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Palerme à pied

Quitter la gare sur la droite
Pour un axe de discount chinois
Longeant le jardin botannique
Et débouchant sur la mer
Par un parc en bordure;
Revenir sur le port
„La Cala“, suivre l´avenue
de la gare maritime
approcher d´une prison bastion,
Revenir sur ses pas puis
Prendre une oblique pour
Découvrir des étals de marché
Continuer sur une perpendiculaire
Remonter son orthogonale
S´arrêter sur une place jardin
Pour se restaurer et reprendre
La via Roma, tourner sur une
Place baroque, descendere sa volute
Pour tomber sur une autre église
A l´office chantée, passer
De l´autre côté de l´axxe
Médium principal, constater
L´afflux des terrasses, l´éclairage
Ténu aux réverbères, rencontrer
Un énorme arbre centenaire
Aux multiples troncs et branches
Pendantes, être aspiré par
Des venelles fatiguées, suivre
La rue du vieux palais sur
Un corridor aux pavés lisses,
trouver une unique fontaine
faire ses ablutions du soir
ecrire sous les yeux de siciliennes au balcon.

24 HEURES à PALERMO à PIED
Repartant en ce moment même
De Palerme, que m´en reste-t-il?
Une drôle d´impression de densité entre
Espace et temps ‚à écumer la ville
Sous la chaleur et l´épuisement.
Au terme d´un moment sans de cesse
A traverser la ville, les lieux se
Confondent jusqu´à leur oubli.
Les infractuosités sont nombreuses
Avec des rognons d´habitat oublié.
Par son tissu ancien et ces irrégularités ponctuant la rectitude des monuments, Palermee rappelle Prague par sans aucun doute, l´attitude un brin désinvolte de ses habitants respectifs.
Sans un moment de répit à l´arpenter, la ville prend un rythme qui vous convient puisque vous êtes le seul compositeur.
Composer avec les fragments que vous récoltez au fur et à mesure des pérénigrations.
De prime abord Palerme ne m´est pas apparu sous de bonnes augures hospitalières du fait déjà de l´absence de fontaines sur ses places, d´une abiance mystérieuse à réveiller d´anciens démons générée par un éclairage au réverbèrelaissant aux zones d´ombres toute la vacuité à imaginer un mauvais génie s´y terrant.
Trop de baroque en fioriture extérieur comme intérieure est indigente et basse.
Ce n´est qu´au grand jour, au delà d´une nuit de tableau de ville inerte, la vie y reprenant, qu ´elle apparut nettement plus attractive.
Ses rues à la perspective cadrant soit la montagne, l´horizon de la mer, un ferry passant, le repère d´une pointe d´église ou de tour d´angle,éconduisent un intérêt toujours plus vifs à découvrir son oeil intérieur urbain.
Ses marchés populeux, son éclectisme de monuments disparates et éclatés, ses rues biscornues tracant un viaire entre radiales principales, ses surprises de détours en font une ville aux caractères indépendants.

MESSINA-PALERMO

Dédensifier le réel alentour
Par le voyage au lent tour
Densifier le temps élastique
Par l´espace plastique.
Etirés les jours véhiculent d´autres
Perceptions sur les paysages passagers ;
Un rythme régulier entre flot
Horizontal devant et monts
Escarpés verticaux dans son dos.
Espace capté en temps saississant
L´instinct se rapproche de l´instant
L´instant est proche de l´instinct
Resituant l´etre entre les choses
Espacés et le temps saississable esprit.

PAYSAGES PASSAGERS 18-08-2008
Au lointain
Passent paysages
De gare en gare trains passagers
Se tiennent
Entre mer ionnienne
Et terre Etna sicilienne âgée.
Proche d´instants
Se rapproche l´instinct
D´Etre entre Espachose et tempssaisissant.

