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Jusqu’au bout

JUSQU

Square de la république

ANNONCE DU MARCHE SQUARE DE LA REPUBLIQUE
Mesdames et messieurs, apprenez que votre ville
A été choisie pour que l’hôte se livre
Au génie collectif et à la poésie de chacun
Au coin d’la rue pour alimenter à jeûn
L’ annonce faite aux montreuillois
De vos vivantes exquises citations recueillies.
Déposé dans l’urne montrée,l’œil roi
Sourit aux passants à l’écoute de ses voisins.
Entendez,entendez d’une entière saine voix
L’appel constituéde vos spontanés fragments
Dont la disparité peut imaginer la fragance
D’un dialogue improvisé sans arrogance.

Place de la fraternité
Rendez vous demain place de la fraternité
Pour à deux mains sans retard avec l’éternité
Dès 14 h prendre sans vergogne l’ entonnoir
Portant votre verte voix en verve et sortant du noir
Vos phrases recousues en un bel habit
De dialogue voulues d’ histoires d’habité
D’habitudes, d’habitus bêlées par l’habitant.
Entonnant les tirades de mes concitoyens
Se donnant je pirate et trouve les moyens
A chaque angle de la place d’inventer un dispositif
Vivant d’architecture dans l’usage positif
D’un jeu non monumental de « carchétype »
Pour chacun inventant son personnage type
Allant parcourir d’un bassin de plan deMontreuil
Ses mondes en découverte sur la place en société
Avec l’aventure ouverte des hasards à satiété
Dans l’urbain imaginé de parcours de Chevreuil.
Jeu de cartes, de dés et de trajets
Sur la place de la Fraternité
Avec l ‘art de l’aménité
En fin de journée j’aurai
Incarné l’âme du lieu
Dit soit chantant en passant
Soit ensemble à plus de cent.

POUR LE LENDEMAIN
Venez, venez dès lors dès demain
Goûter à la cantonnade demandée
Une recette inventée à partir d’ingrédients
De vos extraits de phrases déconnectés et dingues.
Cuisinez avec musique et violons d’ Ingres.
Venez, Venez voir l’or d’un métal
De nos âmes partager une sorte d’étals
D’ateleiers vivants en direct pour rire, écrire et chanter
Un livret par vos soins décriés et enchantés.
Soyez, soyez alors tous bien inspirés
De grâce et d’opéra ensemble respiré
Pour là où tout un chacun irait rêver.

Rue de paris
Crieur, bonimenteur et animateur
Dans la rue pour chaque animal acteur
Que vous êtes en face en face, confiez
Votre phrase qu’elle soit conne ou fière,
Elle s’intègrera au dialogue
Potentiel pluriel décalogue
Inventant une poésie directement
Pour rencontrer ouvertement.
Laissez, laissez vos phrases
Vos colibets sans emphase;
Donnez, donnez vot’mot
Votre vision d’un autre monde;
Imaginez, imaginez, l’utopie
D’une utopoésie chantée en ut pour pie:

Chantre enchanté des rues animées,
Chantes et chantes en corps aimé
De ville en ville deviens l’aède
De vie en vie dix vins t’aident

Douleur amer racontée en doléance
Couleur d’une mer à côté de l’anse
L’heure rencontrée coule d’une danse
Ensemble d’une contrée aux cendres de lait.

Olé,olé donnez sans charité
Puisque vous êtes invités
Vite un verbe,desmots pour arrêter
Dans un poème le temps à l’éviter.

Si ,si mon Montreuil m’est découvert,
C’est soufflé en discret coups d’air,
Inspirant le fond de l’ âme nouvelle,
Et trouvant le trésor d’une venelle.
Entre l’Être et l’urbain s’ouvre
Souvent le mystère vouivre
Des lieux intérieurs cuivres.
Les hasard détournés démontrent
Les arts où naissent des monstres
Beaux comme des caryatides
Car rien en carence rides
Ne vieillit plus vite que la ville, que l’oubli du temps livide
Et de l’autre si vide…
Si, si jeune Montreuil ne veut vieillir.

D’âme et d’éternité
Dame, dame c’est comme donné
Eh toi ne nies pas d’exiiister
Ni soi, ni un coup de dés
N’honira jusqu’où il ira
Pour vivre un peu en voyage
Juste un p’tit moment de partage.

Merle arythmique guilleret
Non loin du parc des Guilands
Siffle à la ville ses hauteurs
Pour le bonheur de ses auteurs

C’est quand il le paraît
Paraît-il qu’il en rêve
Sur son île de paix
Plaît au soleil sève.

Et s’il est encor vrai
Vraimentenniivré
Vers les feuilles du vert
Ver de terre à l’envers.

Avalez alangui
La saison sans le gui
Chanter toutes les heures
Par ces mots que rit le tueur.
C’est la lueur du printemps.

Annonce de l’Aède
Conscience au jour (le jour) acheminée
Un jour une science s’anime et
La poésie se vit en art
D’être ensemble enfin ardent.
« Içi même où m’aime l’endroit »
Vous êtes invités à laisser vos voix dans
L’urne ci-jointe à la missive
De chacun ainsi immiscé.
Ainsi l’un après l’autre écrits
Se pourront vos phrases s’écrier
Sur la voie publique reconquise
Par le festival de la banquise
De l’autre iceberg de l’un en qui s’
Imagine une réponse à l’ atome.
Dialogue potentiel devenant tome
Décalogue nouveau ,une encyclopédie
D’habitants acteurs sans obédience
Libère d’une solitude cyclope et dit
« Je suis par ces mots »que l’aède redit.

