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Entente pour un mécanisme/ Entente for a mechanism

Transit Krakow-Muszyna

le voyage est un abandon de ses souvenirs au fil des paysages de la roue.
Tout se refond en soi entre deux sautes temporelles de bus, les sensations s’émoussent et se confondent entre l’ici et là-bas.
De grands lacs prennent le soleil couchant, pièces d’eau calmes perché sur les mots au loin aperçus de Cracovie.
Une belle région de moyenne montagne forestière et de prairie s’offre aux limites de la Pologne et de la Slovaquie.
03-08-2013

Plavec et sa rivière (photo Valérie de Saint-Do)

Plaveč
C’est un calme olympien qui règne dans cette localité surplombé par l’imperturbable moyenne montagne slovaque.
Ce sont ses rues quasi-désertes en plein été qui lui accordent l’état des choses inchangées, si ce ne sont que les manques d’aménagement urbain dans la bourgade au temps reclus.
Lové dans un des méandres de sa rivière, tout s’est oublié jusqu’à sa ligne de chemin de fer qui ne laisse plus qu’entendre la fréquence lourde des trains de marchandise et non plus de voyageurs.
Contexte de pavillonnaires vernaculaires rénové récemment avec parcelles, délimités par clôtures potagères.
Situation de fond de vallée, délaissée livrée aux exploitations agricoles environnantes.
Où se trouve le pittoresque dans le réaménagement européen planifié.
06-08-2013

Announcement for Plaveč

(suite aux allégations de slovaques : »Le coeur de l’Europe, c’est nous… »
ce à quoi j’ai entonné d’instinct dans l’instant : » où l’Europe sans coeur/Le coeur d’une Europe est Slovque/Echangez vot’Europe… »)

After hearing allegations from Slovak people : « We are the heart of Europe, I instinctively and immediately intoned « where heartless Europe/ The heart of Europe is slovak/ Exchange yer Europe »

Annonce pour le "Jour de la pomme, le 6 août à Plavec, Slovaquie. (Photo Marta Jnville)

Plaveč so being the middle
Of the Europ is not so little
In the middle of mountains
Come exchange our european
Differences and eat the apple
Parabol in the city field
Just all together to feel
In between everybody to be happy
With our european apple pie.

En slovaque:

Oznam pre Plaveč
Po vypočutí tvrdení od Slovákov : « Sme srdce Európy, Som inštiktívne a ihneď zanôtil « kde bezcitná Európa/ srdcom Európy sú slováci/ Vymeň svoju Európu »

Plaveč, tak je v strede
V Európe nie je taký malý
V strede hôr
Príď vymeniť náš európsky
Rozdiel a jesť jablko
Parabola v mestskej oblasti
Len cíťme všetci spolu
Medzitým všetci boli šťastní
S našim európskym koláčom.

Traduction par Linda van Dalen

Le Val de Plavec

Photo Sylvestre Leservoisier/ Plavec, août 2013

Qui est le Slovaque de Plavec ?
Quiet val où l’eau vaque avec
Le fond d’une largeur vaste
D’une contrée se rétrécissant
D’un calme retrait saississant
Des maisons viagers à vergers aérés
De méandres à voyager
d’un massif firmament étendu
D’étoiles au convoi attendu.
Détroit en faux plateau
Sinueux serpent d’eux et d’eau
Descendant de là haut
D’un rythme acoustique régulier
Ponctuant l’environnement séculier ;
Rien ne pourrait troubler
Le calme chenal oublié
Aux traces acier ferré
Qu’aucun artiste ne ferait
Changer de sort démantelé,
Face aux crêtes forestières dentelées.
Parlez haut par vos post socialistes speakers :
« Why walking about to dreaming tracks ? »


Kto je slovák z Plavča ?

Je ako kľudné údolie kde tečie rieka
hlboká a široká;
Ako úzka dolina,
kráľovstvo ohlušujúceho ticha;
Ako domčeky starkých v ovocnom sade;
Ako meander, ktorý láka na výlet
k širokým záhonom hviezd.
(Traduction: Sylvia Jonville)

Textes liés au projet « Mécanismes pour une entente » initié par Marta Jonville et Tomas Matauko. À paraître dans Deadline, hebdomadaire du projet

Sonnet au cimetière


(V.de St-Do, Berlin, été 2012)

Ressentant solennelle la paix du fond Friedhof
Tournant son cardinal dos au temps de rides offertes
Me voilà revenu à ces Berlins refaites 
L’âme en onction de larmes le traversant en fête

Suivant l´allégorique allée en tableau éternel
Seul vivant au milieu des morts en terre née
Me voici si contrit devant enfants en stèles
racines en componction contemplant constellé

19/12/2012

« Los indignados »

Refrain:
Los indignados
De todo a todos
Los indi- (bis) gnados
A pesar de la lluvia
Para llegar e caminar
Viaje hasta adelante
Consiguen todos
Los indignados
Continua todo

Continuer en marchant
Bientôt jusqu’à l’arche en
Marchant, en marchant
À Bruxelles arriver…

P’tit peuple au grand unisson
Révolution (se fait) en marchant
La revolucion caminando
Y el pueblo unido
L’unique son est en marche
Si Bruxelles au but en est l’arche.

Entra, entra en la ciudad
Anda,anda sin velocidad
Verdad, es claro qu’un claro
Es como un faro
« Gracia a todo el mundo y aqui esperamos todos la Accion (…) »
08-10-2011

Forum social mondal, Tunis, 2013

Es una gracia Gobierna
Entre pueblos e poder a haber
Una « Cracia » a demonstrar
Un mundo insieme a traer.

Après l’espace arpenté
Un lieu au temps à trouver
L’université où vous êtes
En assemblées populaires
Prenant en paix parole libre
Face à l’autre non plus pour plaire.

Confrontations constructives
Vers des actions à engendrer
En pour parlers instructifs
Sur la société en danger
Cherchent changement en germe
De démocratie qui émerge.

« de ipso facto » les bases
solidaires aux Peuples proposant
autrement ensemble opposant
concepts, idées sont à la baisse :
micro société se pose
top haut system qu’un bas blesse.
09-10-2011

Atelier à ville ouverte
Dans la rue au lieu de vous taire
Crée évènement d’Agora
Au pied du siège Paribas(n)caire
Assis sans siège on aura
Appris les inégalitaires
Statuts des femmes européennes
Sans condition paritaire
Aux pays de rois sans leurs reines
D’une situation plus précaire.

Assemblee populaire en parc
Echange en herbe en palabres
Sur l’éducation à réformer
En paroles sur l’herbe posée
Avec des contestations énormes
Sur quoi renchérir pour envisager
Après l’avoir critiqué sans clivage
De quoi imaginer d’autres moyens
D’apprendre autrement un savoir moyeu
Pour laisser grandir les humanités.
09-10-2011

Aller élégamment au Parlement
Sans délégation mais poliment
Pour inviter députés et bourgmestre
Chez Bruxelles dans leur parc Elizabeth
Statuer dehors communément
Descendre vers la Markt Platz, continuer la visite
Se voit s’interrompre quand policiers si vite
Arrivés empêchent l’étiquette indignée
Sans nous arrêter pour mieux nous endiguer
Nous retrouvant encor plus humainement.

De la dette au monde des religions
Il n’y a qu’un groupe à passer en pigeon
De bibliothèque en Ecclesia
Extérieure aux arbres spirituel s’il y a
Dieu un peu en chaque Etre Autre plusieurs.
D’atrium du hall au jeu de la dette
Il faut tirer sur la ficelle pelotée
Pour s’entendre dire les tractations loterie
Doté en dotations d’ôter tout à tous pays ;
Crise surendettée ajustement trop usée.

