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Nouvelle tristesse

L’eau calme l’urbain
L’âme colle au ruban
D’asphalte en bordure
Et une halte rôde et dure.

Le mouvement cherche un centre
Sans cesse dément, il erre tant
Que son ancien monde s’écroule
Et les siens dans l’ onde reculent.

L’automne étire la lueur dernière
L’été a été évadé cette vesprée
Ci-gît la tour jumelle décombrée en express
Et si ce soir aspire l’ air d’hier…

Je ne referai plus le même oubli
Celui de rester pensif et ébloui
Face à l’ heure qui roule en éboulis
Et des bulles dans l’eau englobent mes lubies.
05-10-2001

Entre deux eaux

Dans ce même bar où je viens chaque soir
Ressentir ma solitude en brouhaha de personnes installées
Là dans ce débarras de gens à asseoir
Je regarde fixement la lueur inhalée
D´une ambiance tamisée aux chandelles
Muettes. Dans la cacophonie d´instruments mal accordés, je me mets à rêver tant d´elle
Que j´observe en silence les visages en truchement
Chuchotant . Le ciel a pleuré aujourdhui sur la Saale
Serve . Il n´a pas non plus nettoyé ses eaux sales
Il s´en est avec l´onde dissipé reparti
Comme moi ce soir de cet embarras sans réparti.
08-06-1997