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Formia

Tout semble réuni ici, la pierre- cette pierre d´albâtre blanche d´un calcaire suffisamment dure, rare sur le continent mais présente sur les îles (dont celle d´enface, Ponza), la mer rassérénante au clapotis réguleir, cette même pierre différente une fois immergée dans l´eau.
La cale aux pêcheurs est là aussi, dont l´un d´entre eux a ce jouet hamecon à la couleur verte italienne, il y a aussi l´Imbiss jaune remarquble et son son de groupe électrogène léger, cette lumière de réverbère blanc diffusant en hauteur plusieurs sources de projecteurs, cette étoile du sud, la première au zénith de la nuit sans lune, ayant disparu subitement depuis hier, m´indiquant d´un coup l´orientation du site, aprÈs avoir vu le oleil se coucher à l´ouest derrière ses monts.
Un canot rentrant au port avec son falot vers l´horizon rendu obscur confère toute une dimension à l´étendue tenue.
Enclin à la méditation que peut procurer un lieu, je constate tout bonnement qu ´il peut calmer son Etre trop pris ou sollicité par les vicissitudes d´un monde se défaisant en vanité et guerre, oubliant qu´il suffit de peu et d´un tout pour recevoir son essence: se retrouver seul face à la plénitude du moment ressenti.

Le sable saisi

L´étendue lactée se dilue
A la lumière de l´aurore
Pendant que la lune lui dit
Un Ciao blanchi à l´eau d´or.
S´égrènent les grains d´un sablier
Dans l´esprit saisissant une essence
Du matin clair au ciel sabré,
Alors que sont endormis ses sens.
Les mots partent d´un rêve astral;
Philtrés par la conscience ils me réveillent
Restent en mémoire vive sur la paupière
Avant que le sommeil n´efface la prière
Du matin qui rend moins pauvre qu´hier.

REGGIO CALABRIA

Se ressentir dans la ville comme chez soi,
une fois arrivé en gare de Reggio
prendre d´instinct à droite vers les déserts
d´avenues abouties en limite
de centro et de friches essulées
Rencontrer jusqu´au carrefour cardinal
Respirer les pollutions déshumanisantes
Sans personne alentour,redescendre
Sur l´axe chaussée de pavés usés
De mail aux commerces bâtimentés
Traverser les terrasses bonimentées
Transversaliser par un troncon en peente
Douce vers la mer et sa promenade
Populeuse aux plages privatisées,
prendre un gelato e un caffe
s´asseoir sur un banc aux côtés
d´un africain ignoré de la ville
et plonger dans les obscurs feux
de la sicile présentante en face.
Sentir un vent au large voyageur
Passant le détroit ionnien
MESSINA 18-08-2008
Les ions sont liés
De ville en ville parcourues
Les morceaux urbains se recomposent
En fragments cadrés, détaillés et denses.

Palerme à pied

Quitter la gare sur la droite
Pour un axe de discount chinois
Longeant le jardin botannique
Et débouchant sur la mer
Par un parc en bordure;
Revenir sur le port
„La Cala“, suivre l´avenue
de la gare maritime
approcher d´une prison bastion,
Revenir sur ses pas puis
Prendre une oblique pour
Découvrir des étals de marché
Continuer sur une perpendiculaire
Remonter son orthogonale
S´arrêter sur une place jardin
Pour se restaurer et reprendre
La via Roma, tourner sur une
Place baroque, descendere sa volute
Pour tomber sur une autre église
A l´office chantée, passer
De l´autre côté de l´axxe
Médium principal, constater
L´afflux des terrasses, l´éclairage
Ténu aux réverbères, rencontrer
Un énorme arbre centenaire
Aux multiples troncs et branches
Pendantes, être aspiré par
Des venelles fatiguées, suivre
La rue du vieux palais sur
Un corridor aux pavés lisses,
trouver une unique fontaine
faire ses ablutions du soir
ecrire sous les yeux de siciliennes au balcon.

