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Le Valaisan/ Prologue

PROLOGUE- Temps 0
En une époque récente
Se pose présente
Une structure non identifiée
Objet non invisibles
O.N.I. dans l´paysage
De quoi vous pétrifier
„Soucoupe“ (bis) à plat à l´horizon
Tal avallée varie la raison
Tassée, quand sa toile vient
Se poser sans que ce soit de
L´artefact ne vienne troubler
Les environs. Ouvrage élaborée
Avec minutie, minute après
Minute tel un décompte
De matière modifiée;
Point besoin d´imaginer je ne sais
Quel ONG et OMG pour réaliser
L´aliment du rêve. Alizé
Se prend dans ses rets en rayons
Tendus entre deux cercles parallèlles.
En guise d´axe un crayon
Perce son vide moyeu
Pour avoir les moyens
De la faire tourner.
Bouges,bouges, Grand Roue
Va,va sur la Grand Route
Move,move Big Wheel
Go ,go between Thing and Will
Geh,geh gegenüben Weg!

14-07-2009

L´ONI Soucoupe (Non honni soit qui bien y pense)

Objet Non invisible
Rend observable la visible
Structure à identifier
Machine d´artisans horlogers
Sans ressort à loger
Ni mécanisme temporel
Aux arcs portant corolles, elle
Est, se succédant chapiteau
A la toile ajusté main au chapeau
Lentille et Grande Roue de Prater,
Faite de fil en aiguille à raz terre
Elle grandit sur la tranche s´érigeant
Et roule sur une droite se dirigeant.

L´artefact réalisé
L´art factuel
De facto en effets
Réalise une actuelle
Architecture dans les faits.
Machine d´arteurs
Même s´il fallut
Pas mal de tubes en alu
Pour enserrer l´habité
Sous un chapiteau au soir habillé;
Et dès un matin cercles debout
Deviennent roue autonome
Partant sans le nom d´auto,
pour un départ de champ du bout.
„Vous n´avez quà la faire rouler jusqu´en Suisse“dixit Grégoire
Et ensuite…
15-07-2008

De minutes en minutie
A quoi servent de minutes précieuses
Passées sur les cers minutieusement
Sinon à décompter précisément
Les heures égrènées pièce par pièce
Inventées sur mesure pour dérouler
Le temps tourné en liesse
Jusqu´à ourler une roue
De métal hallucinant
Assemblé ensemble sans usine?!
Est-ce donc si absurde de déjouer
Les temps avec une machinerie de jours
Enroulés autour d´une invention sisyphienne
Qui gravit jusqu´aux époques et pentes phéniciennes.

L´ouvrage élaboré
L´ouvrage n´est pas l´œuvre
Mais s´élabore en œuvrement
A plusieurs science coeur
Prenant un même corps.
La rage d´un amour oeuvre
En âge de l´ouvert veut
Apprendre à tisser les rets
Et comment construire en relais.
Le travail s´avère apprentissage
Entre tous et un senti et sages
S´articulent les changements de 39
Comme si chacun porte à l´autre l´oeuf
D´un parachêvement d´oeuvre à plus de trois.

La matière modifiée
Ce grand jouet modulable
Module-t-il l´inutile
Par ses éléments ustensiles
Joints mobiles et extensibles
Jusqu´a voir un astro labe?
Etalé d´abord sur l´herbe
Tel un jeu de construction pour géant imberbe,
dépiécé si proche de la matrice terre;
il se monte, s´édifie et se lève
en organisme vivant dont la sève
invisible existe dans une réelle immatière.
De l´infime pièce fabriquée sur mesure
Jusqu´à la roue ouverte sans serrure
Le rêve s´alimente mûr dans l´air
Quand á force de déployer du matériel
La Matière rejoint lÍmmatériel.

L´aliment du rêve
Est-ce une machine à habiter le rêve:
Ein großerer Rad fährt
In zwischen Erde und Mel´s Eis
Der alle kennt zu kehren
Außer eines inneren Kreis.
Das ist ein Zeitmühl Geist Mehl.

Est-ce à l´image de cet accélérateur
De particules enfouies sous Genève
Pour fluidifier sous 0 absolu la genèse
De la matière déjà modifiée
Ou bien à l´inverse un réacteur
De temps spatialisé à ralentisseur
D´ion immané émanant d´un mode de faire?
Montez, montez donc dans l´arche du grand „Machin“là
Tous dans la Grand Roue du Rêve „Deus In Machina“.

