La poésie, ultime résistance
Face à l´informelle douleur d´un monde moureux, le dernier recours reste son irréductible foi en l´ultime :
A la question qu´est-ce que la poésie ?
Chacun la sienne puisqu´il s´agit avant tout de dire Je.
Réussir à mettre des mots sur l´ineffable
Et faire des images inouies nées de fables
Respirer les syllabes dans leur arôme
Toucher de peu l´âme d´un Rhome
Continuer de voyager entre les mots
Des langues de terre jusqu´au silence du sable.
Blog
Run , run away along the hichways
Without wall, without purpose and outside
Besides rumors floating on the water
Of an action continuing till border
Consciousness of the eye and he and then
Exhausts himself inspiriting in a fountain
Reborn by running rain.
Fort d´un chose au fond de soi
Qui fait que rien ne décoit,
le retour s´effectue entier
aux fragments à réétudier.
Tout s´enchaîne avec harmonie
Bien pensé que soit non honni
Dans l´Ame d´un monde à aimer.
Tous et un poÈme à semer
Continue en chemin faisant
Avec sentiment bienfaisant.
Matière temporelle, l´amour mute
Toujours son Esprit en lÉspace
De l´immatérielle Ame qui passe.
28-08-2008
Torino-Parigi
Repassant non loin de la Suisse, c´est en franchissant la vallée d´Aoste que se termine ce Tour d´Italie avec le soleil couchant, direction ouest.
Trouver à Turin l´Amour mûr, en passant Piazza Cavour, là où d´autres auteurs se sont trouvés.
Intuition certaine du Hasard mené jusqu´à la place d´un milieuressenti de l´équilibre d´une ville entre pleins et vide ordonnancés régulièrement, entre tempsespace d´une vie en ville revenue.
Input in Berlin
Run , run away along the hichways
Without wall, without purpose and outside
Besides rumors floating on the water
Of an action continuing till border
Consciousness of the eye and he and then
Exhausts himself inspiriting in a fountain
Reborn by running rain.
Wer nacht lässigt Berlin
Berlin vernachlässigt
Insofern Nacht und Essig.
Entre deux trémas
Berlin délaisse ses traumas
Le gel durcit ses friches
Le froid évince ses riches
La neige éclaire sa nuit
Le ciel et la ville forment un 8 (acht)
A l´infini de son oubli.