ouvert
Va un lent art.
25-12-2009
NB: Absence des contingences rend simplement content.

Vais=je au vaisseau

Au Vaisseau
Sous la verrière hier l´été était resté
Est-ce l´envie de pleurer au ciel changeant d´automne
Qui va garder l´arrière lueur avant autant
Que la pluie charriera après un soleil d´est?

Ref:
Vais-je au vaisseau
Pour goûter les eaux
Musicales entre eux
Et faire un voeu?

Des sons cris d´enfants ciel ouvrent toit et verrières
Vers hier à demain s´en vient tout soi® varié
Besoin de Baleine urbain relais serein
Dans le ventre entre eux sert d´eau à la ville pour ses reins.

Leitmotiv: „ca sert à quoi (bis)?, à rien.

Détanches, détaches chacun d´un lieu
Au lieu d´être seul avec entr´eux c ést mieux
Cithare ensemble
Si taré soit-il
Ca sert à quoi?
A rien sinon qu ´à rentrer chez soi.

Vie à Venise

Restant tout à la surface des eaux
L´esprit ne se réveille pas tout à fait
Il flotte à la surface des souvenirs
Restants charriés par une
Floue évanescence opacifiant
Le fond de son canal.
Il faut en clarté matinale
Sur la pierre de son Etre
„fondamenté“ pour dissiper les
reflets troublant le réel inversé.
La ville dans ses pleins habités
N´existe plus au terme de ses creux
Méandrés; elle n´apparaît plus que
Comme décorum.
A quoi bon monuments et habitations,
s´ils ne représentent plus un vide
utile à la ville.
Plus d´océan promesse salé
Ni de mélancolie lassé
Sans être engagé en ferveur
Dans l´eau vive d´un doux air voeu.

Soupires, soupires tes ponts
Avec ce sol qui se dérobe
Qui vacille pire que l´ombre
Vaille que vaille bonté
Du génie des places offertes
Des fontaines que nous fêtons
Farniente pour faire au fond
Une majesté sur la place
Faut qu´ca plaise ;
A la gente veneziana
Venez voir la reggazza
Ce nést plus la bérézina
D´une Byzance et sa razzia
De décors d´orient volé
Pour une ville recluse et lové
Pas besoin d´écluse pour l´amour
D´une cité aux mystères amorphes
Orphéo faire de l´or
Du sort des fées
Défait des eaux

06-08-2008

Expirez, expirez vot´ballet
Vous irez,vous irez ballot
Montés dans une sorte d´ballon
Sur l´eau allons et allez
Durant l´été défait
Par la chaleur moite
Sur la place de moi à toi
C´est la rencontre d´une fête
Entre les canaux de creux salés
Quand l´échange d´une ivresse
Dans un partage des eaux d´ivraie
C´est au fond chacun qui dit vrai
En dansant soprano alto.

Venecittà
Ville partagée entre deux
Eaux, à part entière antre de Dieu,
Elle part âgée dans l´oubli contraires :
Ville de l´amour paradoxe
D´un libertinage qui fut la doxa
D´une époque de Lumière où les cours venaient
S´encanailler des più belles putains
Et d´un catholicisme au pain
Noir comme la peste qui en naissait ;
Elle concentre maintenant l´image
D´un romantisme fidèle sans magie,
Après avoir représenté le voyage qui agit
Entre la route des Chines épicées
Et la résidence piano nobile
De riches oisifs ne faisant que pisser
Dans les ouies de violoncello mobile
Pour le plaisir désinvolte par ses ailes hissées.

Venez,venez a Venezia
Signori e signore
Como como ne pas s´ignorer
Ballo, ballo gallegiante

Enfermée d´eau qui entoure
Inclose of wattered gate
Venise vous absorbe sans route
Arrivant de nuit sur la lagune
Le Léviathan ouvre les portes
Invisibles d´une cité d´aucune
Autre partie du monde en sorte.

Le silence stagne sur les reflets de falots
L´indolence règne sur les flots.