Des moyens détournés au vide moyeu
Les moyens employés justifient-ils
La fin d´un monde qui se suffit
En des tours de roue
Détournement de rues
Un amour de roue créée et conçue.
y-a-t-il donc entre moi et eux
un axe rayonné au moyeu
„Gentiane“ s´enquiert Javier
„le machin qui machine sur l´gravier“

move the emotion
remove me the emotional
remain me, remain me
ist his event a soul movment
transportation.

Le Valaisan / époque II

À l’image de la Suisse le canton valaisan
Sur la crête suivie départage sa vallée
De ces autres pays aux côteaux avalés
Antre d’havres de paix son milieu est plaisant

Rester à contempler béatement les cimes
Se détendre dans l’herbe longuement insouciant
S’abstraire ennuagé paisiblement sur Sion
Extraire lentement l’être des éléments enzymes

(25/07/2008)

Si on vient en chœur dans un cœur de vallée
Quelle harmonie pourrait gagner toute montagne ?
Si l’âme au diapason sonne en tous rencontrés
Si l’amour à son jour en régions et contrées
Quelles musiques du monde jouerait toute ton âme ?

26/07/2008

Note au benêt : Synchronicité entre et avec les éléments naturels

Prosaïque Pays en Paix

Il pleut finement sur le petit pays
En vallées avalées le fond de vallée est
Indiscernable tant les nuages chargés
D’eau sont pris dans ce cul-de -sac
Seule la Savoie au loin d’un Sud-Ouest
est saisissable sous l’éclaircie
qui s’étend de matinée dissipée
Dégageant l’horizon en sommet
Réveillant encore plus loin
dans un baillement de mâchoires
pierrales, les gorges dentelées,
la dentelle d’un ciel échancré
Entre neige et nuages s’évaporant
S’élève du creux de la vallée.
Dans un baillement de la terre
et du ciel étiré,
Farniente fourni au dimanche l’écoute de tous sons.

Note au benêt : Trois Proses Pays Paix
Trois Musique Montagne et Monde

27/07/2008

L’instinct renaît prés des éléments
Retrouvant une proximité naturelle
avec le monde,
Où l’être se resituant
trouve sérénité et harmonie
Entre chosespace et tempsaisissable.

27/07/2008

Place du village

L’enfant touriste sur la place factice
me demande : « t’es un pauvre ? » « P’têt »
lui ai-je répondu ;
« Parce qu’on dirait…»

Pas de Mainbré

Étendu sur un lit de verdure
au milieu d’abeilles et de papillons
les instants vers l’horizon durant
En dessous du Pas de Mainbré
et de son pignon
Au-dessus de l’étendue visible
S’acharnent les nuages endimanchés
à passer la barrière invincible
en vain, gardés par la dent démmanchée.
Un gardien imaginaire derrière la vitre
de son relais sembla s’y refléter
tandis qu’à Anzère foncent vite
ces bolides de rallye
organisés l’été.
Mais quand l’orage vient à arriver
de chaque côté de crèmes rivages
de cieux se massent en présage,
J’attendrai bien l’éternité
Dans le pré des âges.
À jouir d’une plénitude atteinte
Au lointain rumeurs et tintements
mais la quiétude sera de courte durée
Car quelques gouttes annoncent la purée
venant, me délogeant aussi sec
et prenant à mon tour le pas de course
pour rentrer au sec.

27/07/2008

Chants du Tsalan

Redescendant sur le Tsalan
Suivant l’eau s’en allant
Que n’ai-je découvert
à ciel ouvert
Un ruisseau se faufilant
Au fil de l’an
il a creusé son petit cours
N’est pas loin de sa source
Au regard de sa course
Il s’enfuit vers l’aval
Et dans l’secret de son val
Un havre de paix s’installe
Entendez l’eau chanter
près d’un pré enchanté.
27/07/2008

Nature renouée dans une réunion
d’atomes
jamais que nous renions
tome d’un début qui sourit
La tomme des Alpes nous nourrit
au terme d’une route à la gentiane
croisée. Prions pour le prorio
fasse que nous rions.
27/07/2008