Anti-capitalisme entame en thèmes G20
Sans avoir marché marchés déficitaires
De crises alimentaires sub-sahariennes citées
Aujourd’hui à midi au moment où j’ai faim.
Le repas décalé, les workshops se cultivent
A l’uni jardiné entre travaux utiles
Pour au dehors avoir toilettes sèches auprès d’impros de clowns
Préparant dérision pour la police pro nulle,
Rejoignant le propos sur « l’indignisme » en cours
Voisin Jasmin(e) des peuples arabes fleurit de Moscou sur cour.

« la liberté d’action es la accion de vivir ,de vivir y tomar la calle, la calle es libre como libres somos todos. »

Assemblée populaire s’étant constituée
A l’entrée du métro échange en opinions
Battelées en tour libre sans oppression ni pion
Montant fronde montagne à l’autre Constituante.
Reprend la Générale au soir en réfectoire
A chercher consensus refait de tous, et toi !
Cohésion à trouver permet de co-construire
Ce que nous ignorons pour ne plus nous en nuire
Jusqu’au diner en fête fraternelle sans ennui.
11-10-2011

Forum social mondial, Tunis, 2013

De la cause syrienne le mouvement
Se pose au dessus du métro en bouches
Auto déterminant l’air soulevant
La solidarité d’un peuple qui touche
A son autonomie face à l’oppression
D’un régime à ne plus de fait reconnaître
Et d’un niveau démo à faire renaître
Au prix de victimes sans la peau de raison.
La sensation unie d’être ensemble
Se suffit à retrouver le sens
Bien en confiance de l’Autre résonnant
Sans condescendance ni livrer son nom.
13-10-2011

Annonce
Ô Bruxelles « communaire »
« y a d’l’accent dans l’air »
rejoignez (dixit Nico) vous tous trois
Prenez nos mains d’indignés soutien
Soutenons nous solidaires
De tous les sols au même air
« A l’endroit même qui nous aime »
Rdv samedi en marchant
A gare du nord à 14h char-mante.

Être ressenti par tous et un chacun
Avoir investi toute une forteresse
Du savoir pour « non capitalisme »(dixit Lawson le long du canal de Grèce durant la marche)
En soutien mondial qu’aucun
Ne peut empêcher « d’acter »
En démocraties populaires ;
La conscience se précise à plusieurs
Dans un présent saisi sur l’heure
A s’entendre autour d’un pacte et
Se fédérer en campement
De villes en campagnes semant.

Des modalités à respecter
Pour trouver à tout prix consensus
En chacun insistant sur son sens
Font la confusion se répéter ;
A modéliser généralités
D’organisation d’oralité
D’opinions propres à translater
Sans débat restent en l’état ; l’enjeu de la marche finale
Fait passer en revue l’action
Du lendemain en sensation
Unanime en dissensions
Et tensions d’alinéas.


The sun arises

Unic moment of seas
Moon of her poetry
Global freedom”(dixit Mar de Venezuela) and try
Writing by walking” inspirat Rafael
Thinking and calling
The Other by listening
And speaking in the corner
Of the Park’s owner.
non capitalisme” en gratitude (dixit Lawson)
Au coeur de l’empire européen
« De quoi refaire d’autres lois »
15-10-2011

Au-delà des langues d’attitudes
Se concertant de concrétude
Face à l’arc cyclopéen
Cinquantenaire jusqu’au soir
D’un lendemain repris
En marche initiée éprise
D’Athènes à Jerusalem
Pour répandre sur cela même
Qui fait encor arpenter
Les indignés en paix.
16-10-2011

CONTRE G20
Bank, bank, bank
Rendez vous banques de bandits
Sans contrefaçon monnayeurs
Rendez nous la monnaie meilleurs
La monnaie d’la pièce dans l’heure.

Faire l’argent sur l’argent
N’accrédite aucun agent
De change à compter spéculer
Sur les biens de son pécule et
Sans éthique à l’usufruit
Fructifie l’usure du fruit.

Richesses éphémères seront poussières
Dans nos vieilles soupières
Du virtuel fiduciaires
Du financier au judiciaire (…)
Nice, 02-11-2011

Paradis fiscaux
De l’enfer confisqué,
Enclave monegasque
Money (bis) sous le casque
Fiscal du « monarque argent » inspirat Morgan.
Monaco, 03-11-2011

Parvis de la Dépense
Communauté espace
Espèces comme autre
Où la rencontre directe
S’effectue dirigée
De chacun rencontré
Densité quand on naît
Comme à digérer
Tous et un sur la place.

« La Défense en force » scribit Reda
Vivier d’information se vit in situ
Individus s’assemblent en solidarité
Active en lieu digne sans charité
En entr’aide en tiers règle à plus de trois situant
Communauté espace aux sources de Puteaux
Ré-inventen le lieu tous in situ plutôt
Générations géniales en franche synergie
Positives s’effectuent changeant les énergies
De chacun exercé s’enrichit concertée:
« Les interactions sociales » dixit Markus.

24-11-2011

Verger

Dans une attente au soleil
au pied du seul pommier
devant fils d’araignée
aux reflets argentés
Je suis son mouvement
en soirée d’argante et
ce couchant
je me lève
d’un pied d’herbier
mieux qu’hier

15-09-2011

Estran

Entre ciel mer et terre
entre bleu vert et gris
entre loin, près et cris
entre mouettes et pluie,
l’air amarré vient au large
change le temps en marche
arrive saison à la marge.

17-09-2012

Kyoko haïku

Kyoko au piano
qui jouant ponctue de quoi
nappées notes d’anneaux
qu’a-t-elle en symbiose
avec l’instrument en quoi
l’inouï est qu’elle ose

Piano’s got a tongue
when Kyoko playspeaks parts things
by music’s diphtongues

9-10-2011

Voyage de Don Silvio Quicha

Del viaje 23-07-2009
S’il s’agit de créer du réel
Au mythe un récit sortant
S’il est agi d’être hors du temps
Dans l’espace du voyage le rêve vêle.

Refondre deux personnages de l’auteur
Et l’action nage vers des acteurs (…)

si c’est écrit d’avoir dé^à vécu
Alors écrire vaut d’être revécu (22-08-2009)
Si s’écrier dans les rues
Réussit à faire se réaliser sur (22-08-2009)

S’entr’apprendre côte à côte
Entre^patience et éréthisme
C’est bien d’en deux l’isthme
De l’humain d’à côté.

d’une rive à l’autre sol
Celle de Châlon c’est l’or
D’une côte des terres.

Note au benet:
question de l’autre détenant les clés de soi même
Question de l’humanité restante
Ouverture possuible de l’Etre.

Châlon dans la rue 23-07-2009
Va t’ en, va t’ en si divague ne signifie rien
Si tant va, si tant va la Saônne
A Châlon sur le port du son
Tant vont (bis) les Actions
Accent circonflexe
Sous l’ carillon bourguignon
Et un soleil jaunmillon
D’une rive à l’autre vertige
Châlon n’est plus, n’a plus la même
Perception de ville en festival
Répété en rue estivale
Le spectacle tergiverse
Sans action, sans aimer
Ce vivant d’imaginaire
A transmettre dans l’air
D’un partage d’instants
En émotion de moments.
Leitmotiv:
Que du in, pléthore de off
Programmation saturée
Poudre aux yeux assurée;
Plus de sens, plus d’étoffe
Rien qu’ennui et régression
Sans esprit de création.

