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Posseidon Berlins offertes

Posseidon Berlins offertes
Imaginez la ville plus d´une fois défaite
Au terme de victories, redditions et défaites

Détruite puis reconstruite de béton déféqué
Après l´état nation d´aménité en fête,

tout sera réoffert au gré des dons entiers
du citoyen personne n´ignorera les autres
l´usage urbain fera l´accueil chez l´hôte
de ses lieux partagés d´hommes comme en plein été
les choses seront laissées sur place et empruntables
que ce soient victuailles ou outils, tout sur table
sans loi édictée et contrôle publique et d´usufruit libre et véritablement
sans loi édictée, ni Kontroll nihiliste
plus de produits factices, ni „society listing“ (société listée),
Possédons ces Berlins offertes sans plus être tristes. 03-07-2007

Solitud Autumn

Solitud Autumn
Sensible retrait des sens
Autonome et seul si tôt ?
« bei uns, Ratstätte weit von Berlin »
Chez l´un ou l´autre autostrade
Les rades sont les haltes stradivariées
Au rythme des tankers trucks chari-vari, vari-chari
« eine Bein und Knee kommen auf die Autobahn »
Les phares froids défilent
Fluide d´étoiles filantes
Effroi rare d´un effacement
Une semence d´arbre se refaisant
Au bazar septentrional ballotant
Ballote dans la nuit brumeuse
L´humeur s´avoue enrhumeuse
Allo, allo dans tant de halos
Alors, alors que restent-ils des solitudes ?
Un solo balbutié en interlude
Entre des réverbères de Tankstelle.
Telle a été le sort resseentant la stèle d´un plus que parfait des plus esseulés.

Unterwegs

Unterwegs ist ein weg
Der immer geht

Energy, energy on emergency
Agency, agency of the States and cie.

Si j´garde un s´cret à Berlin
Town Berlin town (ter) (allegro)
C´est qu´les jaguards s´regardent
De la Zionkirch, c´est mon Kiez
Bis Hirtschof, das´s mein Kiez (bis).

Mot , mot , mot, moteur est le mot
VVV, vecteur est le désir
L´essence révêlée des mots zélés
Ton truc survit, constructiviste (ter)
C´qui s´déplace continue sans racine
A créer de nouveaux liens inédits
D´un air que respire la narine
Jusqu´au mot appartenu qui lui est dit.

Die Kälte macht warm
Die Dichte macht Dichter.

Immense amour

Immense amour
Chasser le spleen jusqu’en Poçlogne
Ecouter l’hymne quand dans sa pogne
Retentit
Le manque en l’absence résonne
S’absoudre sans que se perdent les raisons
De ressentir du repentir .

Des étés rentrent, restent les raisins
De mi-saison mûri sous un astre serein
Derrière les nuages l’hyménée dans le gris
Dissoud l’imaginé grandie.

L’immensité s’ouvre avec altitude
Des pays ne dépaysent plus l’attitude
Dégagée d’être un autre heureux présent
Sourire pleinement à l’humeur d’une autre heure se prenant.

Vom judischen Friedhof bis Zion Kirsche
Prenant le temps d’automne, arpentant ce cimetière
Les pensées s’attachent tant à cette lointaine terre
Promise et ressentent le miel de tes yeux
Le fruit d’amour tombé éloigne l’ennuyeux.

Marchant entre les tombessous la saison bruni
Ton souvenir partout se trouve réuni
Dans un parcours partant avec cet écureuil
Sur tes cheveux de robe, au même bel œil curieux.

Le chevreuil se dérobe devant glands et marrons
L’amande déborde de cœur dans cet air marrant
Désinvolte en face celle qui a la clé du cœur
Car d’une nécropole au seul lieu gagné
Le soir flâneur ramène ton amoureux regard
D’un regain vif de source au son, lacté de son corps.

ci Berlin

ci Berlin
Coeur intact sous neige d´étrennes
Maintenant Paris
Reine rentrée de l´esprit taquin.

Cœur intact d´esprit taquin
Reine rentrée sous neige éternelle
Blanc opalescent
D´hiver latescent
Berlin a son œil intérieur urbain
Dans un coin d´œillade ciselé au burin
Œillets d´hiver aiment bien se baiser
Dansant sous les voûtes de brique
S´improviser dans la ville comme bon me semble.

Input in Berlin

Input in Berlin
Run , run away along the hichways
Without wall, without purpose and outside
Besides rumors floating on the water
Of an action continuing till border
Consciousness of the eye and he and then
Exhausts himself inspiriting in a fountain
Reborn by running rain.

Wer ist Berlin

Wer nacht lässigt Berlin
Berlin vernachlässigt
Insofern Nacht und Essig.

Entre deux trémas
Berlin délaisse ses traumas
Le gel durcit ses friches
Le froid évince ses riches
La neige éclaire sa nuit
Le ciel et la ville forment un 8 (acht)
A l´infini de son oubli.

Spalis

Spalis (octave d´octobre)
J´appris ici l´anonymat
J´ai appris là c´qui m´anima
Et là, c´est comme Berlin
Et c´est ici alors Berlin
Un peu comme un air de rien,
Rien à faire d´autre qu´à s´suffire
Trop peu petit
Petit ‘à petit
Blanc comme neige
Neige d´hiver comme à Berlin
Léger comme l´air gelée
Dans l´corps ,
Corpus mundi.

Spleen

Spleen
La vibration automnale, enluminée
De couleurs atonales a laminé
Les protozoaires voyageant entre les plasmas
De mes organes flétris, prenant la masse
D´une existence surconsciente allumée.
La fragance d´émotions indicibles
Trouble l´onction de l´âme brindille,
L´air frais sans mot flirte avec le corps
Décroche les feuilles fleuries, vecteurs
D´une chute cyclique toutes les 7 heures.
Mes états d´âme sont plus fort que vos attentats ;
Leurs ondes peuvent être destructrices
A cette saison là de potentats
Légitimisés. Là est productrice
La mélancolie si dans l´instant
Elle s´écrit avec stimuli d´instinct.