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Voyage a Lisboa

Transit 19 (Paris-Lisboa) 13-09-2009
A chaque départ un nouvel essentiel atteint
Son monde atteint
Atteins ton Monde (bis)
L’enquête d’un fond de soi se tient
En penséesacheminées à bon port
Lisboa le Hasard t’y emporte
Jusqu’au bord d’Europé de son pont…
Lis bo a
Abolit.
La chaleur conductrice du moteur
Fait rouler les rêves de mots intérieurs ;
Sous un soleil septembre limousin
Fin d’saison estival sous mains.
Claire route rattrappe un sud lumière
Fuyante sur bleu ciel pâle endimanché ;
Changement de latitude avant la saison changée.

Lisboa blanche 15-09-2009
Au large en Lisboa soleilen océan
Atlantique massé d’eau se réfléchissant
Rendant la ville blanche se rétro projetant
Du ciel azur d’un pôrt aux jetées rejetant.

De beco jusqu’en bouche (la baie) l’embouchure du Tage
S’élargit en rencontre d’alluvions d’une t(â)ache
Douce et salée brassée embrassant l’étendue
D’ un bras si long en terre retenue et tendue.

16-09-2009
Papillon Amérique aux couleurs exotiques
Que vois-tu au dessus d’habité cadre antique ?
Des rues arborescentes grimpent en sommets surplomb
Dégageant l’horizon au loin urbain plomb.

D’alto en Bairro se cligne œil de Lisbonne
Fleurs maritimes en terre contreforts âgés
Rue retrtaite ombragée d’eucalyptus caché
En même hauteur de toit un lanterneau chacun.

Dénivelé de pentes permanentes amène en belvédère
Irrégularité du terrain en dévers
S’aperçoivent de clochers des quartiers continents
Ville en phares remarqués de l’œuvre contenant.

« (…) Na primeira grande noite Màgica que nos tivemos ; Abriu se a jamela que caminha va sozinha e saiu un sonho simples de criança… » antonio Maria Lisboa

Promptue improvisée en taverne retrouvée
Dans l’Alfama des femmes pêchées en Lisabon
A l’entrée d’unPoisson accorde on en joue
Unique Medina perd tout européen.

17-09-2009
L’azullero tactile touche des yeux façades
La peau des réverbères brille la nuit de soleil

La Baïa lumière baigne en vent permanent
D’ailleurs accents portés à bon port apportés
Coulent entre voix et leur souffle instantanés amants.

Le langues se délient quand les langages se mêlent
Melting pot en Europe enclavée élément
D’Ile continentale, tu rassembles tous les autres
Sensuelle capitale elle intègre aucun tort
Ceux qui viennent en passant puis qui restent en l’aimant
De corps et d’esprits mix culture en plus d’échanges
Jeunes et tu vaux mieux que ces élections
En slogans éculés d’enculés politiques
Arriérés nostalgiques de croissance ancienne
Pour prôner meilleure vie au pouvoir vieux du père ;
Parlementaires élus font tyran popuiliste
Au pays des nantis anéantis en science
Sans connaissance de l’autre
Etranger qui ne serait non plus bannimais né
« Pour une vie meilleure détendue dans une baie
Déesse des océans, tu deviens reine urbaine
Non plus sur le pouvoir de richesses spoiliés
Mais de nations nouvelles voulant renaître alliées ;
Tu peux encor changer des uniformités
Car tu te transformes et transforme l’énormité
Bêtise européenne en transmutant matière
Humaine artefactuelle en hybride orga nique
Cosmopolitain Monde ville planète d’hier
Symbiose effectif de contrées en ouverture
D’intenses lueurs jours tombe
D’ IPM montés en structure soutien
En montées incessantes ne terminent point d’ascencion
Pour redescendre en belle vista
Sur l’eau tout autour de l’anse
Aux terrains urbains démarqués.

« célébration cérébrale dans la tête du bâtiment »dixit Mike
Qui serait le nôtre
Jetée d’un pont
Jusqu’au bord d’Europe et de son port lisse…
Bôa accent chant (ter leitmotiv) en serpent mercuriel
D’eaux adoucisen eux
De ciel leste navires nuages en cieux
Arrivant célestes des mers ouest
Provenant des terres est.

19-09-2009
De Praça de Chile
Assis en praça de Chile comme portuguais
D’autre temps attendant révolu un muguet
Au soleil d’équinoxe, distance égale éteinte
Aux saisons de sirènes, ambulances teintées.

