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Eco-système

Eco – système en retour 13-05-2010
Odeurs retrouvées
Sensations recouvrées
Eléments reconstitués
Angélus d´ascencion
Train en avance retournée
Eclaircie en paysage filant
Filature de vergers fleuris
Retrouver en réminiscence du sens
dans le trouvère de son enfance
Mélopée d´un fond de pays
Oublié des temps galopés
Fragment unifiant le tout…

Voyage a Lisboa

Transit 19 (Paris-Lisboa) 13-09-2009
A chaque départ un nouvel essentiel atteint
Son monde atteint
Atteins ton Monde (bis)
L’enquête d’un fond de soi se tient
En penséesacheminées à bon port
Lisboa le Hasard t’y emporte
Jusqu’au bord d’Europé de son pont…
Lis bo a
Abolit.
La chaleur conductrice du moteur
Fait rouler les rêves de mots intérieurs ;
Sous un soleil septembre limousin
Fin d’saison estival sous mains.
Claire route rattrappe un sud lumière
Fuyante sur bleu ciel pâle endimanché ;
Changement de latitude avant la saison changée.

Lisboa blanche 15-09-2009
Au large en Lisboa soleilen océan
Atlantique massé d’eau se réfléchissant
Rendant la ville blanche se rétro projetant
Du ciel azur d’un pôrt aux jetées rejetant.

De beco jusqu’en bouche (la baie) l’embouchure du Tage
S’élargit en rencontre d’alluvions d’une t(â)ache
Douce et salée brassée embrassant l’étendue
D’ un bras si long en terre retenue et tendue.

16-09-2009
Papillon Amérique aux couleurs exotiques
Que vois-tu au dessus d’habité cadre antique ?
Des rues arborescentes grimpent en sommets surplomb
Dégageant l’horizon au loin urbain plomb.

D’alto en Bairro se cligne œil de Lisbonne
Fleurs maritimes en terre contreforts âgés
Rue retrtaite ombragée d’eucalyptus caché
En même hauteur de toit un lanterneau chacun.

Dénivelé de pentes permanentes amène en belvédère
Irrégularité du terrain en dévers
S’aperçoivent de clochers des quartiers continents
Ville en phares remarqués de l’œuvre contenant.

« (…) Na primeira grande noite Màgica que nos tivemos ; Abriu se a jamela que caminha va sozinha e saiu un sonho simples de criança… » antonio Maria Lisboa

Promptue improvisée en taverne retrouvée
Dans l’Alfama des femmes pêchées en Lisabon
A l’entrée d’unPoisson accorde on en joue
Unique Medina perd tout européen.

17-09-2009
L’azullero tactile touche des yeux façades
La peau des réverbères brille la nuit de soleil

La Baïa lumière baigne en vent permanent
D’ailleurs accents portés à bon port apportés
Coulent entre voix et leur souffle instantanés amants.

Le langues se délient quand les langages se mêlent
Melting pot en Europe enclavée élément
D’Ile continentale, tu rassembles tous les autres
Sensuelle capitale elle intègre aucun tort
Ceux qui viennent en passant puis qui restent en l’aimant
De corps et d’esprits mix culture en plus d’échanges
Jeunes et tu vaux mieux que ces élections
En slogans éculés d’enculés politiques
Arriérés nostalgiques de croissance ancienne
Pour prôner meilleure vie au pouvoir vieux du père ;
Parlementaires élus font tyran popuiliste
Au pays des nantis anéantis en science
Sans connaissance de l’autre
Etranger qui ne serait non plus bannimais né
« Pour une vie meilleure détendue dans une baie
Déesse des océans, tu deviens reine urbaine
Non plus sur le pouvoir de richesses spoiliés
Mais de nations nouvelles voulant renaître alliées ;
Tu peux encor changer des uniformités
Car tu te transformes et transforme l’énormité
Bêtise européenne en transmutant matière
Humaine artefactuelle en hybride orga nique
Cosmopolitain Monde ville planète d’hier
Symbiose effectif de contrées en ouverture
D’intenses lueurs jours tombe
D’ IPM montés en structure soutien
En montées incessantes ne terminent point d’ascencion
Pour redescendre en belle vista
Sur l’eau tout autour de l’anse
Aux terrains urbains démarqués.

« célébration cérébrale dans la tête du bâtiment »dixit Mike
Qui serait le nôtre
Jetée d’un pont
Jusqu’au bord d’Europe et de son port lisse…
Bôa accent chant (ter leitmotiv) en serpent mercuriel
D’eaux adoucisen eux
De ciel leste navires nuages en cieux
Arrivant célestes des mers ouest
Provenant des terres est.