Prélude:
Allons, allons
Dans l’port de Châlon
D’isola en isolement
« De la tour doyenne
Sans parasie fixe »
Trois cygnes vitesse moyenne
Remonte le courant en lys
Jusqu’en amont d’un sol aimant
Limaille de pont roulant
Sous le vent enroulant
Des nénuphars aux tournesols;
il s’agit d’un sol à retourner.
retournes toi châlonnais
Alors ça d’où l’on est
La ville naît du port
En activité d’âge d’or
Industrieux révolu.
L’action du rêve dévolu
Détourne les débris
Du monde débridé
Déconstruire sur un réel
Une concrète utopie surréelle.

Achalandise d’compagnie
A Châlon finit par nier
L’originalité, la singularité
L’hymne en hilarité
Tout s’ressemblant
Tous s’consommant
Font semblant
Et alimente l’ mensonge
S’en nourrissant sans songe.
Où est la magie
Enfant châlonnais
De cette image innée
Du théâtre vivant qui agit?
Les arts dela rue
Se prostitruent
d’enzymes bouffant
Tous azymut l’bouffon
et son rôle d’agité;
Sommes nous dolent
Et souffrons nous
De nan,tissement et d’anéantissement?

Rien d’autre
Que bon public
Voulant du prêt à
Applaudir les tarés
S’entre imiter
S’être limité
A l’applaudimètre;
alors faites donc quelque mètres
Direction l’port d’Châlon
Là où les véritables marchandises
Débarquent encore
sous la forme
D’actionneurs
De site, de synergie vrai
Que chacun peut délivrer./..

intermezzo:
changer l’absurde échantillon
de la vie sourde et esseulée
Dans un passe temps anti chambre
Où seull’ange de l’espace le sait.

Retour déambulatoire Saônne 24-07-2009
Ref annonce:
Sous le pont,sur le port d’Châlon
Coule la Saônne, coule le son
Sur le port de Châlon.
Suivant son chemin de halage
On a l’âge en allé.
Allons, allons de Châlons
Rdv 21 h en bas du bastion haut.

Alors, alors, suivons la Saônne
Jusqu’auson des silos
Passésous l’pont tablier
Aux fréquences des bagnoles liées
Traversez la brèche engrillagée
Pour arriver dans cette île âgée.
Du port en friche changée
En oeuvrement d’chantier réactivé.
Imaginaire vivant d’lautre côté du pont
Vaut mieux que spectacle pondu;
L’esprit ôte et vous accueille
Dans l’rurbain au seuil
D’Châlon outre pont
Dans la rue du port esseulé.

En Avignon 28-07-2009
(au pied de la Vierge hommasse au traiy d’un pape)
Menez un memuet, ménestels;
En avignon dans ses murs vaut bien une Grand Messe
Nouveau Pape et vieux spectacles, dames et messieurs,
Vous présentent le pouvoir d’insignation
De cette vierge vénale dorée à la résignation.
Avez-vous remarqué sa main droite assignant
a résidence l’ Europé volée au soleil insignifiant
Couché d’autres Ethnies spoiliées?Depuis Charlequint
L’Europe reste claquemurrée et serve.
Montez jusqu’au calvaire « en quinte
De tout » (dixit Alain) mérite au moins quelques vers.

Où se met l’accent du Théâtre? 29-07-2009
Circonflexe et opiniâtre
En vorthex est l’âtre
Tourbillonnant d’une voix tard
Le soir auprès de Catharsis
Cirque d’une scène car si l’Art
Circulaire est un feu allégorique;
Alors, allez tout de go onirique
Proscenium miroir d’un réel inversé
En imagianire ambroisie servie,
Ambrosiaque ambre insomniaque.

A lo’extérieur en les murs
Résonnance » et tonitruance
Dans les murs en murmure
Le théâtre coule du Rhône en Durance endurant.

(au pied de la Sorgue)
Les ombres de la Roue à aube
Tissent dans l’eau des rets
Tel un métier jusqu’à l’aube
Qui tourne sans jamais s’arrêter.

(au Delirium)
Quand les nuages s’embrassent
« La mousse des arbres » dixit
Aux herbes d’oiseaux (…)

Transit 13 (Châlon-Montpellier-Lodève) 25-07-2009
Fréquence différente au niveau des paysages
Ressent variablement nuance d’paysage
Perception de valléee en Bourgogne traversée
En train parallélise l’auto qui se verra.

Des champs au confluent de Saônne en Rhône s’évase
La ville de la veille en souvenir s’évade
Jusqu’au prochain pays suivant se découvrant
L’envoi véhicule change en gare routière rouvrant.

d’autres régions au sud d’ arrière relief se voient
au fil de successifs pays qui se perçoivent
Entre guarrigue et vigne l’Hérault quitte le plateau
Méditerranéen pour celui de là haut
des Causses au Cévennes va la veine en voie fière.

L’eau aide et rêve 26-07-2009
Encaissé entre deux hauteurs de pente
La Soulondre méandre sous les monts serpente
La Lergue plus large arrive en aval des Cévennes
Les eaux de Lodève aide de loin en pré les sèves.

Près des berges du cours sale dans l’eau des canards
Nettoient tout détritus de ceux qui marchent et narrent
jetable dans leur marre
des cons qu’en ont marre
Sur la rive mosquée s’entretient l’amène place
D’éco-système dans l’rurbain de petits univers espaces.

Sommes nous sous Londres ainsi pour oublier Lodève?
Où est passé leur monde ni d’Adam, ni d’Eve?
Quiétude inquiète passée faite en vain grognements.

Bien au sud du Hâvre y-a-t-il encore un âvre
De poésie tolérée être sans rien de grave
Symbiose humaine avec son environnement.

Le génie Sylvain 27-07-2009
Le génie Sylvain serait un puits d’inspiration, au gré des pensées arpentées.
Le silence d’un chemin accompagné développe les idées traversantes jusqu’à saisir « l’ingénieux » (« Hidalguo »)
(quand le mythe devient réalité et que le réél se mythifie)

Réflexion sur le mouvement^perpétuel:
comment dans un vide- puisque l’univers est constitué d’anti-matière, générer à partir d’un input un mouvement^perpétuel (révolution atomique) « ad vitam eternam », permettant une production d’ énergie.

ni regret, ni nostalgie, ni mélancolie.

Ayant un sens d’observation intuitif inné, il collecte les informations infra ordinaires non remarquables pour une collecte sensible d’un ressenti proche des choses vivantes.
Hasard poétique d’occurences rencontrées au fil de pérénigrations, de détails perçus, d’objets insolites…
N’y-a-t-il pas noté à Lodève la particularité des portes massives d’entrée, correspondant à des entrées majestueuses révolues et le patronyme récurrent de Sancho chez les commerçants.

Le bonheur est évanescence
Seul survit le désir fugace
Dans un instant naissant
que la vie agace.

A propos de Montpellier:
Hyper centre historique hypertrophié
Place de la Comédie des terrasses consommées
Esplanade aboutissant au vide décaissé
Dalle commerciale de transit terminus
Ville nouvelle Antigone déconnectée 5aucun accés de ce côté, aucune liaison avec le centre)
Jardin public oublié dans la citadelle
Coupure de la voie ferrée
Hotel de ville monolhite
Tour solitaire
Palais des congrés lointain (Le Corum)

Transit 14 (Avignon-Bologne-Venezia) 30-07-2009
Défilement de pensées souvenirs sédimentés
En suite d’horizons animés et aimantés
Au métal de la route se forge l’entiéreté
Faire du voyage flash d’idées triées l’été.
31-07-2009
Entre sommeil et rêve une conscience chemin
Sans temps à décompter ou à déterminer
Nul part continu à rouler vers l’absolu
Imaginaire sans terre en esprit résolu.