24 HEURES à PALERMO à PIED
Repartant en ce moment même
De Palerme, que m´en reste-t-il?
Une drôle d´impression de densité entre
Espace et temps ‚à écumer la ville
Sous la chaleur et l´épuisement.
Au terme d´un moment sans de cesse
A traverser la ville, les lieux se
Confondent jusqu´à leur oubli.
Les infractuosités sont nombreuses
Avec des rognons d´habitat oublié.
Par son tissu ancien et ces irrégularités ponctuant la rectitude des monuments, Palermee rappelle Prague par sans aucun doute, l´attitude un brin désinvolte de ses habitants respectifs.
Sans un moment de répit à l´arpenter, la ville prend un rythme qui vous convient puisque vous êtes le seul compositeur.
Composer avec les fragments que vous récoltez au fur et à mesure des pérénigrations.
De prime abord Palerme ne m´est pas apparu sous de bonnes augures hospitalières du fait déjà de l´absence de fontaines sur ses places, d´une abiance mystérieuse à réveiller d´anciens démons générée par un éclairage au réverbèrelaissant aux zones d´ombres toute la vacuité à imaginer un mauvais génie s´y terrant.
Trop de baroque en fioriture extérieur comme intérieure est indigente et basse.
Ce n´est qu´au grand jour, au delà d´une nuit de tableau de ville inerte, la vie y reprenant, qu ´elle apparut nettement plus attractive.
Ses rues à la perspective cadrant soit la montagne, l´horizon de la mer, un ferry passant, le repère d´une pointe d´église ou de tour d´angle,éconduisent un intérêt toujours plus vifs à découvrir son oeil intérieur urbain.
Ses marchés populeux, son éclectisme de monuments disparates et éclatés, ses rues biscornues tracant un viaire entre radiales principales, ses surprises de détours en font une ville aux caractères indépendants.

MESSINA-PALERMO

Dédensifier le réel alentour
Par le voyage au lent tour
Densifier le temps élastique
Par l´espace plastique.
Etirés les jours véhiculent d´autres
Perceptions sur les paysages passagers ;
Un rythme régulier entre flot
Horizontal devant et monts
Escarpés verticaux dans son dos.
Espace capté en temps saississant
L´instinct se rapproche de l´instant
L´instant est proche de l´instinct
Resituant l´etre entre les choses
Espacés et le temps saississable esprit.

PAYSAGES PASSAGERS 18-08-2008
Au lointain
Passent paysages
De gare en gare trains passagers
Se tiennent
Entre mer ionnienne
Et terre Etna sicilienne âgée.
Proche d´instants
Se rapproche l´instinct
D´Etre entre Espachose et tempssaisissant.

Le Valaisan/ Prologue

PROLOGUE- Temps 0
En une époque récente
Se pose présente
Une structure non identifiée
Objet non invisibles
O.N.I. dans l´paysage
De quoi vous pétrifier
„Soucoupe“ (bis) à plat à l´horizon
Tal avallée varie la raison
Tassée, quand sa toile vient
Se poser sans que ce soit de
L´artefact ne vienne troubler
Les environs. Ouvrage élaborée
Avec minutie, minute après
Minute tel un décompte
De matière modifiée;
Point besoin d´imaginer je ne sais
Quel ONG et OMG pour réaliser
L´aliment du rêve. Alizé
Se prend dans ses rets en rayons
Tendus entre deux cercles parallèlles.
En guise d´axe un crayon
Perce son vide moyeu
Pour avoir les moyens
De la faire tourner.
Bouges,bouges, Grand Roue
Va,va sur la Grand Route
Move,move Big Wheel
Go ,go between Thing and Will
Geh,geh gegenüben Weg!

14-07-2009

L´ONI Soucoupe (Non honni soit qui bien y pense)

Objet Non invisible
Rend observable la visible
Structure à identifier
Machine d´artisans horlogers
Sans ressort à loger
Ni mécanisme temporel
Aux arcs portant corolles, elle
Est, se succédant chapiteau
A la toile ajusté main au chapeau
Lentille et Grande Roue de Prater,
Faite de fil en aiguille à raz terre
Elle grandit sur la tranche s´érigeant
Et roule sur une droite se dirigeant.

L´artefact réalisé
L´art factuel
De facto en effets
Réalise une actuelle
Architecture dans les faits.
Machine d´arteurs
Même s´il fallut
Pas mal de tubes en alu
Pour enserrer l´habité
Sous un chapiteau au soir habillé;
Et dès un matin cercles debout
Deviennent roue autonome
Partant sans le nom d´auto,
pour un départ de champ du bout.
„Vous n´avez quà la faire rouler jusqu´en Suisse“dixit Grégoire
Et ensuite…
15-07-2008

De minutes en minutie
A quoi servent de minutes précieuses
Passées sur les cers minutieusement
Sinon à décompter précisément
Les heures égrènées pièce par pièce
Inventées sur mesure pour dérouler
Le temps tourné en liesse
Jusqu´à ourler une roue
De métal hallucinant
Assemblé ensemble sans usine?!
Est-ce donc si absurde de déjouer
Les temps avec une machinerie de jours
Enroulés autour d´une invention sisyphienne
Qui gravit jusqu´aux époques et pentes phéniciennes.

