Avenue Jean Jaurès – Bobigny
Franchir sous un ciel bas d´ondée
D´été l´Ourcq à l´onde verte,
Là en surplomb d´un pont au milieu de rien,
Comment tout ressentir dans un lieu
Entre terre et cieux, entre deux friches.
Arpentant seul le long des chiffres
D´une route urbaine, je scrute les contours
De l´horizon couvert dont les alentours
Contrastent avec des nuages anthracites
Dans une active poésie en transit.
17-06-2007
Blog
Avenue Jean Jaurès – Bobigny
L’arbre à penser
L´arbre à penser
Dans le creux d´un arbre
Pousse heureuse une pensée
Montante en branchebras.
La naiveté
Accorde sécurité
Mieux que nier et voter.
06-05-2007
Transit février
Tansit février
Il roule passé neuf heures
Pluie de pensées vers Hannover
Vers où le vague à l’âme offerte
S’ en vient sur la route et ferait
D’un ciel trai des traits de forêt.
Une chute des eaux non traitées
Touche en silence comme en arrêt
Toutes les truites en rêves à l’orée
D’un œuf fécondant le creuset qu’auraient
Pris dix imaginaires pieds dans ses rêts.
Il pleut une fois passé Hannovre
Des kilomètres d’eau à l’œuvre. 27-02-2007
Pointe du Grouin sud
Rives, rives rivés au rivage
La mer, en terre tournent en virage
Immobile des éléments qui n´ont plus d´âge;
La fin du jour est lue en adage
Aux quelques oiseaux silences et calmes stagnant
Sur l´estran à la terminaison de l´an.
Eternité à la terminaison d´infinités,
L´hiver prend des allures d´affinités
Avec soi en l´Etre étant d´Eau
Tantôt sera fait avec d´autant que ceux de l´Otan.
d´année en année refaite de mémoire
Rien ne change l´authentique émoi
Face aux flots éteints, avant moi au soir roi.
26-12-2006
Lune d’elle
Tant va la lune qu´elle se promène
(seule) depuis des étoiles romaines (poméraniennes)
Qui naviguant en nuit pauvres mânes
Des eaux cérébrales perd ramène,
Absorbant toutes pensées amènes (amenées).
De grâce arrive
Ou pas à la rive
D´une eau immense
De sagesse immanente.
Fleuve au cours d´un nombre donc …
Onde sans nombre certains
Retrouvés s´égoutte sereinement
Sous le baume commun d´une science
Sensible en mélange térébinthe.
ILE DE GROIX (2)
ILE DE GROIX (2)
Prologue
Kerguelen 23-08-2006
Attendre fixement
Après avoir parcouru d´est en
Ouest les paysages jusqu´à l´estran
Regarder attentivement
La course des nuages enflés
Changeant de direction en fait
Voyager effectivement
Par l´esprit du matin maritime
Jusqu´à l´essence des choses intimes
Partir librement
Sur les flots éternels et mobiles
Pour atteindre le secret mot de l´île.
Mot,mot, moteur
Action Autant que faire se peut 24-08-2006
Aparté A groix les araignées d´hier soir
Sont grosses comme peignées d´espoir
A partir d´autant il se peut que faire
Soit non loin du trou de l´Enfer ;
Et pourtant s´y côtoie une sorte de paradis
L´histoire visée ne se dira pas
Au titre juste d´évènement improvisé
De festivalier au spectacle révisé.
Festive et estivale, l´ivresse constante
Reste réalité lorsque chacun est content
D´être dans un partage permanent au rythme
Régulier d´éléments inspirant l´isthme.
Univers féérique de grue gréée
Tournent sur elle même en manège créé,
Antennes articulantes et captivantes
Captent un air circulant de métaphore vivante
Avec leurs arrêtes de fils haubanisés
A regarder du belvédére sans banc ni ciné.
28-08-2006
coupez
Peut être art, air et temps s´hallucinent
Ensemble dans une alchimie usinée
Par des machinistes d´un film
Fellinien aux images filantes.
L´attention se porte sur la harpe
D´une tension extraordinaire par la
Capture de sifflement pour rappeller
A la marée son vent épellé.
Et de visu les sons invisibles de l´air vu
Apparaissent dans un claire voie
De bandes plastiques hachurant vers
Le continent des fractions accrochés au versant.
L´actuelle projection fait encore rêver
Dans des actionnements avérés :
Flash d´oeuvrement en direct s´dévoilent
Pour lever la merveille des voiles.
Refrain
Levant ,levant les voiles
Voilà (bis) la Polyphale
Vas-y,vas-y affales
La machinante à fables
Qui raconte Mada affable.