Images accumulées se déversent en vrac
Sensations si saoûlées s’étiolent de loin en vrai
Fatigue prolongée jusqu’en évanescence.

Nouveaux reliefs lointains se rapprochent en vitesse
L’espace cadré ainsi sur la vitre s’évite
Les yeux cherchent et se ferment pour évader l’essence.

Bologna en dérive 30-07-2009
Suivant l’appel intuitif de ses rues anciennes
S’éconduire (…)
Découverte di Bologna par Sylvain
Viale Massimiliano Bruno :
A la sortie de la gare, parc en hauteur déconnecté du carrefour, un peu à l’abandon, un peu oublié ; fontaine d’eau dormante avec feuilles mortes et 3 tortues sculptures en son centre.
Le long d’une rue en bordure du parc pour arriver sur une place de marché-
Changement de direction à gauche le long d’une via sous les arcades jusqu’à une des portes en ruine ;tour complet de la porte au milieu de carrefour puis prise de direction :
« Qu’est-ce qui t’a fait prendre ce chemin ?
pris le passage d’l’côté de l’arche, y’a d’intéressant d’l’autre côté. »
C’est le coin des habitations
Entrée dans l’hyper centre historique, côté université :
« on dirait une école »
Arrêt sur fresque : « on dirait l’ Espagne », en considérant l’architecture de brique et un campanile à section carré rappellant celle d’une autre ville d’université, Salamanca .
A nouveau changement de direction, à gauche, longeant une petite place parking, encore à gauche une autre oblique de circulation, borfé d’une venelle déserte.
Nouveau corridor de circulation aux arcades.
Prise de direction vers la Piazza central.
Découverte d’une cour cloître au trompe l’œil à la Danaïade Pan.
Série de 3 cours intérieures jusqu’à une artère radiale.

Transit 16 (Bologna-Ancona)
Déplacement d’espaces en direct
Du temps traversé rectiligne;
L’espace voyage en imaginaire
Paysage transit d’Allégorie;
Le temps s’écrit en métaphore innée
Dirigée en transfert corps récit.
L’histoire se fait entre réel temps
Et Espace; se passent les Choses entre eux;
Entre réalité et rêve rejoints.
Le trajet raconte et gère loin
D’un début une trame en cours
Sans terminus d’un train en course.

Transit 15 (Venezia-Bologna) 07-08-2009
Tôt le matin partent les pensées
Le long d’un paysage en paix.
Arrêt sur gare aux gens sur quai;
Se levant leurs rêves s’attendent quand j’ai reçu
Oeil pour oeil le soleil levé
D’une lumière de conscience réveil.
Le réel reprend sa course changeant
Ses toiles de fond sans gens
Entre monts et vignes en premier plan
Echelle entre choses accessibles en mieux.
Nouvelle station s’écrit Monselice
Pour me dire « Lis ce mont »
Et suis ton rail rapide t’éloignant
D’un pays à l’autre du lointain au lent
Il y a se succédant plusieurs correspondances
Changement de sa vie de train du temps répondant.

Poesia ontologica 07-08-2009
(Venezia-Bologna-Ancona-Pescara-Arsita)
La Métaphore du temps dans un tour
De potier peut être un espace détouré
Axiome du réel fabriqué
Théorème de temps détourné
L’allégorie est une barique et
D’espace au temps s’est retourné.

Ecrire l’évènement poétique en direct prend d’autant plus de sens que le réel s’écrit et l’écriture se réalise (cf trajet du Valfino)
Que s’écrive le réel
Que se réalise l’écrit.
03-09-2009
L’écriture se pose a posteriori
Se poste et ose se postérioriser.

Théorème sur perméabilité temps/espace.
A considérer l’écriture comme du temps et que le temps s’écrit (postulat),
L’espace voyage en imaginaire paysage.
Inclusion du temps (transit) dans l’espace:allégorie
Inclusion de l’espace (trajet) dans du temps (transfert):métaphore.
Direction espace/temps:allégorie
Direction temps/espace:métaphore
Note au Benet:
revenir un an plus tardsur les mêmes lieux pour faire les points entre les mots
d’un ou neuf ans: l’écriture peut se recomposer avec sens à partir d’écrits fragmentés en
divers lieux mais avec le même fil ontologique.

Trajet du Valfino 08-08-2009
Revenir là où tout s’est perdu,
Retrouver du sens dans l’insensée
Poésie située entre choses d’air pur.

D’aval en amont qui sans l’Un sait
En lacets s’enlçant
Le Valfino coule son chant d’été;
Son torrent printannier a été
Effritant son lit de pierre en poussière
Gravier rappellent la Matière à celle d’hier
Qui des phénomènes naturels repoussent
Le passage du gué humain jusqu’au souper.

Gravir au déjeuner la pente raide
Des monts pour atteindre l’alentour
D’un regard de sommet vrai t’aide.
Atteindre la plénitude qui allant sous tend.
Siest se pose là sous chêne ininterrompu
Remontant son tronc de fourmis rompues
Aux activités agircoles à l’image des laboureurs
Champs contre champs là-bas sous leur labeur;
Revoir içi ce même papillon soeur battre
Des ailes ou repartir quand le son du tracteur
S’interrompt de près en loin crissements de porcs réacteurs.
D’acteurs humains aux éléments animaux
De là haut Gran Sasso dell’Italia surplombe
L’ étendue insaississable de son point sur
La terre endormie un temps en minéraux,
L’autre réveillée en sursaut séisme
Ramenant l’humain aux drame et misère.

La tragédie ne peut être animale,
Si il y a eu catastrophe si mal
La fatalité condense l’erreur
Humaine dans l’heure
De son chaînon manquant.
Je me lève devant cette chaîne d’Abruzzes
Epaissi de nuages de pierre à la terre usée
Et m’en vais redescendre jusqu’ en vallée;
Cette couleur entre cieux et terre avallée.

La tête prise dans leur hautes cimes
Les pieds s’alourdissent comme ciment,
A refaire le chemin inverse
Sur certains décombres renversés.

Des éléments du réel viennent toujours ponctuer
Un trajet abstrait en quête chemin onctueux
De l’intérieur conscientisant tout de l’extérieur
Qui du transit au trajet découvre toujours réitéré
« D’insensée Poesia » un sens au jour éthéré.
Ecrire avant de vivre
Les choses s’inscrivent en réel
Une fois écrites elles se révêlent
Et les signes sont partout autour (« Umwel »).
Qu’y a-t-il de sens profond
De revenir sur les lieux.
Inspirés d’eau et d’eux liés
Font en soi des ronds fondamentaux
(Des « fondamente aux fondations)

09-08-2009
L’ancienne faille ne s’est pas cautérisée,
S’est rouverte en récurrente blessure;
Bien sûr rien ne peut encore autoriser
La catastrophe à rester plaie sur le blé.
D’orage en pluie torrentielle le ciel lave
La terre chargée d’électrons vulcains
Pour les changer évaporés en ion chacun.
Le beau temps revient sur les traces de pluie
Dégageant un ciel azur sur la crête mâchoire,
Les cendres scories se liofilisent en huile
Tellurique veine coulant jusqu’en été un soir.
Sang festif libérant les victimes mânes
Emportés brutalement, fantomes s’émanent
Dans un hommage in voto exutoire
Vorthex mémorable rendu vivant exultant.

Musica come risoluzione
Faire un avec le monde par l’instrument
Au p’tit matin les Abbruzes transhument
Et descendent le temps en pente douce
entre générations la vità dolce
Continue d’accordéon en synergie
Et chants plein d’énergie.

