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Transit 12 (Paris-Villedieu)

Transit 12 (Paris-Villedieu) 15-07-2009
Sous un soleil d’été voyant clair la campagne
Fonce un train de lumière que l’air répand et gagne
Striant le paysage vision de la vitesse
Sous un angle de vue jaune doré estival.

Sitôt la gare repartie le jour s’éloigne, s’oublie
Dans une célérité d’espace qui se souligne
Et si le temps s’étiole prenant d’autres allures
Tant vont les trains traçant l’ailleurs des rails hurlés.

Un liserai au ciel en bordure de nuage
Lit le soir liseron en couleur cuivre et bronze
L’ombrage en fin du jour rend soudain le vert sombre.

Rattrapant l’ horizon pour fuir peu de minutes
La nuit vers plein ouest, le convoi mu transmute
Finissant la journée de nulle page nue.

Chemin ontologique

Chemin ontologique
Renoncer au moi dans les Autres
Renouer le monde en tout cela
Aller au fond de soi comme au delà
Réminiscence en temporels sautes.
Habiter le temps en s´absorbant
Imaginer l´espace d´or blanc
Sentir l´âme du monde à chaque pas
A chaque instant traversé à plat
Sans personne ni quiconque à souffrir
Autonome jusqu´à être fou à rire
Sans plus de dépendance matérielle
Sans plus de contingence sentimentale.
D´instant instincts se délivrent
Soi pour habiter le mythe ivre de lait.
16-05-2009

Baumeschaden

Baüme Schäden in Schobenhaussen
Largué dans un bled bavarois
Sans pouvoir aider ceux qui avaient l´arroi
Je tourme „am Rand der mittelaltlichen
Stadt Dorf“. Glacis autour de gens
Glacés en mai catholique saintes
Glaces sur le Heimet´s Denkmal.
En ce soir bavarois j´y ai vu l´ennui
Mélancolique mêlé à la nostalgie
Du temps en léspace glas lassé
De sonner (bis) pour qui l´entend.
Ce son d´eau sourdant en quelques endroits d´eau vive de fontaines chantant
Les oiseaux heureux d´avoir cette
Circonférence de marronniers
Suivant un sente pourtour.
Pour tout creux mieux vaut
Laisser venir et couler l´eau
Sous ses ponts factices humains
Se humant „le soleil des fils de héros“ de demain.
06-05-2009 „die Sonne der Helden Söhne“
ecrire un poème soulageant son Âme
dans ce rythme de l´oreille interne
où chaque battement de coeur
entend son sang couler.
08-05-2009

Baie de Somme

Baie de Somme – Le Crotoy 20-12-2009
Déconcentrée la ville se disperse espaces sels
Arrive la campagne aux brÈches temporels
Soleil en baie de Somme
La Somme eau vent soleil s´additionne
Sur l´étendue du sable mêlé à la terre
Terre d´estran au chenal profond
Fait de plus près la mer au front
Lointain aux silhouettes à l´entrée.
L´embouchure avallée d´amygdales collines
Boisées au dessusdesquelles l´eau qui ne part
Revient ronger la côte qu´à la vesprée du soir
Jonction de deux grandes surfaces où se rencontre l´horizon albâtre.

Transit

TRANSIT
Un soupcon de bonheur
Brille in seinen Brillen
Une facon de bonne humeur
Dort durch die Nacht dort
In seinem Mund eine Ort
Nach Dortmund.

Penser profondément
C´est une prière aimant
Espérer en oeil voyant
L´attente d´yeux envoyant.
Auge ohne Sorge…

Ciel crémeux au dessus d´un paysage normand
D´une éclaircie d´août variable
Parvient à rendre le voyage viable
Dans un état outre mormon.

Transit Rueckehr

Transit Rueckehr 31-01-2009
En champ de Schönefeld, étendue sur sable
Vitesse horizontale jusqu’au beau décollage
Traçant l’oblique du sol vers le ciel sur l’urbs reine
Guirlande de ville étoile, constellations urbaines

Un banc de nuages nage, efface la trace terrestre
Le temps colonisé de territoirs reste en terre
L’espace se lève, s’enlève d’altitude qui s’atteint
Au bord d’un crépuscule lointain en teintes satin

Orange accouche à l’horizon infini
Déplacé sans de cesse par la course du soleil
Restent points lumineux, étoiles navigables.

La clarté se rattrappe au dessus d’un inouï
Aux idées concentrées du sol à l’oeil oreille
Du ciel villes éclairées : ruban infatigable.

