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Vivre tout intensément

Vivre tout intensément
Avec ou sans argent
Les gens ont tous un art
A faire valoir en s´aimant.

Un pauvre indigent dément
A qui confier ce refrain
Sans dent m´indique en m´aidant
Un soleil d´automne refait.

Au delà de l´amour l´âme
Peut vibrer si bien sans mal
Que ne l´attache donnant malant
Plus rien à l´autre s´en allant.

Là calmement sur la place
D´une fin de journée lasse
Au milieu de circulation
De jacques Duclos sans action.

Après avoir tout perdu
Et surtout celle qui m´aima
Je reprends la vie qui perdure
Et le tout dans l´Un, maman.

Jusqu´où ce soir couchant
Inspir un accouchement,
De nouvel automne réécrit
D´un indien autant décrié ?

Hein, dis moi conscience avisée,
Si les mots sont lessivés
Pour atteindre un grands tréfonds
Et toucher une grâce à fonder.

Rendu à l´évidence
Durant ceux qui dansent
D´un monde de faux semblant
J´exige le vrai en blanc.

Quelque soit le sentiment
Soit intimiste ou intimant
Reste cet évènement
De sa vie en avènement.
21-09-2005

Prendre les traverses entre quartiers tissés

Prendre les traverses entre quartiers tissés
Vaquer vers les dalles de cité
Continue
Continue à
Continue à découvrir
Continue à découvrir les potentiels
Des tours et des barres
Des barres et des tours « empottés » en ciel.

Trouver la poésie dans un bac détérioré
Marcher dans un désert déterritorialisé
Procure la plénitude de l’urbain
Des tours et des barres
Des barres et des tours défaites au burin.

Rester au milieu de là où personne ne va
Surplomber l’autre ville que le soleil savonne
Accorde la présence assez privilégiée
Des tours et des barres
Des barres et des tours privées et légères.
06-09-2005
Continuer à rêver sur la ville arpentée
Ne pas vouloir grandir en son île argentée
Et cependant pourtant partant sous la tempête
Reprenant l’air à poumons pleins
Réinventant l’instant à peine soupçonné…

Sur mon manteau il y a l’automne
Oté maintenant auront autant
Raison les mots chauds différant
Le froid tombant indifférent…

Discernant dans un septembre soleil
Ce qui sert à trembler, seul sait
Reconnaître en la lumière en déclin
L’intensité ultime d’un déclic.

Rasant l’immensité en ses contours
Les arts nuancés des obliques ont cours ;
Détourées les formes s’adonnent,
S’entourent, se déforment, s’abandonnent.

Magie d’alchimie d’équinoxe passée
Ma mi-saison colorante ne sait pas
Si la moitié du monde disparaît
Ou si l’autre cœur est réparé.
15-09-2005

Vivre tout intensément
Avec ou sans argent
Les gens ont tous un art
A faire valoir en s’aimant.

Un pauvre indigent dément
A qui confier ce refrain
San dent m’indique en m’aidant
Un soleil d’automne refait.

Au delà de l’amour l’âme
Peut vibrer si bien sans mal
Que ne l’attache donnant malant
Plus rien à l’autre s’en allant.

Là calmement sur la place
D’une fin de journée lasse,
Au milieu de circulation
De jacques Duclos sans action ;

Après avoir tout perdu
Et surtout celle qui m’aima
Je reprends la vie qui perdure
Et le tout dans l’Un, maman.

Jusqu’où ce soir couchant
Inspire un accouchement,
De nouvel automne réécrit
D’indien autant décrié ?

Hein dis moi conscience avisée
Si les mots sont lessivés
Pour atteindre un grand tréfonds
Et toucher une grâce à fonder.

Rendu à l’évidence
Durant ceux qui dansent
D’un monde de faux semblant
J’exige le vrai en blanc.

Quelque soit le sentiment
Soit intimiste ou intimant
Reste cet événement
De sa vie en avènement. 22-09-2005

Démo-dynamique

Démo-dynamique
Plus je rencontre croisée
En interférences de soirées
Des flux refaits d’effets efforts
Plus je flaire d’autres éphémères
Oscillations jamais fermées.
Si l’os se met en action sous le foret
De sons s’allume en réaction une forêt
D’énergies éconduites électriques.

