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Ballade à l’Infante (II)

Quiconque arrive à la cheville
D´un coeur enchevillé
Quinconce entre eau et rive aimée
Rend le rêve véhément.

Anges jumeaux passent et là restent
Sous l´arbre jumelle terrestre
Pleurant ses eaux égoûtantes
Leurs Oreilles encore écoutant
La mélodie pas trop dégoûtante
Inspire par pauvre et belle
De leurs yeux un peu comme Elle.
10-10-2006

September Sonne

Mon coeur zerbrêché
Revient à Berlin ébhété, fin d´l´été.
Un soleil sur la brêche
D´un mur dépassé se meurt trépassé.
Eh bien marches et répares cette lumiére séparée sur la ville plus de trois fois passée.
30-09-2006

Eclats brisés
Matin défait de brumes
Métro refait gris d´humeurs
Trop subi entre des murs.
Ma souffrance m´appartient,
Mon errance mise à part la tienne, me mène dans la dans parisienne.
Le halo irisé de la lune est
De bon alloi et rient les nuées
L´alloöi cirée crie la ruée.
Soir absorbant intense, nuit sortant enceinte,
Aurore pointant l´instant.
06-10-2006

Here are wars there

Spoiling the only oil ring the bells
On earthwhere slowly sings the hell:
I saw yesterday men burrying
Others menin Liban burning
Under bombs, anyway war´s earning
Dead bodies wasting and hurring
Up through the grey clounds.
Is this world with political clowns
So unreal to become a circus
Consummed by a devil´scircle.
Performed to survive the will improves
Humanity serving and providing
Vanity vanishing and washing
Machines for soul and people.
The sky screams and rains purple
Tears of civil and innocent
Victims of warriors without no sense
To fight just only for a black incens;
North eagle is thus so a predator insane.

Ici est la paix là
Être près d´une essence, si proche comme d´une révélation, nepas se laisser le temps de s´installer pour éviter d´exploiter.
Berlin aboie en silence et lance sa colombe au dessus du char des alliances naturelles, des chars de l´Alliance dénaturée.
Peu de choses sépare et réunit.
Un instant,une route et une ville.
« viens sur mon île » me dit-elle.
Filante dans la nuit la Muse chérie
Hante mon âme pour le monde renchéri.
Peu de temps avant la fin du jour
Une lumière d´été s´est dispersé
En pluie d´une saison qui disparait
Puis le prisme a changé son crépuscule rouge.

Des territoires

Des territoires
leitmotiv
Des terres rient (ter)
A la guerre dé-
Territorialises
Palestine…

Bombes à nouveau sur Beyrouth
Liban souvent en déroute
Plus de cèdre au pays
Pour sauvegarder la paix.

Irak au pétrole spolié
Victimes sacrifiées voilées
Mensonges sur l´intérêt
Imposture enterrée.

Des armes, des armes au plus
Petit état de nations,
Tiers monde et quart deration
Règnent en râle encor plus haut.

Prétexte d´une terreur
Pour politique sécurit
L´homme serait une erreur
Infectant comme un prurit.

Nature ainsi défaite
Planète détruisant (en destruction) survient
De cause bonne à effets
Désastreux vient la survie.
04-09-2006

Sonnet à l’organe

Insoutenablement en ces heures retenues
Un sentiment ténu s’enferme détenu
Derrière ses paupières dessinées de silence
Seules existent tes beaux songes clos peignés en cils.

Impertubablement en moment détendu
Une expression placide glisse en ces traits rendus
Devant son minois roi lisse sous la paix d’içi,
Ton miroir d’avant laisse le trou(ble) se dissiper.

Irrémédiablement entre corps ignorés
L’amour de diable en peau règne sur le cœur renié
On rit des oripeaux de nos âmes androgynes.

Indubitablement tu endors la nuit
Je durcis ma bite et ma mie m’amuït
Nous ne sommes maintenant qu’au début d’une origine .
21-10-2005

Sonnet à l’or manne
Main saisissant un sable sur ta peau paresseuse
Agace ce désir et passe encor caresseuse
Un dénuement complet d’épiderme dénudé
Me fait tomber dénu dans l’humide nuée.

Fol frisson court sur le long insaisissable
D’ une échine hérissée en reliefs chérissables
Une sensuelle attente par elle seule excitée
Me fait différer l’acte sexuel en elle seule.

Qui de nous commencés atteindra la douceur
D’une approche génitale de nos sexes soudeurs
A peine pénétré s’obtiendrait le plaisir ?