L´ouvrage élaboré
L´ouvrage n´est pas l´œuvre
Mais s´élabore en œuvrement
A plusieurs science coeur
Prenant un même corps.
La rage d´un amour oeuvre
En âge de l´ouvert veut
Apprendre à tisser les rets
Et comment construire en relais.
Le travail s´avère apprentissage
Entre tous et un senti et sages
S´articulent les changements de 39
Comme si chacun porte à l´autre l´oeuf
D´un parachêvement d´oeuvre à plus de trois.

La matière modifiée
Ce grand jouet modulable
Module-t-il l´inutile
Par ses éléments ustensiles
Joints mobiles et extensibles
Jusqu´a voir un astro labe?
Etalé d´abord sur l´herbe
Tel un jeu de construction pour géant imberbe,
dépiécé si proche de la matrice terre;
il se monte, s´édifie et se lève
en organisme vivant dont la sève
invisible existe dans une réelle immatière.
De l´infime pièce fabriquée sur mesure
Jusqu´à la roue ouverte sans serrure
Le rêve s´alimente mûr dans l´air
Quand á force de déployer du matériel
La Matière rejoint lÍmmatériel.

L´aliment du rêve
Est-ce une machine à habiter le rêve:
Ein großerer Rad fährt
In zwischen Erde und Mel´s Eis
Der alle kennt zu kehren
Außer eines inneren Kreis.
Das ist ein Zeitmühl Geist Mehl.

Est-ce à l´image de cet accélérateur
De particules enfouies sous Genève
Pour fluidifier sous 0 absolu la genèse
De la matière déjà modifiée
Ou bien à l´inverse un réacteur
De temps spatialisé à ralentisseur
D´ion immané émanant d´un mode de faire?
Montez, montez donc dans l´arche du grand „Machin“là
Tous dans la Grand Roue du Rêve „Deus In Machina“.

Des moyens détournés au vide moyeu
Les moyens employés justifient-ils
La fin d´un monde qui se suffit
En des tours de roue
Détournement de rues
Un amour de roue créée et conçue.
y-a-t-il donc entre moi et eux
un axe rayonné au moyeu
„Gentiane“ s´enquiert Javier
„le machin qui machine sur l´gravier“

move the emotion
remove me the emotional
remain me, remain me
ist his event a soul movment
transportation.

Le Valaisan/ époque I Musiques des Montagnes du Monde


EPOQUE 1- LE VALAIS

L´émotion est encore là à l´arrivée
De la montagne au dessus surgissant.
Son paysage géant mugissant
Emeut l´^ame et suivrait
Le chemin du ciel lacté,
aux nuages stoppés et étalés.
Une montée d´âme serpente
Jusqu´aux cimes en pente
Et découvre l’á haut un autre
Rapport au monde, hôte
De ses hauteurs avallées;
Voici sous vos yeux le Valais
Pays d´un dieu au sommet
Dont la vigne est en somme
Don d´alchimie d´une terre redescendue
Et le goût d´un air odorant
Au terme d´une pédestre randonnée;
Voyez la ouate d´un ciel rendu
Embrasser le sol irrégulière au rendez-vous.
La variété des minéraux ,fleurs et animaux
Va en été accompagner la découverte
Des vies complètes des montagnes ouvertes
A 360° sans hourra ni mot.
Entendez la marmotte réveillée,
regardez une fourmilière vermeil,
touchez le sifflet d´oiseau,
goûtez du doigt l’eau
Du ciel. Respirez la quinte des essences
Et sentez cette entière quintessence.
assis sur un rocher promontoire
Pour poser le mot sur le toit,
de la vallée sillonnée
Par son petit Rhône, en bas de Sion;
Laissez vous envelopper
par le coton di ceil en paix,
Puis surtout après sa pause,
Ne tardez pas, et repartez
car je ne sais quel inspiré vent action
Pourrait vous emporter
Par monts transportés
Vers d’ autres cieux ports et
Vous retrouver soudain loin de Sion.
18-07-2008