Plomberie d’une eau démo-dynamique
Nous n’sommes que des tuyaux qui s’animent
Avec l’aménité pour soigner l’anémique ;

Epoque antalgique et morose
Les artistes sont morts roses,
Vive l’art actif agissant
Seule praxis non agonisante.

Dynamo, dynamo externe
Dynamique, dynamique interne
Puissance d’être plusieurs
Plurielle nouvelle matrice
Liberté commune créatrice
Pour ne plus naître seul
Pour n’être plus seul.

Entre deux crée
Et plus que deux serait
Une illusion réifiée
Autrement dit qui sait défier
L’autre jusque là retranché
Derrière ce que les systèmes ont su rangé…
.

Square de la république

ANNONCE DU MARCHE SQUARE DE LA REPUBLIQUE
Mesdames et messieurs, apprenez que votre ville
A été choisie pour que l’hôte se livre
Au génie collectif et à la poésie de chacun
Au coin d’la rue pour alimenter à jeûn
L’ annonce faite aux montreuillois
De vos vivantes exquises citations recueillies.
Déposé dans l’urne montrée,l’œil roi
Sourit aux passants à l’écoute de ses voisins.
Entendez,entendez d’une entière saine voix
L’appel constituéde vos spontanés fragments
Dont la disparité peut imaginer la fragance
D’un dialogue improvisé sans arrogance.

Place de la fraternité
Rendez vous demain place de la fraternité
Pour à deux mains sans retard avec l’éternité
Dès 14 h prendre sans vergogne l’ entonnoir
Portant votre verte voix en verve et sortant du noir
Vos phrases recousues en un bel habit
De dialogue voulues d’ histoires d’habité
D’habitudes, d’habitus bêlées par l’habitant.
Entonnant les tirades de mes concitoyens
Se donnant je pirate et trouve les moyens
A chaque angle de la place d’inventer un dispositif
Vivant d’architecture dans l’usage positif
D’un jeu non monumental de « carchétype »
Pour chacun inventant son personnage type
Allant parcourir d’un bassin de plan deMontreuil
Ses mondes en découverte sur la place en société
Avec l’aventure ouverte des hasards à satiété
Dans l’urbain imaginé de parcours de Chevreuil.
Jeu de cartes, de dés et de trajets
Sur la place de la Fraternité
Avec l ‘art de l’aménité
En fin de journée j’aurai
Incarné l’âme du lieu
Dit soit chantant en passant
Soit ensemble à plus de cent.

POUR LE LENDEMAIN
Venez, venez dès lors dès demain
Goûter à la cantonnade demandée
Une recette inventée à partir d’ingrédients
De vos extraits de phrases déconnectés et dingues.
Cuisinez avec musique et violons d’ Ingres.
Venez, Venez voir l’or d’un métal
De nos âmes partager une sorte d’étals
D’ateleiers vivants en direct pour rire, écrire et chanter
Un livret par vos soins décriés et enchantés.
Soyez, soyez alors tous bien inspirés
De grâce et d’opéra ensemble respiré
Pour là où tout un chacun irait rêver.

Rue de paris
Crieur, bonimenteur et animateur
Dans la rue pour chaque animal acteur
Que vous êtes en face en face, confiez
Votre phrase qu’elle soit conne ou fière,
Elle s’intègrera au dialogue
Potentiel pluriel décalogue
Inventant une poésie directement
Pour rencontrer ouvertement.
Laissez, laissez vos phrases
Vos colibets sans emphase;
Donnez, donnez vot’mot
Votre vision d’un autre monde;
Imaginez, imaginez, l’utopie
D’une utopoésie chantée en ut pour pie:

Chantre enchanté des rues animées,
Chantes et chantes en corps aimé
De ville en ville deviens l’aède
De vie en vie dix vins t’aident

Douleur amer racontée en doléance
Couleur d’une mer à côté de l’anse
L’heure rencontrée coule d’une danse
Ensemble d’une contrée aux cendres de lait.

Olé,olé donnez sans charité
Puisque vous êtes invités
Vite un verbe,desmots pour arrêter
Dans un poème le temps à l’éviter.