Qui de nous aimera recommencer rester
Au centre de nous deux en accordée terrestre ?
Tu ouvres enfin tes yeux dans lesquels je sais lire.

Sonnet à la mort d’un amour
Mon approche timide faite de maladresse
Respecte inimitée ce flot à l’âme tendresse
Vers toi indifférente inofferte aux avances
Réitérées des mains cherchant l’autre en cela.

Ta réserve inavouée ne laisse pas une adresse
Sans écho je suis voué à un destin dantesque
Sans toi aimante et là l’entier élan s’en va
Et nos ébats se perdent débattus et lassant .

Aucune rancœur au cœur rendu pour prêter
Ainsi encor à peine né l’amour arrêtait
Rien de plus ou en moins en rencontre acquittée.

Tacite entente à deux entêtés à teinter
Implicite attente d’autres amoures qui s’éteint
Nous nous sommes simplement finalement quittés.

Le profond de tes globes est une planète véritable
Fondante d’aneth en parfum stable
Ton regard de bonheur ravissent l’etre près
De toi² pour alors à l’heure prête
Regarder les abysses ciels
Et y voir un lys de miel.
Ton regard désarçonne
Organe de voix qui sonne
Eu égard l’œil polissonne
Fleur de l’âme éclose
Ton eau passe l’écluse.
L’inouï peut s’entendre
A travers des yeux tendres.

Your delight of eyes’light
Opens the stars of the night
Opera so that a joy might
Be sung by a right
Voice. Let’s ring
The soul’s sound earing.
By your divine eyes.

A l’orée d’ un trésor délicieux
Ton secret est or précieux
Etre entièrement entre quatre yeux
Fait de l’aimant un théâtre à deux.

La nouvelle lune d’un Phoebé a sondé
De son gros œil profond jusqu’à l’ aube mes songes et
Ton visage éclairé a réveillé un amour omniscient
Délibérément libéré connaissant sans licence
Le chemin reliant cœur et âme dans l’esprit
De l’ être renaissant et courrant qui respire
Des visions à venir arrivent par successives
Vagues à l’âme au fil d’une lame excessive.

Une insondable profondeur de prunelles
Démunit mon désir de lune pleine
Me renvoie face à l’une ce celle
Dénudée avec qui l’union fait cellulle.

Pas de crise à la question d’être un homme,
La réponse est indiciblement honnête :
Ne pas prendre pour cible la fleur
Qui est apprise par les caresses qui l’effleurent.

Comprendre jusqu’à l’entracte d’ un rire
Différer l’ acte jusqu’à l’écrire
Sentire ce que contient l’écrin
Comprendre l’entr’ acte d’un rire.

Un cycle s’apprête ainsi à reconstituer
Ses organes morts pour mieux les situer,
Refaits d’or, d’eau et de vie dilués .

Ta fée rit, M qui dort dans ce lit douillet
La féerie rode là haut en lune acidulée
L’ode à l’égérie s’érige ainsi dite et lue.

Ne laissons plus la saison émousser
Ce tranchant tempérament raffermi
Renaissons de raison ou dès lors c’est mou
Ce consensus de tendresse affirmée ;
On sait ce que la détresse d’être coûte
Je laisse au parc ses feuilles et en croûte
De visage abîmé mais dont l’œil lunaire se voit sur la route.

Dia por dia

Face au désordre mondial
Dialogues dia por dia
Jour après jour j’m'retranche
Derrière les écrans diffusés.

Démuni sans munitions
Je mire des images fictions
Sans aucune conviction
Face au monde en totale friction.

Inhibé, inanimé
Alibi d’ailleurs lointains
Cauchemar d’inanité,;
Je reste içi, là-bas toi là
Toi là bas qui reste sans toit
Dia por dia les jours s’entourent
D’indifférence générale.

Généreux pourtant sont les riches
Dons de toute part sans triche
Si ce n’est la différence
De victimes mortes sans déférence
Dia por dia l’anathème
Porte des problèmes à l’oeuvre humaine.

La contre plongée du monde

Dehors, dehors la banlieue flambe
Dedans ,dedans chacun tremble
Noir novembre neuf
Sédition tuée dans l’oeuf

Nove, nove novembre
Novembre novateur
Nouveau nouveau novateur
Nouvel, nouvel acteur

Cités sous feu couvert
désespoir fou vers ceux
qui se retranche derrière
une politique arriérée.

On ne veut voir guère
à nos portes la guerilla
Urbaine là-bas où il y a
La violence et la guerre.

