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Dia por dia

Face au désordre mondial
Dialogues dia por dia
Jour après jour j’m'retranche
Derrière les écrans diffusés.

Démuni sans munitions
Je mire des images fictions
Sans aucune conviction
Face au monde en totale friction.

Inhibé, inanimé
Alibi d’ailleurs lointains
Cauchemar d’inanité,;
Je reste içi, là-bas toi là
Toi là bas qui reste sans toit
Dia por dia les jours s’entourent
D’indifférence générale.

Généreux pourtant sont les riches
Dons de toute part sans triche
Si ce n’est la différence
De victimes mortes sans déférence
Dia por dia l’anathème
Porte des problèmes à l’oeuvre humaine.

La contre plongée du monde

Dehors, dehors la banlieue flambe
Dedans ,dedans chacun tremble
Noir novembre neuf
Sédition tuée dans l’oeuf

Nove, nove novembre
Novembre novateur
Nouveau nouveau novateur
Nouvel, nouvel acteur

Cités sous feu couvert
désespoir fou vers ceux
qui se retranche derrière
une politique arriérée.

On ne veut voir guère
à nos portes la guerilla
Urbaine là-bas où il y a
La violence et la guerre.

Novembre se remembre
Comment comment être ensemble?

(No more « melhancolical »
So that many alcoolical)
(No way in one sens
Policies are none sense)

Sensiblement urgent
Ceux sans argent
Sans sens censément
Germent essaimé
Ultime plaine sans mers.

Mais s’agit-il de voyager
Quand certain couvre feux viagers
Allume le mécontentement
Méconnu ostensiblement?

Ignorer les différences complètes
Entre populations obsolètes
Amène aucune vrai aménité
Et sur la place force d’insanités
Ne pas s’être entre temps préoccupé
Des problèmes sociaux occultés
Oser se préserver des soucis
Du monde réservoir ou si
Alors voir dans la perte soit de soi
Une dépression soit de la planète soit de
Fin de civilisation de décades
En décadence d’actions introuvés.

Terre favorable de talents à partager
Air adorable d’un latent tapage
Cités en flammes défaites
C’est l’alarme d’une défaite
Défaisez le feu des poudres
De fusils mitrailleurs dopés
Suffit les railleurs de paix
Les piailleurs politicards
A la solde du vieux Giscard
rocard pris pour un tocard
Qu’il soit mythe errant
Tous à résidence
C’est la nouvelle résidence
Du prince (bis) du prince
Du vil pain
La ville c’est du pain
Hein fidèles chiraquiens
Qu’est-ce qu’à raquer s’pèce de chiens
C’est pas du chichi(bis) c’est chirac
Qu’à la fin déca déca quinquennal
Quiconque aura faim
Avalera l’ivraie d’un bon pain
Dans ta gueule de Sarko-phage
Qui mangera ses morts par l’oesephage.

Alerte à la Génerale

Alerte à la Génerale
Allez, allez, tous dehors
Aléas de Paris hors des
Murs, sans logis mis au ban
D´une société sans haubans.
(Paris se tait, Paris s´éteint)
Il est d´intérêt general
De rejoinder la Générale
Pour croire encor à l´Alternative
De toutes generations natives.
En general de fait tout se défait
Alors là laissez nous un ultime monde de fête.
Si la pluie, si la pluie
Plaît à celui
Qui, qui en quinconce
Réagit en quiconque;
Elle (bis), la fée elle a fait
Une générale sans effet,
De rencontres fêtées,
Des génerations non plus allaitées
Auraient aimé continuer
A habiter vot´quartier
3h12,3h12 viendront comme d´habitude
Les CRS, les CRS avec leurs bites dures
Taper , taper sur les autres futures de vos enfants (bis).

Si ,si mon Montreuil

Si ,si mon Montreuil m’est découvert,
C’est soufflé en discret coups d’air,
Inspirant le fond de l’ âme nouvelle,
Et trouvant le trésor d’une venelle.
Entre l’Être et l’urbain s’ouvre
Souvent le mystère vouivre
Des lieux intérieurs cuivres.
Les hasard détournés démontrent
Les arts où naissent des monstres
Beaux comme des caryatides
Car rien en carence rides
Ne vieillit plus vite que la ville, que l’oubli du temps livide
Et de l’autre si vide…
Si, si jeune Montreuil ne veut vieillir.

D’âme et d’éternité
Dame, dame c’est comme donné
Eh toi ne nies pas d’exiiister
Ni soi, ni un coup de dés
N’honira jusqu’où il ira
Pour vivre un peu en voyage
Juste un p’tit moment de partage.

Merle arythmique guilleret
Non loin du parc des Guilands
Siffle à la ville ses hauteurs
Pour le bonheur de ses auteurs

C’est quand il le paraît
Paraît-il qu’il en rêve
Sur son île de paix
Plaît au soleil sève.

Et s’il est encor vrai
Vraimentenniivré
Vers les feuilles du vert
Ver de terre à l’envers.

Avalez alangui
La saison sans le gui
Chanter toutes les heures
Par ces mots que rit le tueur.
C’est la lueur du printemps.

Immense amour

Chasser le spleen jusqu’en Pologne
Ecouter l’hymne quand dans sa pogne
Retentit
Le manque en l’absence résonne
S’absoudre sans que se perdent les raisons
De ressentir du repentir .

Des étés rentrent, restent les raisins
De mi-saison mûri sous un astre serein
Derrière les nuages l’hyménée dans le gris
Dissoud l’imaginé grandie.

L’immensité s’ouvre avec altitude
Des pays ne dépaysent plus l’attitude
Dégagée d’être un autre heureux présent
Sourire pleinement à l’humeur d’une autre heure se prenant.

Vom judischen Friedhof bis Zion Kirsche
Prenant le temps d’automne, arpentant ce cimetière
Les pensées s’attachent tant à cette lointaine terre
Promise et ressentent le miel de tes yeux
Le fruit d’amour tombé éloigne l’ennuyeux.

Marchant entre les tombessous la saison bruni
Ton souvenir partout se trouve réuni
Dans un parcours partant avec cet écureuil
Sur tes cheveux de robe, au même bel œil curieux.

Le chevreuil se dérobe devant glands et marrons
L’amande déborde de cœur dans cet air marrant
Désinvolte en face celle qui a la clé du cœur
Car d’une nécropole au seul lieu gagné
Le soir flâneur ramène ton amoureux regard
D’un regain vif de source au son, lacté de son corps.