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Gueule unicorde

Gueule unicorde
A prendre de l´élan
L´Etat non subventionnant
Ânnonnant à arracher (le son d´un flambement de bois crépite)
Un non pour un oui
Un oui pour un lâché, l^cher prise (leit)
N´est pas lâche de faire du neuf
Faire du neuf pour lâcher prise
Pis aller, pis aller c´est là si près
L´Âtre d´Etre facétieux
L´Art d´air face aux cieux
L´épi de l´Amour
Un rythme de bois crépite
En reflet de table répit
Un son de chaise ne cesse
De couleurs est goût nécessité
Car la flamme a une danse
Parce que ce feu voyant
Force sémantique
Sans se pendre, apprendre à
Suspendre pour lesterl´anémique
Tirez, tirez les corps d´la dynamo numérique
Hâllez, hâllez jusque toit au dessus
Châtouillez, châtouillez le ciel doigté
Tâchez, tâchez d´y mettre du poids
Appréhende, appréhende à ne pas avoir peur
Connaître, connaître, ensemble circonflexe
De naître maître d´accent circonflexe
De mettre, mettre une voûte imaginée
De n´être, de n´être d´une °ame animée.
La physique des physiques
D´un suspennambule, que suis-je ,que suis-je
Qui suit et et déambule le fil en équilibre.
Si le corps s´accorde à l´esprit
Accomode la matière au goût
Des éléments règne l´évènement.
A renoncer à la gueule d´la cheminée
Quand la machine humaine a animé
L´ensemble s´activant devant l´Ivre réalité
Principe rêve irréalité.
De guindes acordées unicordement
L´uni a pris corps gaiement et dément
Défi à convier tous les éléments
Du bas vers le haut à ce ciel l´aimant
D´une toiture à la cheminée
Y´a pas de fin à ruminer.

Envol de mots publics

En vol de mots publics
Les mots publics circulent de rue en rue véloces
Les voyez-vous voguer sur une parole envol
Souffleurs d´un feu commun, échange d´un oeuvrement
Récolté en quartier, au gré vraiment aimant
D´une rue en rue, reliant sur le lieu
L´entre –deux-habitant pour un beau milieu
Composé de chacun, réinventant l´espace
De ville partagée, ensemble rencontré
A travers tout et un quotidien en contrées
Racontées sans ambage, le long des rues qui passent ;
Les entendez-vous être flux et fluides mouvants
D´habité soufflé en publics mots émouvants.

Si ,si mon Montreuil

Si ,si mon Montreuil m’est découvert,
C’est soufflé en discret coups d’air,
Inspirant le fond de l’ âme nouvelle,
Et trouvant le trésor d’une venelle.
Entre l’Être et l’urbain s’ouvre
Souvent le mystère vouivre
Des lieux intérieurs cuivres.
Les hasard détournés démontrent
Les arts où naissent des monstres
Beaux comme des caryatides
Car rien en carence rides
Ne vieillit plus vite que la ville, que l’oubli du temps livide
Et de l’autre si vide…
Si, si jeune Montreuil ne veut vieillir.

D’âme et d’éternité
Dame, dame c’est comme donné
Eh toi ne nies pas d’exiiister
Ni soi, ni un coup de dés
N’honira jusqu’où il ira
Pour vivre un peu en voyage
Juste un p’tit moment de partage.

Merle arythmique guilleret
Non loin du parc des Guilands
Siffle à la ville ses hauteurs
Pour le bonheur de ses auteurs

C’est quand il le paraît
Paraît-il qu’il en rêve
Sur son île de paix
Plaît au soleil sève.

Et s’il est encor vrai
Vraimentenniivré
Vers les feuilles du vert
Ver de terre à l’envers.

Avalez alangui
La saison sans le gui
Chanter toutes les heures
Par ces mots que rit le tueur.
C’est la lueur du printemps.

Vivre tout intensément

Vivre tout intensément
Avec ou sans argent
Les gens ont tous un art
A faire valoir en s´aimant.

Un pauvre indigent dément
A qui confier ce refrain
Sans dent m´indique en m´aidant
Un soleil d´automne refait.

Au delà de l´amour l´âme
Peut vibrer si bien sans mal
Que ne l´attache donnant malant
Plus rien à l´autre s´en allant.

