Blog

Tous les articles

Le Valaisan / époque II

À l’image de la Suisse le canton valaisan
Sur la crête suivie départage sa vallée
De ces autres pays aux côteaux avalés
Antre d’havres de paix son milieu est plaisant

Rester à contempler béatement les cimes
Se détendre dans l’herbe longuement insouciant
S’abstraire ennuagé paisiblement sur Sion
Extraire lentement l’être des éléments enzymes

(25/07/2008)

Si on vient en chœur dans un cœur de vallée
Quelle harmonie pourrait gagner toute montagne ?
Si l’âme au diapason sonne en tous rencontrés
Si l’amour à son jour en régions et contrées
Quelles musiques du monde jouerait toute ton âme ?

26/07/2008

Note au benêt : Synchronicité entre et avec les éléments naturels

Prosaïque Pays en Paix

Il pleut finement sur le petit pays
En vallées avalées le fond de vallée est
Indiscernable tant les nuages chargés
D’eau sont pris dans ce cul-de -sac
Seule la Savoie au loin d’un Sud-Ouest
est saisissable sous l’éclaircie
qui s’étend de matinée dissipée
Dégageant l’horizon en sommet
Réveillant encore plus loin
dans un baillement de mâchoires
pierrales, les gorges dentelées,
la dentelle d’un ciel échancré
Entre neige et nuages s’évaporant
S’élève du creux de la vallée.
Dans un baillement de la terre
et du ciel étiré,
Farniente fourni au dimanche l’écoute de tous sons.

Note au benêt : Trois Proses Pays Paix
Trois Musique Montagne et Monde

27/07/2008

L’instinct renaît prés des éléments
Retrouvant une proximité naturelle
avec le monde,
Où l’être se resituant
trouve sérénité et harmonie
Entre chosespace et tempsaisissable.

27/07/2008

Place du village

L’enfant touriste sur la place factice
me demande : « t’es un pauvre ? » « P’têt »
lui ai-je répondu ;
« Parce qu’on dirait…»

Pas de Mainbré

Étendu sur un lit de verdure
au milieu d’abeilles et de papillons
les instants vers l’horizon durant
En dessous du Pas de Mainbré
et de son pignon
Au-dessus de l’étendue visible
S’acharnent les nuages endimanchés
à passer la barrière invincible
en vain, gardés par la dent démmanchée.
Un gardien imaginaire derrière la vitre
de son relais sembla s’y refléter
tandis qu’à Anzère foncent vite
ces bolides de rallye
organisés l’été.
Mais quand l’orage vient à arriver
de chaque côté de crèmes rivages
de cieux se massent en présage,
J’attendrai bien l’éternité
Dans le pré des âges.
À jouir d’une plénitude atteinte
Au lointain rumeurs et tintements
mais la quiétude sera de courte durée
Car quelques gouttes annoncent la purée
venant, me délogeant aussi sec
et prenant à mon tour le pas de course
pour rentrer au sec.

27/07/2008

Chants du Tsalan

Redescendant sur le Tsalan
Suivant l’eau s’en allant
Que n’ai-je découvert
à ciel ouvert
Un ruisseau se faufilant
Au fil de l’an
il a creusé son petit cours
N’est pas loin de sa source
Au regard de sa course
Il s’enfuit vers l’aval
Et dans l’secret de son val
Un havre de paix s’installe
Entendez l’eau chanter
près d’un pré enchanté.
27/07/2008

Nature renouée dans une réunion
d’atomes
jamais que nous renions
tome d’un début qui sourit
La tomme des Alpes nous nourrit
au terme d’une route à la gentiane
croisée. Prions pour le prorio
fasse que nous rions.
27/07/2008

Mondraleche (dit-on) et Torre
(Dicton)
Du lait en abondance
fait qu’en amont on danse
Les intérêts communs naissent
des vaches rassemblées qui paissent
sans aucun parcellaire excepté le pré rond
stellaire.
Chacun son pré carré
à se partager
de la mi-vallée
aux alpages par viager
Familles sans plus de concurrentes
visagées
au fromage conservées
précieusement.
Montés prés des cieux
Installé tes écuries pieuses
conjurant toute malédiction
par la fertile dilection
en hauteur rencontrant
terre matricielle.
Viande en terre à l’étouffée
Viens fêter l’été tout fait
quelle que soit ta famille
Réjouis-toi d’éviter
la famine
du long hiver
entre Arbaz et Ayent
propriétaires des Grilles
construis ton maillent
Quel que soit ton lopin
à l’origine
tu en boiras la gengipine
Pour dépasser la grande peur
de tes montagnes dont l’ardeur
plus jeune, souviens toi
des mauvais tours de revenants inventés
pour calmer ton tempérament de montagnard
de jour,
Te faisant revenir toujours
en vallée.
31/07/2008