Fabuloso e de nada a todos
Toupie tourne et retourne le dos
De port Lay de sa cale adossée,
Pirates inventeurs pour rire ont osé
L´âvre de follies là où les poser.
Fol, fol air de Groix
Personne eut pu croire
Un jour d´imaginer voir
Autant d´art faire avec l´air
De rien : « Mais à quoi ca sert ? »
Rien qu´à vous transporter
Au monde tournant et portant
Des rêves éveillés d´un Port
Tout d´un coup ailé.
C´est promis juré
Après ce prix remis au jour et
Quittant cette escale
A l´année prochaine calée
D´un cuba libre à tir d´aile.
Allez,allez pour revenir
Sur l´île nous serons l´avenir
D´un équipage d´ils entraînés
D´entr´aide renée en train
D´se faire un direct simultané.
Sur place. Place ,place faites
Evoluer l´utopie en fête
Jusqu´`a cet hangar au fait …
Epilogue en el camiòn
« hey, René t´es chargé ou quoi
elle passe la charge sur l´île de groix
de què, de què, d´équerre
dans l´île des Ker,
loin de toutes les guerres. »
« hey Hubert j´n´suis qu´un buveur de projet
pas d´patate plutôt la crise à déroger,
Si ,si mon Montreuil
Si ,si mon Montreuil m’est découvert,
C’est soufflé en discret coups d’air,
Inspirant le fond de l’ âme nouvelle,
Et trouvant le trésor d’une venelle.
Entre l’Être et l’urbain s’ouvre
Souvent le mystère vouivre
Des lieux intérieurs cuivres.
Les hasard détournés démontrent
Les arts où naissent des monstres
Beaux comme des caryatides
Car rien en carence rides
Ne vieillit plus vite que la ville, que l’oubli du temps livide
Et de l’autre si vide…
Si, si jeune Montreuil ne veut vieillir.
D’âme et d’éternité
Dame, dame c’est comme donné
Eh toi ne nies pas d’exiiister
Ni soi, ni un coup de dés
N’honira jusqu’où il ira
Pour vivre un peu en voyage
Juste un p’tit moment de partage.
Merle arythmique guilleret
Non loin du parc des Guilands
Siffle à la ville ses hauteurs
Pour le bonheur de ses auteurs
C’est quand il le paraît
Paraît-il qu’il en rêve
Sur son île de paix
Plaît au soleil sève.
Et s’il est encor vrai
Vraimentenniivré
Vers les feuilles du vert
Ver de terre à l’envers.
Avalez alangui
La saison sans le gui
Chanter toutes les heures
Par ces mots que rit le tueur.
C’est la lueur du printemps.
Solitud Autumn
Solitud Autumn
Sensible retrait des sens
Autonome et seul si tôt ?
« bei uns, Ratstätte weit von Berlin »
Chez l´un ou l´autre autostrade
Les rades sont les haltes stradivariées
Au rythme des tankers trucks chari-vari, vari-chari
« eine Bein und Knee kommen auf die Autobahn »
Les phares froids défilent
Fluide d´étoiles filantes
Effroi rare d´un effacement
Une semence d´arbre se refaisant
Au bazar septentrional ballotant
Ballote dans la nuit brumeuse
L´humeur s´avoue enrhumeuse
Allo, allo dans tant de halos
Alors, alors que restent-ils des solitudes ?
Un solo balbutié en interlude
Entre des réverbères de Tankstelle.
Telle a été le sort resseentant la stèle d´un plus que parfait des plus esseulés.
Vivre tout intensément
Vivre tout intensément
Avec ou sans argent
Les gens ont tous un art
A faire valoir en s´aimant.
Un pauvre indigent dément
A qui confier ce refrain
Sans dent m´indique en m´aidant
Un soleil d´automne refait.
Au delà de l´amour l´âme
Peut vibrer si bien sans mal
Que ne l´attache donnant malant
Plus rien à l´autre s´en allant.
Là calmement sur la place
D´une fin de journée lasse
Au milieu de circulation
De jacques Duclos sans action.
Après avoir tout perdu
Et surtout celle qui m´aima
Je reprends la vie qui perdure
Et le tout dans l´Un, maman.
Jusqu´où ce soir couchant
Inspir un accouchement,
De nouvel automne réécrit
D´un indien autant décrié ?
Hein, dis moi conscience avisée,
Si les mots sont lessivés
Pour atteindre un grands tréfonds
Et toucher une grâce à fonder.
Rendu à l´évidence
Durant ceux qui dansent
D´un monde de faux semblant
J´exige le vrai en blanc.
Quelque soit le sentiment
Soit intimiste ou intimant
Reste cet évènement
De sa vie en avènement.
21-09-2005