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Beau camaïeu

Beau camaieu de tes yeux bleux 08/01/2008
Detient la cle couleur
D un desir vert ravive 10/01/2008
Visage renaissant ravissant
Change en une mes cent vies
Humaines redevenues sujet
Autonome homme. J ai sur
Mon coeur ton ame atteinte
Poursuivie depuis mille teintes
D yeux aux femmes Etres tentees .
Toi t ayant trouvee sur un chemin
Alchimie metamorphose d une vie nouvelle demain.
Note au benet : jouer avec le morse sur la techno
L architecture ; le cinema ; la photographie ont ceci de commun
Ce sont celles des arts qui rentrent dans un cadre .

Vernissage civilisee
Quoi d autre que se griser civilement
Entre europeanises estethes veules aimant
L art realise des autres contrees
Un sexieme siecle n est pas si eloigne de notre Kultur
J y vois les meme yeux habitues a l europeen. ..
Berlin au froid rentrant en soi sublime
Les longs moments d ennui en instants limites
Comment cette rennaissance detient illuminee
Civilisation occidentale dans ses traits craqueles
Refrain ce qui a ete defait ; d ou cet ennui de toute chose
Recomposer les debris jusqu a renoncer a toute chose
Excepte faite la poesie ; source alchimique d action
Du vivant…

Principe de gare principale Hauptbahnof
Suis sur le quai sans toi entre trains ;gens et sifflet
Pret a partir avec nos voyages ainsi defaits
Si pres soudain de toi mes pensees vaquent avec
Present d un tout pour toi dont la ville a l ame qui va.
15/01/2008 21.13
tendres pensees d un train de nuit quittant une ville pour une autre.

L’Alchemia poetica

« L’Alchemia poetica »
Quand le corps a l’esprit, l’âme met au monde l’essence
Des rêves, vœux et prières qui vivent sur l’éther
Que feraient nos destins à exister sans eux ?
Que deviendrait l’humain sans poésie sur terre ?

De Valencia à Beograd via Praha ou Salonik
Parcourir des Europés salés et oniriques
Se perdre et se trouver en tout lieu d’élection
Voilà un sauf conduit avec prédilection.

Jusqu’en orient d’Afrique, d’Amer indes sucrés
Jusqu’au bout d’ un seul monde ses désirs assurés
En marchant se déroule l’ Amour vrai expansé.

Intrinsèquement à l’individu, l’entre deux villes relie
Tout ce qui d’extérieur à l’ intérieur se lit
En poème ressenti simplement en pensées.

Transit février

Tansit février
Il roule passé neuf heures
Pluie de pensées vers Hannover
Vers où le vague à l’âme offerte
S’ en vient sur la route et ferait
D’un ciel trai des traits de forêt.
Une chute des eaux non traitées
Touche en silence comme en arrêt
Toutes les truites en rêves à l’orée
D’un œuf fécondant le creuset qu’auraient
Pris dix imaginaires pieds dans ses rêts.
Il pleut une fois passé Hannovre
Des kilomètres d’eau à l’œuvre. 27-02-2007

Nouvelle tristesse

L’eau calme l’urbain
L’âme colle au ruban
D’asphalte en bordure
Et une halte rôde et dure.

Le mouvement cherche un centre
Sans cesse dément, il erre tant
Que son ancien monde s’écroule
Et les siens dans l’ onde reculent.

L’automne étire la lueur dernière
L’été a été évadé cette vesprée
Ci-gît la tour jumelle décombrée en express
Et si ce soir aspire l’ air d’hier…

Je ne referai plus le même oubli
Celui de rester pensif et ébloui
Face à l’ heure qui roule en éboulis
Et des bulles dans l’eau englobent mes lubies.
05-10-2001

Entre deux eaux

Dans ce même bar où je viens chaque soir
Ressentir ma solitude en brouhaha de personnes installées
Là dans ce débarras de gens à asseoir
Je regarde fixement la lueur inhalée
D´une ambiance tamisée aux chandelles
Muettes. Dans la cacophonie d´instruments mal accordés, je me mets à rêver tant d´elle
Que j´observe en silence les visages en truchement
Chuchotant . Le ciel a pleuré aujourdhui sur la Saale
Serve . Il n´a pas non plus nettoyé ses eaux sales
Il s´en est avec l´onde dissipé reparti
Comme moi ce soir de cet embarras sans réparti.
08-06-1997