C’est samedi septembre, saudage indienne
D’automne été perdurant un changement d’état
De carrefour en prot mondialisé m’étant
Qu’europ^éen soit trop assez âgé d’hier.

A Praça de Graça « a tasca de Jaime »
Changement de place pour déplacer les pays
En quartiers abandon nés près de Lisboe
« nunce , nunce » Fado fait la romance à plaindre, à plaire
Le « splain » chant attaque sentiment s’il est beau.

Mélancolie regarde l’authentique vide des yeux
A son sentiment propre poussé en extrême Dieu
Voix vivant l’élégie de ses rues du nord est
Triste expression exulte quand joie de l’ouest est mort(e).

20-09-2009
Praïa
Vent, océan et pierre s’échouent ensemble sur sable
De plage éléments sur rouleaux balançés
Lové dans la falaise descendue de Sintra
Le corps humain assiste cintré en train d’être azimuté tout entier disséminé
En particulier sous les grains hissés minés
Et éclatés à la Nature réunioe, née
Spontanémént vivante et sauvage, nue mieux
Que toute tentative d’être ; elle est inexorable
Existant à chaque « vagueetvient »déferlante improblable.

Miradouro
Sophia de Mello Breyner Andresen
Passez de contrebas en hauteurs sâoules de vent
Du soir repu en crête, voir seul le Ponte sul
Veut vouloir l’inspiré au dessus de tout toit
O toi, ô toi,
Lisboïen de Bohême revenu sur son soir
Mélancolie mirée en air accordéon ;
Le surplomb peut plomber premier son de cordée
Derrière nuit d’été s’en va tout doucement
Derrière violon ville vient la ville en vent soudainement.
Devant le violon ville surgitl’archet guirlande
Du Ponte Sul seul bras sur la grand’lande d’eau
Jusqu’en amérique, jettes toi Lisbôa
Depuis ces africains, venez donc Lisboïens.

21-09-2009
Castelo
Torpeur en début de semaine
Et Equinoxe soleil se mène
En éphémerride automne indien,
Et la ville lève et donne un lien,
Se révêle à l’Etre intérieur
Urbain œil près d’un équateur
Regard ‘Hélios à l’heure égale
A la terre sous la verticale
D’une farniente terrasse azul
Confondant ciel en mer azur,
Panoramiroir sur baie proche
Dédoublant les berges sur roches.

Belèm
Au couchant dirigeant les bateaux
Vers un soleil dissout de couleurs
Liophilisant les cieux en beauté,
Bouche Belèm avalle la liqueur
Vespéral bleu le soir devenu
Clair obscur sur les eaux revenues.
Fin croissant de lune sur l’autre bord
Moins visité mais industriel passe un Ferry de nuit surréelle
Sous les obliques avions et l’eau robe
Du pont haut là en bas sud ouest
Souligne un trait d’unionrapprochée
Aux lointaines Amériques accrochées.
22-09-2009
Anna de Lisboa
A peine rencontrée nouveau départ quittant
Ta présence en Lisboa matin soleil en qui
Vers quoi route reprend chemin mieux éclairé
Et ton sourire ravie se levant est clairière.

Au plus confiant en tes belles amandes eurasiennes
Mon cœur du lendemain d’amour heure aura sienne
La promesse à venir d’être à deux seuls unis
En vérité croisée de chacun d’un inouï.

A condition humaine liberté dévolue
A l’Etre qui t’habite en artiste évoluée
Anna tes deux nations annulent l’appartenance.

A plus heureux hasard faite en Femme affranchie
Sans plus de territoire à ta Nature en friche
Anna a double naissance d’Ame autour se tenant.

Transit 20 (Lisboa-Marseille) 22-09-2009
Portugal Paysageà la lande dévers verte
D’un retour relief en montagnes forestières
Vastitude traversée entre réminiscence
Et blocs de pierre apparue entre rêve en naissance.

Passage en Espana à la même ibérique
Péninsule en suivant un défilé de cirques
De pais en régions s’étendent de longs moments d’espace en continu a posteriori
Des sens mobiles faisant connaître en poésie.

De Salamanca a Valladolid la plaine
Etire en fin du jour d’altérité à plaire
L’âmemoteur du monde des choses dévoilées
En vivantes sensations présence sensible lovée.
En matière du voyage senti dans ce qui est.