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Den leipzigen Regnen

Wieder warte ich auf den Regnen
Quand l´homme à la minerve revient
Sur la large avenue de la Karlliebknecht Strasse,
Résonne un orage aroosé passé
Allein unten leipzigen Regnen zu sein
Au coin de la rue je me guette à l´affût
De rencontres détempées après le déluge d´éclairs.
Seuls les mouvements intérieurs de la ville
En colique promènent ses alcooliques sous la pluie esseulée
La ville disperse ses scories aux vents cardinaux suivant les canaux
Pour mieux s´engouffrer dans les voies percées aux chœurs électriques.
La fréquence des tramways règle le temps disloqué ici, à l´image des immeubles délaissés en chaos fractal
Régissant l´univers d´une constellation citadine.

Berlin en voyage

Berlin en voyage, reisende aufsteig, bitte
Sans début et sans fin jusqu´à Mitte
Interminable et pourtant en terminaisons
Elle se départage en multiples maisons.
Est-ce toi la nouvelle Babel aux hauteurs
Horizontales recouverts de senteurs
Des Freiraüme enchevêtrées aux arbres ?
Et tes langues se mêlent à l´allemand sans palabres
Pour des largeurs d´avenues considérables.
Sans fin et sans début en venue sidérale
Sidérante restes-tu repoussée des décombres
D´une ville au mur moratoire
Ouvrant une de ses nouvelles ères migratoires.