A table concertée
( A midi)
Après quelques rösties
En guise d’un copieux ostie,
La discussion s’engage
Sur comment se déroulent
Les fils pour lester la Roue
Et confrontés à certains problèmes
de statique mobile probatoire (…)
(le soir venu)
Pour comment prouver un poids
« On peut foutre un peu de caoutchouc »
dixit Le Toînon et atchoum
Tout par terre
« Et si nous scions du bois »
Dixit Zonzon
« ça plairait au sapin si on
S’remue juste c’qui à
Changer un Jack qui a dit…
Et si malgré tout nous accomplissons…
18-07-2008

Face à certaines difficultés
Localement ocultées
Au lieu de le déplorer
Les Fils d’idées fusées
Font de la soucoupe uséee
Par l’espace fragile qu’elle déplace
Une invention adaptée
A chaque situation sur place;
De la matière à capter
Improvise un système constructif
A parfaire les palanquées
Par l’échange instructif
D’un plus rien à planquer.
Toute idée est dévolue à l’ action
A chaque situation la solution
Dérivée jusqu’à l’explosion
De rire. « 36 heures les gars »
Dixit Cisco sans s’ égarer.
S’agissant du temps à effectuer la prouesse
Tout le monde reste sous presse. 20-07-2008
tout l’ monde se connaissant suffisamment
l’ échange peut prendre savamment
Le liant d’une cuisine à composer
A plusieurs, pour plus qu’on ait osé
Faire ensemble le mélange
D’air entre chacun à manger.
Jamais ne s’arrête cette Roue
D’ingénérie à imaginer
Autour d’un fameux moyeui
A réussir à force d’avancer
Sur le parachèvement de moyens
Pour améliorer sa résistance.
Devant certaines contingences
Les contraintes révêlent les potentiels
D’ un point évolutif en permanence
Toujours ouvert aux idées essentielles.
Architecture vivante par excellence
Elle détient les possibles scénarii
D’exister et si elle semble ne rein
servir, elle prend forme et s’élance
Devenant chose protéiforme et réifiée.

L’harmonie d’une arborescence 19-07-2008
Se plante en communauté récente
The sky is wheeling derrière le grain des yeux
If finally i will Chacun a un brin des cieux
entre Chose ensemble Commun:
« L’harmonie va avec les gens » dixit Javier
« y’a besoin d’un enthousiasme » dixit Tof
« Onest tous là pour ne pas finir; c’est pas fini » dixit Guillo
« ça s’auto génère » dixit Le Zonz
« Faudrait trouver un système, jusqu’à présent c’était moyen3dixit Tib.

Le site du Tsalan 20-07-2008
En contact immédiat avec le milieu
Sur le côté du Tsalan mille lieux
S’étendent d’un surplomb superbe
Au son de cloches alpagués
sur les pâturages des alpages.
Myriades de petites vies sur l’herbe
Font d’un rapport lointain le proche
Environnement ramené d’un regard
Là simplement posé sur la roche
Considérant les alentours avec égards
Tout içi se ramène du monde à soi
En ce dimanche Amen simplement qu’on soit là.

Le micro val est
Dans un creux d’amour caché
Se sont rassemblées en conciliabule
Répondant comme au ciel à bulle
Toutes les fleurs sauvées d’être arrachées.
Préservées du vent d’est tournant
Une remontée légère du sol entourant
Les éléments poussant tranquilles
Qu’ils soient de pierre ou organiques,
Se love en dévers secret d’île qui,
Face à Montana d’un or vert et air naquit.
Là l’alliance est scellée par le passage
D’un p’tit volatile jaune sous le pas sans âge
Dont le sifflet s’accorde à l’inouï
Entente naturelle qui dit oui.
Devinez là où le val est et se nourrit.

La fête du boeuf 20-07-2008
Se perdant dans les pâturages
Traversant à patte en nuages
Sur les alpages apparut au nord
La résurgence d’eaux de source
et traces d’animaux non ours.
La rencontre des vaches en cornes
De la région se fit à travers leur berger
Sans chien mieux qu’un Cerbère.
Il reste au dessus du banquet
sacrifiant une de ces bêtes quand bien
Même leur lait fait du fromage.
Fête religieusement en hommage
A un rite paganiste ancestral.
Le repas s’accomplit du corps des Alpes centrales.

Autonomie d’action 21-07-2008
L’autonomie de la production
Dans l’Action synergétique
dans la nécessité d’une auto-
gestion par indépendance d’esprit
commun émancipant l’individu
dans une véritable force de travail.