Le Valaisan/ époque I Musiques des Montagnes du Monde


EPOQUE 1- LE VALAIS

L´émotion est encore là à l´arrivée
De la montagne au dessus surgissant.
Son paysage géant mugissant
Emeut l´^ame et suivrait
Le chemin du ciel lacté,
aux nuages stoppés et étalés.
Une montée d´âme serpente
Jusqu´aux cimes en pente
Et découvre l’á haut un autre
Rapport au monde, hôte
De ses hauteurs avallées;
Voici sous vos yeux le Valais
Pays d´un dieu au sommet
Dont la vigne est en somme
Don d´alchimie d´une terre redescendue
Et le goût d´un air odorant
Au terme d´une pédestre randonnée;
Voyez la ouate d´un ciel rendu
Embrasser le sol irrégulière au rendez-vous.
La variété des minéraux ,fleurs et animaux
Va en été accompagner la découverte
Des vies complètes des montagnes ouvertes
A 360° sans hourra ni mot.
Entendez la marmotte réveillée,
regardez une fourmilière vermeil,
touchez le sifflet d´oiseau,
goûtez du doigt l’eau
Du ciel. Respirez la quinte des essences
Et sentez cette entière quintessence.
assis sur un rocher promontoire
Pour poser le mot sur le toit,
de la vallée sillonnée
Par son petit Rhône, en bas de Sion;
Laissez vous envelopper
par le coton di ceil en paix,
Puis surtout après sa pause,
Ne tardez pas, et repartez
car je ne sais quel inspiré vent action
Pourrait vous emporter
Par monts transportés
Vers d’ autres cieux ports et
Vous retrouver soudain loin de Sion.
18-07-2008

A table concertée
( A midi)
Après quelques rösties
En guise d’un copieux ostie,
La discussion s’engage
Sur comment se déroulent
Les fils pour lester la Roue
Et confrontés à certains problèmes
de statique mobile probatoire (…)
(le soir venu)
Pour comment prouver un poids
« On peut foutre un peu de caoutchouc »
dixit Le Toînon et atchoum
Tout par terre
« Et si nous scions du bois »
Dixit Zonzon
« ça plairait au sapin si on
S’remue juste c’qui à
Changer un Jack qui a dit…
Et si malgré tout nous accomplissons…
18-07-2008

Face à certaines difficultés
Localement ocultées
Au lieu de le déplorer
Les Fils d’idées fusées
Font de la soucoupe uséee
Par l’espace fragile qu’elle déplace
Une invention adaptée
A chaque situation sur place;
De la matière à capter
Improvise un système constructif
A parfaire les palanquées
Par l’échange instructif
D’un plus rien à planquer.
Toute idée est dévolue à l’ action
A chaque situation la solution
Dérivée jusqu’à l’explosion
De rire. « 36 heures les gars »
Dixit Cisco sans s’ égarer.
S’agissant du temps à effectuer la prouesse
Tout le monde reste sous presse. 20-07-2008
tout l’ monde se connaissant suffisamment
l’ échange peut prendre savamment
Le liant d’une cuisine à composer
A plusieurs, pour plus qu’on ait osé
Faire ensemble le mélange
D’air entre chacun à manger.
Jamais ne s’arrête cette Roue
D’ingénérie à imaginer
Autour d’un fameux moyeui
A réussir à force d’avancer
Sur le parachèvement de moyens
Pour améliorer sa résistance.
Devant certaines contingences
Les contraintes révêlent les potentiels
D’ un point évolutif en permanence
Toujours ouvert aux idées essentielles.
Architecture vivante par excellence
Elle détient les possibles scénarii
D’exister et si elle semble ne rein
servir, elle prend forme et s’élance
Devenant chose protéiforme et réifiée.

L’harmonie d’une arborescence 19-07-2008
Se plante en communauté récente
The sky is wheeling derrière le grain des yeux
If finally i will Chacun a un brin des cieux
entre Chose ensemble Commun:
« L’harmonie va avec les gens » dixit Javier
« y’a besoin d’un enthousiasme » dixit Tof
« Onest tous là pour ne pas finir; c’est pas fini » dixit Guillo
« ça s’auto génère » dixit Le Zonz
« Faudrait trouver un système, jusqu’à présent c’était moyen3dixit Tib.

