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« Gara de nord »

Bucarest est restée en gare réfugiée au nord de l’est les êtres arrivent fustigés
Attendant seuls des heures de départ différé
Là où commencent et ne terminent ses voies ferrées.

Toutes les entrées marquent un vast’hall racoleur
Grand préau pour la pluie qui inonde malgré tout
Tous porte avec l’été un soin d’leur caraco.
Les âmes sont chaleures sinon l’esprit tout gris.

En hâleur en allé ils vont entrecroisés
Entre eux s’entre regardent vraiment sans se toiser.
Ainsi vit sans semblant mouvements d’ agora.

Sans de cesse en transit, taxer et fils aînés
Sans assemblée de cité une communauté naît
Tous semble se connaître en passant la grand’gare.

L’Alchemia poetica

« L’Alchemia poetica »
Quand le corps a l’esprit, l’âme met au monde l’essence
Des rêves, vœux et prières qui vivent sur l’éther
Que feraient nos destins à exister sans eux ?
Que deviendrait l’humain sans poésie sur terre ?

De Valencia à Beograd via Praha ou Salonik
Parcourir des Europés salés et oniriques
Se perdre et se trouver en tout lieu d’élection
Voilà un sauf conduit avec prédilection.

Jusqu’en orient d’Afrique, d’Amer indes sucrés
Jusqu’au bout d’ un seul monde ses désirs assurés
En marchant se déroule l’ Amour vrai expansé.

Intrinsèquement à l’individu, l’entre deux villes relie
Tout ce qui d’extérieur à l’ intérieur se lit
En poème ressenti simplement en pensées.

Maggyar

Maggyar
Le signe d’un regard franc prend le pli maggyar
Bride échevelés les têtes en magie d’un art
Hybride de fougue chevaux en eux jusqu’aux orients,
Arqués dans leur pupille, se baignent des turcs riant.

Revêche hongrois va aux bains s’soigner les pieds
Ablutions à l’ancien luxe au goût éclectique
Fastes de Budapest in the common city
So fast, so fast,…
Breathfull, deathless, is more and more better
Farniente tous les jours d’l’été
L’art de ne rien faire d’autre qu’ avoir été,
Lascive Buda, la peste de hongroise aux yeux souteneures
Dans ses parcs de nature érotique aux senteurs
De zéphyr sud est à la chaleur ventilée.
De quoi se faire une lasse lente idée
Des mœurs entendues entre parfois gens sans égard
Et beauté passagères de la rue en regard ;
C’est encore l’eau retenue là que l’ amour garde.

« Ruhleben »

« Vivre calmement » comme l’U-bahn aérien
Qui glisse sa « mélandie » ferrée riant prussien
Rester en berlinois au spectacle des rues
Même si aimer être seul est durement rude.

Réatterrir sur terre berlinoise sablonneuse
Réagir avec tout le vivant naturel
Entre éléments mobiles et sédentaires truelles
L’humain en concentré, c’est dans la terre « ionneuse ».

Devant tous les « Leerstand », que faire d’autre que suivre
Les corridors grégaires, là où la ville s’enivre
De nouveaux mouvements, là où coule tout un sang.

Paradoxe métropole prises en contradiction
De campagne à la ville, quiétude contre addiction
Une harmonie pourrait prendre un collectif sens.

Mauer berliner Park

Mauer berliner Park
Tes boucles sont comme des nuages
Blond soleil d´Allemagne
Se balancant sur la page n u
D´un ciel que le soir gagne.
Au son serein de volatiles
S´ébrouant dans l´air tactile
Comme aux accords
de guitare
Trainant entre des corps en retard
Au rendez-vous fortuity, le fier
Oranger de fin de journée ne fait
Rien d´autre que de durer farniente
Tirant des lignes aériennes de fer
Blanc dans la mer enciellée d´été.
Geist bedeudet alles zu versammeln.
17-07-2007