Là calmement sur la place
D´une fin de journée lasse
Au milieu de circulation
De jacques Duclos sans action.

Après avoir tout perdu
Et surtout celle qui m´aima
Je reprends la vie qui perdure
Et le tout dans l´Un, maman.

Jusqu´où ce soir couchant
Inspir un accouchement,
De nouvel automne réécrit
D´un indien autant décrié ?

Hein, dis moi conscience avisée,
Si les mots sont lessivés
Pour atteindre un grands tréfonds
Et toucher une grâce à fonder.

Rendu à l´évidence
Durant ceux qui dansent
D´un monde de faux semblant
J´exige le vrai en blanc.

Quelque soit le sentiment
Soit intimiste ou intimant
Reste cet évènement
De sa vie en avènement.
21-09-2005

Prendre les traverses entre quartiers tissés

Prendre les traverses entre quartiers tissés
Vaquer vers les dalles de cité
Continue
Continue à
Continue à découvrir
Continue à découvrir les potentiels
Des tours et des barres
Des barres et des tours « empottés » en ciel.

Trouver la poésie dans un bac détérioré
Marcher dans un désert déterritorialisé
Procure la plénitude de l’urbain
Des tours et des barres
Des barres et des tours défaites au burin.

Rester au milieu de là où personne ne va
Surplomber l’autre ville que le soleil savonne
Accorde la présence assez privilégiée
Des tours et des barres
Des barres et des tours privées et légères.
06-09-2005
Continuer à rêver sur la ville arpentée
Ne pas vouloir grandir en son île argentée
Et cependant pourtant partant sous la tempête
Reprenant l’air à poumons pleins
Réinventant l’instant à peine soupçonné…

Sur mon manteau il y a l’automne
Oté maintenant auront autant
Raison les mots chauds différant
Le froid tombant indifférent…

Discernant dans un septembre soleil
Ce qui sert à trembler, seul sait
Reconnaître en la lumière en déclin
L’intensité ultime d’un déclic.

Rasant l’immensité en ses contours
Les arts nuancés des obliques ont cours ;
Détourées les formes s’adonnent,
S’entourent, se déforment, s’abandonnent.

Magie d’alchimie d’équinoxe passée
Ma mi-saison colorante ne sait pas
Si la moitié du monde disparaît
Ou si l’autre cœur est réparé.
15-09-2005

Vivre tout intensément
Avec ou sans argent
Les gens ont tous un art
A faire valoir en s’aimant.

Un pauvre indigent dément
A qui confier ce refrain
San dent m’indique en m’aidant
Un soleil d’automne refait.

Au delà de l’amour l’âme
Peut vibrer si bien sans mal
Que ne l’attache donnant malant
Plus rien à l’autre s’en allant.

Là calmement sur la place
D’une fin de journée lasse,
Au milieu de circulation
De jacques Duclos sans action ;

Après avoir tout perdu
Et surtout celle qui m’aima
Je reprends la vie qui perdure
Et le tout dans l’Un, maman.

Jusqu’où ce soir couchant
Inspire un accouchement,
De nouvel automne réécrit
D’indien autant décrié ?

Hein dis moi conscience avisée
Si les mots sont lessivés
Pour atteindre un grand tréfonds
Et toucher une grâce à fonder.

Rendu à l’évidence
Durant ceux qui dansent
D’un monde de faux semblant
J’exige le vrai en blanc.

Quelque soit le sentiment
Soit intimiste ou intimant
Reste cet événement
De sa vie en avènement. 22-09-2005

S’aimer

Quand le temps se prend entre tes jambes
La joie d’être entre tendre et dur semble
Sur toi sur le moment intensément
Echange en va et vient s’aimant.

Encore au plus profond rentre
Ta pupille fondante tant
J’y bois la beauté ambrosiaque
La baisant comme l’eau braise.

Au matin de nuits fiévreuses
L’amour reste avec ferveur
Pour la fierté heureuse
D’exaucer un tiers deux vœux.

Deux désirs si ardemment
Voulus font d’une paire d’amant
Un amour mûri au fruit
Sans licence souriant sans bruit.

Voilà aimer c’est un tout
Trouvé même un peu partout
Seulement voilà, c’est toi
Par émoi qui m’donne un toit.