Mondraleche (dit-on) et Torre
(Dicton)
Du lait en abondance
fait qu’en amont on danse
Les intérêts communs naissent
des vaches rassemblées qui paissent
sans aucun parcellaire excepté le pré rond
stellaire.
Chacun son pré carré
à se partager
de la mi-vallée
aux alpages par viager
Familles sans plus de concurrentes
visagées
au fromage conservées
précieusement.
Montés prés des cieux
Installé tes écuries pieuses
conjurant toute malédiction
par la fertile dilection
en hauteur rencontrant
terre matricielle.
Viande en terre à l’étouffée
Viens fêter l’été tout fait
quelle que soit ta famille
Réjouis-toi d’éviter
la famine
du long hiver
entre Arbaz et Ayent
propriétaires des Grilles
construis ton maillent
Quel que soit ton lopin
à l’origine
tu en boiras la gengipine
Pour dépasser la grande peur
de tes montagnes dont l’ardeur
plus jeune, souviens toi
des mauvais tours de revenants inventés
pour calmer ton tempérament de montagnard
de jour,
Te faisant revenir toujours
en vallée.
31/07/2008

Ensemblier
Les travaux reprennent aussi menus soient-ils
ils sont effectués d’un commun concert
Les choses se font d’elle-même
Ainsi soient-elles. Que ce soit
technique ou la cuisine/concert
Synchroniquement sans personne enrayé
se déroule à plusieurs relayé
un échange partagé d’humeur joyeuse
Se construit un esprit de communauté
d’actions complétées et complètes
collectivement en confiance d’être
simplement ressentie par chacun
comme unité.
31/07/2008

Régénérescence

Comment se régénérer
auprès des éléments
s’endormant prés de l’eau
qui chante aimante
l’oreille se désaltère
de l’inouï qu’elle coule
Le temps n’a plus d’importance,
Seul règne l’espace au milieu des fleurs fourmis
et oiseaux passant
L’âme se quiet, apaisée
et l’esprit se remplit
d’un vide moyeu
pour décanter les empires
poétiques du moment
advenu et serein. Essence générée
si dans ce secret sein
absorbe tout ceci
c’est une entièreté retrouvée pour peu de se poser
entre terre et eau vive
musicale
et naturellement inspirante.
Oxygène des songes éveillés
l’absence d’être en corps tellement harmonieux
uni et intégré ou tout autour s’est vêlé
en un ailleurs présent
révèle le monde en soi.
Toutes les musiques peuvent en découler, dès lors
Tout est rejoint en l’âme d’un et indivisible or
Instantané saisi par le cours généreux
du bon génie helvète
qui rend crétin heureux.

Note au benêt : recharger un site à plusieurs bons éléments sur terre.

Ce n’est plus pour la spolier
mais bien pour la soulager
de ses misères insupportables
infligées et sans doute apaisées
ses habitants et revenants.
Plus besoin d’incantation
quand de chacun l’attention
est portée à l’environnant
Conscience de plus en plus aigüe du monde autour de soi
En harmonie en l’intérieur de moi
fait l’onction en accord
refait d’actions d’accordéon.
31/07/2008


Chosespace et Tempsaissisable

Au milieu de ces sommets environnants
les distances s’éloignent
de bas en haut
pour mieux rapprocher d’autres
mondes face à face
ignorés.
Trop de contrastes en lumière haute
fait varier le pays d’entités et caractères
en diverses densités de villages perchés
à portée de main.
Et pourtant il faut jusqu’à demain
pour les rejoindre censément
leur langues au sens aimant
distinguées]
S’accentuerait jusqu’à
l’animosité]
Sans se tuer.

Le Valaisan/ époque III

Le Haut-festival

En musique et action
se rythme
une entente cordiale,
Sois bienveillant Valaisan,
L’esprit étant souvent
mal placé,]
Retrouves-tu certaines valeurs,
vous sans musique,
un hymne vérité facticiel
sous les artifices
de la Suisse
et au delà d’humaine jalousie
règne la musique
unie vers elle,
vibre à l’unisson
quand le Valais retrouve
les valeurs d’être ensemble heureux.
1er août 2008