Montres toi Montreuil
De mystères à proximité restent inconnus
Sur tout un territoire des plus méconnus
Quotidien et ordinaire deviennent
Imaginés en carte devinée
Utopie et poésie rassemblent
Lútopoésie d´un ensemble
D´habitants se remembrant
Oeuvrant au rythme découvrant l´`ame
Des mondes au seuil des oeils de Montreuil
Se recueillent les ambiances le long d´une treille
Citadine … pointillés sur la rue d´un Paris
S´éloignant .

D´un profond silence naít l´écho licence
Habitants, habité et habitus
Vous avez besoin de tous
De tout un Montreuil naít un coeur science
Qui, où et comment
Est-ce donc en somme
Additionné que c´est la somme
Face à l´informel des pensées
Le vrai talent des mots
Est de suggérer, d´associer
D´inventer les moyens
D´un savoir moyeu.

Laissons place à l´imaginé
Pouvoir se déployer en génie,
Heureux d´inventer la réalité
Changeant sa banale trivialité
Ca c´est l´envers des pensées
Secrètes inversées et incensées
Ca ce sont les essais inspirés
Librement en impros transpirées
Ca et là les aléas se dissolvent
Au contact de là où se résolvent
Les problèmes en théorème tissé
D´invisibles créations inexistées.

Si chantée ensemble est la mélopée
Enchantée semblant perdre les mots,
C´est un jeu aléatoire méli mélo
Du festival de chacun mélant tous les mots.

Mise en enchère de mots

Qui dit mieux?
A qui mieux mieux, Et pas de miaou,miaou
Ni de bijoux, joujou
Mais des remous
De mots pour nous.
A vous d’dire
Non mais sans rire
C’est du jamais vu à la télé
Pourvu qu’on leur allaite
encore une nouvelle alerte.
Apprenez moi vot’quotidien
L’air de rien, c’est le tien
A ton tour d’m'souffler
Tiens , histoire de jouer
Ton mot anodin
Sans s’ dégonfler
9a peut êt’le sien
Par hasard d’ un coup de dire
Je renchéris sur un mot à mot
Des fois qu’çà f’rait tourner l’moteur
D’histoires naturelles à Montreeuil.
Qui dit meilleur?

OPERAoké
Opéraoké sur Montreuil
Ok c’est l’oeuvre en tout oeil
Et courant tel comme Chevreuil
J’y vois au moins les gens au seuil.

Seul devant eux face à la ville
J’évite tant d’m'anihiler
Et s’il s’agit de raconter
Autant faut-il caracoller.

Car à côté entre vos dire
Outre un prétexte d’un audit
Il en naît des mots trésors
Inconscients au palais rose.
(Il en est des mots trésors
Inconscients dans un palais rose)

Il y en a des mots trésors
Car à côté entre vos dires
Outre un prétexte d’un audit
L’inconscient est un palais rose.

Et s’il s’agit de raconter
Autant faut-il carracoller
Seul devant eux face à la ville
J’évite ainsi d’m'anihiler

Et courant tel comme chevreuil
J’y vopis au moins les gens au seuil
OK c’est l’oeuvre en plusieurs oeils
Opéraoké sur Montreuil.

La chanson casée de Montreuil
Sur ce livret d’or
Votre mot ivre dort
Lâcher un mot ou une sentence
Au vol inspiré des poésies assauts au ciel
Pour constituer un corpus associé
Auprès des passants vers une chaîne se ressentant:

A mesure que s’accumulent les bribes
Et fragments de chacun, un brin débridé,
S’écrit en filigrane l’inconscient d’un chant
Hymne automatique vivant et réenchanté.

Laissez avec votre dédicace vos coordonnées
Afin de vous réinviter pour ordonner
La création en direct d’un « vivant exquis »
Décidé selon votre gré et génie qui sait?

Ainsi au final aurons-nous un livret
Ensemble rassemblé pour avoir délivréé
Une libre composition non plus auteurisé
Mais en collectif opéra opéré autorisé.

A deux doigts

A deux doigts
A deux doigts de situer
Tout cet amour longtemps si tu
A sa place tant dévolu
Je jette tous mes dés dévoués

A deux doigts de jouir
Je les mets sans jouer
Au fond des lèvres inouies
Dénouant mes nuées nouées.

A deux doigts de ne rien vouloir
Tout devient aussi évolué
Que nous deux ainsi envolés
Dans l´idylle avoué de nous voir.

A deux doigts de parvenir
Ensemble au plaisir parvenu
Notre embryon est emparé et mu
Ala fois s´est grandi d´avenir.

A deux doigts de partir
Vers la mer variable. Roulons,
Tu jouis, je situe, nous voulons.
Doit-on arriver à lárt d´en rire ?
Doit-on ?
Doit on ou non se quitter ?
En rester là et finir par oublier#
Tout notre fol amour à lier
Pour sén tenir à cette chose acquittée.
Se contenter au beau milieu de l´´eté
D´extrémités tentées et regrettées
Au lieu de partir sur notre planète
Pour de nouveaux soleils à naitre,
Sacrifier ce chevreuil aimant
Dans un élan véhément,
Sauver cet oiseau blessé
Pour soigner l´âme délaissée.
En arriver à cœur ouvert
Aux aveux découverts
Et dépasser la perversité
Pour virer vers la vérité.
Suivre son destin
Avec un songe éteint
Survivre à la perte
Dans un malaise certain
Veut-on si oui continuer à s´aimer ?