Montage sur site
dès le matin qui nous lève advenus
une fois le matériel venu
Tous s’active avec intensité
Et énergie dans une densité
A faire naître en altitude
La Bestiole en mult^ples attitudes,
Comme à l’image de ces fourmis nerveuses
En activité, tout est acheminé
Sans plus tarder sur le terrain miné
Par les trous de sangliers vénères.
Piqués par les vies en frénésie
S’affairantsur le lieu choisi,
jonché de gentianes aux oisifs
Genets en bordure une synesthésie
entre micro-monde au raz du sol
Et humains géants arrivant rentre en symbiose.

(refrain sitologique universel):
Se connectant à l’Ame Monde
Par le truchement d’une montée d’âme
Soudainement inspiré du lieu d’élection,
seul de mes yeux vus émus en dilection
Se sont posés plus d’une douzaine d’oiseaux légers hosannah
Répondant au sifflet amené
Par l’âme parfois en connexion
Avec l’entiéreté d’une onction.

Tout rentre en relation tout durant qu’une attention
Se porte au delà des apparences
s’apparaissent les actions apparentées
sans paresse s’activant
En l’intérieur perçu des vies en acte
Sur le site extérieur. On s’entr’apprend
Tout à chacun au contact de ce qui prend
Tournure autour d’un endroit texto
Aux contours vivant de contexte….Ohhhhhh!

Le Valaisan / époque II

À l’image de la Suisse le canton valaisan
Sur la crête suivie départage sa vallée
De ces autres pays aux côteaux avalés
Antre d’havres de paix son milieu est plaisant

Rester à contempler béatement les cimes
Se détendre dans l’herbe longuement insouciant
S’abstraire ennuagé paisiblement sur Sion
Extraire lentement l’être des éléments enzymes

(25/07/2008)

Si on vient en chœur dans un cœur de vallée
Quelle harmonie pourrait gagner toute montagne ?
Si l’âme au diapason sonne en tous rencontrés
Si l’amour à son jour en régions et contrées
Quelles musiques du monde jouerait toute ton âme ?

26/07/2008

Note au benêt : Synchronicité entre et avec les éléments naturels

Prosaïque Pays en Paix

Il pleut finement sur le petit pays
En vallées avalées le fond de vallée est
Indiscernable tant les nuages chargés
D’eau sont pris dans ce cul-de -sac
Seule la Savoie au loin d’un Sud-Ouest
est saisissable sous l’éclaircie
qui s’étend de matinée dissipée
Dégageant l’horizon en sommet
Réveillant encore plus loin
dans un baillement de mâchoires
pierrales, les gorges dentelées,
la dentelle d’un ciel échancré
Entre neige et nuages s’évaporant
S’élève du creux de la vallée.
Dans un baillement de la terre
et du ciel étiré,
Farniente fourni au dimanche l’écoute de tous sons.

Note au benêt : Trois Proses Pays Paix
Trois Musique Montagne et Monde

27/07/2008

L’instinct renaît prés des éléments
Retrouvant une proximité naturelle
avec le monde,
Où l’être se resituant
trouve sérénité et harmonie
Entre chosespace et tempsaisissable.

27/07/2008

Place du village

L’enfant touriste sur la place factice
me demande : « t’es un pauvre ? » « P’têt »
lui ai-je répondu ;
« Parce qu’on dirait…»

Pas de Mainbré

Étendu sur un lit de verdure
au milieu d’abeilles et de papillons
les instants vers l’horizon durant
En dessous du Pas de Mainbré
et de son pignon
Au-dessus de l’étendue visible
S’acharnent les nuages endimanchés
à passer la barrière invincible
en vain, gardés par la dent démmanchée.
Un gardien imaginaire derrière la vitre
de son relais sembla s’y refléter
tandis qu’à Anzère foncent vite
ces bolides de rallye
organisés l’été.
Mais quand l’orage vient à arriver
de chaque côté de crèmes rivages
de cieux se massent en présage,
J’attendrai bien l’éternité
Dans le pré des âges.
À jouir d’une plénitude atteinte
Au lointain rumeurs et tintements
mais la quiétude sera de courte durée
Car quelques gouttes annoncent la purée
venant, me délogeant aussi sec
et prenant à mon tour le pas de course
pour rentrer au sec.