Le site du Tsalan 20-07-2008
En contact immédiat avec le milieu
Sur le côté du Tsalan mille lieux
S’étendent d’un surplomb superbe
Au son de cloches alpagués
sur les pâturages des alpages.
Myriades de petites vies sur l’herbe
Font d’un rapport lointain le proche
Environnement ramené d’un regard
Là simplement posé sur la roche
Considérant les alentours avec égards
Tout içi se ramène du monde à soi
En ce dimanche Amen simplement qu’on soit là.

Le micro val est
Dans un creux d’amour caché
Se sont rassemblées en conciliabule
Répondant comme au ciel à bulle
Toutes les fleurs sauvées d’être arrachées.
Préservées du vent d’est tournant
Une remontée légère du sol entourant
Les éléments poussant tranquilles
Qu’ils soient de pierre ou organiques,
Se love en dévers secret d’île qui,
Face à Montana d’un or vert et air naquit.
Là l’alliance est scellée par le passage
D’un p’tit volatile jaune sous le pas sans âge
Dont le sifflet s’accorde à l’inouï
Entente naturelle qui dit oui.
Devinez là où le val est et se nourrit.

La fête du boeuf 20-07-2008
Se perdant dans les pâturages
Traversant à patte en nuages
Sur les alpages apparut au nord
La résurgence d’eaux de source
et traces d’animaux non ours.
La rencontre des vaches en cornes
De la région se fit à travers leur berger
Sans chien mieux qu’un Cerbère.
Il reste au dessus du banquet
sacrifiant une de ces bêtes quand bien
Même leur lait fait du fromage.
Fête religieusement en hommage
A un rite paganiste ancestral.
Le repas s’accomplit du corps des Alpes centrales.

Autonomie d’action 21-07-2008
L’autonomie de la production
Dans l’Action synergétique
dans la nécessité d’une auto-
gestion par indépendance d’esprit
commun émancipant l’individu
dans une véritable force de travail.

Montage sur site
dès le matin qui nous lève advenus
une fois le matériel venu
Tous s’active avec intensité
Et énergie dans une densité
A faire naître en altitude
La Bestiole en mult^ples attitudes,
Comme à l’image de ces fourmis nerveuses
En activité, tout est acheminé
Sans plus tarder sur le terrain miné
Par les trous de sangliers vénères.
Piqués par les vies en frénésie
S’affairantsur le lieu choisi,
jonché de gentianes aux oisifs
Genets en bordure une synesthésie
entre micro-monde au raz du sol
Et humains géants arrivant rentre en symbiose.

(refrain sitologique universel):
Se connectant à l’Ame Monde
Par le truchement d’une montée d’âme
Soudainement inspiré du lieu d’élection,
seul de mes yeux vus émus en dilection
Se sont posés plus d’une douzaine d’oiseaux légers hosannah
Répondant au sifflet amené
Par l’âme parfois en connexion
Avec l’entiéreté d’une onction.

Tout rentre en relation tout durant qu’une attention
Se porte au delà des apparences
s’apparaissent les actions apparentées
sans paresse s’activant
En l’intérieur perçu des vies en acte
Sur le site extérieur. On s’entr’apprend
Tout à chacun au contact de ce qui prend
Tournure autour d’un endroit texto
Aux contours vivant de contexte….Ohhhhhh!

Le Valaisan / époque II

À l’image de la Suisse le canton valaisan
Sur la crête suivie départage sa vallée
De ces autres pays aux côteaux avalés
Antre d’havres de paix son milieu est plaisant

Rester à contempler béatement les cimes
Se détendre dans l’herbe longuement insouciant
S’abstraire ennuagé paisiblement sur Sion
Extraire lentement l’être des éléments enzymes

(25/07/2008)

Si on vient en chœur dans un cœur de vallée
Quelle harmonie pourrait gagner toute montagne ?
Si l’âme au diapason sonne en tous rencontrés
Si l’amour à son jour en régions et contrées
Quelles musiques du monde jouerait toute ton âme ?