Entre deux pointes tes seins
M’apportent un nouveau dessein
Attendre un moment opportun
De d ésir voluptueux transport.

Inlassable et raffermie
Ta peau prend un air raffiné
De sable odalisque oisive,
Vois là la musique que voici :

Sidorémilasifasolla
Cî dort rémi(niscence) lascive
Face aux seules essences actives
S’agite émérite au flirt
Ni sens ni rêve aux fleures heures.

Effleurée d’onctions heureuses
Jeu d’un joli moment exaucée,
L’âme sort ô comment exorcisé
Corps ciselé au long d’un sexe hiss é.

Ne rien faire d’autre que s’aimer
Laisser seule la grâce semer
Son fécond silence bienfaisant
Bien être ensemble là se faisant.

Effusion d’instants fugaces
D’un « fucker » et de sa garce
Comme en premier envol
D’oiseau aimé et volant
Aller jusqu’au bout de l’hiver
Pour un printemps d’hirondelle.

Le temps n’est rien d’autres qu’ailerons
Qui battent à chaque respiration.
Le cycle repart après expiration
Des espaces immobiles d’îlots ronds.

Viens,viens donc sur le dos d’un frelon
Voir,voir le renouveau fredonné
Par tous les instinctsamenéset donnés ;
Adonnéeaux instants de longs relans
Se relancent en verte montée
De trances diurnes éhontées.

Devancé d’un désir d’aimer
Alchimie de deux êtres aimés
De deux flux conjugués en cœur voyant
C’est un stade suprême et semé
D’un partage heureux et vivant.

Liquide inné et éthéré
En équilibre invétéré
D’une équidistance avérée
Car qui est libre , aime et verra…

Un centre entre univers lointain
Et vecteur de cœur atteint
Dessine un point déterminé
D’être ensemble terminé.
Doux paysage en ta peau
Pose mes gestes patauds
Enlevant mes oripeaux
Ton parfum dissoud ma peur.

Puis, s’épuise ainsi flaire
Puisse être exaucé que l’air
Soit autant ce corps que faire
Se peut encor être flirt ailé.

En allant encor aimé
Etre talent et heurté allé
Devenant l’attente de tes heures.

Nature entièrement profonde
De l’âme uni au monde fondu
Sans râture écrit la volonté cible
D’être également bonté libre.

Etre lié à l’autre belle d’hier
En température bêlière alliée
C’est d’abord quitter un confus hiver
Et à venir à l’ été enfin plus vrai.

Immédiatement vulnérable et vénérable
L’amour est un sirop d’érable
Qui sucre nos veines d’arbres
Grandissant et renaissant dans tes bras.

Son écorce tendre durathème
Ne dure qu’un « je t’aime »
Elle se laisse entailler
Pour que mon suc s’en aille.

La sève alors remontera
Des racines, sera sans honte
Devant tes yeux inouïs
Fleur d’une âme épanouie.

Les fruits pousseront Là où nos promesses seront Comme une vie certaine Confiance recueillie et sereine.
Un goût d’éternité durera Baume d’ un palais rare Entre nous c’est l’histoire interminable De l’humain sans drame minable.
05-07-2005

Square de la république

ANNONCE DU MARCHE SQUARE DE LA REPUBLIQUE
Mesdames et messieurs, apprenez que votre ville
A été choisie pour que l’hôte se livre
Au génie collectif et à la poésie de chacun
Au coin d’la rue pour alimenter à jeûn
L’ annonce faite aux montreuillois
De vos vivantes exquises citations recueillies.
Déposé dans l’urne montrée,l’œil roi
Sourit aux passants à l’écoute de ses voisins.
Entendez,entendez d’une entière saine voix
L’appel constituéde vos spontanés fragments
Dont la disparité peut imaginer la fragance
D’un dialogue improvisé sans arrogance.

