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Lune d´elle

Tant va la lune qu´elle se promène
(seule) depuis des étoiles romaines (poméraniennes)
Qui naviguant en nuit pauvres mânnes
Des eaux cérébrales perd ramène,
Absorbant toutes pensées amènes (amenées).

Phoebée est une femme pleine
D´un parfait embryon essaimant
Quand la forêt se fait plaine
Dans l´ombre sauvage essayant
Le silence à peine en s´aimant.

D´un point à l´autre circulaire
Globe des contrées elle aura
Concentré les pays auriques
Rencontré les antres oniriques,
Accouchant son ventre à l´aurore.

D´un soleil autrement rossé Rosacée du matin ros´´e
C´est un relais d´astres retombés
D´un novembre automne bombé :
Flammes zénith en duex bontés.

Lied dehors

D´oeuvre hors
L´effroi de l´horreur
De mille mondes de hors œuvre
Gèle les ardeurs partant au dehors
« oubliez tous vos soucis
Au pays 3 francs, 6 sous
Des francais mal chez eux ,
Rances et malheureux,
A s´plaindr, à s´complaire
De complaintes en complies ;
Ca fait pas un pli pour les cons,
Au pays de celui qui veut plaire
Et qui manque pas mal d´air.

Lied dehors
Au dedans s´exclue
Du dehors cloué
Cet œil secret
Dont les rêves seraient
Ceux lointaines obliques
Rien d´autre que n´oblige
La fuite ou l´amour déguisé.
A l´affût derrière soi,
Elle s´en va s´asseoir
Ainsi assisse l´air se voit
Soit c´est un sursis à surseoir
Soit lui sied-elle que je parte ce soir.

Ballade à l´infante

Quiconque arrive à la cheville
D´un coeur enchevillé
Quinconce entre eau et rive aimée
Rend le rêve véhément.

Fluidité d´sentiment l´été
Esquive c´qui a été
Amoureusement oublié
De son âme aubier.

De 6 à 8 pieds
J´reprends tous les vers à l´envers
Comment à nouveau l´air
Revient en refrain épié.

Et si l´amour fait grève
J´me verrai dégrevé
De l´être éternel
Et créverai en terre de grès.

Mais si, si mirer le sol
D´un sol au ré d´humeur
L´amant qui se meurt
Trouve un chant d´amour soleil.

C´est là qu entre les deux amants
L´infini huit est monté
Jusqu´à cette saison
Et si personne n´avait raison…

Adieu ma belle Infante
J´n´suis qu´un éléphant
Qui de l´homme à l´enfant
Saura de qui l´enfantera.

Je sais tu chanteras
Un écho hantera
Mon oui étendu,tu vois le 8
D´un oui mêlé à ta voix d´huitre.

Refermes bien l´écrin
De ce que tu n´as craint
Car si l´amour est hyménée
De 8 à 8 l´hymne m´y a mené.

10/10/2006

Face au buisson d´Voltaire

Face au buisson d´Voltaire
Y´a deux chatons d´la rue Eluard
Pôle minuit passé sous les lueurs
D´lampadaire en dessous d´l´heure
D´la lune arabe par hasard;

Y mangent les os des poubelles
Sont sauvages, poivre et sel
Se changent en toutes les couleurs
S´prénomment Passer Elle a l´art.

Anges jumeaux passent et là restent
Sous l´arbre jumelle terrestre
Pleurant ses eaux égoûtantes
Leurs Oreilles encore écoutant
La mélodie pas trop dégoûtante
Inspire par pauvre et belle
De leurs yeux un peu comme Elle.

Ballade à l’Infante (II)

Quiconque arrive à la cheville
D´un coeur enchevillé
Quinconce entre eau et rive aimée
Rend le rêve véhément.

Anges jumeaux passent et là restent
Sous l´arbre jumelle terrestre
Pleurant ses eaux égoûtantes
Leurs Oreilles encore écoutant
La mélodie pas trop dégoûtante
Inspire par pauvre et belle
De leurs yeux un peu comme Elle.
10-10-2006

September Sonne

Mon coeur zerbrêché
Revient à Berlin ébhété, fin d´l´été.
Un soleil sur la brêche
D´un mur dépassé se meurt trépassé.
Eh bien marches et répares cette lumiére séparée sur la ville plus de trois fois passée.
30-09-2006

Eclats brisés
Matin défait de brumes
Métro refait gris d´humeurs
Trop subi entre des murs.
Ma souffrance m´appartient,
Mon errance mise à part la tienne, me mène dans la dans parisienne.
Le halo irisé de la lune est
De bon alloi et rient les nuées
L´alloöi cirée crie la ruée.
Soir absorbant intense, nuit sortant enceinte,
Aurore pointant l´instant.
06-10-2006

Here are wars there

Spoiling the only oil ring the bells
On earthwhere slowly sings the hell:
I saw yesterday men burrying
Others menin Liban burning
Under bombs, anyway war´s earning
Dead bodies wasting and hurring
Up through the grey clounds.
Is this world with political clowns
So unreal to become a circus
Consummed by a devil´scircle.
Performed to survive the will improves
Humanity serving and providing
Vanity vanishing and washing
Machines for soul and people.
The sky screams and rains purple
Tears of civil and innocent
Victims of warriors without no sense
To fight just only for a black incens;
North eagle is thus so a predator insane.

Ici est la paix là
Être près d´une essence, si proche comme d´une révélation, nepas se laisser le temps de s´installer pour éviter d´exploiter.
Berlin aboie en silence et lance sa colombe au dessus du char des alliances naturelles, des chars de l´Alliance dénaturée.
Peu de choses sépare et réunit.
Un instant,une route et une ville.
« viens sur mon île » me dit-elle.
Filante dans la nuit la Muse chérie
Hante mon âme pour le monde renchéri.
Peu de temps avant la fin du jour
Une lumière d´été s´est dispersé
En pluie d´une saison qui disparait
Puis le prisme a changé son crépuscule rouge.

