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Vie à Venise

Restant tout à la surface des eaux
L´esprit ne se réveille pas tout à fait
Il flotte à la surface des souvenirs
Restants charriés par une
Floue évanescence opacifiant
Le fond de son canal.
Il faut en clarté matinale
Sur la pierre de son Etre
„fondamenté“ pour dissiper les
reflets troublant le réel inversé.
La ville dans ses pleins habités
N´existe plus au terme de ses creux
Méandrés; elle n´apparaît plus que
Comme décorum.
A quoi bon monuments et habitations,
s´ils ne représentent plus un vide
utile à la ville.
Plus d´océan promesse salé
Ni de mélancolie lassé
Sans être engagé en ferveur
Dans l´eau vive d´un doux air voeu.

Soupires, soupires tes ponts
Avec ce sol qui se dérobe
Qui vacille pire que l´ombre
Vaille que vaille bonté
Du génie des places offertes
Des fontaines que nous fêtons
Farniente pour faire au fond
Une majesté sur la place
Faut qu´ca plaise ;
A la gente veneziana
Venez voir la reggazza
Ce nést plus la bérézina
D´une Byzance et sa razzia
De décors d´orient volé
Pour une ville recluse et lové
Pas besoin d´écluse pour l´amour
D´une cité aux mystères amorphes
Orphéo faire de l´or
Du sort des fées
Défait des eaux

06-08-2008

Expirez, expirez vot´ballet
Vous irez,vous irez ballot
Montés dans une sorte d´ballon
Sur l´eau allons et allez
Durant l´été défait
Par la chaleur moite
Sur la place de moi à toi
C´est la rencontre d´une fête
Entre les canaux de creux salés
Quand l´échange d´une ivresse
Dans un partage des eaux d´ivraie
C´est au fond chacun qui dit vrai
En dansant soprano alto.

Venecittà
Ville partagée entre deux
Eaux, à part entière antre de Dieu,
Elle part âgée dans l´oubli contraires :
Ville de l´amour paradoxe
D´un libertinage qui fut la doxa
D´une époque de Lumière où les cours venaient
S´encanailler des più belles putains
Et d´un catholicisme au pain
Noir comme la peste qui en naissait ;
Elle concentre maintenant l´image
D´un romantisme fidèle sans magie,
Après avoir représenté le voyage qui agit
Entre la route des Chines épicées
Et la résidence piano nobile
De riches oisifs ne faisant que pisser
Dans les ouies de violoncello mobile
Pour le plaisir désinvolte par ses ailes hissées.

Venez,venez a Venezia
Signori e signore
Como como ne pas s´ignorer
Ballo, ballo gallegiante

Enfermée d´eau qui entoure
Inclose of wattered gate
Venise vous absorbe sans route
Arrivant de nuit sur la lagune
Le Léviathan ouvre les portes
Invisibles d´une cité d´aucune
Autre partie du monde en sorte.

Le silence stagne sur les reflets de falots
L´indolence règne sur les flots.

Durant l´été vénitien le fauve
Somnole, ayant reposé ses ailes fausses ;
Il laisse ses places désertes au zénith
De jour comme de nuit et hésite
A sortir d´une tanière enfouie
De ses murs contournés et fuyants.

Le soir un mauve crépuscule essuyant
La sueur du jour bouscule ensuite
Le sens des chemins de canaux
Comme des machins dans l´eau d´anneaux…
Comme des machines de ronds dans l´eau…

Il y a ici un œil intérieur urbain
Qui repose comme sur un bain
Sédimenté en séculaires bâtisses
Aux fondations d´abysses.

Chaque facade conserve ses genres
Aux hautes fenêtres rangées
Découvrant à peine son dedans
Car le félin peut montrer ses dents.

Sorti du fond de l´Adriatique
La posture bâti se tient hiératique
Nonobstant cet équilibre sur pieux
Faisant croire au miracle pieux.

Tel ressorti d´une mer lacustre
Des siècles de pierre lustre
Eclairent la « città » croupie.

Elle reflète même pourrie
L´image d´elle même somptueuse
Quand bien encore présomptueuse
Sur le restant d´un monde décadent.