Transit Le Sole me colle 13-08-2009
Au loin de cette mer d’huile le rayon vermillon
De soleil du matin nous envoie ses millions
D’ions una matina de Sardaigne inconnue
Etendue d’une peau d’eau comme vers ta terre reconnue.

Ton soleil m’ a collé à l’horizon signé
D’esperanza départ pour l’Espagne saignée
Amour de tous quittés s’en retournent plusieurs
Sols des cieux amoureux pour ne plus tourner seul.

de ceux entier partage des Abruzzes tellurrées
Léger multiple unis que son assuré tel
Dis leur la direction des cuore réussis.

Corps entiers retransmis, Deus temps réuni
Réel espace vécu, déesse de a niente
Transmets leur d’éternelles beautés telle la tienne.

Transit 17 (Civita Vecchia-Barcelona)
Il n’y a plus d’exclusivité à aimer plusieurs à la fois.
Léger multiple à l’unisson qu’à un certain nombre nous réussisson.
Intensité partage fait que bien acquis est l’autre dans une liesse d’ensemble:
Sintonia entre lingua.

Arrivée à Barcelone
Rencontre avec un nino qui ne cessait de regarder le ton
de ma voix, m’a dit sa mère.
Voeux vers lui « del viaje de la vidabuena fortuna ».
Promenade noctambule
Sur le récent projet « La Rambla del mar », système de passerelle et de retrait de pont sur verrin.
Une grosse opération de nouvelle centralité reste déplorable avec aménagement
extérieur public anecdotiquement en levées de terre esthétiques, oblique de point de vue où personne ne va.
En revanche de l’autre côté, Barceloneta reste un tissu habité plaisant et proportionné à échelle humaine.

Euskadi (d’hier à aujourd’hui) 14-08-2009
A chaque architecture différentes modénatures
D’une europé qui s’est inventée içi
Europe américanisé par l’Espagne
Là-bas l’Espagne européanisant l’Amérique
Hybride Euskadi inventant l’Europé après, avant l’heure
Hospitalité « euskade » qui s’ moque d’la chârité chrétienne
Gens au tempérament entier d’un caractère de personne
Âge fusionnant trait pour trait l’Occident inefficient
Entre Bavière, Suisse, Italie et France du sud
Ouest reste récalcitrant sans suffisance exagérée
Et aimant les frontières depuis hier jusqu’à au moins
Autonome demain avec langues intégrées de pierre
Autrement « euskadi » qui a dit qu’ eux sont espagnols?
No màs que reempezar el Ayumiento
Al ayumiento (bis)
Los màs (ter)
La masse de l’air (bis)
Acquae sourcières
A quoi sert
ça s’passe entre tous les Etres
Entre les montagnes et l’ Ayumiento
Irun ironie de l’enropie de l’Europe
On trompe qui en Europe?
Euskadi!
Là uù l’aval se déverse el canttue
Del corazo encor court corre entre cuerpe euskadie.

Irun « a paese » 15-08-2009
Irun Ella que mejor
La voix se trouve dans son coeur
Chantant timbrement l’ Aurore
La rime est partie terrorisée.
« Euskara, ya que busca »
Entre lengüe
Détourner les images
ça change les messages
Trompe l’oeil au regard tronqué d’Amélie Pouliche.
A la casa d’Irun
Du béton qui s’affronte
Aux gens appartemment « de binotz » (dixit el cantuor)
Etzetera cante il cantuor
De « cabron »
« Piensamienta la strachera »
Puerta de la condicion del mundo
De las estrellas consuelas
Demaciado una seguida conocida.
« Erabaki deza kegli
Faxismo
Eta Seximoari Ez!
Euskal herria antifaxista
Moskako antifaxistak 09″

16-08-2009
Fishing (bis) the stars
Pisser, pêcher les étoiles
Euskadie dia por Dias
Recréons des sortes de religions (El Cuyon)
Rêve créé athé partagé d’oiseaux
Parallejos Paese somos nosotros
« Por que yo », màs lejos tu eyo
No duerma la unità, Pelote basque (vasco)
De Osteria ou c’est rira…
A peine écrit , proféré sur le champ
Le chant des gens d’içi et de là bas;
Enchevillé à Euskadi.

Irùn 16-08-2009
Retrouver les traces du sites et de son histoire évolutives sur place en direct d’un ressenti fait partie des premières impressions situationiste : hôtel Dieu axé sur le fronton, l’hôpital postérieur en retrait et fermant la place alors que ce fut une ouverture pour le bétail arrivant des montagnes pour étancher leur soif dans les abreuvoirs du bourt de la place.
Trajet de l’eau : marécage du parc- puits(proche de la fontaine)- soupirail dans l’axe des rues descendantes- abreuvoirs.
Place champ de foire avec jeu de pelote basque mettant en enchère les bêtes sur pied.

Moskaku in Irùn 17-08-2009
Après une soirée finale sur la place en liesse, le direct votif produit des fragments de textes improvisées sur des musiques partagées à plusieurs dans le chant, seul vecteur commun.
18-08-2009
L’inspiration collective peut agir concrètement sur l’individu, regénérant à travers chant et dans l’aménité humaine.
Il est étonnant d’être porté par l’ensemble réuni à l’unisson et de réinspirer soi comme toi simultanément avec les choses de l’âme une indivisible ressenti synchrone.
Il est curieux quand tout ce partage en liesse s’est estompé, de constater une sorte de psychose paranoïaque dans le tranquille quotidien de cette ville de prime abord avenant, mais dont une défiance plane dans l’air ambiante due sans doute à la délation ou la surveillance constante .

Burgos 18-08-2009
Entouré de campagnes agricoles cultivées aux pentes descendantes, Burgos est un gros bourg au fleuve de berges arboricées et bien vertes.
Elle reste pour l’Espagne bien abreuvée en période sèche et d’un agrément aprécié des gérontes.
Elle fait en effet ville du nord avec son tourisme urbain autour des monuments religieux omniprésents de style gothique flamboyant, baroque ou classique pour les édicules.
Elle est surplombée d’un castello restauré, plus intéressant pour son parc forestier, faisant toile de fond à la cathédrale, et son belvédère la surplombant et présentant son Hinterland de champ à blé environnant.
A partir de 23h les rues se vident alors qu’elles étaient remplies à 20 h.
Elle respire une ambiance de bourgeoisie jamais obtenue par sa ruralité mais consolé, concédé à sa gentrification urbaine de ville moyenne.

Madrid (Fuego Tierra) 19-08-2009
« fui sobre agua aedificada
Mis muros de fuegson »
Sobre un muro de la calle de Cuchilleros.

Alimenté par un petit cours d’eau discret, Madrid reste une ville de l’intérieur des terres d’une énergie tellurique ressentie des pieds (Calle Lavapies ?).
Notre arrivée de fin de journée sur la province de Madrid nous a fait traverser un paysage semi désertique du nord castillan érodé aux blocs de pierre rappellant ceux de l’Arizona.
La ceinture périphérique est vaste et à l’échelle des nœuds autoroutiers dont les bouches se superposent sur deux ou trois anneaux radio-concentriques autour de la ville.
La ville traversée par des artères rapides en tunnels ou auto ponts laisse des vacances d’interconnexions de voies à la proche périphérie de son hypercentre, marqué par l’axe vertébré de sa gran via.
Se laissant éconduire à pied par la déclivité topographique, la découverte de quartiers de « La Latina » nous fait découvrir au bout de ses rues le pôle centripète de placettes récemment aménagé en leur centre de jeux d’enfants.
Il est tangible de remarquer l’afflux et l’ attraction naturelle des passants autour d’un espace public réel, créant une sédantarisation tmporaire et inconsciente à l’espace.
Remontant la pente, faute d’étancher sa soif, il appert que la ville manque d’eau et de fontaines l’éconduisant.