19-09-2009
De Praça de Chile
Assis en praça de Chile comme portuguais
D’autre temps attendant révolu un muguet
Au soleil d’équinoxe, distance égale éteinte
Aux saisons de sirènes, ambulances teintées.

C’est samedi septembre, saudage indienne
D’automne été perdurant un changement d’état
De carrefour en prot mondialisé m’étant
Qu’europ^éen soit trop assez âgé d’hier.

A Praça de Graça « a tasca de Jaime »
Changement de place pour déplacer les pays
En quartiers abandon nés près de Lisboe
« nunce , nunce » Fado fait la romance à plaindre, à plaire
Le « splain » chant attaque sentiment s’il est beau.

Mélancolie regarde l’authentique vide des yeux
A son sentiment propre poussé en extrême Dieu
Voix vivant l’élégie de ses rues du nord est
Triste expression exulte quand joie de l’ouest est mort(e).

20-09-2009
Praïa
Vent, océan et pierre s’échouent ensemble sur sable
De plage éléments sur rouleaux balançés
Lové dans la falaise descendue de Sintra
Le corps humain assiste cintré en train d’être azimuté tout entier disséminé
En particulier sous les grains hissés minés
Et éclatés à la Nature réunioe, née
Spontanémént vivante et sauvage, nue mieux
Que toute tentative d’être ; elle est inexorable
Existant à chaque « vagueetvient »déferlante improblable.

Miradouro
Sophia de Mello Breyner Andresen
Passez de contrebas en hauteurs sâoules de vent
Du soir repu en crête, voir seul le Ponte sul
Veut vouloir l’inspiré au dessus de tout toit
O toi, ô toi,
Lisboïen de Bohême revenu sur son soir
Mélancolie mirée en air accordéon ;
Le surplomb peut plomber premier son de cordée
Derrière nuit d’été s’en va tout doucement
Derrière violon ville vient la ville en vent soudainement.
Devant le violon ville surgitl’archet guirlande
Du Ponte Sul seul bras sur la grand’lande d’eau
Jusqu’en amérique, jettes toi Lisbôa
Depuis ces africains, venez donc Lisboïens.

21-09-2009
Castelo
Torpeur en début de semaine
Et Equinoxe soleil se mène
En éphémerride automne indien,
Et la ville lève et donne un lien,
Se révêle à l’Etre intérieur
Urbain œil près d’un équateur
Regard ‘Hélios à l’heure égale
A la terre sous la verticale
D’une farniente terrasse azul
Confondant ciel en mer azur,
Panoramiroir sur baie proche
Dédoublant les berges sur roches.

Belèm
Au couchant dirigeant les bateaux
Vers un soleil dissout de couleurs
Liophilisant les cieux en beauté,
Bouche Belèm avalle la liqueur
Vespéral bleu le soir devenu
Clair obscur sur les eaux revenues.
Fin croissant de lune sur l’autre bord
Moins visité mais industriel passe un Ferry de nuit surréelle
Sous les obliques avions et l’eau robe
Du pont haut là en bas sud ouest
Souligne un trait d’unionrapprochée
Aux lointaines Amériques accrochées.
22-09-2009
Anna de Lisboa
A peine rencontrée nouveau départ quittant
Ta présence en Lisboa matin soleil en qui
Vers quoi route reprend chemin mieux éclairé
Et ton sourire ravie se levant est clairière.

Au plus confiant en tes belles amandes eurasiennes
Mon cœur du lendemain d’amour heure aura sienne
La promesse à venir d’être à deux seuls unis
En vérité croisée de chacun d’un inouï.

A condition humaine liberté dévolue
A l’Etre qui t’habite en artiste évoluée
Anna tes deux nations annulent l’appartenance.

A plus heureux hasard faite en Femme affranchie
Sans plus de territoire à ta Nature en friche
Anna a double naissance d’Ame autour se tenant.

Transit 20 (Lisboa-Marseille) 22-09-2009
Portugal Paysageà la lande dévers verte
D’un retour relief en montagnes forestières
Vastitude traversée entre réminiscence
Et blocs de pierre apparue entre rêve en naissance.

Passage en Espana à la même ibérique
Péninsule en suivant un défilé de cirques
De pais en régions s’étendent de longs moments d’espace en continu a posteriori
Des sens mobiles faisant connaître en poésie.

De Salamanca a Valladolid la plaine
Etire en fin du jour d’altérité à plaire
L’âmemoteur du monde des choses dévoilées
En vivantes sensations présence sensible lovée.
En matière du voyage senti dans ce qui est.