Sur un miroir noir éternel d´eau
Dark watered mirror …

Tu te reflètes même quand tu dors
Odalisque ville lascive
Tu restes comme passive
Au fil des temps qui passent vite
Tu enfiles ton ancienne parure
De déguisement bleu à rayures
Tu glisses ton masque te voilant
Et te dévoilant seulement voulant
T´amuser, oublier l´ennui voilà
Qui accompagne tes fastes d´antan
Tu continues á drainer autant
De visiteurs touristes consommateurs
Tu serais devenu un parc ludique
Pour passants en mal d´être acteurs
Tu leur laisse un lassant circuit en italique
Au pittoresque circulaire italien voyage
Tu les perd en picaresque veuvage.

Et ici se charrie chargé le passé dans l´eau :::
Là trouver toujours la cadence…

Réunir tout le monde dans la danse
Dans un rapport entier à l´autre
Faire du bal un vivant manifeste
Invite tous à s´engager dans la fête….

Le Valaisan / époque II

À l’image de la Suisse le canton valaisan
Sur la crête suivie départage sa vallée
De ces autres pays aux côteaux avalés
Antre d’havres de paix son milieu est plaisant

Rester à contempler béatement les cimes
Se détendre dans l’herbe longuement insouciant
S’abstraire ennuagé paisiblement sur Sion
Extraire lentement l’être des éléments enzymes

(25/07/2008)

Si on vient en chœur dans un cœur de vallée
Quelle harmonie pourrait gagner toute montagne ?
Si l’âme au diapason sonne en tous rencontrés
Si l’amour à son jour en régions et contrées
Quelles musiques du monde jouerait toute ton âme ?

26/07/2008

Note au benêt : Synchronicité entre et avec les éléments naturels

Prosaïque Pays en Paix

Il pleut finement sur le petit pays
En vallées avalées le fond de vallée est
Indiscernable tant les nuages chargés
D’eau sont pris dans ce cul-de -sac
Seule la Savoie au loin d’un Sud-Ouest
est saisissable sous l’éclaircie
qui s’étend de matinée dissipée
Dégageant l’horizon en sommet
Réveillant encore plus loin
dans un baillement de mâchoires
pierrales, les gorges dentelées,
la dentelle d’un ciel échancré
Entre neige et nuages s’évaporant
S’élève du creux de la vallée.
Dans un baillement de la terre
et du ciel étiré,
Farniente fourni au dimanche l’écoute de tous sons.

Note au benêt : Trois Proses Pays Paix
Trois Musique Montagne et Monde

27/07/2008

L’instinct renaît prés des éléments
Retrouvant une proximité naturelle
avec le monde,
Où l’être se resituant
trouve sérénité et harmonie
Entre chosespace et tempsaisissable.

27/07/2008

Place du village

L’enfant touriste sur la place factice
me demande : « t’es un pauvre ? » « P’têt »
lui ai-je répondu ;
« Parce qu’on dirait…»

Pas de Mainbré

Étendu sur un lit de verdure
au milieu d’abeilles et de papillons
les instants vers l’horizon durant
En dessous du Pas de Mainbré
et de son pignon
Au-dessus de l’étendue visible
S’acharnent les nuages endimanchés
à passer la barrière invincible
en vain, gardés par la dent démmanchée.
Un gardien imaginaire derrière la vitre
de son relais sembla s’y refléter
tandis qu’à Anzère foncent vite
ces bolides de rallye
organisés l’été.
Mais quand l’orage vient à arriver
de chaque côté de crèmes rivages
de cieux se massent en présage,
J’attendrai bien l’éternité
Dans le pré des âges.
À jouir d’une plénitude atteinte
Au lointain rumeurs et tintements
mais la quiétude sera de courte durée
Car quelques gouttes annoncent la purée
venant, me délogeant aussi sec
et prenant à mon tour le pas de course
pour rentrer au sec.