Si ,si mon Montreuil m’est découvert,
C’est soufflé en discret coups d’air,
Inspirant le fond de l’ âme nouvelle,
Et trouvant le trésor d’une venelle.
Entre l’Être et l’urbain s’ouvre
Souvent le mystère vouivre
Des lieux intérieurs cuivres.
Les hasard détournés démontrent
Les arts où naissent des monstres
Beaux comme des caryatides
Car rien en carence rides
Ne vieillit plus vite que la ville, que l’oubli du temps livide
Et de l’autre si vide…
Si, si jeune Montreuil ne veut vieillir.

D’âme et d’éternité
Dame, dame c’est comme donné
Eh toi ne nies pas d’exiiister
Ni soi, ni un coup de dés
N’honira jusqu’où il ira
Pour vivre un peu en voyage
Juste un p’tit moment de partage.

Merle arythmique guilleret
Non loin du parc des Guilands
Siffle à la ville ses hauteurs
Pour le bonheur de ses auteurs

C’est quand il le paraît
Paraît-il qu’il en rêve
Sur son île de paix
Plaît au soleil sève.

Et s’il est encor vrai
Vraimentenniivré
Vers les feuilles du vert
Ver de terre à l’envers.

Avalez alangui
La saison sans le gui
Chanter toutes les heures
Par ces mots que rit le tueur.
C’est la lueur du printemps.

Annonce de l’Aède
Conscience au jour (le jour) acheminée
Un jour une science s’anime et
La poésie se vit en art
D’être ensemble enfin ardent.
« Içi même où m’aime l’endroit »
Vous êtes invités à laisser vos voix dans
L’urne ci-jointe à la missive
De chacun ainsi immiscé.
Ainsi l’un après l’autre écrits
Se pourront vos phrases s’écrier
Sur la voie publique reconquise
Par le festival de la banquise
De l’autre iceberg de l’un en qui s’
Imagine une réponse à l’ atome.
Dialogue potentiel devenant tome
Décalogue nouveau ,une encyclopédie
D’habitants acteurs sans obédience
Libère d’une solitude cyclope et dit
« Je suis par ces mots »que l’aède redit.

Montres toi Montreuil
De mystères à proximité restent inconnus
Sur tout un territoire des plus méconnus
Quotidien et ordinaire deviennent
Imaginés en carte devinée
Utopie et poésie rassemblent
Lútopoésie d´un ensemble
D´habitants se remembrant
Oeuvrant au rythme découvrant l´`ame
Des mondes au seuil des oeils de Montreuil
Se recueillent les ambiances le long d´une treille
Citadine … pointillés sur la rue d´un Paris
S´éloignant .

D´un profond silence naít l´écho licence
Habitants, habité et habitus
Vous avez besoin de tous
De tout un Montreuil naít un coeur science
Qui, où et comment
Est-ce donc en somme
Additionné que c´est la somme
Face à l´informel des pensées
Le vrai talent des mots
Est de suggérer, d´associer
D´inventer les moyens
D´un savoir moyeu.

Laissons place à l´imaginé
Pouvoir se déployer en génie,
Heureux d´inventer la réalité
Changeant sa banale trivialité
Ca c´est l´envers des pensées
Secrètes inversées et incensées
Ca ce sont les essais inspirés
Librement en impros transpirées
Ca et là les aléas se dissolvent
Au contact de là où se résolvent
Les problèmes en théorème tissé
D´invisibles créations inexistées.

Si chantée ensemble est la mélopée
Enchantée semblant perdre les mots,
C´est un jeu aléatoire méli mélo
Du festival de chacun mélant tous les mots.

Mise en enchère de mots

Qui dit mieux?
A qui mieux mieux, Et pas de miaou,miaou
Ni de bijoux, joujou
Mais des remous
De mots pour nous.
A vous d’dire
Non mais sans rire
C’est du jamais vu à la télé
Pourvu qu’on leur allaite
encore une nouvelle alerte.
Apprenez moi vot’quotidien
L’air de rien, c’est le tien
A ton tour d’m'souffler
Tiens , histoire de jouer
Ton mot anodin
Sans s’ dégonfler
9a peut êt’le sien
Par hasard d’ un coup de dire
Je renchéris sur un mot à mot
Des fois qu’çà f’rait tourner l’moteur
D’histoires naturelles à Montreeuil.
Qui dit meilleur?

OPERAoké
Opéraoké sur Montreuil
Ok c’est l’oeuvre en tout oeil
Et courant tel comme Chevreuil
J’y vois au moins les gens au seuil.