Durant l´été vénitien le fauve
Somnole, ayant reposé ses ailes fausses ;
Il laisse ses places désertes au zénith
De jour comme de nuit et hésite
A sortir d´une tanière enfouie
De ses murs contournés et fuyants.

Le soir un mauve crépuscule essuyant
La sueur du jour bouscule ensuite
Le sens des chemins de canaux
Comme des machins dans l´eau d´anneaux…
Comme des machines de ronds dans l´eau…

Il y a ici un œil intérieur urbain
Qui repose comme sur un bain
Sédimenté en séculaires bâtisses
Aux fondations d´abysses.

Chaque facade conserve ses genres
Aux hautes fenêtres rangées
Découvrant à peine son dedans
Car le félin peut montrer ses dents.

Sorti du fond de l´Adriatique
La posture bâti se tient hiératique
Nonobstant cet équilibre sur pieux
Faisant croire au miracle pieux.

Tel ressorti d´une mer lacustre
Des siècles de pierre lustre
Eclairent la « città » croupie.

Elle reflète même pourrie
L´image d´elle même somptueuse
Quand bien encore présomptueuse
Sur le restant d´un monde décadent.

Sur un miroir noir éternel d´eau
Dark watered mirror …

Tu te reflètes même quand tu dors
Odalisque ville lascive
Tu restes comme passive
Au fil des temps qui passent vite
Tu enfiles ton ancienne parure
De déguisement bleu à rayures
Tu glisses ton masque te voilant
Et te dévoilant seulement voulant
T´amuser, oublier l´ennui voilà
Qui accompagne tes fastes d´antan
Tu continues á drainer autant
De visiteurs touristes consommateurs
Tu serais devenu un parc ludique
Pour passants en mal d´être acteurs
Tu leur laisse un lassant circuit en italique
Au pittoresque circulaire italien voyage
Tu les perd en picaresque veuvage.

Et ici se charrie chargé le passé dans l´eau :::
Là trouver toujours la cadence…

Réunir tout le monde dans la danse
Dans un rapport entier à l´autre
Faire du bal un vivant manifeste
Invite tous à s´engager dans la fête….

Tarantella calabrese

TARANTELLA CALABRESE

Retrouvés au milieu de l´arrière
Pays calabrais c´est comme la prière
Devant un paysage de contrées mélangées
D´arragonnais, d´irrelandaise orangère.

Se sont rassemblés là par ces temps de nuit
Insoumis et révoltés ces calabrais
S´insurgeant en véhémence contre l´ennui
Bourgeois, aimant cette terre qui l´embrassait.

Vraiment depuis Pythagore un théorème
Antique plane sur un paese varié,
Si ce soleil ardent brille en anathème
C´est bien marqué sur des visages ravis.

Authentiques caryatides à l´horizon
De la montagne à la mer via la maison
Il y a ici une sacrée vue d´aigle
Ile sur terre perchée à vol d´oiseau
L´âme oiselle garde bon oeil espiègle
D´une tarentelle comme passée au doigt
De Dame tarentule comme pris au piège.

Des crêtes surplombent les oliviers
Fragments de paysage de partout survivent.
Les récoltes d´un sol gras nourrissent en vivier ;
Les traces d´une primitive Thrace se suivent.

Par la mer ionienne venaient les invasions
Par le fiume ont laissé des influences
Etrangères générant des ions d´évasion
Echangées les âmes erraient en confluence.

Jusqu´où reviendra le sempiternel chant
Scandé à l´unisson d´une vrai région ;
Jusqu´à quand continuera l´air éternel
Dansé ; nous irons réunir la légion
Joyeusement emmenée sempre par Elle ;
Belle Tarentelle regarde dans son giron
D´amoures suprêmes emportent peut être la Terre.

Dans ces mélodies anciennes traversant les Etres
Trance ancestrale est sienne si se versent les autres
En musique bacchanale entrez en trait
D´union thracienne entrant en tarantelle été.

