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La Guillotine, de retour sur site en l’état

Etant rentré déjà depuis une semaine, après un retour positivé par l’énergie déplacée entre là-bas et içi, le contre coups’est fait ressentir, suit eà nouveau à la perte de son Etre éclaté dans l’espace dissolu d’un non lieu.
Un paradoxe s’est cruellement manifesté, sitôt retourné : la difficulté matérielle, face aux contingences de peu de moyens ni de confort m’ont fait retrouvé la chance inouïe içi de pouvoir réaliser ses rêves et désirs, pour peu qu’on le veuille, de sa condition assumée ensemble, en Europe, et curieusement d’être confronté au non faire, à la veulerie, à la tristesse, à la névrose et la dépression, contractée au contact comme d’une maladie contagieuse et chronique.
23-02-2011
après avoir chronoqué, au jour le jour, pendant plus d’un mois, me voilà continuant l’observation et la réflexion jusqu’au constat du paradoxe de ne pouvoir rien initier içi, tant un blocage se fait ressentir par l’incapacité d’agir directement sur son réel.

Pariole

PARIOLE –20-10-2010
Refrain
Cornet d’chantier partout
Paris pique
Paris pille en atout
Les grands travaux r’commencent
Les paroles sont en action

La nouvelle saison qui meurt
Sous un soleil de lumière descendue
S’électrifie l’air rendu
Au soir pressé parisien d’baromètre

De baron en maitre
Cette histoire reste humaine
Humes (bis) ton Peuple
Ta peur jamais ne pleure

Température polie car
T’as qu’à fermer ta gueule dixit pov’con
OGN de graine d’politicards
On est pas espèce de peuple tricard et pauvre
Parles (bis) Paris part si l’’’art
D’se fédérer a l’air
D’errer dans sa contrée
Ou réactionner au contraire

De langue en langue rassemble
Sur un sol, sur un sens à vivre ensemble
Devant l’inéquité légitimisée
Misée aux intérêts d’on sait qui.

Les airs d Paris rêvent
Evolués en solution
Rêve,rêve révolu
Concrête rêvolution

Devient=il absurde
De taxer nos piges en coûteux cancers
Est=il raisonnable
De tuer une baleine méconnaissable

Europé (bis)
L’heure en prosoppopée
Est=ce une épopée
D’se refermer apeuré ?

France dépression
Est un organisme de soutien
Assistant tristement
Tiens prends un sou
Et tais toi sans ressource
En souffrance récession

Parler est une action
Au moins en réaction
Si toutes les langues de ville
S’réunissent, c’est pour vivre…

Paris sans grandiloquence
Retrouve son éloquence
Quand s’ouvrent esprits rapides
Sans perdre parole limpide

Pourtant ça reste facile
Suffit d’s’regarder
Quékpart dans l’blanc d’la langue
Goûter la saveur longue

Les paroles ont fait vivre
Les rôles de Paris
D’agiter les pensées
Jusqu’au mélange en paix
Entre idées opposées
Et solutions osées.

Paris se r’trouve en bistrot
Authentique esprit d’histrion
S’ennivre, et rit d’ histoires
Vécues plus d’une fois bis au soir.

Paris vole en ivresse
Sevrée s’il est vrai
Paris aux cent pays
Paris dépaysée

Paris prostitue ses rues
Muettes en son pubis en rut
Paris bonne vieille pute
Chantee par les pies en ut

Paris a=t=il peur
D’un rapport parole
Le courage engage
Parler au présent
D’évènement récent
Ajoute autant d’âge

Paris ad’l’esprit
Ré=inspire ce vent d’âme
Arrivez, vandales
Et la déprime périt

Quelques mots échangés
Et chacun repart
Tout et un départ
Si Paris a ses anges
Entre tous épanchés 27-11-2010

Paris a ses pariats
Parler en conscience d’âme
Franche sans France madame
Des actions de nos voix

Paris sphérique
Tourne en ronde
Manège féérique
Sans écho au monde
Aux mœurs incivilisés

Pris son oeilcyclopéen
Paris cycle l’eau pensée
Dans l’air de consciences traversées
Pluriels yeux de rêve
Sinon crêves 14-12-2010

Paris renfrogné
Quittes tes humeurs rognés
Souffles ton air partagé
Ouvres un âge jeunesse
Naît le jeune âgé…

Ode d’automne

Ode d’automne 05-10-2010
Odeurs d’automne remontent de terre humus humé
Troublant l’esprit des sens jusqu’au goût enfumé
Ressenti en mélange confus plein d’émotions
Octobre en moi d’onction passe en action d’émoi.