Seul devant eux face à la ville
J’évite tant d’m'anihiler
Et s’il s’agit de raconter
Autant faut-il caracoller.

Car à côté entre vos dire
Outre un prétexte d’un audit
Il en naît des mots trésors
Inconscients au palais rose.
(Il en est des mots trésors
Inconscients dans un palais rose)

Il y en a des mots trésors
Car à côté entre vos dires
Outre un prétexte d’un audit
L’inconscient est un palais rose.

Et s’il s’agit de raconter
Autant faut-il carracoller
Seul devant eux face à la ville
J’évite ainsi d’m'anihiler

Et courant tel comme chevreuil
J’y vopis au moins les gens au seuil
OK c’est l’oeuvre en plusieurs oeils
Opéraoké sur Montreuil.

La chanson casée de Montreuil
Sur ce livret d’or
Votre mot ivre dort
Lâcher un mot ou une sentence
Au vol inspiré des poésies assauts au ciel
Pour constituer un corpus associé
Auprès des passants vers une chaîne se ressentant:

A mesure que s’accumulent les bribes
Et fragments de chacun, un brin débridé,
S’écrit en filigrane l’inconscient d’un chant
Hymne automatique vivant et réenchanté.

Laissez avec votre dédicace vos coordonnées
Afin de vous réinviter pour ordonner
La création en direct d’un « vivant exquis »
Décidé selon votre gré et génie qui sait?

Ainsi au final aurons-nous un livret
Ensemble rassemblé pour avoir délivréé
Une libre composition non plus auteurisé
Mais en collectif opéra opéré autorisé.

L’oeil de poisson à Berlin

Abnégation
Se suffire d´un rien
A soi même à Berlin
Se faire oublier
Dans la ville et se lier
Un peu comme à son soulier
Revenir là où semble plier
Un souvenir en mouvement résiduel ;
Mon rêve s´est éteint, une fois réalisé
C´est à dire au gré de la rue et de son alizé.
Se retrouver parmi la ville sur un carrefour,
Où les passants de passer souffrent
Est l´endroit pour se faire oublier
Et là où les choses vous sont liés.
A l´ombre d´Imbiss ensoleillé,
L ´attente du moment ose éveiller
Des regards furtifs et marchant
Sur un clochard sans argent ;
Quelle chance de ne rien avoir
Qu´être jusqu´à ne plus savoir
N´importe où se reposer
N´importe quand se poser
N´importe quand se poser
N´importe comment ne rien faire
Non loin de là le monde des affaires
Va bon train sans arrêt
Quand bien même manquent les investisseurs
Tout de même continuent les bâtisseurs
D´un Berlin arachnéen prises dans ses rêts.
27-10-1999

Continues Homme
Franchir le Spree Kanal
C´est alors la débâcle des cieux
Qui se reflète au centre de mes yeux
Tourner autour de cette tour banale
C´est sans cesse la voir mobile
Devant les nuages jouant aux billes.
Se retrouver dans un creux de la ville
C´est jouir oisif et tranquille
En retrait face au spectacle des flux.
Berlin au vent sifflant dans une flûte
Joue sur le temps au son d´un luth
Au fond des parcs et des espaces libres.
Elle se lit comme grâce à un livre
Râturée dans lequel chacun à sa place
Et se raconte une épopée de glace.
Pour plus de temps, plus d´espace
Où plusieurs suivent ses traces
A la fois disparues et vivantes
Que chaque jour l´ »Imaginäre » réinvente.

Blue Berlin
Bleue ; avant l´hiver arrivant,
Berlin au ciel suivant
Continue nuancée ses chemins
De saison jusqu´à demain.

C´est enfin un jour autre
Entre deux automnes pauvres
Pour le prochain printemps qui sauve
Avec l´été comme hôte.

Une même semaine a suffi
Avec son vent qui souffla
A rythmer les lumières enfuies
Dont mon oeil se saoûla.

Ainsi, après la peur vécue,
Dans une ville qui survécut,
Le lieu parut plus amène
Avec « blue Berlin » aux cieux amenés.

Sainte Berlin
Rendu au bout d´un bar berlinois,
Je pourrais me croire barré en Illinois ;
Animés d´une nuit en désarroi,
Entre plusieurs obélisques, deux rois
Noirs Y conversent du temps écoulé,
Là entre des murs où le mur s´est écroulé.
Chacun y cherche dans un labyrinthe
Un espace passé, distillé en absinthe
De demain rêvant à la sainte Berlin.