Ensemblier
Les travaux reprennent aussi menus soient-ils
ils sont effectués d’un commun concert
Les choses se font d’elle-même
Ainsi soient-elles. Que ce soit
technique ou la cuisine/concert
Synchroniquement sans personne enrayé
se déroule à plusieurs relayé
un échange partagé d’humeur joyeuse
Se construit un esprit de communauté
d’actions complétées et complètes
collectivement en confiance d’être
simplement ressentie par chacun
comme unité.
31/07/2008

Régénérescence

Comment se régénérer
auprès des éléments
s’endormant prés de l’eau
qui chante aimante
l’oreille se désaltère
de l’inouï qu’elle coule
Le temps n’a plus d’importance,
Seul règne l’espace au milieu des fleurs fourmis
et oiseaux passant
L’âme se quiet, apaisée
et l’esprit se remplit
d’un vide moyeu
pour décanter les empires
poétiques du moment
advenu et serein. Essence générée
si dans ce secret sein
absorbe tout ceci
c’est une entièreté retrouvée pour peu de se poser
entre terre et eau vive
musicale
et naturellement inspirante.
Oxygène des songes éveillés
l’absence d’être en corps tellement harmonieux
uni et intégré ou tout autour s’est vêlé
en un ailleurs présent
révèle le monde en soi.
Toutes les musiques peuvent en découler, dès lors
Tout est rejoint en l’âme d’un et indivisible or
Instantané saisi par le cours généreux
du bon génie helvète
qui rend crétin heureux.

Note au benêt : recharger un site à plusieurs bons éléments sur terre.

Ce n’est plus pour la spolier
mais bien pour la soulager
de ses misères insupportables
infligées et sans doute apaisées
ses habitants et revenants.
Plus besoin d’incantation
quand de chacun l’attention
est portée à l’environnant
Conscience de plus en plus aigüe du monde autour de soi
En harmonie en l’intérieur de moi
fait l’onction en accord
refait d’actions d’accordéon.
31/07/2008


Chosespace et Tempsaissisable

Au milieu de ces sommets environnants
les distances s’éloignent
de bas en haut
pour mieux rapprocher d’autres
mondes face à face
ignorés.
Trop de contrastes en lumière haute
fait varier le pays d’entités et caractères
en diverses densités de villages perchés
à portée de main.
Et pourtant il faut jusqu’à demain
pour les rejoindre censément
leur langues au sens aimant
distinguées]
S’accentuerait jusqu’à
l’animosité]
Sans se tuer.

Le Valaisan/ époque III

Le Haut-festival

En musique et action
se rythme
une entente cordiale,
Sois bienveillant Valaisan,
L’esprit étant souvent
mal placé,]
Retrouves-tu certaines valeurs,
vous sans musique,
un hymne vérité facticiel
sous les artifices
de la Suisse
et au delà d’humaine jalousie
règne la musique
unie vers elle,
vibre à l’unisson
quand le Valais retrouve
les valeurs d’être ensemble heureux.
1er août 2008

Après un intense moment
passé ensemble à partager le même projet, à travailler selon ses talents côte à côte, la bienveillante (dixit Focie) et la confiance réciproque fait gagner en temps. L’espace d’une rencontre entière d’amis aux sincères sentiments de recherche d’un autre être-ensemble, d’un autre mode de faire que la chienlit régressive à n’aimer que leur chien faute d’avoir pu développer d’autres rapports. Face à la perte du monde par son individu peut s’initier l’utopie de faire avec joie plaisir et sens, le projet collectif d’œuvrement. Cette notion développe les capacités interactives d’apprentissage, de concentration et d’assimilation de chacun à plusieurs. Mieux encore, tout et tous peuvent se relier en synchronicité consciente : l’expérience enrichissante de vraiment échanger les choses et la chose amoureuse dans un partage entier et direct avec la communauté d’esprit partagée. L’action se réalise, le projet prend sens.
1er août 2008