Après un intense moment
passé ensemble à partager le même projet, à travailler selon ses talents côte à côte, la bienveillante (dixit Focie) et la confiance réciproque fait gagner en temps. L’espace d’une rencontre entière d’amis aux sincères sentiments de recherche d’un autre être-ensemble, d’un autre mode de faire que la chienlit régressive à n’aimer que leur chien faute d’avoir pu développer d’autres rapports. Face à la perte du monde par son individu peut s’initier l’utopie de faire avec joie plaisir et sens, le projet collectif d’œuvrement. Cette notion développe les capacités interactives d’apprentissage, de concentration et d’assimilation de chacun à plusieurs. Mieux encore, tout et tous peuvent se relier en synchronicité consciente : l’expérience enrichissante de vraiment échanger les choses et la chose amoureuse dans un partage entier et direct avec la communauté d’esprit partagée. L’action se réalise, le projet prend sens.
1er août 2008

Entre gens de bonne compagnie, trois violons, une contrebasse, dans une campagne qui rit ; anthropie, est-ce la perte d’une énergie ou bien la terre valeureuse d’amours humains ? Mélancolie, joue une mélodie enjouée sans mots dire, mêlant tous les instruments, se parlant entre eux bienheureux font mieux que tout discours sirupeux.
Si une flûte vous raconte
la journée passée revient
dans une sorte d’étreinte
de ce qui jamais ne peut s’éteindre.
À quoi tient d’aménité
entre être en sérénité
entre talents et valeurs
même si c’est sans heure
de partir
reste entêtant
tant de notes envolées
d’un moment entièrement
partagé•]
Sans tenir un rôle en quoi que ce soit
de semblant faux.
Que coule l’eau blanche
d’harmonies improvisées
sans rien de plus à prouver
qu’à ressentir à l’unisson
la chaleur aimante
de l’union]
d’au moins trois instruments
irradie d’une joie
toute humeur
lorsqu’une vibration
touche tous les ions
des corps ensemble dans la nuit
chantant en blanc.
2/08/ 2008

Grand’roue d’musicien

Tant de transfilages
sur la structure roulante
tissent les gens au fil
avec le monde qui l’entoure

Aprés s’être ébranlée
la grand’roue dévale
devant les Valaisans
le devers hâlé.

Là l’exploit s’ovationne
au rythme fanfaré
de descente actionnée
enfin fait les fans
jusqu’au soir jusqu’au bal final,
elle s’habille de toile maquillée
en roulement sans billes.
Haubanisée cette fois
elle montre ses jupes
de tenue de soirée
aux musiciens qui jouent
et viennent en son dessous
grimpant sur ses baleines.
Vision magique d’arches
humains musiciens
l’action féerique danse en tous
avec la muse sienne
en monde montagnes à l’écho d’arènes
de bal.
3/08/2008

ÉPILOGUE

Une fois tous nucléarisés,
tout s’atomise
le noyau acquis explose,
c’est de mise ;
seulement sans avoir détruit
son être
ni son individu réduit.
Bien plus tôt l’on repart émancipé
grandi d’avoir été si près
l’un de l’autre à l’unisson
par la musique unis au son
Intérieur comme extérieur
nous rendant tous très rieurs.
Voilà partons confiants de Tsalan
et virons cet écho de montagnes musicales
toujours s’en allant.

04/08/2008

Envol de mots publics

En vol de mots publics
Les mots publics circulent de rue en rue véloces
Les voyez-vous voguer sur une parole envol
Souffleurs d´un feu commun, échange d´un oeuvrement
Récolté en quartier, au gré vraiment aimant
D´une rue en rue, reliant sur le lieu
L´entre –deux-habitant pour un beau milieu
Composé de chacun, réinventant l´espace
De ville partagée, ensemble rencontré
A travers tout et un quotidien en contrées
Racontées sans ambage, le long des rues qui passent ;
Les entendez-vous être flux et fluides mouvants
D´habité soufflé en publics mots émouvants.

Square de la république

ANNONCE DU MARCHE SQUARE DE LA REPUBLIQUE
Mesdames et messieurs, apprenez que votre ville
A été choisie pour que l’hôte se livre
Au génie collectif et à la poésie de chacun
Au coin d’la rue pour alimenter à jeûn
L’ annonce faite aux montreuillois
De vos vivantes exquises citations recueillies.
Déposé dans l’urne montrée,l’œil roi
Sourit aux passants à l’écoute de ses voisins.
Entendez,entendez d’une entière saine voix
L’appel constituéde vos spontanés fragments
Dont la disparité peut imaginer la fragance
D’un dialogue improvisé sans arrogance.

