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Nouveau départ

Nouveau départ (cartographié) 31-03-20
Partir en fin de jour né éconduit de nuit
Suivre un ciel fuyant quand au terme meurt un soleil
Perdre espace autant qu´un temps s´amenuise
Rattrapper en mesure la véloce course scellée.

Un moment arrêté sur une aire passagère
Inconnu en un seul retrouvé assagi
Avoir allongé l´heure c´est se sentir âgé
Etre regardé ailleurs situé est agi.

Arrivée d´une étape jusqu’en ville endormie (Dijon)
Mont blanc entunellé aux flocons dans du morse
Réveils intermittents d´intempéries mordantes (Milano)
Matin milanais au ciel charriés de mi-rêves
Fraîcheur d´avril en poids de couverture hiver.

Météo variable entre monts boursoufflés
Entre Milan Florence le vent va pour souffler
Traverser Lombardie et Toscane en ondées
Successives et hardies d´un liontain à sonder
Que se rapproche ainsi la vallée sous ses fleurs.

Nature remparts aux moyens monts ceinture (14.24)
Firenze parant les invasions pluies venant de Turin.

Femme pays toscan aux rondes collines
Corporelles sous la voûte ensoleillée câline (17.33)
S´étend s´élargissant jusqu´aux hommes du Latium
Laissée au fond lascive des Abbruzzes atrium
Les routes horizon toutes mènent au Coliseum
Chemin d´éclaircie Rome finit à l´ouest collé. (17.54)

Lumière éclatée d´astre décliné en printemps
Rayons deux heures avant son couchant de plein temps
Nuancé sud été mer en ciel embarqué
De vaisseaux nuages naviguent en l´heure arquée
Quittant à nouveau ports et cités oubliées (18:55)
Vers là-bas où s´en vont photons partout biaisés.

La nuit conduit à Naples arrivant pour finir
Le trajet tout à pied dans ses entrailles si fines
(02-04-2010, 2.15)
digérant en silence les activités diurnes
après un transit pieux je pose ex voto l´urne
du parapet élu là à entendre rumeur
en pets d´intestin ventre en paix venelle humeur
di quartiere stella aux détours calmes murés.
(2.41)

Note au Benet:
L´étoile du quartier se drape des filtres fanions, après ces élections de drapeaux italiens, sous les falots suspendus au dessus de la ruelle
Vico Stella pendant que la lune au ciel sans étoile mais aux bateaux nuages nacrés s´est voilée de son halo descendant de pleine mer stagnante … en étant l´état du milieu de nuit au petit chat noir passant, buona notte.

Battements d’ailes

Battements d

Suspend’heurs

Suspend`heurs
Suspends les heures
Transit suspend dans le vide du temps
Trajet prend sur dire au vent
Relier en soi le fond des nuits
En réves au jour sans plus d´ennui
Metttre en accord ce que discordant
Rend absolue une poésie silence.

Battements d’ailes

Battements d´ailes du printemps arrivant 15-03-2010
Les oiseaux batifolent embranchés dans les arbres
Les eaux ailées enlacent tout en terre dans leur bras
Les joies hautes toutes folles sifflent et se lient en liesse
Sautiller sur les toits, voir ressentir en ciel.

Les enfants poussent en cris en jouant le jour né
Les êtres se réveillent l´Âme d´un prémisse air
Béatitudes tombent en pluie première
Se lancer le printemps d´un élan enjoué.

(Remise en commun des sens synthèse d´arts)
Mis en commun les sens animent en arts synthèse
La sève instantanée d´âme phyto-synthèse
Remonte en corps de corps réveillant tous les sangs.

Délicates odeurs touchent et allaitent en narine
Entendre goûter voit les preux miels en primant
Si s´éveillent en naissance sens sous les Anges.

A la Marquise

Marquisards Chez Mesdames à la Marquise
REf:
De fortune, d´urgence insalubres s´échouent
Hôtel 2008 (bis), leur loyer résilié
Campings éco-construits (ter) sanitaires surpeuplés
201o logements.
Leit:
Parait,paraitrait-il
Qu´à Paris, l´hospitalité
Qui s´moque pas d´la charité,
naît il ou est-elle?
L´hôpital faute d´hospitalité
Vers où va l´printemps expulsé…
Paris, pas rien.

Trêve hivernale échue
Crèves sans toit et chut
Rêvez d´autres accueils
Verts au printemps que cueille
Pris rien qu´un temps au seuil
Pauvre et sans logis erres seuls
Jolis (bis) logements expulsables
Des logis expulsions inexpugnables.

Second tour et paris ne va plus
Sable en sol, rien ne vient si pas vus
Les surpris pris au dépourvu
De´s´faire déloger d´où vers
Habiter reste une affaire foncière.
Foncièrement si une cité sociétaire ne recoit plus
D´habitants modestes en son sein , soit plus
La terre est cher plus l´air rendant
Libre de circuler s´expulse en dehors,
soit plus l´indifférence dedans s´endort.
Sommes nous avec ou sans maison? (bis)
Hôtes `*a l´endroit particulier? Mais on sonne chez…