Ballade à l´infante

Quiconque arrive à la cheville
D´un coeur enchevillé
Quinconce entre eau et rive aimée
Rend le rêve véhément.

Fluidité d´sentiment l´été
Esquive c´qui a été
Amoureusement oublié
De son âme aubier.

De 6 à 8 pieds
J´reprends tous les vers à l´envers
Comment à nouveau l´air
Revient en refrain épié.

Et si l´amour fait grève
J´me verrai dégrevé
De l´être éternel
Et créverai en terre de grès.

Mais si, si mirer le sol
D´un sol au ré d´humeur
L´amant qui se meurt
Trouve un chant d´amour soleil.

C´est là qu entre les deux amants
L´infini huit est monté
Jusqu´à cette saison
Et si personne n´avait raison…

Adieu ma belle Infante
J´n´suis qu´un éléphant
Qui de l´homme à l´enfant
Saura de qui l´enfantera.

Je sais tu chanteras
Un écho hantera
Mon oui étendu,tu vois le 8
D´un oui mêlé à ta voix d´huitre.

Refermes bien l´écrin
De ce que tu n´as craint
Car si l´amour est hyménée
De 8 à 8 l´hymne m´y a mené.

10/10/2006

Ballade à l’Infante (II)

Quiconque arrive à la cheville
D´un coeur enchevillé
Quinconce entre eau et rive aimée
Rend le rêve véhément.

Anges jumeaux passent et là restent
Sous l´arbre jumelle terrestre
Pleurant ses eaux égoûtantes
Leurs Oreilles encore écoutant
La mélodie pas trop dégoûtante
Inspire par pauvre et belle
De leurs yeux un peu comme Elle.
10-10-2006

ANNONCE du BAL

ANNONCE du BAL
Entrez, entrez dans l’antre
Tentez,tentez donc l’autre
Entre autres jouer sur le temps
Quand trop de tour saute en ut
Donner, donner un instant
Sonner, sonner la monade
Dame Jade servira autant
Pour tous un ré de limonade.

La lame improvisée s’émane
Simultanées d’âme en âme
Changeant le sort des années
Entre et tenant ses messages.

Notez que l’ dieu tendre,
As de la chasse au temps,
Chante de mieux en mieux tout.
Mais si, si mirer le sol
Réussit là dehors d’être vrai ;
Les phrases se succèdent seules
Fameusement rêvées.

Une phase en première atteinte
Dormira sous d’autres teintes,
La grâce assimile les airs
Là-bas vers des notes serrées,
Présent composé l’aimant
A plusieurs aspirateurs
De bonheur inspirateur.

A toute heure revenez là
Où ensemble prend d’la verve
Inventant directement
Les vecteurs ouvertement.

Allez, allez au palais
Des libertés exprimées
Rimez, rimez l’art en paix
Inspirez, inspirez les primeurs
Premières fleurs d’aménité.

SIDOREMILASIFASOL
Cî dort rémi(niscence) lascive
Face aux seules essences actives
S’agite émérite au flirt
Ni sens et rêves aux fleures heures.

Mome ,mome ,
Joli moment
Aux instants inconscients
Echangés en un quotient.

Notes hypnotiques suspendues dans l’air ambiant
Flotte aux approches d’autres univers brillants
L’ego s’alterne à l’autre
Altérité de l’ego, écosystème d’ensemble
Vivant d’actions échangées
En échange de quoi ;?
Quoi d’autre que des artistes,
Pas trop en permanence,
Partageant l’espace inspiré
Salé au palais, sans pis aller,
Allez, allez au palais
Des libertés exprimées ;
Rimez, rimez l’art en paix ;
Inspirez, inspirez les primeurs
Premières fleurs d’aménité.

Changer l’absurde échantillon
De la vie sourde et esseulée
Dans un passe temps antichambre
Où l’ange de l’espace seul le sait.
Un passe temps pas comme d’habitude
Où chacun change d’ attitude ;
Baromètre pour une température affective
Déployer un imaginaire collectif
En des pratiques autrement poétiques.