« Ruto de Don quijote » 20-08-2009
Suivant de Tolède à Madrilejos, la route du Quijote,
nous ont apparu des moulins à vent sur la crête des monts, près d’un castello puis au sommet de hauteurs surplombant la petite ville d’Herencia,où nous avons fait étape pour une collation suivi d’une sieste dans un agréable parc municipal aux tourterelles (dont le chant me rappellait la volière de ma mère).
etant dans un paysage aride aux oliviers et vignes sur les côteaux ocres, l’étendue d’un demi désert sous la chaleur se prêteaux mirages dont a été vraisemblablement le sujet de Quixot traversant pendant des journées entières cette terre entre songe et soleil.
excité par les traces existantes d’un cadre naturel du mythe, le suivi en pourrait être « el volver de los dos Hidalguos Quichà »: le retour des deux chevaliers Quichà.
N’étantqu’à moins d’une centaine de kms au sud est de Toledo, je peux fort m’imaginer l’ingénueux Cervantès en quête d’inspiration dans ces plaines à moitié désertiques jusqu’à la rencontre de deux quidams autochtones du coin l’ayant conduit sur ces chemins de desserte de terre…
La Mancha, terre de granit bleu gris et de vent sans sel ; au pied de los Molinos de Herencia sensation des géants dans le vent chantant contre les ailes devenues métalliques du moulin.
Du haut de la crête près de leur giron, l’étendue majestueuse d’un 50 kms de rayon d’oiseau vous procure cette sensation aérienne de voler tel un géant ailé à 7 lieues à la ronde.
Pays éole inspiré et expirant une inspiration de solitude quiete comme ces moulins vivants « encalados », blancs de chaux.
Or il m’en chaut de releir les 2Manches au Miguel, comme je l’ai signalé à la taverne d’en bas.
Hasta luego, Pays!

Note au Benet:
« tu restes là une journéé à tout vent venant et tu deviens ta propre girouette, amigo Alano. »
Notre symbolique port en terre de chute en la Mancha, e qui viva, le tout vent va!

Toledo-Méthode d’investigation des villes à pied avec carnet à la main. 20-08-2009
Après une première marche propédeuctique, arrêt par point de départ.
Découverte de figure sculturale de cervantes après porche.
Détails appareillage pierre :modénature andalouse.
Topographie rue grimpante :vue axiale extérieure de la ville (car inclosion, cluster’s town).
Présence aigle bi-céphale.
Soupirail défait : »boca de riego ».
Bibliothèque régional jouxtant palais Alcazar «armoirie de la ville ».
Refigure de Quijote et Sancho :comment les deux figures se sont précisées dans leurs représentations ?
Panorama sud est :reconnaissance territoire.
Kiosque PVC/métal.
Architecture moulin au loin ressemblant à clocher de la Mancha.
Deux plumes rappellant Quijote et Sancho dans une venelle déserte.
Rue Medina-bifurcation-montée ou descente (aguas de Toledo).
Descente sur un flanc sud de la ville :moins de touristes.
Clocher d’église :la mère à sa fille (« zona azul »).
Fontaine avec eau sur placette :présence granit bleu gris et d’habitants rassemblés (Plaza de San Justo).
Arrivée sur cathédrale (Calle del locum).
Plaza Mayor (Teatroderojas).
Lieu de passage touristique.
Cathédrale dans l’ouverture d’une percée :fronton aigle bi-céphale.
Panorama passage dans rues de la place cathédrale.
Rue arrière chevets :montée et descente puis remontée,suite logique parcours).
Pensées perdues.
Découverte panorama nord ouest aux monts lointains de Toledo.
Recircuit touristique.
Clocher monastero en rue.
Deux aigles frontiscipes sur deux façades scrutant deux directions différentes (bifurcation :choix rue rétrécie).
Fers sur iglesia.
Belvedère « Bajada de San Juan de los reyes »

(préalable : ne jamais revenir sur ses pas)
Observation infinités détails incongrus.
Comment se ré-orienter.
Comment recoller élément puzzle abstract mémoire à différentes échelles territoires :changements d’échelles.
Pour une école environnementale, urbaine et territoriale.

Toledo (bastion castillan de la Mancha) 20-08-2009
De nuit elle surgit de son promontoire altier, désorientant son jour de découverte ; elle apparaît majestueusement surplombant son large fleuve, la détournant de la moitié de son périmètre.
Elle semble inaccessible tant sa hauteur grimpe sur les cimes face à ses monts de Tolède.
Les pentes sobnt raides et passent par des portes distincts aux points cardinaux.
Une fois en ses murs, plus de panoramas, que murs droits et impénétrables, puis au détour d’un croisement de rue une percée visuelle fait découvrir les alentours de collines au loin dans l’axe.
Tout est( en dévers, rien de plat, même pas ses places, présentant dans son œil intérieur urbain de cité gardé les dispositifs monuments, symboliques et institutionnels à la ciudad.
On peut retrouver l’influence arabe dans les ouvertures andalouses et un tissu de labyrinthe de venelles en medina.
Le rapport au sol est primordial, en jure l’invention architectural d’un passage faille telluri-béton dans le sol abrupt d’un côté de la citadelle.

Valencia de noche 21-08-2009
Arrivée sur avenue fréquentée en artère pénétrante la ville comme son fleuve disparue faisant la césure entre centre historique et extension.
Son Hinterland de vallée fluviale et fleurie fertilise toute une région richement agreste.
De nuit par auto elle vous perd inexorablement et paradoxalement par une trame régulière et irrégulière de ses éléments physiques (fleuve césure, port excentrique, centre reclus, artères tangentilles).

Comment d’auto,arrivant en ville la perception suit des fréquences d’échelles variables en fonction de son rpérage et de l’attraction du vide centré.
comment est prise la bifurcation à tel endroit précis ou aléatoire rétrécissant un périmètre d’approche à pied: passage d’une échelle à l’autre.
chemin continué à pied abouchant à la place.
Sensation diverses d’une géométrie tenue.
Détails observés: tentures pliées de jour, filin de pêche sur immeuble.
de quelle manière la ville génère, procure des types d’états sensibles aux ambiances changeantes variables: comme une sorte de météorologie du temps qui passe dans la ville, d’épaisseur dans la ville.
De la gravité urbaine à la gravitation citadine.
Cartographie active:
nouveaux vides d’attraction de constellations urbaines
désorientation permanente sans repère des éléments physiques naturels: rio, mar.
artefact de bioparc (coulée verte)

Valencia restant insaississable à l’intellect est bel exemple de nouvelle ville au système régénéré, à l’organisme muté à la symbiose (high tech, bio parc) surprise et surprenante.
Exemple du jardin del Tuja à l’aménagement paysager intégré aux architectures structurelles.

Transit 18 (Barcelona-Paris) 21-08-2009
De gare routière grégaire, un melting pot condense
Départs et arrivées sans meeting plot en danse,
Sans savoir rencontrer au lieu d’un terminal
Au transit de cent pas terminant l’ermitage.

De estacio servicio le temps d’un plein remplit
L’espace entre deux pas d’inattendues séquences
A connecter entre elles ainsi autant quand c’est
Aussi inopiné que devant un tremplin.