27/07/2008

Chants du Tsalan

Redescendant sur le Tsalan
Suivant l’eau s’en allant
Que n’ai-je découvert
à ciel ouvert
Un ruisseau se faufilant
Au fil de l’an
il a creusé son petit cours
N’est pas loin de sa source
Au regard de sa course
Il s’enfuit vers l’aval
Et dans l’secret de son val
Un havre de paix s’installe
Entendez l’eau chanter
près d’un pré enchanté.
27/07/2008

Nature renouée dans une réunion
d’atomes
jamais que nous renions
tome d’un début qui sourit
La tomme des Alpes nous nourrit
au terme d’une route à la gentiane
croisée. Prions pour le prorio
fasse que nous rions.
27/07/2008

Mondraleche (dit-on) et Torre
(Dicton)
Du lait en abondance
fait qu’en amont on danse
Les intérêts communs naissent
des vaches rassemblées qui paissent
sans aucun parcellaire excepté le pré rond
stellaire.
Chacun son pré carré
à se partager
de la mi-vallée
aux alpages par viager
Familles sans plus de concurrentes
visagées
au fromage conservées
précieusement.
Montés prés des cieux
Installé tes écuries pieuses
conjurant toute malédiction
par la fertile dilection
en hauteur rencontrant
terre matricielle.
Viande en terre à l’étouffée
Viens fêter l’été tout fait
quelle que soit ta famille
Réjouis-toi d’éviter
la famine
du long hiver
entre Arbaz et Ayent
propriétaires des Grilles
construis ton maillent
Quel que soit ton lopin
à l’origine
tu en boiras la gengipine
Pour dépasser la grande peur
de tes montagnes dont l’ardeur
plus jeune, souviens toi
des mauvais tours de revenants inventés
pour calmer ton tempérament de montagnard
de jour,
Te faisant revenir toujours
en vallée.
31/07/2008

Ensemblier
Les travaux reprennent aussi menus soient-ils
ils sont effectués d’un commun concert
Les choses se font d’elle-même
Ainsi soient-elles. Que ce soit
technique ou la cuisine/concert
Synchroniquement sans personne enrayé
se déroule à plusieurs relayé
un échange partagé d’humeur joyeuse
Se construit un esprit de communauté
d’actions complétées et complètes
collectivement en confiance d’être
simplement ressentie par chacun
comme unité.
31/07/2008

Régénérescence

Comment se régénérer
auprès des éléments
s’endormant prés de l’eau
qui chante aimante
l’oreille se désaltère
de l’inouï qu’elle coule
Le temps n’a plus d’importance,
Seul règne l’espace au milieu des fleurs fourmis
et oiseaux passant
L’âme se quiet, apaisée
et l’esprit se remplit
d’un vide moyeu
pour décanter les empires
poétiques du moment
advenu et serein. Essence générée
si dans ce secret sein
absorbe tout ceci
c’est une entièreté retrouvée pour peu de se poser
entre terre et eau vive
musicale
et naturellement inspirante.
Oxygène des songes éveillés
l’absence d’être en corps tellement harmonieux
uni et intégré ou tout autour s’est vêlé
en un ailleurs présent
révèle le monde en soi.
Toutes les musiques peuvent en découler, dès lors
Tout est rejoint en l’âme d’un et indivisible or
Instantané saisi par le cours généreux
du bon génie helvète
qui rend crétin heureux.

Note au benêt : recharger un site à plusieurs bons éléments sur terre.

Ce n’est plus pour la spolier
mais bien pour la soulager
de ses misères insupportables
infligées et sans doute apaisées
ses habitants et revenants.
Plus besoin d’incantation
quand de chacun l’attention
est portée à l’environnant
Conscience de plus en plus aigüe du monde autour de soi
En harmonie en l’intérieur de moi
fait l’onction en accord
refait d’actions d’accordéon.
31/07/2008


Chosespace et Tempsaissisable

Au milieu de ces sommets environnants
les distances s’éloignent
de bas en haut
pour mieux rapprocher d’autres
mondes face à face
ignorés.
Trop de contrastes en lumière haute
fait varier le pays d’entités et caractères
en diverses densités de villages perchés
à portée de main.
Et pourtant il faut jusqu’à demain
pour les rejoindre censément
leur langues au sens aimant
distinguées]
S’accentuerait jusqu’à
l’animosité]
Sans se tuer.

Envol de mots publics

En vol de mots publics
Les mots publics circulent de rue en rue véloces
Les voyez-vous voguer sur une parole envol
Souffleurs d´un feu commun, échange d´un oeuvrement
Récolté en quartier, au gré vraiment aimant
D´une rue en rue, reliant sur le lieu
L´entre –deux-habitant pour un beau milieu
Composé de chacun, réinventant l´espace
De ville partagée, ensemble rencontré
A travers tout et un quotidien en contrées
Racontées sans ambage, le long des rues qui passent ;
Les entendez-vous être flux et fluides mouvants
D´habité soufflé en publics mots émouvants.