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Paris paradoxe

Dans une saison qui n’a pas de saison
Dans une journée qui perd son temps
Dans un square esseulé
au milieu de Diderot
Dans un désert urbain d’un samedi soir
Face aux grands moulins de Paris
Face au ciel couvert
qui ne répond de rien
Face au vent tournant
qui désoriente
Face au vide de soi
Même en quête
Je pose la question
de ma vie inachevée…

Rien d’autre qu’un sentiment d’être
suffit à respirer
une naissance entière
À vivre en plénitude
le moment seul
dans le monde
de multitudes denses
Un nouveau printemps s’entoure
se laissant exhaler les premières senteurs
sur cendres tues,
Il parle à nos sens en réveil
relançant ses sèves revenues
au dedans ressuscitant.