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Pescara centrale

Attendere il treno en la estatione
Face au grand vide de parking sans action
Si ce ne sont que coups de gueule de gitans
Et transit incessant et tangibles
D´autobus reliant par leur courier
Humain les regione e città a correre.
Le petit bar extérieur tranche
Alors baptisé Terminal, situé à l´opposé
Avec la gare monumentale et change
Le rapport d´échelle du plein ainsi posé
Seul dans cette vacance au milieu de l´oubli
D´anciens pylones et citerne d´eau double qui
Attendent sans plus d´utilité au transport.
Ce pourrait remplir l´anse d´un port
Routier aux bateaux sur pneus
Seulement faute de digue rien ne peut
Retenir les flux et transit terrestres.
De Taranto et Palermo jusqu´à Trieste
E torino tout italien passe par Pescara
A voir la centrale du soir naissent cars
Et train en interface nodale à la mer
Dans l´axe. Passées toutes les demi-heures
A entendre partir un convoi remis
A la nuit sur rails fait aller et venir
Des voyageurs sans cesse en partance,
Rythmé de leur pas pressé, une stance
Avance vers un but mécanique qui ne vit
Que tendu d´une destination centrifuge.
Aucun caribinieri pour ce refuge
De marathoniens traversant cette béance.
Esseulés quelques habitués sur les bancs
Rappelle l´attente d´un départ indiqué
Fatalité du temps toujours impliqué dans une fuite de l´space sans lieu
Del centro poetica au tout milieu.