De situations nées d’arrêt spontanément
Saisis dans l’instant lié en plaçant aimantés
Les trajectoires trajets se croisant recroisés
D’occurrence et hasards coïncident en soirée,
Sur l’aire reposé d’un rassemblement fortuit
Dans l’air échangeur d’heures voyagent seules les Fortunes.

Retour du périple Voyage de Don quixchà 22-08-2009

Baumeschaden

Baüme Schäden in Schobenhaussen
Largué dans un bled bavarois
Sans pouvoir aider ceux qui avaient l´arroi
Je tourme „am Rand der mittelaltlichen
Stadt Dorf“. Glacis autour de gens
Glacés en mai catholique saintes
Glaces sur le Heimet´s Denkmal.
En ce soir bavarois j´y ai vu l´ennui
Mélancolique mêlé à la nostalgie
Du temps en léspace glas lassé
De sonner (bis) pour qui l´entend.
Ce son d´eau sourdant en quelques endroits d´eau vive de fontaines chantant
Les oiseaux heureux d´avoir cette
Circonférence de marronniers
Suivant un sente pourtour.
Pour tout creux mieux vaut
Laisser venir et couler l´eau
Sous ses ponts factices humains
Se humant „le soleil des fils de héros“ de demain.
06-05-2009 „die Sonne der Helden Söhne“
ecrire un poème soulageant son Âme
dans ce rythme de l´oreille interne
où chaque battement de coeur
entend son sang couler.
08-05-2009

Face à la mer adriatique

Que ne suis-je allé chercher au terme de kms entrainés, pour aboutir sur le rivage de mes émotions matinales, si ce n´est par une certaine abnégation d´anachorète, en coeur profond d´Ame Monde, cette vérité intrinsèque à l´être, cette sincérité de restituer son sentiment d´exister au monde.

Les regards yeux éplorés den Face facade
Sur la vitre égouttée
Par la fenêtre á l´écoute et
La pluie ruisselle sur
Paris sphérique sous ce ciel où
Chaque intérieur se prive et
Qui vient de l´autre rive et
Du vent vis à vis du privé.
Le phoenix d´enfants fera le nouvel bel aura
A Berlin d´un Poisson mit dem offenen Mund
Fließ Freier Fisch vom Kind in Berlin geboren.

24-08-2008

Départ d un port

Partant du Pirée pour la Crête la mer rit
Christmas day sous la lune falot iri-
sante reste impavide dans son vide satellitaire.
Avec une mouette de Noel ; nous quittons la terre
Et son profond port ; une fois passée la jetée
Plate vers l horizon un trajet jet
Sous un ciel pommelé se dirige vers les Cyclades
A peine à quelques miles lointains mouilles
Le continent finit par s’oublier
Au fur et à mesure qu’un cycle éclat
S en va au gré des flots à son ame lié.
Animées comme nous sommes ensemble
L’étoile d un Noel doux entre jaune rouge vert
Et encore jaune civilisation jeunes vers
Ou se rencontrer à bord d un Ferry
D une traversée de nuit en guitare
Chantée.

Le Valaisan/ Prologue

PROLOGUE- Temps 0
En une époque récente
Se pose présente
Une structure non identifiée
Objet non invisibles
O.N.I. dans l´paysage
De quoi vous pétrifier
„Soucoupe“ (bis) à plat à l´horizon
Tal avallée varie la raison
Tassée, quand sa toile vient
Se poser sans que ce soit de
L´artefact ne vienne troubler
Les environs. Ouvrage élaborée
Avec minutie, minute après
Minute tel un décompte
De matière modifiée;
Point besoin d´imaginer je ne sais
Quel ONG et OMG pour réaliser
L´aliment du rêve. Alizé
Se prend dans ses rets en rayons
Tendus entre deux cercles parallèlles.
En guise d´axe un crayon
Perce son vide moyeu
Pour avoir les moyens
De la faire tourner.
Bouges,bouges, Grand Roue
Va,va sur la Grand Route
Move,move Big Wheel
Go ,go between Thing and Will
Geh,geh gegenüben Weg!

14-07-2009

L´ONI Soucoupe (Non honni soit qui bien y pense)

Objet Non invisible
Rend observable la visible
Structure à identifier
Machine d´artisans horlogers
Sans ressort à loger
Ni mécanisme temporel
Aux arcs portant corolles, elle
Est, se succédant chapiteau
A la toile ajusté main au chapeau
Lentille et Grande Roue de Prater,
Faite de fil en aiguille à raz terre
Elle grandit sur la tranche s´érigeant
Et roule sur une droite se dirigeant.

L´artefact réalisé
L´art factuel
De facto en effets
Réalise une actuelle
Architecture dans les faits.
Machine d´arteurs
Même s´il fallut
Pas mal de tubes en alu
Pour enserrer l´habité
Sous un chapiteau au soir habillé;
Et dès un matin cercles debout
Deviennent roue autonome
Partant sans le nom d´auto,
pour un départ de champ du bout.
„Vous n´avez quà la faire rouler jusqu´en Suisse“dixit Grégoire
Et ensuite…
15-07-2008

De minutes en minutie
A quoi servent de minutes précieuses
Passées sur les cers minutieusement
Sinon à décompter précisément
Les heures égrènées pièce par pièce
Inventées sur mesure pour dérouler
Le temps tourné en liesse
Jusqu´à ourler une roue
De métal hallucinant
Assemblé ensemble sans usine?!
Est-ce donc si absurde de déjouer
Les temps avec une machinerie de jours
Enroulés autour d´une invention sisyphienne
Qui gravit jusqu´aux époques et pentes phéniciennes.

L´ouvrage élaboré
L´ouvrage n´est pas l´œuvre
Mais s´élabore en œuvrement
A plusieurs science coeur
Prenant un même corps.
La rage d´un amour oeuvre
En âge de l´ouvert veut
Apprendre à tisser les rets
Et comment construire en relais.
Le travail s´avère apprentissage
Entre tous et un senti et sages
S´articulent les changements de 39
Comme si chacun porte à l´autre l´oeuf
D´un parachêvement d´oeuvre à plus de trois.

La matière modifiée
Ce grand jouet modulable
Module-t-il l´inutile
Par ses éléments ustensiles
Joints mobiles et extensibles
Jusqu´a voir un astro labe?
Etalé d´abord sur l´herbe
Tel un jeu de construction pour géant imberbe,
dépiécé si proche de la matrice terre;
il se monte, s´édifie et se lève
en organisme vivant dont la sève
invisible existe dans une réelle immatière.
De l´infime pièce fabriquée sur mesure
Jusqu´à la roue ouverte sans serrure
Le rêve s´alimente mûr dans l´air
Quand á force de déployer du matériel
La Matière rejoint lÍmmatériel.

L´aliment du rêve
Est-ce une machine à habiter le rêve:
Ein großerer Rad fährt
In zwischen Erde und Mel´s Eis
Der alle kennt zu kehren
Außer eines inneren Kreis.
Das ist ein Zeitmühl Geist Mehl.

Est-ce à l´image de cet accélérateur
De particules enfouies sous Genève
Pour fluidifier sous 0 absolu la genèse
De la matière déjà modifiée
Ou bien à l´inverse un réacteur
De temps spatialisé à ralentisseur
D´ion immané émanant d´un mode de faire?
Montez, montez donc dans l´arche du grand „Machin“là
Tous dans la Grand Roue du Rêve „Deus In Machina“.

Des moyens détournés au vide moyeu
Les moyens employés justifient-ils
La fin d´un monde qui se suffit
En des tours de roue
Détournement de rues
Un amour de roue créée et conçue.
y-a-t-il donc entre moi et eux
un axe rayonné au moyeu
„Gentiane“ s´enquiert Javier
„le machin qui machine sur l´gravier“

move the emotion
remove me the emotional
remain me, remain me
ist his event a soul movment
transportation.

