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A deux doigts

A deux doigts
A deux doigts de situer
Tout cet amour longtemps si tu
A sa place tant dévolu
Je jette tous mes dés dévoués

A deux doigts de jouir
Je les mets sans jouer
Au fond des lèvres inouies
Dénouant mes nuées nouées.

A deux doigts de ne rien vouloir
Tout devient aussi évolué
Que nous deux ainsi envolés
Dans l´idylle avoué de nous voir.

A deux doigts de parvenir
Ensemble au plaisir parvenu
Notre embryon est emparé et mu
Ala fois s´est grandi d´avenir.

A deux doigts de partir
Vers la mer variable. Roulons,
Tu jouis, je situe, nous voulons.
Doit-on arriver à lárt d´en rire ?
Doit-on ?
Doit on ou non se quitter ?
En rester là et finir par oublier#
Tout notre fol amour à lier
Pour sén tenir à cette chose acquittée.
Se contenter au beau milieu de l´´eté
D´extrémités tentées et regrettées
Au lieu de partir sur notre planète
Pour de nouveaux soleils à naitre,
Sacrifier ce chevreuil aimant
Dans un élan véhément,
Sauver cet oiseau blessé
Pour soigner l´âme délaissée.
En arriver à cœur ouvert
Aux aveux découverts
Et dépasser la perversité
Pour virer vers la vérité.
Suivre son destin
Avec un songe éteint
Survivre à la perte
Dans un malaise certain
Veut-on si oui continuer à s´aimer ?

Élection des voies amoureuses (II)

Toujours en mouvement vecteurs et fameux fluids
D´aimer les sens renaissent vers la folie d´une femme
Sensible et sans de cesse verts Ether si l´eau est blanche
Le sens d´être s´étend entre intensités sensibles.

Des images transitent dans l´air d´une pensée
Implicite perçu aux intuitions lancées
Nous naissons de l´écume unie d´un monde duel.

Transformer un flux de corps en tenségrité
Élaborer l´organe , concert d´intégrité
Nous aimons au lieu mÛ l´humain lien mutuel.
06-04-2007

« Etendue et profondeur »

« Etendue et profondeur »
Les moments étendues s’inscrivent
Quand les lignes tendues s’écrivent
Raconter c’qui se vit en direct
A travers c’qui vient sans dire rétif
Tout ce qui semble être tabou
Mérite un semblant de boutade.
Ecrivez, écrivez ce que vous avez
Sur le coeur car savez vous,
Même si inquiet à l’approche de l’été,
Que l’énergie intérieure se gâche;
Il ne faut plus être lâche
Pour engager sa vie à dire;
L’on peut mourir de n’importe quelle maladie
Si la veule morosité se propage
il faut un propane à l’eau d’une page
Car pour écrire sans épancher son âme
Autant faut-il face au vide en amont
Capter la profondeur de sa montagne.

L’Amour mûr

Fort d´un chose au fond de soi
Qui fait que rien ne décoit,
le retour s´effectue entier
aux fragments à réétudier.

Tout s´enchaîne avec harmonie
Bien pensé que soit non honni
Dans l´Ame d´un monde à aimer.

Tous et un poÈme à semer
Continue en chemin faisant
Avec sentiment bienfaisant.

Matière temporelle, l´amour mute
Toujours son Esprit en lÉspace
De l´immatérielle Ame qui passe.
28-08-2008
Torino-Parigi
Repassant non loin de la Suisse, c´est en franchissant la vallée d´Aoste que se termine ce Tour d´Italie avec le soleil couchant, direction ouest.
Trouver à Turin l´Amour mûr, en passant Piazza Cavour, là où d´autres auteurs se sont trouvés.
Intuition certaine du Hasard mené jusqu´à la place d´un milieuressenti de l´équilibre d´une ville entre pleins et vide ordonnancés régulièrement, entre tempsespace d´une vie en ville revenue.

Novembre en mer

Novembre en mer
(keine mehr Sehnsucht)
Seul devant la mer éternelle,
Je vais et irais jusquau bout d´une terre née
Ni tristement, ni joyeusement terne
Neutre seulement face au jour éteint ;
Demain je partirai au matin teinté
D´autres violets spirituellement athées
Dans une croisade au rituel lacté.
Dès que le crépuscule sera au ciel allaité
Alors l´écume des vagues aura été
Lors d´une marée, l´opuscule sans atermoiement
Mélancolique pour aller avec moiteur éthérée
Là où Lancou s´est tué en terre noyée
Là où l´or des flots s´est échoué
Là où les nostalgiques se sont enterrés atterrés sans intérêt.

Konstants constats

Konstants Constats
Après le nihilisme, le nazisme
Avant l´américanisme, le sionisme
Totalitarisme rime avec cynisme
Et atavisme avec séisme.
Misère et cadence militaire
Rincent les peuples sur la terre.
Détruire pour faire durer
Le système des capitaux en curée,
C´est la logique infernal
Du pouvoir vénal qui fait mal.
Contrôle et psychose
En jeux de rôle sont les choses
Des magmats et des présidents
Qu´ils soient Bush ou Saddam,
Damned are you sad ?
B´cause the war may happen
But look at the skycrapper of the Big Apple
Let it be the war (bis)
What a biggest tower for that.

Réminiscence

Rémininiscence et repli

Spleen

Spleen
La vibration automnale, enluminée
De couleurs atonales a laminé
Les protozoaires voyageant entre les plasmas
De mes organes flétris, prenant la masse
D´une existence surconsciente allumée.
La fragance d´émotions indicibles
Trouble l´onction de l´âme brindille,
L´air frais sans mot flirte avec le corps
Décroche les feuilles fleuries, vecteurs
D´une chute cyclique toutes les 7 heures.
Mes états d´âme sont plus fort que vos attentats ;
Leurs ondes peuvent être destructrices
A cette saison là de potentats
Légitimisés. Là est productrice
La mélancolie si dans l´instant
Elle s´écrit avec stimuli d´instinct.

Pause d’octobre

Pause d´octobre
Un square à l´écart
Un automne entamé
Si doucement aimé
Par un soleil si carré ;
Dos à dos c´est rare et
Tranquille avec son gros marronnier
Au milieu et ses marrons ronds
Jonchant le sol dont deux capotes
Incongrues sont là pour qu´elles étonnent
Le glandeur. La rumeur emporte
Le son le long des voies de fer.
En fait, l´instant se fait
Au présent ressenti et se diffère
Du (res)sentiment sans cesse différé
De la mélancolie déferrée.