Ce qui se déplace continue sans racine
A créer de nouveaux liens inédits
D´un air que respire la narine
Jusqu´au mot appartenu qui lui est dit.

Berlin s´étend libre et propitiatoire,
Au large de ses mouvements respiratoires,
La mer de ses contre courants perd
Pendant des instants distants et errants.

Délaissés les recoins rêvent d´ailleurs ;
Grèce et Toscane affichent les leurres
De ceux qui s´ennuient devant leur téléviseur.
Et pourtant ne rien faire peut être aisé
Dans cette ville facile où tu peux essayer
Au gré des lignes t´inventer une épopée
Epoque disparue où Berlin fut une poupée
Frivole de trentenaires, la tête à l´envers,
Puis sous une pluie drue de bombes descendues d´Anvers,
Il a fallu refaire la vie, là où Grosny
Succombe de la même manière sans bière, ni gros.

Multiple est la ville aux ambiances inégales,
Y reste une inconnue semblant égale
Aux autres reconnues au travers des heures
Passées à regarder de travers les flirts.

Ost Germany
A la ligne de démarcation près
C´est le long d´une ancienne fracture
Que se trouve une écriture
De métropole en râture.

Je remets ma veste
Et d´Ost en bleu
Je me dirige vers le West
En un peu plus blanc.

Ost la bleue
West la blanche,
Quand il se remet à neiger,
Encore un peu plus géné,
Je me retrouve désorienté
Dans une intermétropole,
Prise entre deux pôles.

Glissant entre des couloirs
Les courants d´air des porches
Me font tourner la tête pour voir
Au fond de quoi sont chauds les ors.

(Intermétropoles)
Des trésors intérieurs à la fin d´un trajet perpétré et aléatoire. Les gens ici se rencontrent comme par hasard et pourtant guidé par un même méridien.
Non pas méridionale comme Istanbul, elles peuvent vraisemblablement toutes deux être sur le même méridien rejoingnant les pôles.
Seulement un axe, plus humain, a suivi la course du soleil, créant l´astre levant comme le feu couchant.
C´est le sort de certaine villes tectoniques à la recherche des plaques peuplées.

Epsylon à Berlin
Le temps passé dans un reflet
A regarder qui donc dans la glace ;
Toi, cet autre avec ma raie en effet
Inversée. Berlin est aux ambiances salaces
Tamisées ce que chacun désire de soi.
Même si une fois parti, un brin decu,
Il s´en va au vent dormant soufflant
Encor avec des airs détournant et lents.
Au regard des fenêtres s´ouvrant
Au dedans des intérieurs se trouvant
L´Etre très rieur s´entre-regarde
auprÈs de ce qui meurt avec bien des égards
Et ce qui reste, un peu plus soulagé
De ceux qui partent plus âgés,
Est ce qui désire continuer
Dans l´âme encor en nuées.

Le caméléon
Prenant comme la couleur des lieux
Qu´il traverse, il se pose au milieu
De quartiers, de carrefours et d´impasses
Et change ausi vite que les flux passent.

En mouvemnet comme immobile, les fractures suspendues
De la ville restent autour d´immeubles suspendus,
Oubliés et décharnés puant l´abandon.

Le solitaire peut alors se sentir au ban de
La métropole pour s´adonner à son imaginaire :

Terrains vagues d´une magie née
Toile de fond de la cité grise ou irisée
Télémaque reptilien au nomade viaire,
Tu resteras animal citadin à l´iris visé.

Intermezzi
L´eau
Iris troublé n´a d´oeil
Lorsque les eaux seuils
S´emmêlent innombrables.
Au commencement d´une fable
L´estran surnage en marées
Rêvanescentes mais ammarrées.
Le feu
D´un dedans brûlant
Hurlent les gens
Aux dehors froids.
Le ciel
Arc-en-ciel réunit
L´univers dans sa nuit
Emouvante d´étoiles lointaines.
La terre.
En vert de derrière
Encule l´air d´hier
Et rreproduit la matière
Jusqu´au fond de sa rétine.
Retour en mer.
Bleue est la sirÈne
Qui en Berlin rêve
Et revient ébhéthé
Non loin d´un Béthléem
Cosmique.
Pour d´autres couleurs
Un nuage suit ses heures
Multicolores comme mes soeurs.
L´iris noir
Aux traits fragmentés
D´une acuité aimantée
Rassemble en collage
Cette ville âgée volage (Berlin).