27/07/2008

Chants du Tsalan

Redescendant sur le Tsalan
Suivant l’eau s’en allant
Que n’ai-je découvert
à ciel ouvert
Un ruisseau se faufilant
Au fil de l’an
il a creusé son petit cours
N’est pas loin de sa source
Au regard de sa course
Il s’enfuit vers l’aval
Et dans l’secret de son val
Un havre de paix s’installe
Entendez l’eau chanter
près d’un pré enchanté.
27/07/2008

Nature renouée dans une réunion
d’atomes
jamais que nous renions
tome d’un début qui sourit
La tomme des Alpes nous nourrit
au terme d’une route à la gentiane
croisée. Prions pour le prorio
fasse que nous rions.
27/07/2008

Mondraleche (dit-on) et Torre
(Dicton)
Du lait en abondance
fait qu’en amont on danse
Les intérêts communs naissent
des vaches rassemblées qui paissent
sans aucun parcellaire excepté le pré rond
stellaire.
Chacun son pré carré
à se partager
de la mi-vallée
aux alpages par viager
Familles sans plus de concurrentes
visagées
au fromage conservées
précieusement.
Montés prés des cieux
Installé tes écuries pieuses
conjurant toute malédiction
par la fertile dilection
en hauteur rencontrant
terre matricielle.
Viande en terre à l’étouffée
Viens fêter l’été tout fait
quelle que soit ta famille
Réjouis-toi d’éviter
la famine
du long hiver
entre Arbaz et Ayent
propriétaires des Grilles
construis ton maillent
Quel que soit ton lopin
à l’origine
tu en boiras la gengipine
Pour dépasser la grande peur
de tes montagnes dont l’ardeur
plus jeune, souviens toi
des mauvais tours de revenants inventés
pour calmer ton tempérament de montagnard
de jour,
Te faisant revenir toujours
en vallée.
31/07/2008

Ensemblier
Les travaux reprennent aussi menus soient-ils
ils sont effectués d’un commun concert
Les choses se font d’elle-même
Ainsi soient-elles. Que ce soit
technique ou la cuisine/concert
Synchroniquement sans personne enrayé
se déroule à plusieurs relayé
un échange partagé d’humeur joyeuse
Se construit un esprit de communauté
d’actions complétées et complètes
collectivement en confiance d’être
simplement ressentie par chacun
comme unité.
31/07/2008

Régénérescence

Comment se régénérer
auprès des éléments
s’endormant prés de l’eau
qui chante aimante
l’oreille se désaltère
de l’inouï qu’elle coule
Le temps n’a plus d’importance,
Seul règne l’espace au milieu des fleurs fourmis
et oiseaux passant
L’âme se quiet, apaisée
et l’esprit se remplit
d’un vide moyeu
pour décanter les empires
poétiques du moment
advenu et serein. Essence générée
si dans ce secret sein
absorbe tout ceci
c’est une entièreté retrouvée pour peu de se poser
entre terre et eau vive
musicale
et naturellement inspirante.
Oxygène des songes éveillés
l’absence d’être en corps tellement harmonieux
uni et intégré ou tout autour s’est vêlé
en un ailleurs présent
révèle le monde en soi.
Toutes les musiques peuvent en découler, dès lors
Tout est rejoint en l’âme d’un et indivisible or
Instantané saisi par le cours généreux
du bon génie helvète
qui rend crétin heureux.

Note au benêt : recharger un site à plusieurs bons éléments sur terre.

Ce n’est plus pour la spolier
mais bien pour la soulager
de ses misères insupportables
infligées et sans doute apaisées
ses habitants et revenants.
Plus besoin d’incantation
quand de chacun l’attention
est portée à l’environnant
Conscience de plus en plus aigüe du monde autour de soi
En harmonie en l’intérieur de moi
fait l’onction en accord
refait d’actions d’accordéon.
31/07/2008


Chosespace et Tempsaissisable

Au milieu de ces sommets environnants
les distances s’éloignent
de bas en haut
pour mieux rapprocher d’autres
mondes face à face
ignorés.
Trop de contrastes en lumière haute
fait varier le pays d’entités et caractères
en diverses densités de villages perchés
à portée de main.
Et pourtant il faut jusqu’à demain
pour les rejoindre censément
leur langues au sens aimant
distinguées]
S’accentuerait jusqu’à
l’animosité]
Sans se tuer.

