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Rouge-gorge

Et toi rouge-gorge qui me plait
et toi petit oiseau sur ton piquet
restant à me fixer
te ressens tu en mon âme sortie en soi
Es tu complice de l’antimonde
autour de nous très lié
Ressens-tu tout jusqu’à l’intérieur
es tu toujours à l’écoute infinie
Es tu perdu dans la vie de nature
Réponds par ton simple chant ser(e)in
Et alors tu recentreras ce que je serai
Au milieu du vaste univers
Sommes-nous donc ainsi
unis vers
l’origine commune de tout être
Là dans le pré partagé entre tous
Sous le soleil où chaque jour tu reviens
devant l’enfant que j’étais/ qui revit

22-04-2012

Note au benêt : Comprendre la nature constituante de sa personne passant par la perte totale du soi jusqu’à retrouver les premiers sens sentiments du monde à réexplorer avec conscience d’un moi réintégrant l’â(to)me du monde.C’est à dire son rapport permanent, sensible. La moindre pensée s’inscrit dans une dimension sur le réel ; parallèlement, toutes les énergies cosmiques influent sur sa matière interne. Ne plus être étanche en période de crise généralisée. Absorber la souffrance qui annihile et laisser ensuite la vacance se remplir de mansuétude. Laisser le temps grandir en vacuité de soi dans le vide à inspirer.

18-05-2012

Paris paradoxe

Dans une saison qui n’a pas de saison
Dans une journée qui perd son temps
Dans un square esseulé
au milieu de Diderot
Dans un désert urbain d’un samedi soir
Face aux grands moulins de Paris
Face au ciel couvert
qui ne répond de rien
Face au vent tournant
qui désoriente
Face au vide de soi
Même en quête
Je pose la question
de ma vie inachevée…

Rien d’autre qu’un sentiment d’être
suffit à respirer
une naissance entière
À vivre en plénitude
le moment seul
dans le monde
de multitudes denses
Un nouveau printemps s’entoure
se laissant exhaler les premières senteurs
sur cendres tues,
Il parle à nos sens en réveil
relançant ses sèves revenues
au dedans ressuscitant.

Renouveau vernal

Aux bourgeons éclatés d’un printemps renaissant
Le regain se regagne emprunté, saisissant
Les fleurs timides éclosent réépanouies
La béance de l’hiver gouffre se remplit
Fécond et tout en ver(s)t comble et appuyé
De saisons au réveil d’un soleil Pan qui rit.

Se laisser envahir du passage émondé
Du vide à fleur de peau au plein soleil ondé
Pour faire en soi germer ce qui ressort des terres
En clameur germinale qui sourde des éthers.

27/03/2012

Relancer son élan de sa vie source
Reprendre un souffle en pleine course

30/03/2012

Walking on line

Walking on line
Pensées défilent au fur et à mesure de la voie
Emotions sédiments passant rapidement dans la sensible
Trajectoire…

Ca s´bloque à l´arrêt de quelque chose
Je sens l´imminence d´une chose approchée
Approches-toi(bis), je suis en arrêt
Fréquences réitérées d´informations sur le vif
D´aéroports en économie bloquée il n´y a qu´un lien de conséquentialité
Cause provoquée en crise rigueur de mise…

Zéphyr de fin du jour
Le moment crépuscule lève son vent d´hommage
Concentration ensemble plane en contrat

Tout rest à mettre en commun
En n´attendant rien d´autre qu´un silence bruyant
„le mutisme ambiant“ 30-04-2010
décanter son être, harassé d´exister
en des dits lieux lit temporaire air d´un temps
lier l´air ceux en cieux l´esprit décroché
se détendre en foule d´instants messagers.
Prismatiques rayons ensemble bleu vert rouge violet
De l´élan irisé pour l´humain

Principe d´échange 02-05-2010
Autonome d´une liberté de penser
Cohérent avec soi même en phase avec le monde
Avant de juger soit
Conscience comme une née
L´interdépendance devient symbiose.

Lumière de printemps
Un beau matin tout s´éclaire photons de mots revenant
D´envois éparpillés ils te retrouvent boomerang
Croire en ce qui a été écrit c´est l´intégrer en son corps intérieur.

Force urbaine

„force urbaine“
à Paris tout devient inabordable les loyers, les femmes
le beau placé placébo de toi-même
l´administration s´asphyxie elle même en se surcontrôlant
les uns les autres: trois inspecteurs enrolés du travail surveillant un inactif sous pression enroulé
crainte d´attentat, crainte attentiste.

Scène en Seine croisée 04-05-2010
Refranchissant (bis) cette Seine au Paris arpenté
Rafraichissant (bis) ce vent nord en mai naviguant
Le ciel (ter) clair obscur passe perpendicul´air jet
De la nuit enfilant bateaux au plomb ganté.

Sur le pont en surplomb d´alcôve réverbère
Le crépuscule boit le jour mis en bière
La cité se situe rencontrée bas en haut
En large perspective scène cavalière d´oiseau.

D´hymne aux oiseaux 08-05-2010
Les hirondelles viennent-elles? À mourir?
D´un froid inhabitable pour faire son nid.
Printemps de mai glacant son sourire.
Les mésanges tardent-elles? De chanter?
Les anges en mai muet d´un air disant non.
Les parfums diffèrent-ils d´exhaler?
Ré-(ins)pirant l´envol d´oiseaux exaltés.