Les restes de Berlin Est.
Des rencontres fortuites flottent au Meeting Point
En mathématiques improvisées follement dans un coin
De la ville endormi. Ci-gît ce qu´est Berlin
Qui reste entiÈrement ce monde inter-cosmopolitain
Mêlé d´effluves chargées entre plusieurs intersectés ;
C´est un fleuve draînant des corps chargés inquiétés
De demain qui coule comme une vie radio-concentrée.

Le néant et le néon
Neutre est le néant sans anéantissement
Reste un dernier avertissement.
Le feu débridé criant jusqu´aux hybridesétoiles
En hexagones flammes sur fond de toile
Cherche la hauteur d´un « Hof » creux
Au coeur battant auquel il faut croire.
« Hast du Blättchen
Faith sing the angel
No more to say as jail.”
Entre le feu oranger et le latescent des astres
Le coup de vent prisonnier de u creux Hof
Aspire courants d´air attiédi autour d´un foyer,
Oyé !

Comique et chaotique tu joues le rÈgne
De la Babel intérieure aux Etres qui saignent
sirÈnes noires hurlant certains derniers soirs,
c´est de revoir dont il s´agit, rois d´hier
jusqu´aux couleurs aujourd´hui de la vie d´hiver,
inextinguiblement se recrée le feu d´une « Szene »
Indem das Circus Welt schreie und seie: „moins haineux!“

Régénérante, se ramifiant en certaines plusieurs gens,
La ville se fait le computer de liens urgents.
Connectant les Oeils de chacun ici là
Tant d´ectoplasmes sont au seuil Sali
Des rizhomes rejoingnant l´Arbre connaissant.
Son feuillage donne des ailes l´hiver naissant,
Quand les arcs s´envolent comme des anges
Pour quelque esprit électrique qui change.

Passées les portes d´eau continuant les temps
C´est un terminal 4 continents, étant
Donnés les savoirs terminés, qui relie les intrinsèques,
Retrouvés, un soir, avec un peu de « sekt » sans secte.

La ville s´invente au gré de ses débris
L´inspiration renaît le long de ses mépris brisés
(Dans cette ville où un trop de violence eût rendu inviolent)
Un lieu s´improvise en direct aux yeux de tous,
Créant ainsi l´âtre de ces lieux peu soucieux
Des vicissitudes temporelles par ce peu d´aménité
Advenu pendant l´avent d´un noel sérénité.

How not to be confused
In time of the fusion.

Berlin se vit décidément en improvisant des langues
Anéanties, en anglais revient le consommable exsangue,
Qui fait sens en mélangeant les hasards entendues
D´Howard chanteur passager d´autres villes étendues.

Au ciel fabuleux d´un matin à Berlin turc
Le carrefour sourit au quartier d´une culture
Rapportée et immiscée en allemandes tolérances
Indifférentes aux territoires en guerre qui se relance.
Un bleu lumineux réveille le frais de l´air
Alvéolé et volant dans un froid clair.

Comme sur un moloch tombeau, l´épitaphe d´orgiaques cadences
Dédicace la ville à l´ogre étalé en décadence.
Les trop de mots tombent dans les trous d´eau d´n Léviathan
Fait d´hommes agglomérés sur la mer continentale qui vit et attend.
Entre les villes les limites surnagent et désintègrent
L´individu au la laminé par un parfum oriental et intègre.

Tout se passe en l´intérieur de cette vie effarée
Dans cette ville de l´intérieur aux vies effacées.
D´en haut les creux intérieurs s´évident au fond des blocks
Ecrasants d´un bas remplissant un tissu extérieur en loques.
Anonymes les contacts furtifs fustigent les regards emméchés,
A berlin il existe des brèches de temps ébréchés
Où une fois la réalité intégrée une dimension inconsciente s´est assimilée.
La ville s´assoit sur son passé meurtri, oublié ou humilié,
Et insinue un déjà vécu récurrent et inhibé.

Du rien existant.
Si tant va (ter) la vague déferlante à Berlin
Va-t-en (ter) si divaguer ne signifie rien.
Le tout en rien ne veut rien dire
Si chacun, tout petit s´oublie Sire.
Mais si un temps, un jour, revient
Deux d´équations font tant
Et si bien que vont autant
S´emportent les vents d´espérants.