26/07/2008

Note au benêt : Synchronicité entre et avec les éléments naturels

Prosaïque Pays en Paix

Il pleut finement sur le petit pays
En vallées avalées le fond de vallée est
Indiscernable tant les nuages chargés
D’eau sont pris dans ce cul-de -sac
Seule la Savoie au loin d’un Sud-Ouest
est saisissable sous l’éclaircie
qui s’étend de matinée dissipée
Dégageant l’horizon en sommet
Réveillant encore plus loin
dans un baillement de mâchoires
pierrales, les gorges dentelées,
la dentelle d’un ciel échancré
Entre neige et nuages s’évaporant
S’élève du creux de la vallée.
Dans un baillement de la terre
et du ciel étiré,
Farniente fourni au dimanche l’écoute de tous sons.

Note au benêt : Trois Proses Pays Paix
Trois Musique Montagne et Monde

27/07/2008

L’instinct renaît prés des éléments
Retrouvant une proximité naturelle
avec le monde,
Où l’être se resituant
trouve sérénité et harmonie
Entre chosespace et tempsaisissable.

27/07/2008

Place du village

L’enfant touriste sur la place factice
me demande : « t’es un pauvre ? » « P’têt »
lui ai-je répondu ;
« Parce qu’on dirait…»

Pas de Mainbré

Étendu sur un lit de verdure
au milieu d’abeilles et de papillons
les instants vers l’horizon durant
En dessous du Pas de Mainbré
et de son pignon
Au-dessus de l’étendue visible
S’acharnent les nuages endimanchés
à passer la barrière invincible
en vain, gardés par la dent démmanchée.
Un gardien imaginaire derrière la vitre
de son relais sembla s’y refléter
tandis qu’à Anzère foncent vite
ces bolides de rallye
organisés l’été.
Mais quand l’orage vient à arriver
de chaque côté de crèmes rivages
de cieux se massent en présage,
J’attendrai bien l’éternité
Dans le pré des âges.
À jouir d’une plénitude atteinte
Au lointain rumeurs et tintements
mais la quiétude sera de courte durée
Car quelques gouttes annoncent la purée
venant, me délogeant aussi sec
et prenant à mon tour le pas de course
pour rentrer au sec.

27/07/2008

Chants du Tsalan

Redescendant sur le Tsalan
Suivant l’eau s’en allant
Que n’ai-je découvert
à ciel ouvert
Un ruisseau se faufilant
Au fil de l’an
il a creusé son petit cours
N’est pas loin de sa source
Au regard de sa course
Il s’enfuit vers l’aval
Et dans l’secret de son val
Un havre de paix s’installe
Entendez l’eau chanter
près d’un pré enchanté.
27/07/2008

Nature renouée dans une réunion
d’atomes
jamais que nous renions
tome d’un début qui sourit
La tomme des Alpes nous nourrit
au terme d’une route à la gentiane
croisée. Prions pour le prorio
fasse que nous rions.
27/07/2008

Mondraleche (dit-on) et Torre
(Dicton)
Du lait en abondance
fait qu’en amont on danse
Les intérêts communs naissent
des vaches rassemblées qui paissent
sans aucun parcellaire excepté le pré rond
stellaire.
Chacun son pré carré
à se partager
de la mi-vallée
aux alpages par viager
Familles sans plus de concurrentes
visagées
au fromage conservées
précieusement.
Montés prés des cieux
Installé tes écuries pieuses
conjurant toute malédiction
par la fertile dilection
en hauteur rencontrant
terre matricielle.
Viande en terre à l’étouffée
Viens fêter l’été tout fait
quelle que soit ta famille
Réjouis-toi d’éviter
la famine
du long hiver
entre Arbaz et Ayent
propriétaires des Grilles
construis ton maillent
Quel que soit ton lopin
à l’origine
tu en boiras la gengipine
Pour dépasser la grande peur
de tes montagnes dont l’ardeur
plus jeune, souviens toi
des mauvais tours de revenants inventés
pour calmer ton tempérament de montagnard
de jour,
Te faisant revenir toujours
en vallée.
31/07/2008

Ensemblier
Les travaux reprennent aussi menus soient-ils
ils sont effectués d’un commun concert
Les choses se font d’elle-même
Ainsi soient-elles. Que ce soit
technique ou la cuisine/concert
Synchroniquement sans personne enrayé
se déroule à plusieurs relayé
un échange partagé d’humeur joyeuse
Se construit un esprit de communauté
d’actions complétées et complètes
collectivement en confiance d’être
simplement ressentie par chacun
comme unité.
31/07/2008