Novembre se remembre
Comment comment être ensemble?

(No more « melhancolical »
So that many alcoolical)
(No way in one sens
Policies are none sense)

Sensiblement urgent
Ceux sans argent
Sans sens censément
Germent essaimé
Ultime plaine sans mers.

Mais s’agit-il de voyager
Quand certain couvre feux viagers
Allume le mécontentement
Méconnu ostensiblement?

Ignorer les différences complètes
Entre populations obsolètes
Amène aucune vrai aménité
Et sur la place force d’insanités
Ne pas s’être entre temps préoccupé
Des problèmes sociaux occultés
Oser se préserver des soucis
Du monde réservoir ou si
Alors voir dans la perte soit de soi
Une dépression soit de la planète soit de
Fin de civilisation de décades
En décadence d’actions introuvés.

Terre favorable de talents à partager
Air adorable d’un latent tapage
Cités en flammes défaites
C’est l’alarme d’une défaite
Défaisez le feu des poudres
De fusils mitrailleurs dopés
Suffit les railleurs de paix
Les piailleurs politicards
A la solde du vieux Giscard
rocard pris pour un tocard
Qu’il soit mythe errant
Tous à résidence
C’est la nouvelle résidence
Du prince (bis) du prince
Du vil pain
La ville c’est du pain
Hein fidèles chiraquiens
Qu’est-ce qu’à raquer s’pèce de chiens
C’est pas du chichi(bis) c’est chirac
Qu’à la fin déca déca quinquennal
Quiconque aura faim
Avalera l’ivraie d’un bon pain
Dans ta gueule de Sarko-phage
Qui mangera ses morts par l’oesephage.

Si ,si mon Montreuil

Si ,si mon Montreuil m’est découvert,
C’est soufflé en discret coups d’air,
Inspirant le fond de l’ âme nouvelle,
Et trouvant le trésor d’une venelle.
Entre l’Être et l’urbain s’ouvre
Souvent le mystère vouivre
Des lieux intérieurs cuivres.
Les hasard détournés démontrent
Les arts où naissent des monstres
Beaux comme des caryatides
Car rien en carence rides
Ne vieillit plus vite que la ville, que l’oubli du temps livide
Et de l’autre si vide…
Si, si jeune Montreuil ne veut vieillir.

D’âme et d’éternité
Dame, dame c’est comme donné
Eh toi ne nies pas d’exiiister
Ni soi, ni un coup de dés
N’honira jusqu’où il ira
Pour vivre un peu en voyage
Juste un p’tit moment de partage.

Merle arythmique guilleret
Non loin du parc des Guilands
Siffle à la ville ses hauteurs
Pour le bonheur de ses auteurs

C’est quand il le paraît
Paraît-il qu’il en rêve
Sur son île de paix
Plaît au soleil sève.

Et s’il est encor vrai
Vraimentenniivré
Vers les feuilles du vert
Ver de terre à l’envers.

Avalez alangui
La saison sans le gui
Chanter toutes les heures
Par ces mots que rit le tueur.
C’est la lueur du printemps.

Immense amour

Chasser le spleen jusqu’en Pologne
Ecouter l’hymne quand dans sa pogne
Retentit
Le manque en l’absence résonne
S’absoudre sans que se perdent les raisons
De ressentir du repentir .

Des étés rentrent, restent les raisins
De mi-saison mûri sous un astre serein
Derrière les nuages l’hyménée dans le gris
Dissoud l’imaginé grandie.

L’immensité s’ouvre avec altitude
Des pays ne dépaysent plus l’attitude
Dégagée d’être un autre heureux présent
Sourire pleinement à l’humeur d’une autre heure se prenant.

Vom judischen Friedhof bis Zion Kirsche
Prenant le temps d’automne, arpentant ce cimetière
Les pensées s’attachent tant à cette lointaine terre
Promise et ressentent le miel de tes yeux
Le fruit d’amour tombé éloigne l’ennuyeux.

Marchant entre les tombessous la saison bruni
Ton souvenir partout se trouve réuni
Dans un parcours partant avec cet écureuil
Sur tes cheveux de robe, au même bel œil curieux.

Le chevreuil se dérobe devant glands et marrons
L’amande déborde de cœur dans cet air marrant
Désinvolte en face celle qui a la clé du cœur
Car d’une nécropole au seul lieu gagné
Le soir flâneur ramène ton amoureux regard
D’un regain vif de source au son, lacté de son corps.