Za Berlin.
Qui n´y a-t-il de plus libre qu´un poisson
Dans léau d´un Berlin mêlé d´alluvions
A l´iris d´une mécanique urbaine vu d´avion
Au dos d´une arrière-ville suivant le cours
D´une simple ligne le brochet court.

Xa Berlin.
C´est bien d´un dessin qu´une mutation s´effectue en ville
Berlin en mouvement
Berlin mutante continue ce vivant
Pensées aquatiques dans undivin cosmopolitain ;
Le regard des cieux m´entraine de temps en temps
Au travers d´un dimétral d´yeux autant
Comme dans cet oeil de Poisson renaît
Ce que chacun vient chercher.

Désaccadés comme se jouent les dés
Un oeil poissoneux espèrent en eux.

So ebenso
Ainsi autant sont les parcours
Qu´ils reviennent comme retour ;
Berlin voyage seul car pour
Un poisson rien n´est entouré.

Soit tu renais, sot tu meurs
Aussi flirts soient les moeurs
Reste la fleur de l´âme qui plonge
En soi salé que la mer ronge.

Il allait et venait sur l´Allee
Des maronniers sucrés sans allié
Jusqu´à revenir sur ses pas arriérés.

Amènes ces gestes ancestraux de trams
Dans la ville reconduite en trances
D´un premier jour erré aéré.

Cette part maudite aller chercher à Méphistopolis
Ce début d´orient ressenti à travers des gens polis
Cette ancienne enclave de terrains libre prisonniers
Cette terre apatride des étrangers pionniers
Cette ville de l´ennui permanent
Ce quotidien au jour immanent.

Sept soirs au matin de Berlin.
Un ciel disparaît tranquillement dans la vesprée oranger du voyage des nuages.
Artifices d´un jour férié, feux d´une nuit festive.31-12-2007.
Encore en Afrique meurent les autres ailleurs, après continuent les rires ivres rieurs de meilleurs voeux passés et prochains. 01-02-01-2001.
Les sons s´éteignent dans le lendemain défait et oublieux
Qui reste celui d´un nouvel an blanc ou bleu.03-01-2001.
Désintégrés les feux se sont intégrés au jour suivant
Dans une fusion de l´ennui et de l´absurde aux temps fuyant.04-01-2001.
Berlin retrouve, après les dieux nihilistes, le vide divin
Inspirateur de dieu anéanti, pour l´Etre dividende.
Il n´est pas mort et plus rien signifie encore à
Celui qui sort de ses vices divisés des vertus en accord.05-01-2001.
Au profond d´un réel sourd la ville mouille en rythme (Berlin).
L´hiver lent désaccadé d´individus machinals, sales et seuls dans un isthme (en déclin).06-01-2001.
Au fond d´un inconscient lourd les choses insensées passées
Ressortent au coin d´une rue, au détour de gens passant
De participes disciplinés en présente junte aux cent pas
Sur fond de conscience sourde, encensé et harassée.
Shabbat Sonnabend zur drei heiligen Königen.
Neuköln,c´est bizarre, on dirait une autre ville comme dans une autre vie.
Un fond de coin d´existence broie un certain noir
Remontant en ville le samedi soir éteint.07-01-2001.

Intermezzo
Von jedem etwas, über gegenüben
A l´abri de débris amoncelés
Du monde décadent Berlin renaît
Après un pis aller passé mieux qu´un relais
Par dessus de l´autre côté (la Chose),
A partit de chacun, quelquechose…

D´une décadence renouvelée naît
Un électron soulevé d´Adrien
En Hilary, au fond de la caverne
De Berlin résonne lÁverne,
En plein coeur saignant
Creusant le feu voyant
Des anges encore vivants
Vers chacun en néant.

Comme une sorte de détachement du sol
A partir d´un creux « tachelessien » de loess
Deux grands pignons seins s´écartent
Dans la ville en offrande. Un « arabe » de Berlin
Entre par la Grand´porte des arbres linéaires
Jusqu´à l´air du vent soufflant les cartes
En soi, un soir.
A Berlin sans plus rien
Ni moins que tout,
Je sens quelqu´un tout près de moi
En moi…