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S’aimer

Quand le temps se prend entre tes jambes
La joie d’être entre tendre et dur semble
Sur toi sur le moment intensément
Echange en va et vient s’aimant.

Encore au plus profond rentre
Ta pupille fondante tant
J’y bois la beauté ambrosiaque
La baisant comme l’eau braise.

Au matin de nuits fiévreuses
L’amour reste avec ferveur
Pour la fierté heureuse
D’exaucer un tiers deux vœux.

Deux désirs si ardemment
Voulus font d’une paire d’amant
Un amour mûri au fruit
Sans licence souriant sans bruit.

Voilà aimer c’est un tout
Trouvé même un peu partout
Seulement voilà, c’est toi
Par émoi qui m’donne un toit.

Entre deux pointes tes seins
M’apportent un nouveau dessein
Attendre un moment opportun
De d ésir voluptueux transport.

Inlassable et raffermie
Ta peau prend un air raffiné
De sable odalisque oisive,
Vois là la musique que voici :

Sidorémilasifasolla
Cî dort rémi(niscence) lascive
Face aux seules essences actives
S’agite émérite au flirt
Ni sens ni rêve aux fleures heures.

Effleurée d’onctions heureuses
Jeu d’un joli moment exaucée,
L’âme sort ô comment exorcisé
Corps ciselé au long d’un sexe hiss é.

Ne rien faire d’autre que s’aimer
Laisser seule la grâce semer
Son fécond silence bienfaisant
Bien être ensemble là se faisant.

Effusion d’instants fugaces
D’un « fucker » et de sa garce
Comme en premier envol
D’oiseau aimé et volant
Aller jusqu’au bout de l’hiver
Pour un printemps d’hirondelle.

Le temps n’est rien d’autres qu’ailerons
Qui battent à chaque respiration.
Le cycle repart après expiration
Des espaces immobiles d’îlots ronds.

Viens,viens donc sur le dos d’un frelon
Voir,voir le renouveau fredonné
Par tous les instinctsamenéset donnés ;
Adonnéeaux instants de longs relans
Se relancent en verte montée
De trances diurnes éhontées.

Devancé d’un désir d’aimer
Alchimie de deux êtres aimés
De deux flux conjugués en cœur voyant
C’est un stade suprême et semé
D’un partage heureux et vivant.

Liquide inné et éthéré
En équilibre invétéré
D’une équidistance avérée
Car qui est libre , aime et verra…

Un centre entre univers lointain
Et vecteur de cœur atteint
Dessine un point déterminé
D’être ensemble terminé.
Doux paysage en ta peau
Pose mes gestes patauds
Enlevant mes oripeaux
Ton parfum dissoud ma peur.

Puis, s’épuise ainsi flaire
Puisse être exaucé que l’air
Soit autant ce corps que faire
Se peut encor être flirt ailé.

En allant encor aimé
Etre talent et heurté allé
Devenant l’attente de tes heures.

Nature entièrement profonde
De l’âme uni au monde fondu
Sans râture écrit la volonté cible
D’être également bonté libre.

Etre lié à l’autre belle d’hier
En température bêlière alliée
C’est d’abord quitter un confus hiver
Et à venir à l’ été enfin plus vrai.

Immédiatement vulnérable et vénérable
L’amour est un sirop d’érable
Qui sucre nos veines d’arbres
Grandissant et renaissant dans tes bras.

Son écorce tendre durathème
Ne dure qu’un « je t’aime »
Elle se laisse entailler
Pour que mon suc s’en aille.

La sève alors remontera
Des racines, sera sans honte
Devant tes yeux inouïs
Fleur d’une âme épanouie.

Les fruits pousseront Là où nos promesses seront Comme une vie certaine Confiance recueillie et sereine.
Un goût d’éternité durera Baume d’ un palais rare Entre nous c’est l’histoire interminable De l’humain sans drame minable.
05-07-2005