Place de la fraternité
Rendez vous demain place de la fraternité
Pour à deux mains sans retard avec l’éternité
Dès 14 h prendre sans vergogne l’ entonnoir
Portant votre verte voix en verve et sortant du noir
Vos phrases recousues en un bel habit
De dialogue voulues d’ histoires d’habité
D’habitudes, d’habitus bêlées par l’habitant.
Entonnant les tirades de mes concitoyens
Se donnant je pirate et trouve les moyens
A chaque angle de la place d’inventer un dispositif
Vivant d’architecture dans l’usage positif
D’un jeu non monumental de « carchétype »
Pour chacun inventant son personnage type
Allant parcourir d’un bassin de plan deMontreuil
Ses mondes en découverte sur la place en société
Avec l’aventure ouverte des hasards à satiété
Dans l’urbain imaginé de parcours de Chevreuil.
Jeu de cartes, de dés et de trajets
Sur la place de la Fraternité
Avec l ‘art de l’aménité
En fin de journée j’aurai
Incarné l’âme du lieu
Dit soit chantant en passant
Soit ensemble à plus de cent.

POUR LE LENDEMAIN
Venez, venez dès lors dès demain
Goûter à la cantonnade demandée
Une recette inventée à partir d’ingrédients
De vos extraits de phrases déconnectés et dingues.
Cuisinez avec musique et violons d’ Ingres.
Venez, Venez voir l’or d’un métal
De nos âmes partager une sorte d’étals
D’ateleiers vivants en direct pour rire, écrire et chanter
Un livret par vos soins décriés et enchantés.
Soyez, soyez alors tous bien inspirés
De grâce et d’opéra ensemble respiré
Pour là où tout un chacun irait rêver.

Rue de paris
Crieur, bonimenteur et animateur
Dans la rue pour chaque animal acteur
Que vous êtes en face en face, confiez
Votre phrase qu’elle soit conne ou fière,
Elle s’intègrera au dialogue
Potentiel pluriel décalogue
Inventant une poésie directement
Pour rencontrer ouvertement.
Laissez, laissez vos phrases
Vos colibets sans emphase;
Donnez, donnez vot’mot
Votre vision d’un autre monde;
Imaginez, imaginez, l’utopie
D’une utopoésie chantée en ut pour pie:

Chantre enchanté des rues animées,
Chantes et chantes en corps aimé
De ville en ville deviens l’aède
De vie en vie dix vins t’aident

Douleur amer racontée en doléance
Couleur d’une mer à côté de l’anse
L’heure rencontrée coule d’une danse
Ensemble d’une contrée aux cendres de lait.

Olé,olé donnez sans charité
Puisque vous êtes invités
Vite un verbe,desmots pour arrêter
Dans un poème le temps à l’éviter.

Si ,si mon Montreuil m’est découvert,
C’est soufflé en discret coups d’air,
Inspirant le fond de l’ âme nouvelle,
Et trouvant le trésor d’une venelle.
Entre l’Être et l’urbain s’ouvre
Souvent le mystère vouivre
Des lieux intérieurs cuivres.
Les hasard détournés démontrent
Les arts où naissent des monstres
Beaux comme des caryatides
Car rien en carence rides
Ne vieillit plus vite que la ville, que l’oubli du temps livide
Et de l’autre si vide…
Si, si jeune Montreuil ne veut vieillir.

D’âme et d’éternité
Dame, dame c’est comme donné
Eh toi ne nies pas d’exiiister
Ni soi, ni un coup de dés
N’honira jusqu’où il ira
Pour vivre un peu en voyage
Juste un p’tit moment de partage.

Merle arythmique guilleret
Non loin du parc des Guilands
Siffle à la ville ses hauteurs
Pour le bonheur de ses auteurs

C’est quand il le paraît
Paraît-il qu’il en rêve
Sur son île de paix
Plaît au soleil sève.

Et s’il est encor vrai
Vraimentenniivré
Vers les feuilles du vert
Ver de terre à l’envers.

Avalez alangui
La saison sans le gui
Chanter toutes les heures
Par ces mots que rit le tueur.
C’est la lueur du printemps.

Annonce de l’Aède
Conscience au jour (le jour) acheminée
Un jour une science s’anime et
La poésie se vit en art
D’être ensemble enfin ardent.
« Içi même où m’aime l’endroit »
Vous êtes invités à laisser vos voix dans
L’urne ci-jointe à la missive
De chacun ainsi immiscé.
Ainsi l’un après l’autre écrits
Se pourront vos phrases s’écrier
Sur la voie publique reconquise
Par le festival de la banquise
De l’autre iceberg de l’un en qui s’
Imagine une réponse à l’ atome.
Dialogue potentiel devenant tome
Décalogue nouveau ,une encyclopédie
D’habitants acteurs sans obédience
Libère d’une solitude cyclope et dit
« Je suis par ces mots »que l’aède redit.