Régénérescence

Comment se régénérer
auprès des éléments
s’endormant prés de l’eau
qui chante aimante
l’oreille se désaltère
de l’inouï qu’elle coule
Le temps n’a plus d’importance,
Seul règne l’espace au milieu des fleurs fourmis
et oiseaux passant
L’âme se quiet, apaisée
et l’esprit se remplit
d’un vide moyeu
pour décanter les empires
poétiques du moment
advenu et serein. Essence générée
si dans ce secret sein
absorbe tout ceci
c’est une entièreté retrouvée pour peu de se poser
entre terre et eau vive
musicale
et naturellement inspirante.
Oxygène des songes éveillés
l’absence d’être en corps tellement harmonieux
uni et intégré ou tout autour s’est vêlé
en un ailleurs présent
révèle le monde en soi.
Toutes les musiques peuvent en découler, dès lors
Tout est rejoint en l’âme d’un et indivisible or
Instantané saisi par le cours généreux
du bon génie helvète
qui rend crétin heureux.

Note au benêt : recharger un site à plusieurs bons éléments sur terre.

Ce n’est plus pour la spolier
mais bien pour la soulager
de ses misères insupportables
infligées et sans doute apaisées
ses habitants et revenants.
Plus besoin d’incantation
quand de chacun l’attention
est portée à l’environnant
Conscience de plus en plus aigüe du monde autour de soi
En harmonie en l’intérieur de moi
fait l’onction en accord
refait d’actions d’accordéon.
31/07/2008


Chosespace et Tempsaissisable

Au milieu de ces sommets environnants
les distances s’éloignent
de bas en haut
pour mieux rapprocher d’autres
mondes face à face
ignorés.
Trop de contrastes en lumière haute
fait varier le pays d’entités et caractères
en diverses densités de villages perchés
à portée de main.
Et pourtant il faut jusqu’à demain
pour les rejoindre censément
leur langues au sens aimant
distinguées]
S’accentuerait jusqu’à
l’animosité]
Sans se tuer.

Envol de mots publics

En vol de mots publics
Les mots publics circulent de rue en rue véloces
Les voyez-vous voguer sur une parole envol
Souffleurs d´un feu commun, échange d´un oeuvrement
Récolté en quartier, au gré vraiment aimant
D´une rue en rue, reliant sur le lieu
L´entre –deux-habitant pour un beau milieu
Composé de chacun, réinventant l´espace
De ville partagée, ensemble rencontré
A travers tout et un quotidien en contrées
Racontées sans ambage, le long des rues qui passent ;
Les entendez-vous être flux et fluides mouvants
D´habité soufflé en publics mots émouvants.

Eloge à Léon

22-11-2008
Léon, dis nous, c´est long la vie à soixante dix
Ans sage arpentant champs et bocage normands
Quel est ton héritage essentiel soi disant
De sacrifice à l´oeuvre amour juste eaux dormantes.

Pierrot, dis nous, c´est loin l´enfant d´un septième ciel
Aux années de 38-45 liesse aimée
Entre souffrance oubli et France Algérienne
Orphelin reconstruis à partir de rien.

Léon, dis nous, c´est quoi les principales valeurs
Qui restent au Généreux entre sincère chaleur
D´etre confiance heureuse vraiment sans faux semblant.

Perrot, racontes leur, aux petits petits fils
De tes filles en famille l´histoire tirant les fils
De celui qui s´est fait tout seul au nombre ensemble.

Retour normand 16-06-2008
TER bleu océan filant sur fond de prairies
Vers ces ciels blancs au soleil qui riait
Jusqu´au mauve de soirée de juin rassérénée
Vert tendant en campagne tendre et rincée
De lumière arrivée en fin de journée
Comme au pied d´une pièce d´eau au son serein
De ruisseaux s´écoulant toujours nés
En Normandie redonnant le jour aîné.