Journée blanche

Journée blanche 26-12-2008
Au changement d´un jour, changement d´humeur
04-01-2009
changement d´année enneigé et décanté
quand l´Ange sera né, dédié et chanté.
Désir débordant reposé au fond de sa réflexion
Chérira l´or dans l´oripeau d´univers élection
Et ira jusqu´aux corps et peau uns vers ni
L´état transformé sort d´eau vernis
Sur la ville calmée éteinte cintrée
Enceinte dont l´ut russe es tune entrée
D´est en ouest pour construire un commun
Mieux que l´inhumain fait comme un homme;
Changeons de vicié et d´impur cet air
De guerre respirée entre nations étant ancienne ère…
Un sens de la subversion dénoncera ce que nos époques gâchent.
13-01-2009
indifférence dans l´air de villes parallèlles
interstices de vide ville dont la largeur se remplit d´autres villes entières restées oubliées et lointaines.
Explosion de Gaz in city et expulsion de chez soi vers chez l´autre.
Bei wen und bei mir: se sentir chez soi dans le vide creux d´un Berlins offertes à tous.
Comment être comme chez soi en vacuité de ville.
Comment être à l´aise, à l´intérieur d´un extérieur si intime, si proche d´une nature poètique, permise et perméable.

Face à la mer adriatique

Que ne suis-je allé chercher au terme de kms entrainés, pour aboutir sur le rivage de mes émotions matinales, si ce n´est par une certaine abnégation d´anachorète, en coeur profond d´Ame Monde, cette vérité intrinsèque à l´être, cette sincérité de restituer son sentiment d´exister au monde.

Les regards yeux éplorés den Face facade
Sur la vitre égouttée
Par la fenêtre á l´écoute et
La pluie ruisselle sur
Paris sphérique sous ce ciel où
Chaque intérieur se prive et
Qui vient de l´autre rive et
Du vent vis à vis du privé.
Le phoenix d´enfants fera le nouvel bel aura
A Berlin d´un Poisson mit dem offenen Mund
Fließ Freier Fisch vom Kind in Berlin geboren.

24-08-2008

Départ d un port

Partant du Pirée pour la Crête la mer rit
Christmas day sous la lune falot iri-
sante reste impavide dans son vide satellitaire.
Avec une mouette de Noel ; nous quittons la terre
Et son profond port ; une fois passée la jetée
Plate vers l horizon un trajet jet
Sous un ciel pommelé se dirige vers les Cyclades
A peine à quelques miles lointains mouilles
Le continent finit par s’oublier
Au fur et à mesure qu’un cycle éclat
S en va au gré des flots à son ame lié.
Animées comme nous sommes ensemble
L’étoile d un Noel doux entre jaune rouge vert
Et encore jaune civilisation jeunes vers
Ou se rencontrer à bord d un Ferry
D une traversée de nuit en guitare
Chantée.

Le Valaisan / époque II

À l’image de la Suisse le canton valaisan
Sur la crête suivie départage sa vallée
De ces autres pays aux côteaux avalés
Antre d’havres de paix son milieu est plaisant

Rester à contempler béatement les cimes
Se détendre dans l’herbe longuement insouciant
S’abstraire ennuagé paisiblement sur Sion
Extraire lentement l’être des éléments enzymes

(25/07/2008)

Si on vient en chœur dans un cœur de vallée
Quelle harmonie pourrait gagner toute montagne ?
Si l’âme au diapason sonne en tous rencontrés
Si l’amour à son jour en régions et contrées
Quelles musiques du monde jouerait toute ton âme ?

26/07/2008

Note au benêt : Synchronicité entre et avec les éléments naturels

Prosaïque Pays en Paix

Il pleut finement sur le petit pays
En vallées avalées le fond de vallée est
Indiscernable tant les nuages chargés
D’eau sont pris dans ce cul-de -sac
Seule la Savoie au loin d’un Sud-Ouest
est saisissable sous l’éclaircie
qui s’étend de matinée dissipée
Dégageant l’horizon en sommet
Réveillant encore plus loin
dans un baillement de mâchoires
pierrales, les gorges dentelées,
la dentelle d’un ciel échancré
Entre neige et nuages s’évaporant
S’élève du creux de la vallée.
Dans un baillement de la terre
et du ciel étiré,
Farniente fourni au dimanche l’écoute de tous sons.

Note au benêt : Trois Proses Pays Paix
Trois Musique Montagne et Monde

27/07/2008

L’instinct renaît prés des éléments
Retrouvant une proximité naturelle
avec le monde,
Où l’être se resituant
trouve sérénité et harmonie
Entre chosespace et tempsaisissable.

27/07/2008

Place du village

L’enfant touriste sur la place factice
me demande : « t’es un pauvre ? » « P’têt »
lui ai-je répondu ;
« Parce qu’on dirait…»

Pas de Mainbré

Étendu sur un lit de verdure
au milieu d’abeilles et de papillons
les instants vers l’horizon durant
En dessous du Pas de Mainbré
et de son pignon
Au-dessus de l’étendue visible
S’acharnent les nuages endimanchés
à passer la barrière invincible
en vain, gardés par la dent démmanchée.
Un gardien imaginaire derrière la vitre
de son relais sembla s’y refléter
tandis qu’à Anzère foncent vite
ces bolides de rallye
organisés l’été.
Mais quand l’orage vient à arriver
de chaque côté de crèmes rivages
de cieux se massent en présage,
J’attendrai bien l’éternité
Dans le pré des âges.
À jouir d’une plénitude atteinte
Au lointain rumeurs et tintements
mais la quiétude sera de courte durée
Car quelques gouttes annoncent la purée
venant, me délogeant aussi sec
et prenant à mon tour le pas de course
pour rentrer au sec.