Montres toi Montreuil
De mystères à proximité restent inconnus
Sur tout un territoire des plus méconnus
Quotidien et ordinaire deviennent
Imaginés en carte devinée
Utopie et poésie rassemblent
Lútopoésie d´un ensemble
D´habitants se remembrant
Oeuvrant au rythme découvrant l´`ame
Des mondes au seuil des oeils de Montreuil
Se recueillent les ambiances le long d´une treille
Citadine … pointillés sur la rue d´un Paris
S´éloignant .

D´un profond silence naít l´écho licence
Habitants, habité et habitus
Vous avez besoin de tous
De tout un Montreuil naít un coeur science
Qui, où et comment
Est-ce donc en somme
Additionné que c´est la somme
Face à l´informel des pensées
Le vrai talent des mots
Est de suggérer, d´associer
D´inventer les moyens
D´un savoir moyeu.

Laissons place à l´imaginé
Pouvoir se déployer en génie,
Heureux d´inventer la réalité
Changeant sa banale trivialité
Ca c´est l´envers des pensées
Secrètes inversées et incensées
Ca ce sont les essais inspirés
Librement en impros transpirées
Ca et là les aléas se dissolvent
Au contact de là où se résolvent
Les problèmes en théorème tissé
D´invisibles créations inexistées.

Si chantée ensemble est la mélopée
Enchantée semblant perdre les mots,
C´est un jeu aléatoire méli mélo
Du festival de chacun mélant tous les mots.

Mise en enchère de mots

Qui dit mieux?
A qui mieux mieux, Et pas de miaou,miaou
Ni de bijoux, joujou
Mais des remous
De mots pour nous.
A vous d’dire
Non mais sans rire
C’est du jamais vu à la télé
Pourvu qu’on leur allaite
encore une nouvelle alerte.
Apprenez moi vot’quotidien
L’air de rien, c’est le tien
A ton tour d’m'souffler
Tiens , histoire de jouer
Ton mot anodin
Sans s’ dégonfler
9a peut êt’le sien
Par hasard d’ un coup de dire
Je renchéris sur un mot à mot
Des fois qu’çà f’rait tourner l’moteur
D’histoires naturelles à Montreeuil.
Qui dit meilleur?

OPERAoké
Opéraoké sur Montreuil
Ok c’est l’oeuvre en tout oeil
Et courant tel comme Chevreuil
J’y vois au moins les gens au seuil.

Seul devant eux face à la ville
J’évite tant d’m'anihiler
Et s’il s’agit de raconter
Autant faut-il caracoller.

Car à côté entre vos dire
Outre un prétexte d’un audit
Il en naît des mots trésors
Inconscients au palais rose.
(Il en est des mots trésors
Inconscients dans un palais rose)

Il y en a des mots trésors
Car à côté entre vos dires
Outre un prétexte d’un audit
L’inconscient est un palais rose.

Et s’il s’agit de raconter
Autant faut-il carracoller
Seul devant eux face à la ville
J’évite ainsi d’m'anihiler

Et courant tel comme chevreuil
J’y vopis au moins les gens au seuil
OK c’est l’oeuvre en plusieurs oeils
Opéraoké sur Montreuil.

La chanson casée de Montreuil
Sur ce livret d’or
Votre mot ivre dort
Lâcher un mot ou une sentence
Au vol inspiré des poésies assauts au ciel
Pour constituer un corpus associé
Auprès des passants vers une chaîne se ressentant:

A mesure que s’accumulent les bribes
Et fragments de chacun, un brin débridé,
S’écrit en filigrane l’inconscient d’un chant
Hymne automatique vivant et réenchanté.

Laissez avec votre dédicace vos coordonnées
Afin de vous réinviter pour ordonner
La création en direct d’un « vivant exquis »
Décidé selon votre gré et génie qui sait?

Ainsi au final aurons-nous un livret
Ensemble rassemblé pour avoir délivréé
Une libre composition non plus auteurisé
Mais en collectif opéra opéré autorisé.