Melancolie de juin

J m promene dans Paris
Jusqu au jardin des Tuileries
Seul au milieu des touristes
Sous un ciel couvercle rapide
J traballe une truite qui rit
Dans l vent qui vous lit
J sais pas c qui m arrive

J m sens emporte par l envie
De n avoir plus aucun desir
Plus qu a rester la c est dire
Comment etre sans vie
Dans l vent qui vous lit
J sais pas cqui m arrive

J m vois assis face aux champs
J m etends ainsi mineral
Paris en pierre renal
Meme couleur entre bas et haut
Pas d contraste en soleil chaud
J attends c qui est la
Dans l vent qui vous lit .

Seize mai Paris

Orageuse liberte cherie
Et rageur passe 68
Se repasse aujourd hui 2008-06-06
Si l orage est a tout a lheure
Gare alors c qui a dans l air
Ni or car petrole sans valeur
C est egal un brin sur la terre
C qui legal est il egalitaire°
Fraternel fait l amenite
Terre _ter ;terne France reste en nostalgie
Ce mois de mai en Paris nous agit_e.

Que rest t il de 68
Une grande 86
Pour un p tit 68
Utopies et nostalgie
A consommer au gre
Des annees emoussees.
Que reste t il aux jeunes
A rever ; a faire avancer
Apres la reussite de leurs parents
Aau fait d une gloire sans rapport°

Detractee ou glorifiee
Elle se passe derriere les vitrines
A monstrer l age d or deifie
D un debut d revolution uterine
Reve devolu a l action tuee.
Tu es ; tu es l acte individuel
D une parole insitu si duelle
Entre l amour humain
Et le politique commun.

Souffriri ons nous d un manque d action°
Axiomes amoureux actionnes
Incapacite d agir de nos jours
Le moyen moyeu aujourd hui
D y remedier pour chacun en lui
C est soit d integrer le passe
Herite ; soit se laisser abuser
Par la boite d un Pandore
Consomme ; tout est Pan ; or
Soi est un et indivisible ;
Inutile d l diviser ;
Civilises civils vises.
Tu es ; tu es situe conscience revolutionnaire
Pour lancer un ,ot evolue ; ion dans l air
Pour reinventer l moteur explose du monde revolu
Reactionnaire.
Comment ; comment relier Amour et Politique/

Liberes donc ta voix

Liberes donc ta voix
Sur l boulevard
Vois jusqu ou va
L air inspire a savoir
Aller a l encontre
De la ville a rencontrer

Ref
Les airs de Paris
Revent en solution
Rare et revolution
En vol rire aerien ;
Chantent a tue tete
D la porte d la ?uette
Jusqu a celle doree
D la nuit a l aurore .

Pars ; pars si Paris parle
Alors l art l art d s rencontrer
Pourra franchir tant de contrees
A travers toutes les langues rappellees.

Paris a l art d un role
Pardi de porter une parole
Par des eveils aux populations
Pari d un cosmopolitain en action.

L air de paris sert
Les ames rapides a traverser
Des erres pauvres en riches reves verses.

Restes ; restes si Paris respire
Peste ; peste les parisi expirent
Par ici et par la s extirpent
Psalmodies et post requiem
D un Wves St Laurent
Requin qui aimant
Le luxe et l argent
Fut tumefie…
Par la marchandise
Saperlipopette qu on dise
Ou pas l objet des crises
Tu vaux mieux qu elle ;
Paris sans voix ; clames
Paris envoies l ame
De parole prendre l espace
De la voie publique a la place.
Paris porte une parole ;
Mets les sens en eveil
Dans ce Paris a peine eveille.
Laisses les oiseaux observes
Chanter quelque soit l hors saison
Un melodieux au dehors d une raison.
Paris libre s rattache a l a,e volatile
Connexion avec les piafs seraphins ;
Eh edith dis leur qu y a plus besoin
D edit pour l emancipation des voies habiles
Si chantee ense,ble est la melopee
C qui prime c est aimer en paix
Paris peut exprimer en liberte
Sans qu il s agisse de fierte
Francaise. Paris passe
Passera avec ou sans race sapee
Sapeurs pompiers rincent
Les gens a Paris passent
Les feux ; les feuilles ; leurs seins ;
Tous les sons urbains peuvent se resse,bler en soi
Quelque soient les capitales ; y aurait qu le foot ce soir°
A donde a domani roots sinceres.