Place de la fraternité
Rendez vous demain place de la fraternité
Pour à deux mains sans retard avec l’éternité
Dès 14 h prendre sans vergogne l’ entonnoir
Portant votre verte voix en verve et sortant du noir
Vos phrases recousues en un bel habit
De dialogue voulues d’ histoires d’habité
D’habitudes, d’habitus bêlées par l’habitant.
Entonnant les tirades de mes concitoyens
Se donnant je pirate et trouve les moyens
A chaque angle de la place d’inventer un dispositif
Vivant d’architecture dans l’usage positif
D’un jeu non monumental de « carchétype »
Pour chacun inventant son personnage type
Allant parcourir d’un bassin de plan deMontreuil
Ses mondes en découverte sur la place en société
Avec l’aventure ouverte des hasards à satiété
Dans l’urbain imaginé de parcours de Chevreuil.
Jeu de cartes, de dés et de trajets
Sur la place de la Fraternité
Avec l ‘art de l’aménité
En fin de journée j’aurai
Incarné l’âme du lieu
Dit soit chantant en passant
Soit ensemble à plus de cent.

POUR LE LENDEMAIN
Venez, venez dès lors dès demain
Goûter à la cantonnade demandée
Une recette inventée à partir d’ingrédients
De vos extraits de phrases déconnectés et dingues.
Cuisinez avec musique et violons d’ Ingres.
Venez, Venez voir l’or d’un métal
De nos âmes partager une sorte d’étals
D’ateleiers vivants en direct pour rire, écrire et chanter
Un livret par vos soins décriés et enchantés.
Soyez, soyez alors tous bien inspirés
De grâce et d’opéra ensemble respiré
Pour là où tout un chacun irait rêver.

Rue de paris
Crieur, bonimenteur et animateur
Dans la rue pour chaque animal acteur
Que vous êtes en face en face, confiez
Votre phrase qu’elle soit conne ou fière,
Elle s’intègrera au dialogue
Potentiel pluriel décalogue
Inventant une poésie directement
Pour rencontrer ouvertement.
Laissez, laissez vos phrases
Vos colibets sans emphase;
Donnez, donnez vot’mot
Votre vision d’un autre monde;
Imaginez, imaginez, l’utopie
D’une utopoésie chantée en ut pour pie:

Chantre enchanté des rues animées,
Chantes et chantes en corps aimé
De ville en ville deviens l’aède
De vie en vie dix vins t’aident

Douleur amer racontée en doléance
Couleur d’une mer à côté de l’anse
L’heure rencontrée coule d’une danse
Ensemble d’une contrée aux cendres de lait.

Olé,olé donnez sans charité
Puisque vous êtes invités
Vite un verbe,desmots pour arrêter
Dans un poème le temps à l’éviter.

Si ,si mon Montreuil m’est découvert,
C’est soufflé en discret coups d’air,
Inspirant le fond de l’ âme nouvelle,
Et trouvant le trésor d’une venelle.
Entre l’Être et l’urbain s’ouvre
Souvent le mystère vouivre
Des lieux intérieurs cuivres.
Les hasard détournés démontrent
Les arts où naissent des monstres
Beaux comme des caryatides
Car rien en carence rides
Ne vieillit plus vite que la ville, que l’oubli du temps livide
Et de l’autre si vide…
Si, si jeune Montreuil ne veut vieillir.

D’âme et d’éternité
Dame, dame c’est comme donné
Eh toi ne nies pas d’exiiister
Ni soi, ni un coup de dés
N’honira jusqu’où il ira
Pour vivre un peu en voyage
Juste un p’tit moment de partage.

Merle arythmique guilleret
Non loin du parc des Guilands
Siffle à la ville ses hauteurs
Pour le bonheur de ses auteurs

C’est quand il le paraît
Paraît-il qu’il en rêve
Sur son île de paix
Plaît au soleil sève.

Et s’il est encor vrai
Vraimentenniivré
Vers les feuilles du vert
Ver de terre à l’envers.

Avalez alangui
La saison sans le gui
Chanter toutes les heures
Par ces mots que rit le tueur.
C’est la lueur du printemps.

Annonce de l’Aède
Conscience au jour (le jour) acheminée
Un jour une science s’anime et
La poésie se vit en art
D’être ensemble enfin ardent.
« Içi même où m’aime l’endroit »
Vous êtes invités à laisser vos voix dans
L’urne ci-jointe à la missive
De chacun ainsi immiscé.
Ainsi l’un après l’autre écrits
Se pourront vos phrases s’écrier
Sur la voie publique reconquise
Par le festival de la banquise
De l’autre iceberg de l’un en qui s’
Imagine une réponse à l’ atome.
Dialogue potentiel devenant tome
Décalogue nouveau ,une encyclopédie
D’habitants acteurs sans obédience
Libère d’une solitude cyclope et dit
« Je suis par ces mots »que l’aède redit.