Prier ne Val près d’hier 09-10-2010 Bagnolet
A la Matière d’un temps au soleil de clairière
Lovée entre indien et automne oeil derrière
En ville à l’intérieur se ressent la lumière
Atomique et sensible aujourd’hui mieux qu’hier
Après l’été déchu, déçu de chutes humus mué.

Aux sensations multiples l’instant d’âvre humé
Entre immobiles oiseaux et présent va l’humain
Esprit d’avant du vent doux soufflant à mains nus
Sur vallon mi saison face vers en sud ému.

Aux p’tites pâquerettes ouvertes en dernière
Offrande au papillon blanc sur vert médusé
Un moment jaune ultime rit dans l’air (niais sans nier) sans renier.

Attendre encore un train gare RER transit
Etre entre flux changeant déraille sa trance triste
Pour ressentir multiple en multitude le site
En cosmos bain d’Urbains échanges sans un rite
AU lieu rapide en gens, en convoi et en tri
De rond en rond Paris concentrique
Détendu d’oxygène ville en ville excentrique…

Soleil accordéon accorde éblouissant
De ses rayons au bord de Seine en l’ouïe qui sans
Fermer les yeux serait s’endormir sur ses bords
De jour partant derrière un toit saoûl de son or. 11-10-2010

Soleil soucis

Soucis au front se plissent sans lumière sonore
Le ciel tergiverse aux larmes pluies en automne
Quand se ressent Matière tombant dedans l’atome
Au lieu, au soir, au mieux habite en soi et dors
A s’racontant, en s’rencontrant
La torche chante en soleil sur les pavés d’Bruxelles

Le milieu des jours et nuits

Le milieu des jours et nuits 12-09-2010
A l’heure équidistante de lumière équinoxe
A l’écoute éminente des astres en qui les noces
Résonnent Matières du temps, paraît un changement 16-09-2010
De saison en traînant les cieux sans se gêner 18-09-2010

Nuances en matinée en bleu et rosacée 22-09-2010
Vont du soleil au soir laisser oser assez 24-09-2010
La fine pluie tomber sur le monde en moitié
Contraste en mi saison mitige l’humeur ouatée.

(En milieu des jours et nuits)
Au milieu jours et nuits partagent en Agapê
Aliment du temps qu’il fait d’un ciel hagard happé
Ressentir mouvements muets en Mû émouvante.

Cycle tournant bouclé en Automne commençant
Fait passer du temps en tmps vu comme en cela
Nuage chemin de pluie jours et nuits sous le vent.

Cloé

Cloé en 15 vers 12-05-2010
15 ans en mai printemps c´est en premier vert tendre
jeune pousse sonne au fil d´eau clair vive vers qui tendre
(pourrait-elle dire en l´air)
l´hymne et quart d´écart libre quand commence sans attendre
l´émoi monde en action du premier rêve à rendre.

15 printemps en mes années c´est flirter
(pourrait-elle chanter en l´air)
Avec légéreté d´être chantée fleurette
En fantaisie d´âme sans autant heurter
Le sérieux adulte toujours en alerte
Histoire d´oublier les soucis flairés.

15 mai en printemps de l´année
(pourrait-elle chanter en l´air)
c´est un cinq qui è me à naître
sur sa vie qui aime tant renaître
pourvu que ca s´donne d´Etre.