Des territoires

Des territoires
leitmotiv
Des terres rient (ter)
A la guerre dé-
Territorialises
Palestine…

Bombes à nouveau sur Beyrouth
Liban souvent en déroute
Plus de cèdre au pays
Pour sauvegarder la paix.

Irak au pétrole spolié
Victimes sacrifiées voilées
Mensonges sur l´intérêt
Imposture enterrée.

Des armes, des armes au plus
Petit état de nations,
Tiers monde et quart deration
Règnent en râle encor plus haut.

Prétexte d´une terreur
Pour politique sécurit
L´homme serait une erreur
Infectant comme un prurit.

Nature ainsi défaite
Planète détruisant (en destruction) survient
De cause bonne à effets
Désastreux vient la survie.
04-09-2006

Sonnet à l’organe

Insoutenablement en ces heures retenues
Un sentiment ténu s’enferme détenu
Derrière ses paupières dessinées de silence
Seules existent tes beaux songes clos peignés en cils.

Impertubablement en moment détendu
Une expression placide glisse en ces traits rendus
Devant son minois roi lisse sous la paix d’içi,
Ton miroir d’avant laisse le trou(ble) se dissiper.

Irrémédiablement entre corps ignorés
L’amour de diable en peau règne sur le cœur renié
On rit des oripeaux de nos âmes androgynes.

Indubitablement tu endors la nuit
Je durcis ma bite et ma mie m’amuït
Nous ne sommes maintenant qu’au début d’une origine .
21-10-2005

Sonnet à l’or manne
Main saisissant un sable sur ta peau paresseuse
Agace ce désir et passe encor caresseuse
Un dénuement complet d’épiderme dénudé
Me fait tomber dénu dans l’humide nuée.

Fol frisson court sur le long insaisissable
D’ une échine hérissée en reliefs chérissables
Une sensuelle attente par elle seule excitée
Me fait différer l’acte sexuel en elle seule.

Qui de nous commencés atteindra la douceur
D’une approche génitale de nos sexes soudeurs
A peine pénétré s’obtiendrait le plaisir ?

Qui de nous aimera recommencer rester
Au centre de nous deux en accordée terrestre ?
Tu ouvres enfin tes yeux dans lesquels je sais lire.

Sonnet à la mort d’un amour
Mon approche timide faite de maladresse
Respecte inimitée ce flot à l’âme tendresse
Vers toi indifférente inofferte aux avances
Réitérées des mains cherchant l’autre en cela.

Ta réserve inavouée ne laisse pas une adresse
Sans écho je suis voué à un destin dantesque
Sans toi aimante et là l’entier élan s’en va
Et nos ébats se perdent débattus et lassant .

Aucune rancœur au cœur rendu pour prêter
Ainsi encor à peine né l’amour arrêtait
Rien de plus ou en moins en rencontre acquittée.

Tacite entente à deux entêtés à teinter
Implicite attente d’autres amoures qui s’éteint
Nous nous sommes simplement finalement quittés.

Le profond de tes globes est une planète véritable
Fondante d’aneth en parfum stable
Ton regard de bonheur ravissent l’etre près
De toi² pour alors à l’heure prête
Regarder les abysses ciels
Et y voir un lys de miel.
Ton regard désarçonne
Organe de voix qui sonne
Eu égard l’œil polissonne
Fleur de l’âme éclose
Ton eau passe l’écluse.
L’inouï peut s’entendre
A travers des yeux tendres.

Your delight of eyes’light
Opens the stars of the night
Opera so that a joy might
Be sung by a right
Voice. Let’s ring
The soul’s sound earing.
By your divine eyes.

A l’orée d’ un trésor délicieux
Ton secret est or précieux
Etre entièrement entre quatre yeux
Fait de l’aimant un théâtre à deux.

La nouvelle lune d’un Phoebé a sondé
De son gros œil profond jusqu’à l’ aube mes songes et
Ton visage éclairé a réveillé un amour omniscient
Délibérément libéré connaissant sans licence
Le chemin reliant cœur et âme dans l’esprit
De l’ être renaissant et courrant qui respire
Des visions à venir arrivent par successives
Vagues à l’âme au fil d’une lame excessive.

Une insondable profondeur de prunelles
Démunit mon désir de lune pleine
Me renvoie face à l’une ce celle
Dénudée avec qui l’union fait cellulle.

Pas de crise à la question d’être un homme,
La réponse est indiciblement honnête :
Ne pas prendre pour cible la fleur
Qui est apprise par les caresses qui l’effleurent.

Comprendre jusqu’à l’entracte d’ un rire
Différer l’ acte jusqu’à l’écrire
Sentire ce que contient l’écrin
Comprendre l’entr’ acte d’un rire.

Un cycle s’apprête ainsi à reconstituer
Ses organes morts pour mieux les situer,
Refaits d’or, d’eau et de vie dilués .

Ta fée rit, M qui dort dans ce lit douillet
La féerie rode là haut en lune acidulée
L’ode à l’égérie s’érige ainsi dite et lue.

Ne laissons plus la saison émousser
Ce tranchant tempérament raffermi
Renaissons de raison ou dès lors c’est mou
Ce consensus de tendresse affirmée ;
On sait ce que la détresse d’être coûte
Je laisse au parc ses feuilles et en croûte
De visage abîmé mais dont l’œil lunaire se voit sur la route.