Dérive vers l´Elbe

Station 1: Lukas Klause

Là où s´emmène
L´Elbe fließend
L´affluent terrestre mène
Jusqu´au bastion de Klause
Eingeschlossen et closed
Dans un jardin Schloß.
So nah den siedlungen
Aktionfrei schreien die Jungen,
Die mit der Stadtfreiheit spielen.
Nicht so weit von Lippstadt;
Ach Natur mit deiner Zeitliebe
Kannst du alle Dinge so zärtlich
Reparieren? ach altes Romantismus
Willst du das Lebenstadt ein Roman werden müßen?

station2: Gegen über Elbe- Gegenüber Frieden Brücke

De l´autre côté de l´Elbe il y a une île de paix
Où les choses s´oublient en l´espace qui plaît
D´une rive en face l´autre de la plaine à la ville
De Buga au Stadtpark contemples donc ses vies.

Une fois ses ponts franchis Magdeburgstadt s´étire
De bourgburgs étendus sourd de terre et attire
A elle toute l´étendue tenue du nord au sud
Parallèle courant urbain sur l´eau qui dort.

03-07-2008

Breiter WeG

aussi larges et menées sont les avenues
A l´angle de leurs rues, les parfums sont venus
De l´Elbe la nuit soufflant le vent de plaine
Le long d´un fleuve errant comme si « aimaritime »
S´inspire rasséréné son air proche et intime
Sous des souvenirs d Elbe fliessend sciant
Le paysage mêlant alt collines italianisant
Quelque chose d’inchangeant
Cette chose entre le sol ; le sel ; les gens
Les villes ; l’Aktion et l’Être qui s’échange.
L´heure coule en fluide d´amour actionné.

07-07-2008

Départ d’un port

Partant du Pirée pour la Crête la mer rit
Christmas day sous la lune falot iri
sante reste impavide dans son vide satellitaire.
Avec une mouette de Noël ; nous quittons la terre
Et son profond port ; une fois passée la jetée
Plate vers l’horizon un trajet jet
Sous un ciel pommelé se dirige vers les Cyclades
À peine à quelques miles lointains mouillés
Le continent finit par s’oublier
Au fur et à mesure qu’un cycle éclat
S en va au gré des flots à son âme lié.
Animées comme nous sommes ensemble
L étoile d un Noël doux entre jaune rouge vert
Et encore jaune civilisation jeunes vers
Ou se rencontrer a bord d un Ferry
D une traversée de nuit en guitare
Chantée.

Delfi

Delfi
Gravir a nouveau la montagne sacree ;
Amene au site que le grec ancien crea.
De jaunes bleues mesanges accueillent
Au sifflet strident et a l espiegle oeil
Par le sentier emprunte par un chat elfe
de ces mondes chtoniens qu offre Delfes ;
La rocailleuse en surplomb de profonde
Vallee. Se pose d abord face a l onde
Du ciel un perimetre esplanade au dix
Simples colonnes alignees presentant l edit
D une montee decouvrant un panorama
Meilleur au niveau du demi cercle
Des rois d Argos e,brassant le paysqge
Penchee entre arbres. Du mur polygonal
A l arriere du portique des Atheniens
Base d offrandes Tarentis ; peribole
Pri,itif ; escalier dolonien ; Exedres.
Sejour des oiseaux races varies
Entre zigzag de chemin ; le rossignol est toujours la
Pres du tresor des Beotiens
Et celui des atheniens
A l edicule classique
Le rocher infractueux de lq Sybil
Au seul lierre a son pied
Le piedestal du Sphynx des Naxions
Portique des atheniens du boulenterion
A l autel d apollon amplitude
Des alentours pour au dessus l emplacement
De son temple en face le pilier de Prusias 2
Sur fond de roc ,ontagneux aux memes nuances
Colories de granit rouille
Fontaine d Asclepios
Peribole archaique
Cha,bre d Antinous
L Ischegaon
Scene du theatre ou la voix creuse
Sous ses pieds endalles une resonnance
Vibrant du larynx au talon grace au vide
Sous soi ; une acoustique peut monter en hauteur.
Direction le Stadium ; point le plus culminant
Decouvrant la vastitude d un lontain continuant
Pendant qu une longueur de jeux d athletes
Se campent en dessous d une ligne de crete.
Une fois la hauteur atteinte un axe decale
Se devine suivant une trace venant de vallee.
Et la commencant a redescendre tout
Finit par s articuler entre pieces
Sur un meme talweg suivant une invisible
Oblique a flanc de montagne.
Lecon d architecture appliquee a la
Geographie des lieux in situ sacral.
En contrebas sur le versant ; les vestiges
Du gymnase verifient le trace des monuments
Alignes sur le flanc de visu dont les extremites
Du parcours glorifient le corps entre stade et gymnase
Le theatre et les temples d Apollon et d Athena et son peristyle point le plus bas ;se dedient
a l esprit et l ame.
05/01/2008

