À réentendre un bruit semant
Les hauts peupliers c’est le vent souvenir
Soufflant un peu liés aux sons invétérés
Au fond de sa mémoire dormante qui réactive
La mère de ses émois
À revoir les nuages passant sur les cieux
Voguant en direction semblable bleu d’avant
C’est constater que rien n’a changé
Sous le vent
et que restent immuables songes que sont siens.
À sentir les odeurs qu’éveille le terreau proche
Je ressens le chemin d’eau dans l’air qui approche
L’éphémère est au lieu un réveil éternel
À toucher un oiseau d’un sifflet permanent
À goûter les noisettes de plus d’une paire d’ans
Je me retrouve vraiment fin d’été cycle en terre.
10/09/2012
Quand s’égoutte le premier pleur du ciel passager
Au rayon de soleil humide des creux âgés
Passé évaporé aux chemins essorés
Inconnu aux terres l’orée du bois saurait
Faire en symbiose dans l’air d’une odeur ancestrale
Reconnue, l’équilibre entre humain et astrale
Nature environnante harmonie omnisciente
Interconnective de l’âme en l’homme, ni la science.
Quand surgit l’éclaircie au détour du sentier
En ciel à sa merci sont entiers les sens d’hier;
Le temps qu’il fait changeant contraste au temps qui passe
Variable en les saisons
nuages années qui pissent sur les vaches impavides
Sous la pluie passagère. Lâche un pas dans le vide
Souvenir assagi d’hier
Quand revient le beau temps tout recroît et s’entend
Aux vastes champs espaces son chant d ‘être roi de
Et avoir cent ans.
N.B. Alexandrins écrits dans l’arbre à penser de Lessange
réussir à saisir la directe connexion d’un moment de grâce unique, celle d’être à composer le poème en temps réel, en phase avec l’événement .
11-12/09 2012