Vais=je au vaisseau

Au Vaisseau
Sous la verrière hier l´été était resté
Est-ce l´envie de pleurer au ciel changeant d´automne
Qui va garder l´arrière lueur avant autant
Que la pluie charriera après un soleil d´est?

Ref:
Vais-je au vaisseau
Pour goûter les eaux
Musicales entre eux
Et faire un voeu?

Des sons cris d´enfants ciel ouvrent toit et verrières
Vers hier à demain s´en vient tout soi® varié
Besoin de Baleine urbain relais serein
Dans le ventre entre eux sert d´eau à la ville pour ses reins.

Leitmotiv: „ca sert à quoi (bis)?, à rien.

Détanches, détaches chacun d´un lieu
Au lieu d´être seul avec entr´eux c ést mieux
Cithare ensemble
Si taré soit-il
Ca sert à quoi?
A rien sinon qu ´à rentrer chez soi.

Venez a Venezia

Venez,venez a Venezia
Signori e signore
Como como ne pas s´ignorer
Ballo, ballo gallegiante

Enfermée d´eau qui entoure
Inclose of watered gate
Venise vous absorbe sans route
Arrivant de nuit sur la lagune
Le Léviathan ouvre les portes
Invisibles d´une cité d´aucune
Autre partie du monde en sorte.

Le silence stagne sur les reflets de falots
L´indolence règne sur les flots.

Durant l´été vénitien le fauve
Somnole, ayant reposé ses ailes fausses ;
Il laisse ses places désertes au zénith
De jour comme de nuit et hésite
A sortir d´une tanière enfouie
De ses murs contournés et fuyants.

Le soir un mauve crépuscule essuyant
La sueur du jour bouscule ensuite
Le sens des chemins de canaux
Comme des machins dans l´eau d´anneaux…
Comme des machines de ronds dans l´eau…

Il y a ici un oeil intérieur urbain
Qui repose comme sur un bain
Sédimenté en séculaires bâtisses
Aux fondations d´abysses.

Chaque facade conserve ses genres
Aux hautes fenêtres rangées
Découvrant à peine son dedans
Car le félin peut montrer ses dents.

Sorti du fond de l´Adriatique
La posture bâti se tient hiératique
Nonobstant cet équilibre sur pieux
Faisant croire au miracle pieux.

Tel ressorti d´une mer lacustre
Des siècles de pierre lustre
Eclairent la « città » croupie.

Elle reflète même pourrie
L´image d´elle même somptueuse
Quand bien encore présomptueuse
Sur le restant d´un monde décadent.

Sur un miroir noir éternel d´eau
Dark watered mirror …

Tu te reflètes même quand tu dors
Odalisque ville lascive
Tu restes comme passive
Au fil des temps qui passent vite
Tu enfiles ton ancienne parure
De déguisement bleu à rayures
Tu glisses ton masque te voilant
Et te dévoilant seulement voulant
T´amuser, oublier l´ennui voilà
Qui accompagne tes fastes d´antan
Tu continues á drainer autant
De visiteurs touristes consommateurs
Tu serais devenu un parc ludique
Pour passants en mal d´être acteurs
Tu leur laisse un lassant circuit en italique
Au pittoresque circulaire italien voyage
Tu les perds en picaresque veuvage.

Et ici se charrie chargé le passé dans l´eau :::
Là trouver toujours la cadence…

Réunir tout le monde dans la danse
Dans un rapport entier à l´autre
Faire du bal un vivant manifeste
Invite tous à s´engager dans la fête….

Soupires tes ponts

Soupires, soupires tes ponts
Avec ce sol qui se dérobe
Qui vacille pire que l´ombre
Vaille que vaille bonté
Du génie des places offertes
Des fontaines que nous fêtons
Farniente pour faire au fond
Une majesté sur la place
Faut qu´ca plaise ;
A la gente veneziana
Venez voir la reggazza
Ce nést plus la berezina
D´une byzance et sa razzia
De décors d´orient volé
Pour une ville recluse et lové
Pas besoin d´écluse pour l´amour
D´une cité aux mystèreys amorphes
Orphéo faire de l´or
Du sort des fées
Défait des eaux

Expirez, expirez vot´ballet
Vous irez,vous irez ballot
Montés dans une sorte d´ballon
Sur l´eau allons et allez
Durant l´été défait
Par la chaleur moite
Sur la place de moi à toi
C´est la rencontre d´une fête
Entre les canaux de creux salés
Quand l´échange d´une ivresse
Dans un partage des eaux d´ivraie
C´est au fond chacun qui dit vrai
En dansant soprano alto.