„le temps, y passe bien“ 11-05-2010
la chose ne s´appartient pas, autant
se partage-t-elle en printemps
plénitude des fleurs neigeant
dans le vent haut essaimant
ballade en campagne normande
au chant d´oiseaux renaissant
retour en nature aimante
traversant tout d´âme libre
sans rien posséder d´air ivre.

ensemble baleine

„les analogies électives“(dixit Elodie)
irisés sont les reflets musicaux indigo
braises un jour de matin se consumant ailleurs
bourgeons verts apparus au parfum premier
ensemble improvisé réussit d´être réel.

Ensemble baleine
„eclésia“ les écluses se referment sur ses reins
besoin de baleine (ter) urbain relais serein
ensemble goûter voir comment se lier, se lit
car le camphre d´un espace visionné à plusieurs
bourgeons arrivés
embaume au premier vert la parure arrivée
à l´aurore „ravalée en amour d´air à chacune engorgée…
j´ai l´or embrasé embarrassé rouge gorge
j´aurai bu l´ambroisie promise à deux corps
savourer attendre l´hôte autre jusqu´à
l´aurore bue.
27-03-2010

L´âme mouvement
C´est dans le voyage que les choses se rêvent et vêlent
Les sens ré-associeés
Les gens à la légende lue
De provoqué poète
16-03-2010

Un chant décroché, décrochement de sens
25-04-2010

Carpe Domenica

Allongé au bord de Seine ensoleillée
Au pied des peupliers les corps sons relayés
Paris sur quai se peuple sous le printemps qu’agite
Légèrement le vent un dimanche sans âge quitte
La ville emparessée en rêveries anciennes
Un dimanche en sieste dont le vert jusqu’à sienne
Reprend ses droits de cité ravivé par la sève
Alangui au goût d´une salve avalée.
19-04-2010

Nouveau départ

Nouveau départ (cartographié) 31-03-20
Partir en fin de jour né éconduit de nuit
Suivre un ciel fuyant quand au terme meurt un soleil
Perdre espace autant qu´un temps s´amenuise
Rattrapper en mesure la véloce course scellée.

Un moment arrêté sur une aire passagère
Inconnu en un seul retrouvé assagi
Avoir allongé l´heure c´est se sentir âgé
Etre regardé ailleurs situé est agi.

Arrivée d´une étape jusqu’en ville endormie (Dijon)
Mont blanc entunellé aux flocons dans du morse
Réveils intermittents d´intempéries mordantes (Milano)
Matin milanais au ciel charriés de mi-rêves
Fraîcheur d´avril en poids de couverture hiver.

Météo variable entre monts boursoufflés
Entre Milan Florence le vent va pour souffler
Traverser Lombardie et Toscane en ondées
Successives et hardies d´un liontain à sonder
Que se rapproche ainsi la vallée sous ses fleurs.

Nature remparts aux moyens monts ceinture (14.24)
Firenze parant les invasions pluies venant de Turin.

Femme pays toscan aux rondes collines
Corporelles sous la voûte ensoleillée câline (17.33)
S´étend s´élargissant jusqu´aux hommes du Latium
Laissée au fond lascive des Abbruzzes atrium
Les routes horizon toutes mènent au Coliseum
Chemin d´éclaircie Rome finit à l´ouest collé. (17.54)

Lumière éclatée d´astre décliné en printemps
Rayons deux heures avant son couchant de plein temps
Nuancé sud été mer en ciel embarqué
De vaisseaux nuages naviguent en l´heure arquée
Quittant à nouveau ports et cités oubliées (18:55)
Vers là-bas où s´en vont photons partout biaisés.

La nuit conduit à Naples arrivant pour finir
Le trajet tout à pied dans ses entrailles si fines
(02-04-2010, 2.15)
digérant en silence les activités diurnes
après un transit pieux je pose ex voto l´urne
du parapet élu là à entendre rumeur
en pets d´intestin ventre en paix venelle humeur
di quartiere stella aux détours calmes murés.
(2.41)

Note au Benet:
L´étoile du quartier se drape des filtres fanions, après ces élections de drapeaux italiens, sous les falots suspendus au dessus de la ruelle
Vico Stella pendant que la lune au ciel sans étoile mais aux bateaux nuages nacrés s´est voilée de son halo descendant de pleine mer stagnante … en étant l´état du milieu de nuit au petit chat noir passant, buona notte.

Battements d’ailes

Battements d

Battements d’ailes

Battements d´ailes du printemps arrivant 15-03-2010
Les oiseaux batifolent embranchés dans les arbres
Les eaux ailées enlacent tout en terre dans leur bras
Les joies hautes toutes folles sifflent et se lient en liesse
Sautiller sur les toits, voir ressentir en ciel.

Les enfants poussent en cris en jouant le jour né
Les êtres se réveillent l´Âme d´un prémisse air
Béatitudes tombent en pluie première
Se lancer le printemps d´un élan enjoué.

(Remise en commun des sens synthèse d´arts)
Mis en commun les sens animent en arts synthèse
La sève instantanée d´âme phyto-synthèse
Remonte en corps de corps réveillant tous les sangs.

Délicates odeurs touchent et allaitent en narine
Entendre goûter voit les preux miels en primant
Si s´éveillent en naissance sens sous les Anges.