27/07/2008

Chants du Tsalan

Redescendant sur le Tsalan
Suivant l’eau s’en allant
Que n’ai-je découvert
à ciel ouvert
Un ruisseau se faufilant
Au fil de l’an
il a creusé son petit cours
N’est pas loin de sa source
Au regard de sa course
Il s’enfuit vers l’aval
Et dans l’secret de son val
Un havre de paix s’installe
Entendez l’eau chanter
près d’un pré enchanté.
27/07/2008

Nature renouée dans une réunion
d’atomes
jamais que nous renions
tome d’un début qui sourit
La tomme des Alpes nous nourrit
au terme d’une route à la gentiane
croisée. Prions pour le prorio
fasse que nous rions.
27/07/2008

Mondraleche (dit-on) et Torre
(Dicton)
Du lait en abondance
fait qu’en amont on danse
Les intérêts communs naissent
des vaches rassemblées qui paissent
sans aucun parcellaire excepté le pré rond
stellaire.
Chacun son pré carré
à se partager
de la mi-vallée
aux alpages par viager
Familles sans plus de concurrentes
visagées
au fromage conservées
précieusement.
Montés prés des cieux
Installé tes écuries pieuses
conjurant toute malédiction
par la fertile dilection
en hauteur rencontrant
terre matricielle.
Viande en terre à l’étouffée
Viens fêter l’été tout fait
quelle que soit ta famille
Réjouis-toi d’éviter
la famine
du long hiver
entre Arbaz et Ayent
propriétaires des Grilles
construis ton maillent
Quel que soit ton lopin
à l’origine
tu en boiras la gengipine
Pour dépasser la grande peur
de tes montagnes dont l’ardeur
plus jeune, souviens toi
des mauvais tours de revenants inventés
pour calmer ton tempérament de montagnard
de jour,
Te faisant revenir toujours
en vallée.
31/07/2008

Ensemblier
Les travaux reprennent aussi menus soient-ils
ils sont effectués d’un commun concert
Les choses se font d’elle-même
Ainsi soient-elles. Que ce soit
technique ou la cuisine/concert
Synchroniquement sans personne enrayé
se déroule à plusieurs relayé
un échange partagé d’humeur joyeuse
Se construit un esprit de communauté
d’actions complétées et complètes
collectivement en confiance d’être
simplement ressentie par chacun
comme unité.
31/07/2008

Régénérescence

Comment se régénérer
auprès des éléments
s’endormant prés de l’eau
qui chante aimante
l’oreille se désaltère
de l’inouï qu’elle coule
Le temps n’a plus d’importance,
Seul règne l’espace au milieu des fleurs fourmis
et oiseaux passant
L’âme se quiet, apaisée
et l’esprit se remplit
d’un vide moyeu
pour décanter les empires
poétiques du moment
advenu et serein. Essence générée
si dans ce secret sein
absorbe tout ceci
c’est une entièreté retrouvée pour peu de se poser
entre terre et eau vive
musicale
et naturellement inspirante.
Oxygène des songes éveillés
l’absence d’être en corps tellement harmonieux
uni et intégré ou tout autour s’est vêlé
en un ailleurs présent
révèle le monde en soi.
Toutes les musiques peuvent en découler, dès lors
Tout est rejoint en l’âme d’un et indivisible or
Instantané saisi par le cours généreux
du bon génie helvète
qui rend crétin heureux.

Note au benêt : recharger un site à plusieurs bons éléments sur terre.

Ce n’est plus pour la spolier
mais bien pour la soulager
de ses misères insupportables
infligées et sans doute apaisées
ses habitants et revenants.
Plus besoin d’incantation
quand de chacun l’attention
est portée à l’environnant
Conscience de plus en plus aigüe du monde autour de soi
En harmonie en l’intérieur de moi
fait l’onction en accord
refait d’actions d’accordéon.
31/07/2008


Chosespace et Tempsaissisable

Au milieu de ces sommets environnants
les distances s’éloignent
de bas en haut
pour mieux rapprocher d’autres
mondes face à face
ignorés.
Trop de contrastes en lumière haute
fait varier le pays d’entités et caractères
en diverses densités de villages perchés
à portée de main.
Et pourtant il faut jusqu’à demain
pour les rejoindre censément
leur langues au sens aimant
distinguées]
S’accentuerait jusqu’à
l’animosité]
Sans se tuer.