Arrivée au Bosphore

Au matin mélange d eau salée
Aux intensités lumineuses d’azur
D un soleil turc qui percent l’iris
Bleu immanent d un regard orientable.
A Istanbul vers le présent donne
Bosphore ouvert de vagues riant
Entre terre habitée crênelant l’étendue
Mer naviguée de jaune bleu sinueux
Aux mille mouettes hébétées pointes blanches régulières
Et un jour remontent liées au courant
Du pont de petits poissons passant par la
Le long de fils à pêche et venant de là bas Ourals
Brillant sous le soleil sans poids orientés d est tendre
Quand l’appel du muezzin se fait entendre
Dans plusieurs villes istanbules de bulles oxygènes
31/12/2007

Au lointain au soleil là haut au ciel
Sur soi sur l’horizon la bas sur la mer
En mouettes en nouvelle liesse
Au dessus du Bosphore aux bateaux sans amarres
Au dessus des toits mille minarets
En dessous les muezzins narrent et
Sens dessus dessous urbaine étendue
Sous mosquée à Allah rendu.
01/01/2008
Intuitif urbain
Laissez vous guider au fil des rues
Par un 6ieme sens rassemblant
Les 5 autres. En silence
La nuit rendu déserte
Apres ses activités diurnes
Effrénées.
Quelque soit nation ou paws
La musique fait la paix
D’un chant amenant a danser
Son contenant jusqu’à scander

Fond’d'colline

Fond d colline
En percee citadine
Face aux flux anodins
Fond mare d cafe
Presage d autres faits
Paysage sous ciel feta
Etre seul et se refaire
meme un instant l univers
un contrat a soi meme
et a tout autour aime. 17/12/2007

Enigmes urbaines
D ou vient ce rapport urbain entre ciel et terre
Declinant du detail au mouvement un vertical air
Au terme d athenes gravies
De ces hauteurs en surplo,b
Sur l etendue ville sur un long
Chemin arrive sous un ravi
Rossignol d hiver en redoux
Durant un chant en douce
Pente rentrante entre agglomeration
Lointaine et parc alentour. 19/12/2007
Et si Dieu est la ville
Dans ses archipels d iles ;
Qlors son entierete disparate
Apparait pour faire disparaitre
Le chaos urbain en chacun
Defait de detours qu aucun
Ne devine qu autour de l Acropolis
L energie verticale des poles qui s y glissent.20/12/2007

Pensees perpetuelles
Pensees en mouvement perpetuel
Aux visages fondues inter individuels
Se connecter en collectif corthex
Catharsis reconstituant les ex corps
En fusion. La magie d entrer
Comme au fin fond d un silende de mer
Mele au gas oil quelque soient nos querelles
En choeur. 20/12/2007

Tarantella calabrese

TARANTELLA CALABRESE

Retrouvés au milieu de l´arrière
Pays calabrais c´est comme la prière
Devant un paysage de contrées mélangées
D´arragonnais, d´irrelandaise orangère.