Entre gens de bonne compagnie, trois violons, une contrebasse, dans une campagne qui rit ; anthropie, est-ce la perte d’une énergie ou bien la terre valeureuse d’amours humains ? Mélancolie, joue une mélodie enjouée sans mots dire, mêlant tous les instruments, se parlant entre eux bienheureux font mieux que tout discours sirupeux.
Si une flûte vous raconte
la journée passée revient
dans une sorte d’étreinte
de ce qui jamais ne peut s’éteindre.
À quoi tient d’aménité
entre être en sérénité
entre talents et valeurs
même si c’est sans heure
de partir
reste entêtant
tant de notes envolées
d’un moment entièrement
partagé•]
Sans tenir un rôle en quoi que ce soit
de semblant faux.
Que coule l’eau blanche
d’harmonies improvisées
sans rien de plus à prouver
qu’à ressentir à l’unisson
la chaleur aimante
de l’union]
d’au moins trois instruments
irradie d’une joie
toute humeur
lorsqu’une vibration
touche tous les ions
des corps ensemble dans la nuit
chantant en blanc.
2/08/ 2008

Grand’roue d’musicien

Tant de transfilages
sur la structure roulante
tissent les gens au fil
avec le monde qui l’entoure

Aprés s’être ébranlée
la grand’roue dévale
devant les Valaisans
le devers hâlé.

Là l’exploit s’ovationne
au rythme fanfaré
de descente actionnée
enfin fait les fans
jusqu’au soir jusqu’au bal final,
elle s’habille de toile maquillée
en roulement sans billes.
Haubanisée cette fois
elle montre ses jupes
de tenue de soirée
aux musiciens qui jouent
et viennent en son dessous
grimpant sur ses baleines.
Vision magique d’arches
humains musiciens
l’action féerique danse en tous
avec la muse sienne
en monde montagnes à l’écho d’arènes
de bal.
3/08/2008

ÉPILOGUE

Une fois tous nucléarisés,
tout s’atomise
le noyau acquis explose,
c’est de mise ;
seulement sans avoir détruit
son être
ni son individu réduit.
Bien plus tôt l’on repart émancipé
grandi d’avoir été si près
l’un de l’autre à l’unisson
par la musique unis au son
Intérieur comme extérieur
nous rendant tous très rieurs.
Voilà partons confiants de Tsalan
et virons cet écho de montagnes musicales
toujours s’en allant.

04/08/2008

Tarantella calabrese

TARANTELLA CALABRESE

Retrouvés au milieu de l´arrière
Pays calabrais c´est comme la prière
Devant un paysage de contrées mélangées
D´arragonnais, d´irrelandaise orangère.

Se sont rassemblés là par ces temps de nuit
Insoumis et révoltés ces calabrais
S´insurgeant en véhémence contre l´ennui
Bourgeois, aimant cette terre qui l´embrassait.

Vraiment depuis Pythagore un théorème
Antique plane sur un paese varié,
Si ce soleil ardent brille en anathème
C´est bien marqué sur des visages ravis.

Authentiques caryatides à l´horizon
De la montagne à la mer via la maison
Il y a ici une sacrée vue d´aigle
Ile sur terre perchée à vol d´oiseau
L´âme oiselle garde bon oeil espiègle
D´une tarentelle comme passée au doigt
De Dame tarentule comme pris au piège.

Des crêtes surplombent les oliviers
Fragments de paysage de partout survivent.
Les récoltes d´un sol gras nourrissent en vivier ;
Les traces d´une primitive Thrace se suivent.

Par la mer ionienne venaient les invasions
Par le fiume ont laissé des influences
Etrangères générant des ions d´évasion
Echangées les âmes erraient en confluence.

Jusqu´où reviendra le sempiternel chant
Scandé à l´unisson d´une vrai région ;
Jusqu´à quand continuera l´air éternel
Dansé ; nous irons réunir la légion
Joyeusement emmenée sempre par Elle ;
Belle Tarentelle regarde dans son giron
D´amoures suprêmes emportent peut être la Terre.

