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Prendre les traverses entre quartiers tissés

Prendre les traverses entre quartiers tissés
Vaquer vers les dalles de cité
Continue
Continue à
Continue à découvrir
Continue à découvrir les potentiels
Des tours et des barres
Des barres et des tours « empottés » en ciel.

Trouver la poésie dans un bac détérioré
Marcher dans un désert déterritorialisé
Procure la plénitude de l’urbain
Des tours et des barres
Des barres et des tours défaites au burin.

Rester au milieu de là où personne ne va
Surplomber l’autre ville que le soleil savonne
Accorde la présence assez privilégiée
Des tours et des barres
Des barres et des tours privées et légères.
06-09-2005
Continuer à rêver sur la ville arpentée
Ne pas vouloir grandir en son île argentée
Et cependant pourtant partant sous la tempête
Reprenant l’air à poumons pleins
Réinventant l’instant à peine soupçonné…

Sur mon manteau il y a l’automne
Oté maintenant auront autant
Raison les mots chauds différant
Le froid tombant indifférent…

Discernant dans un septembre soleil
Ce qui sert à trembler, seul sait
Reconnaître en la lumière en déclin
L’intensité ultime d’un déclic.

Rasant l’immensité en ses contours
Les arts nuancés des obliques ont cours ;
Détourées les formes s’adonnent,
S’entourent, se déforment, s’abandonnent.

Magie d’alchimie d’équinoxe passée
Ma mi-saison colorante ne sait pas
Si la moitié du monde disparaît
Ou si l’autre cœur est réparé.
15-09-2005

Vivre tout intensément
Avec ou sans argent
Les gens ont tous un art
A faire valoir en s’aimant.

Un pauvre indigent dément
A qui confier ce refrain
San dent m’indique en m’aidant
Un soleil d’automne refait.

Au delà de l’amour l’âme
Peut vibrer si bien sans mal
Que ne l’attache donnant malant
Plus rien à l’autre s’en allant.

Là calmement sur la place
D’une fin de journée lasse,
Au milieu de circulation
De jacques Duclos sans action ;

Après avoir tout perdu
Et surtout celle qui m’aima
Je reprends la vie qui perdure
Et le tout dans l’Un, maman.

Jusqu’où ce soir couchant
Inspire un accouchement,
De nouvel automne réécrit
D’indien autant décrié ?

Hein dis moi conscience avisée
Si les mots sont lessivés
Pour atteindre un grand tréfonds
Et toucher une grâce à fonder.

Rendu à l’évidence
Durant ceux qui dansent
D’un monde de faux semblant
J’exige le vrai en blanc.

Quelque soit le sentiment
Soit intimiste ou intimant
Reste cet événement
De sa vie en avènement. 22-09-2005

Unterwegs

Unterwegs ist ein weg
Der immer geht

Energy, energy on emergency
Agency, agency of the States and cie.

Si j´garde un s´cret à Berlin
Town Berlin town (ter) (allegro)
C´est qu´les jaguards s´regardent
De la Zionkirch, c´est mon Kiez
Bis Hirtschof, das´s mein Kiez (bis).

Mot , mot , mot, moteur est le mot
VVV, vecteur est le désir
L´essence révêlée des mots zélés
Ton truc survit, constructiviste (ter)
C´qui s´déplace continue sans racine
A créer de nouveaux liens inédits
D´un air que respire la narine
Jusqu´au mot appartenu qui lui est dit.

Die Kälte macht warm
Die Dichte macht Dichter.

La poésie, ultime résistance

La poésie, ultime résistance
Face à l´informelle douleur d´un monde moureux, le dernier recours reste son irréductible foi en l´ultime :
A la question qu´est-ce que la poésie ?
Chacun la sienne puisqu´il s´agit avant tout de dire Je.
Réussir à mettre des mots sur l´ineffable
Et faire des images inouies nées de fables
Respirer les syllabes dans leur arôme
Toucher de peu l´âme d´un Rhome
Continuer de voyager entre les mots
Des langues de terre jusqu´au silence du sable.

Input in Berlin

Run , run away along the hichways

Without wall, without purpose and outside

Besides rumors floating on the water

Of an action continuing till border

Consciousness of the eye and he and then

Exhausts himself inspiriting in a fountain

Reborn by running rain.

Pause d’octobre

Pause d´octobre
Un square à l´écart
Un automne entamé
Si doucement aimé
Par un soleil si carré ;
Dos à dos c´est rare et
Tranquille avec son gros marronnier
Au milieu et ses marrons ronds
Jonchant le sol dont deux capotes
Incongrues sont là pour qu´elles étonnent
Le glandeur. La rumeur emporte
Le son le long des voies de fer.
En fait, l´instant se fait
Au présent ressenti et se diffère
Du (res)sentiment sans cesse différé
De la mélancolie déferrée.

Chronique

Chronique d´un soir berlinois
Je bois aux étoiles
Seul dans lá multitude
D´un soir sans plénitude.
Je m´assois sur les toits
J´ai arpenté les couloirs
De la ville assoupie
Aux lents soupirs
De ses blocks tout noirs.
J´ai croisé les regards
Fuyants et cherchant ;
Les plaisirs se gardent
Au détour des putains sans chair
De l´oranienburgerstrasse
Au pied de la synaguogue grasse ;
J´avais souhaité la pluie entre temps
Elle est là tombant sur 30
Ans de ville vécue ;
Berlin en crue est de cette cuvée.

Elégie sur l´Elbe

Un ciel en ponctuation en orange vermillon
Surnage au-dessus de l´Elbe en millions
De lueurs arrivées à la fin d´un jour reflété ;
C´est là que se croisent l´eau et les cieux où rêve l´été
(deux mouvements lattéraux et biaisés sur un horizon) ;
Masqué d´un bosquet épais, entrelacs de rizhomes
Et ronds sur l´onde d´un poisson, saluant
Le crépuscule débordant d´un jour suant,
C´est le moment de grâce rendu au soir suivi en éléments, en animaux, aux choses , au jour suivant.
Voir lentement passer un nuage derrière une haute cheminée
D´usine au soir tombé, c´est du temps acheminé
En forme d´un vol d´autruche suivi d´un banc de dauphin
Un clair obscur épais de premier soir d´été enfin.

Entre deux eaux

Dans ce même bar où je viens chaque soir
Ressentir ma solitude en brouhaha de personnes installées
Là dans ce débarras de gens à asseoir
Je regarde fixement la lueur inhalée
D´une ambiance tamisée aux chandelles
Muettes. Dans la cacophonie d´instruments mal accordés, je me mets à rêver tant d´elle
Que j´observe en silence les visages en truchement
Chuchotant . Le ciel a pleuré aujourd´hui sur la Saale
Serve . Il n´a pas non plus nettoyé ses eaux sales
Il s´en est avec l´onde dissipé reparti
Comme moi ce soir de cet embarras sans réparti.

Den leipzigen Regnen

Den leipzigen Regnen
Wieder warte ich auf den Regnen
Quand l´homme à la minerve revient
Sur la large avenue de la Karlliebknecht Strasse,
Résonne un orage aroosé passé
Allein unten leipzigen Regnen zu sein
Au coin de la rue je me guette à l´affût
De rencontres détempées après le déluge d´éclairs.
Seuls les mouvements intérieurs de la ville
En colique promènent ses alcooliques sous la pluie esseulée
La ville disperse ses scories aux vents cardinaux suivant les canaux
Pour mieux s´engouffrer dans les voies percées aux chœurs électriques.
La fréquence des tramways règle le temps disloqué ici, à l´image des immeubles délaissés en chaos fractal
Régissant l´univers d´une constellation citadine.