Se sont rassemblés là par ces temps de nuit
Insoumis et révoltés ces calabrais
S´insurgeant en véhémence contre l´ennui
Bourgeois, aimant cette terre qui l´embrassait.

Vraiment depuis Pythagore un théorème
Antique plane sur un paese varié,
Si ce soleil ardent brille en anathème
C´est bien marqué sur des visages ravis.

Authentiques caryatides à l´horizon
De la montagne à la mer via la maison
Il y a ici une sacrée vue d´aigle
Ile sur terre perchée à vol d´oiseau
L´âme oiselle garde bon oeil espiègle
D´une tarentelle comme passée au doigt
De Dame tarentule comme pris au piège.

Des crêtes surplombent les oliviers
Fragments de paysage de partout survivent.
Les récoltes d´un sol gras nourrissent en vivier ;
Les traces d´une primitive Thrace se suivent.

Par la mer ionienne venaient les invasions
Par le fiume ont laissé des influences
Etrangères générant des ions d´évasion
Echangées les âmes erraient en confluence.

Jusqu´où reviendra le sempiternel chant
Scandé à l´unisson d´une vrai région ;
Jusqu´à quand continuera l´air éternel
Dansé ; nous irons réunir la légion
Joyeusement emmenée sempre par Elle ;
Belle Tarentelle regarde dans son giron
D´amoures suprêmes emportent peut être la Terre.

Dans ces mélodies anciennes traversant les Etres
Trance ancestrale est sienne si se versent les autres
En musique bacchanale entrez en trait
D´union thracienne entrant en tarantelle été.

Venez a Venezia

Venez,venez a Venezia
Signori e signore
Como como ne pas s´ignorer
Ballo, ballo gallegiante

Enfermée d´eau qui entoure
Inclose of watered gate
Venise vous absorbe sans route
Arrivant de nuit sur la lagune
Le Léviathan ouvre les portes
Invisibles d´une cité d´aucune
Autre partie du monde en sorte.

Le silence stagne sur les reflets de falots
L´indolence règne sur les flots.

Durant l´été vénitien le fauve
Somnole, ayant reposé ses ailes fausses ;
Il laisse ses places désertes au zénith
De jour comme de nuit et hésite
A sortir d´une tanière enfouie
De ses murs contournés et fuyants.

Le soir un mauve crépuscule essuyant
La sueur du jour bouscule ensuite
Le sens des chemins de canaux
Comme des machins dans l´eau d´anneaux…
Comme des machines de ronds dans l´eau…

Il y a ici un oeil intérieur urbain
Qui repose comme sur un bain
Sédimenté en séculaires bâtisses
Aux fondations d´abysses.

Chaque facade conserve ses genres
Aux hautes fenêtres rangées
Découvrant à peine son dedans
Car le félin peut montrer ses dents.

Sorti du fond de l´Adriatique
La posture bâti se tient hiératique
Nonobstant cet équilibre sur pieux
Faisant croire au miracle pieux.

Tel ressorti d´une mer lacustre
Des siècles de pierre lustre
Eclairent la « città » croupie.

Elle reflète même pourrie
L´image d´elle même somptueuse
Quand bien encore présomptueuse
Sur le restant d´un monde décadent.

Sur un miroir noir éternel d´eau
Dark watered mirror …

Tu te reflètes même quand tu dors
Odalisque ville lascive
Tu restes comme passive
Au fil des temps qui passent vite
Tu enfiles ton ancienne parure
De déguisement bleu à rayures
Tu glisses ton masque te voilant
Et te dévoilant seulement voulant
T´amuser, oublier l´ennui voilà
Qui accompagne tes fastes d´antan
Tu continues á drainer autant
De visiteurs touristes consommateurs
Tu serais devenu un parc ludique
Pour passants en mal d´être acteurs
Tu leur laisse un lassant circuit en italique
Au pittoresque circulaire italien voyage
Tu les perds en picaresque veuvage.

Et ici se charrie chargé le passé dans l´eau :::
Là trouver toujours la cadence…

Réunir tout le monde dans la danse
Dans un rapport entier à l´autre
Faire du bal un vivant manifeste
Invite tous à s´engager dans la fête….