Dans ces mélodies anciennes traversant les Etres
Trance ancestrale est sienne si se versent les autres
En musique bacchanale entrez en trait
D´union thracienne entrant en tarantelle été.

Wann See und Sonne

Wann See und Sonne versammeln
Etendue calme de l´eau aux oiseaux
Gazouillis aux pacifiques miroitements
De journée au soleil finissant droitement
Sur l´onde ondulant au ciel haut de joie.
Ô corbeau coassant au sommet d´un cerisier
Désignant le lieu d´élection où meurt l´astre
Sur l´eau il ne reste aucune trace
Si ce ne sont que reflets orangers où je m´assieds.
Face à l´instant privilégié et complet
Wann kann die See zum Himmel teilnehmen
Apparaissent les héronx au grâcieux vol couple
Wenn seie stilles Licht im ruhigen Wasser heil atmen.
08-07-2007

ILE DE GROIX (2)

ILE DE GROIX (2)

Prologue
Kerguelen 23-08-2006
Attendre fixement
Après avoir parcouru d´est en
Ouest les paysages jusqu´à l´estran
Regarder attentivement
La course des nuages enflés
Changeant de direction en fait
Voyager effectivement
Par l´esprit du matin maritime
Jusqu´à l´essence des choses intimes
Partir librement
Sur les flots éternels et mobiles
Pour atteindre le secret mot de l´île.

Mot,mot, moteur
Action Autant que faire se peut 24-08-2006
Aparté A groix les araignées d´hier soir
Sont grosses comme peignées d´espoir

A partir d´autant il se peut que faire
Soit non loin du trou de l´Enfer ;
Et pourtant s´y côtoie une sorte de paradis
L´histoire visée ne se dira pas
Au titre juste d´évènement improvisé
De festivalier au spectacle révisé.
Festive et estivale, l´ivresse constante
Reste réalité lorsque chacun est content
D´être dans un partage permanent au rythme
Régulier d´éléments inspirant l´isthme.

Univers féérique de grue gréée
Tournent sur elle même en manège créé,
Antennes articulantes et captivantes
Captent un air circulant de métaphore vivante
Avec leurs arrêtes de fils haubanisés
A regarder du belvédére sans banc ni ciné.
28-08-2006
coupez
Peut être art, air et temps s´hallucinent
Ensemble dans une alchimie usinée
Par des machinistes d´un film
Fellinien aux images filantes.

L´attention se porte sur la harpe
D´une tension extraordinaire par la
Capture de sifflement pour rappeller
A la marée son vent épellé.
Et de visu les sons invisibles de l´air vu
Apparaissent dans un claire voie
De bandes plastiques hachurant vers
Le continent des fractions accrochés au versant.

L´actuelle projection fait encore rêver
Dans des actionnements avérés :
Flash d´oeuvrement en direct s´dévoilent
Pour lever la merveille des voiles.

Refrain
Levant ,levant les voiles
Voilà (bis) la Polyphale
Vas-y,vas-y affales
La machinante à fables
Qui raconte Mada affable.

Fabuloso e de nada a todos
Toupie tourne et retourne le dos
De port Lay de sa cale adossée,
Pirates inventeurs pour rire ont osé
L´âvre de follies là où les poser.

Fol, fol air de Groix
Personne eut pu croire
Un jour d´imaginer voir
Autant d´art faire avec l´air
De rien : « Mais à quoi ca sert ? »
Rien qu´à vous transporter
Au monde tournant et portant
Des rêves éveillés d´un Port
Tout d´un coup ailé.

C´est promis juré
Après ce prix remis au jour et
Quittant cette escale
A l´année prochaine calée
D´un cuba libre à tir d´aile.

Allez,allez pour revenir
Sur l´île nous serons l´avenir
D´un équipage d´ils entraînés
D´entr´aide renée en train
D´se faire un direct simultané.

Sur place. Place ,place faites
Evoluer l´utopie en fête
Jusqu´`a cet hangar au fait …

Epilogue en el camiòn
« hey, René t´es chargé ou quoi
elle passe la charge sur l´île de groix
de què, de què, d´équerre
dans l´île des Ker,
loin de toutes les guerres. »

« hey Hubert j´n´suis qu´un buveur de projet
pas d´patate plutôt la crise à déroger,