Walking on line

Walking on line
Pensées défilent au fur et à mesure de la voie
Emotions sédiments passant rapidement dans la sensible
Trajectoire…

Ca s´bloque à l´arrêt de quelque chose
Je sens l´imminence d´une chose approchée
Approches-toi(bis), je suis en arrêt
Fréquences réitérées d´informations sur le vif
D´aéroports en économie bloquée il n´y a qu´un lien de conséquentialité
Cause provoquée en crise rigueur de mise…

Zéphyr de fin du jour
Le moment crépuscule lève son vent d´hommage
Concentration ensemble plane en contrat

Tout rest à mettre en commun
En n´attendant rien d´autre qu´un silence bruyant
„le mutisme ambiant“ 30-04-2010
décanter son être, harassé d´exister
en des dits lieux lit temporaire air d´un temps
lier l´air ceux en cieux l´esprit décroché
se détendre en foule d´instants messagers.
Prismatiques rayons ensemble bleu vert rouge violet
De l´élan irisé pour l´humain

Principe d´échange 02-05-2010
Autonome d´une liberté de penser
Cohérent avec soi même en phase avec le monde
Avant de juger soit
Conscience comme une née
L´interdépendance devient symbiose.

Lumière de printemps
Un beau matin tout s´éclaire photons de mots revenant
D´envois éparpillés ils te retrouvent boomerang
Croire en ce qui a été écrit c´est l´intégrer en son corps intérieur.

Son sens au hasard

Son sens au hasard 01-05-2010
Les ouies du violoncelle ouvrent entre ses cuisses
Les sonssexes orchestrés ensemble
Notes galopées
Enchevêtrées les unes dans les autres galvodées
Mélopée moderne contente en plus rien de cuistre.

Faridanaiade 15-05-2010
Sorti de l´eau ton sourire suscite la chose aimée
Sorti des eaux ton corps resuscite animé
Ressorti d´autre temps nage en ta beauté l´Illiade
Ressorti de mémoire aquatique en danaiade.

Subjuguer par un charme
Submerger
Subtile
Sublime

Marlène 30-05-2010
L´air de lárt
Lárt dans láir
L´air dans l´art mène
Jusquá Belle Marlène
L´art d´être ma Reine
C´est l´air d´être Marlène
L´air d´avoir l´art
Avoir l´art ramène
L´être à l´air sereine
C´est en l´amène Marlène.

V aire Emily 04-06-2010
Si tu croises Emily en mi sol ré
A mi journée (bis)
Ca s´saurait (bis)
Not sorry (bis)
Pas désolé d´l´avoir rencroisée
Au seul centre
D´un sol chante
La rossignole
A l´heure en do ré mi
Laissez faire
Ne pas faner
Sans air flâneur
Cet air de Femme.

Force urbaine

„force urbaine“
à Paris tout devient inabordable les loyers, les femmes
le beau placé placébo de toi-même
l´administration s´asphyxie elle même en se surcontrôlant
les uns les autres: trois inspecteurs enrolés du travail surveillant un inactif sous pression enroulé
crainte d´attentat, crainte attentiste.

Scène en Seine croisée 04-05-2010
Refranchissant (bis) cette Seine au Paris arpenté
Rafraichissant (bis) ce vent nord en mai naviguant
Le ciel (ter) clair obscur passe perpendicul´air jet
De la nuit enfilant bateaux au plomb ganté.

Sur le pont en surplomb d´alcôve réverbère
Le crépuscule boit le jour mis en bière
La cité se situe rencontrée bas en haut
En large perspective scène cavalière d´oiseau.

D´hymne aux oiseaux 08-05-2010
Les hirondelles viennent-elles? À mourir?
D´un froid inhabitable pour faire son nid.
Printemps de mai glacant son sourire.
Les mésanges tardent-elles? De chanter?
Les anges en mai muet d´un air disant non.
Les parfums diffèrent-ils d´exhaler?
Ré-(ins)pirant l´envol d´oiseaux exaltés.

„le temps, y passe bien“ 11-05-2010
la chose ne s´appartient pas, autant
se partage-t-elle en printemps
plénitude des fleurs neigeant
dans le vent haut essaimant
ballade en campagne normande
au chant d´oiseaux renaissant
retour en nature aimante
traversant tout d´âme libre
sans rien posséder d´air ivre.