Le Valaisan/ époque I Musiques des Montagnes du Monde


EPOQUE 1- LE VALAIS

L´émotion est encore là à l´arrivée
De la montagne au dessus surgissant.
Son paysage géant mugissant
Emeut l´^ame et suivrait
Le chemin du ciel lacté,
aux nuages stoppés et étalés.
Une montée d´âme serpente
Jusqu´aux cimes en pente
Et découvre l’á haut un autre
Rapport au monde, hôte
De ses hauteurs avallées;
Voici sous vos yeux le Valais
Pays d´un dieu au sommet
Dont la vigne est en somme
Don d´alchimie d´une terre redescendue
Et le goût d´un air odorant
Au terme d´une pédestre randonnée;
Voyez la ouate d´un ciel rendu
Embrasser le sol irrégulière au rendez-vous.
La variété des minéraux ,fleurs et animaux
Va en été accompagner la découverte
Des vies complètes des montagnes ouvertes
A 360° sans hourra ni mot.
Entendez la marmotte réveillée,
regardez une fourmilière vermeil,
touchez le sifflet d´oiseau,
goûtez du doigt l’eau
Du ciel. Respirez la quinte des essences
Et sentez cette entière quintessence.
assis sur un rocher promontoire
Pour poser le mot sur le toit,
de la vallée sillonnée
Par son petit Rhône, en bas de Sion;
Laissez vous envelopper
par le coton di ceil en paix,
Puis surtout après sa pause,
Ne tardez pas, et repartez
car je ne sais quel inspiré vent action
Pourrait vous emporter
Par monts transportés
Vers d’ autres cieux ports et
Vous retrouver soudain loin de Sion.
18-07-2008

A table concertée
( A midi)
Après quelques rösties
En guise d’un copieux ostie,
La discussion s’engage
Sur comment se déroulent
Les fils pour lester la Roue
Et confrontés à certains problèmes
de statique mobile probatoire (…)
(le soir venu)
Pour comment prouver un poids
« On peut foutre un peu de caoutchouc »
dixit Le Toînon et atchoum
Tout par terre
« Et si nous scions du bois »
Dixit Zonzon
« ça plairait au sapin si on
S’remue juste c’qui à
Changer un Jack qui a dit…
Et si malgré tout nous accomplissons…
18-07-2008

Face à certaines difficultés
Localement ocultées
Au lieu de le déplorer
Les Fils d’idées fusées
Font de la soucoupe uséee
Par l’espace fragile qu’elle déplace
Une invention adaptée
A chaque situation sur place;
De la matière à capter
Improvise un système constructif
A parfaire les palanquées
Par l’échange instructif
D’un plus rien à planquer.
Toute idée est dévolue à l’ action
A chaque situation la solution
Dérivée jusqu’à l’explosion
De rire. « 36 heures les gars »
Dixit Cisco sans s’ égarer.
S’agissant du temps à effectuer la prouesse
Tout le monde reste sous presse. 20-07-2008
tout l’ monde se connaissant suffisamment
l’ échange peut prendre savamment
Le liant d’une cuisine à composer
A plusieurs, pour plus qu’on ait osé
Faire ensemble le mélange
D’air entre chacun à manger.
Jamais ne s’arrête cette Roue
D’ingénérie à imaginer
Autour d’un fameux moyeui
A réussir à force d’avancer
Sur le parachèvement de moyens
Pour améliorer sa résistance.
Devant certaines contingences
Les contraintes révêlent les potentiels
D’ un point évolutif en permanence
Toujours ouvert aux idées essentielles.
Architecture vivante par excellence
Elle détient les possibles scénarii
D’exister et si elle semble ne rein
servir, elle prend forme et s’élance
Devenant chose protéiforme et réifiée.

L’harmonie d’une arborescence 19-07-2008
Se plante en communauté récente
The sky is wheeling derrière le grain des yeux
If finally i will Chacun a un brin des cieux
entre Chose ensemble Commun:
« L’harmonie va avec les gens » dixit Javier
« y’a besoin d’un enthousiasme » dixit Tof
« Onest tous là pour ne pas finir; c’est pas fini » dixit Guillo
« ça s’auto génère » dixit Le Zonz
« Faudrait trouver un système, jusqu’à présent c’était moyen3dixit Tib.

Le site du Tsalan 20-07-2008
En contact immédiat avec le milieu
Sur le côté du Tsalan mille lieux
S’étendent d’un surplomb superbe
Au son de cloches alpagués
sur les pâturages des alpages.
Myriades de petites vies sur l’herbe
Font d’un rapport lointain le proche
Environnement ramené d’un regard
Là simplement posé sur la roche
Considérant les alentours avec égards
Tout içi se ramène du monde à soi
En ce dimanche Amen simplement qu’on soit là.

Le micro val est
Dans un creux d’amour caché
Se sont rassemblées en conciliabule
Répondant comme au ciel à bulle
Toutes les fleurs sauvées d’être arrachées.
Préservées du vent d’est tournant
Une remontée légère du sol entourant
Les éléments poussant tranquilles
Qu’ils soient de pierre ou organiques,
Se love en dévers secret d’île qui,
Face à Montana d’un or vert et air naquit.
Là l’alliance est scellée par le passage
D’un p’tit volatile jaune sous le pas sans âge
Dont le sifflet s’accorde à l’inouï
Entente naturelle qui dit oui.
Devinez là où le val est et se nourrit.

La fête du boeuf 20-07-2008
Se perdant dans les pâturages
Traversant à patte en nuages
Sur les alpages apparut au nord
La résurgence d’eaux de source
et traces d’animaux non ours.
La rencontre des vaches en cornes
De la région se fit à travers leur berger
Sans chien mieux qu’un Cerbère.
Il reste au dessus du banquet
sacrifiant une de ces bêtes quand bien
Même leur lait fait du fromage.
Fête religieusement en hommage
A un rite paganiste ancestral.
Le repas s’accomplit du corps des Alpes centrales.

Autonomie d’action 21-07-2008
L’autonomie de la production
Dans l’Action synergétique
dans la nécessité d’une auto-
gestion par indépendance d’esprit
commun émancipant l’individu
dans une véritable force de travail.

Montage sur site
dès le matin qui nous lève advenus
une fois le matériel venu
Tous s’active avec intensité
Et énergie dans une densité
A faire naître en altitude
La Bestiole en mult^ples attitudes,
Comme à l’image de ces fourmis nerveuses
En activité, tout est acheminé
Sans plus tarder sur le terrain miné
Par les trous de sangliers vénères.
Piqués par les vies en frénésie
S’affairantsur le lieu choisi,
jonché de gentianes aux oisifs
Genets en bordure une synesthésie
entre micro-monde au raz du sol
Et humains géants arrivant rentre en symbiose.

(refrain sitologique universel):
Se connectant à l’Ame Monde
Par le truchement d’une montée d’âme
Soudainement inspiré du lieu d’élection,
seul de mes yeux vus émus en dilection
Se sont posés plus d’une douzaine d’oiseaux légers hosannah
Répondant au sifflet amené
Par l’âme parfois en connexion
Avec l’entiéreté d’une onction.

Tout rentre en relation tout durant qu’une attention
Se porte au delà des apparences
s’apparaissent les actions apparentées
sans paresse s’activant
En l’intérieur perçu des vies en acte
Sur le site extérieur. On s’entr’apprend
Tout à chacun au contact de ce qui prend
Tournure autour d’un endroit texto
Aux contours vivant de contexte….Ohhhhhh!