Montres toi Montreuil
De mystères à proximité restent inconnus
Sur tout un territoire des plus méconnus
Quotidien et ordinaire deviennent
Imaginés en carte devinée
Utopie et poésie rassemblent
Lútopoésie d´un ensemble
D´habitants se remembrant
Oeuvrant au rythme découvrant l´`ame
Des mondes au seuil des oeils de Montreuil
Se recueillent les ambiances le long d´une treille
Citadine … pointillés sur la rue d´un Paris
S´éloignant .

D´un profond silence naít l´écho licence
Habitants, habité et habitus
Vous avez besoin de tous
De tout un Montreuil naít un coeur science
Qui, où et comment
Est-ce donc en somme
Additionné que c´est la somme
Face à l´informel des pensées
Le vrai talent des mots
Est de suggérer, d´associer
D´inventer les moyens
D´un savoir moyeu.

Laissons place à l´imaginé
Pouvoir se déployer en génie,
Heureux d´inventer la réalité
Changeant sa banale trivialité
Ca c´est l´envers des pensées
Secrètes inversées et incensées
Ca ce sont les essais inspirés
Librement en impros transpirées
Ca et là les aléas se dissolvent
Au contact de là où se résolvent
Les problèmes en théorème tissé
D´invisibles créations inexistées.

Si chantée ensemble est la mélopée
Enchantée semblant perdre les mots,
C´est un jeu aléatoire méli mélo
Du festival de chacun mélant tous les mots.

Mise en enchère de mots

Qui dit mieux?
A qui mieux mieux, Et pas de miaou,miaou
Ni de bijoux, joujou
Mais des remous
De mots pour nous.
A vous d’dire
Non mais sans rire
C’est du jamais vu à la télé
Pourvu qu’on leur allaite
encore une nouvelle alerte.
Apprenez moi vot’quotidien
L’air de rien, c’est le tien
A ton tour d’m'souffler
Tiens , histoire de jouer
Ton mot anodin
Sans s’ dégonfler
9a peut êt’le sien
Par hasard d’ un coup de dire
Je renchéris sur un mot à mot
Des fois qu’çà f’rait tourner l’moteur
D’histoires naturelles à Montreeuil.
Qui dit meilleur?

OPERAoké
Opéraoké sur Montreuil
Ok c’est l’oeuvre en tout oeil
Et courant tel comme Chevreuil
J’y vois au moins les gens au seuil.

Seul devant eux face à la ville
J’évite tant d’m'anihiler
Et s’il s’agit de raconter
Autant faut-il caracoller.

Car à côté entre vos dire
Outre un prétexte d’un audit
Il en naît des mots trésors
Inconscients au palais rose.
(Il en est des mots trésors
Inconscients dans un palais rose)

Il y en a des mots trésors
Car à côté entre vos dires
Outre un prétexte d’un audit
L’inconscient est un palais rose.

Et s’il s’agit de raconter
Autant faut-il carracoller
Seul devant eux face à la ville
J’évite ainsi d’m'anihiler

Et courant tel comme chevreuil
J’y vopis au moins les gens au seuil
OK c’est l’oeuvre en plusieurs oeils
Opéraoké sur Montreuil.

La chanson casée de Montreuil
Sur ce livret d’or
Votre mot ivre dort
Lâcher un mot ou une sentence
Au vol inspiré des poésies assauts au ciel
Pour constituer un corpus associé
Auprès des passants vers une chaîne se ressentant:

A mesure que s’accumulent les bribes
Et fragments de chacun, un brin débridé,
S’écrit en filigrane l’inconscient d’un chant
Hymne automatique vivant et réenchanté.

Laissez avec votre dédicace vos coordonnées
Afin de vous réinviter pour ordonner
La création en direct d’un « vivant exquis »
Décidé selon votre gré et génie qui sait?

Ainsi au final aurons-nous un livret
Ensemble rassemblé pour avoir délivréé
Une libre composition non plus auteurisé
Mais en collectif opéra opéré autorisé.