Dans ce même bar où je viens chaque soir
Ressentir ma solitude en brouhaha de personnes installées
Là dans ce débarras de gens à asseoir
Je regarde fixement la lueur inhalée
D´une ambiance tamisée aux chandelles
Muettes. Dans la cacophonie d´instruments mal accordés, je me mets à rêver tant d´elle
Que j´observe en silence les visages en truchement
Chuchotant . Le ciel a pleuré aujourdhui sur la Saale
Serve . Il n´a pas non plus nettoyé ses eaux sales
Il s´en est avec l´onde dissipé reparti
Comme moi ce soir de cet embarras sans réparti.
08-06-1997
Blog
Den leipzigen Regnen
Wieder warte ich auf den Regnen
Quand l´homme à la minerve revient
Sur la large avenue de la Karlliebknecht Strasse,
Résonne un orage aroosé passé
Allein unten leipzigen Regnen zu sein
Au coin de la rue je me guette à l´affût
De rencontres détempées après le déluge d´éclairs.
Seuls les mouvements intérieurs de la ville
En colique promènent ses alcooliques sous la pluie esseulée
La ville disperse ses scories aux vents cardinaux suivant les canaux
Pour mieux s´engouffrer dans les voies percées aux chœurs électriques.
La fréquence des tramways règle le temps disloqué ici, à l´image des immeubles délaissés en chaos fractal
Régissant l´univers d´une constellation citadine.
Wieder warte ich auf den Regnen
Quand l´homme à la minerve revient
Sur la large avenue de la Karlliebknecht Strasse,
Résonne un orage aroosé passé
Allein unten leipzigen Regnen zu sein
Au coin de la rue je me guette à l´affût
De rencontres détempées après le déluge d´éclairs.
Seuls les mouvements intérieurs de la ville
En colique promènent ses alcooliques sous la pluie esseulée
La ville disperse ses scories aux vents cardinaux suivant les canaux
Pour mieux s´engouffrer dans les voies percées aux chœurs électriques.
La fréquence des tramways règle le temps disloqué ici, à l´image des immeubles délaissés en chaos fractal
Régissant l´univers d´une constellation citadine.
Berlin en voyage, reisende aufsteig, bitte
Sans début et sans fin jusqu´à Mitte
Interminable et pourtant en terminaisons
Elle se départage en multiples maisons.
Est-ce toi la nouvelle Babel aux hauteurs
Horizontales recouverts de senteurs
Des Freiraüme enchevêtrées aux arbres ?
Et tes langues se mêlent à l´allemand sans palabres
Pour des largeurs d´avenues considérables.
Sans fin et sans début en venue sidérale
Sidérante restes-tu repoussée des décombres
D´une ville au mur moratoire
Ouvrant une de ses nouvelles ères migratoires.