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Le vent du souvenir

À réentendre un bruit semant
Les hauts peupliers c’est le vent souvenir
Soufflant un peu liés aux sons invétérés
Au fond de sa mémoire dormante qui réactive
La mère de ses émois

À revoir les nuages passant sur les cieux
Voguant en direction semblable bleu d’avant
C’est constater que rien n’a changé
Sous le vent
et que restent immuables songes que sont siens.

À sentir les odeurs qu’éveille le terreau proche
Je ressens le chemin d’eau dans l’air qui approche
L’éphémère est au lieu un réveil éternel

À toucher un oiseau d’un sifflet permanent
À goûter les noisettes de plus d’une paire d’ans
Je me retrouve vraiment fin d’été cycle en terre.

10/09/2012

Quand s’égoutte le premier pleur du ciel passager
Au rayon de soleil humide des creux âgés
Passé évaporé aux chemins essorés
Inconnu aux terres l’orée du bois saurait
Faire en symbiose dans l’air d’une odeur ancestrale
Reconnue, l’équilibre entre humain et astrale
Nature environnante harmonie omnisciente
Interconnective de l’âme en l’homme, ni la science.

Quand surgit l’éclaircie au détour du sentier
En ciel à sa merci sont entiers les sens d’hier;
Le temps qu’il fait changeant contraste au temps qui passe
Variable en les saisons
nuages années qui pissent sur les vaches impavides
Sous la pluie passagère. Lâche un pas dans le vide
Souvenir assagi d’hier
Quand revient le beau temps tout recroît et s’entend
Aux vastes champs espaces son chant d ‘être roi de
Et avoir cent ans.

N.B. Alexandrins écrits dans l’arbre à penser de Lessange
réussir à saisir la directe connexion d’un moment de grâce unique, celle d’être à composer le poème en temps réel, en phase avec l’événement .

11-12/09 2012

6B Annonce


Embarquez (bis)à bord
Quittez Paris tout d’abord
Suivre alors rien qu’en canaux
Le voyage sur l’eau d’anneaux
Oscillations pour un rêve à faire
Jusqu’où s’aperçoit le Far
En terres de périphérie
Aux banlieues fééerie
Là bas où içi est ailleurs
Six B, si bien ensemble se réalise
En utopoésie réel alizé
Le -6B s’y trouve tout à l’heure.

Exergue
(…)peut-il avoir un phare en terre d’Ile De France face au ciel banlieue ?
Le FAR isole le rêve d’air à faire ensemble (…)

24-08-2012


Six B (bis)

Si belle ile urbaine
A st Denis (bis)
Entre eaux de Seine
Et canal st Denis
Dis moi (bis) si Baleine
Il y a en Ile de France
Terre (bis) d’accueil dans l’anse
Se peuple pour un bal
Du festival de chacun
En estival…

Six B (bis)
Si se bricole en face
La ville à refaire
S’invente l’usage in situ
Des coutumes costumes d’un tissu ;
Si dans ses bras le 6B vous prend
Tout est chacun à plusieurs s’apprend
Les aménités urbaines
Là où l’amitié est reine…


Annonce dyonisienne

Moteur, je ne suis
Que les mots qui se suivent
Au fil des villes et villages
Des habitants hôtes et auteurs
Et leur quotidien élargi,
Ils ne deviennent ainsi que leurs propres acteurs
Une fois la parole écrite,dite et racontée,
Une histoire en direct vous aura été contée
Pour un espace citoyen public reconquis
Au gré du bon génie des lieux communs concis
Théâtre MO n’est
Que le mot qui naît.
01-09-2012

Si besoin est de parler du phénomène
D etre ensemble sur site, qu’on aime
Ou pas l’humaine densité,
C’est bien observer dans la cité
Comment à plusieurs se fédérer
Et faire plutôt que d’errer
En solitude désoeuvrée,
Une commune attitude des vrais vœux ouverts.

Si au ban de la métropole
Naît un collectif pôle même trop
Convoîté d’artistes au promotteur
Parrainé par la ville, c’est moteur
Que d’initier, quelque soient les enjeux,
Un lieu à ciel éclectique,c’est un jeu
Que de brasser ceux d’un tout Paris intra
Au carrefour des trans,pardi c’est extra
Que d’embrasser les cultures diverses
Aux pratiques d’un air disciple que les vies traversent.

Si singulier bâtiment au pluriel
Habité en familistère recomposé
Qui est au bout de celui qui lui a ri
Kibboutz réinventés de celle qui lui a plu
Kyrielle d’inventeurs qui se sont posés,
Qui a l’intérêt sur lété ;positif osé
Au chant collectif inspiré d’énergies
Disparates au génie d’un lieu retombé
Disparaître derrière la synergie
Devant les champs retournés de béton.

Si beau est le bon mythe
De fédérer autour du désir de faire
Ensemble d’individus sous l’hermine
Du bon droit romain de derniers chrétiens
Non plus en résistance éteinte
Mais réintégrés au grand ensemble
Gentil, gentiment gentrifié qui semble,
Une fois légalisés s’épuiser face au maquis
Communautaires, la faute à qui ?

Si bel et bien il y 2B
A bribes, serait-ce ce monde en débris
Que la communauté débridée ?
Est-ce collectif oté
Qu’est ce commun
Esprit de lieu comme un
Seul contre tous en guerre ?
Est-ce si grégaire
Ce sol post agraire ?
Qui au sortir de l’été
Aura été ou a été ?
Qui a eu cette idée
De chimère déifiée
De construire l’utopie
D’un rêve fabrique,au pire
Démembré à plusieurs
Déplacés de pluies en lieux ?
Au meilleur nouveau génie
Collectif comme une terre humaine innée.

Vilnius

Trajet Vilnius/Berlin

D’une chose authentique
un peu vers la Baltique
d’où je ne suis parti
revenant de l’Attique
Confins européens où limites relient
chante Lituanienne sur tes cithares et lyres
ton hymne en harmonie
haute au ciel forêts et bois
ambroisie musicale que tout ton ciel boirait
sur ta géographie recueillant eau de pluie
d’un relief plat au creux
d’un vert au bleu plus haut
Contraste horizontal au lumineux diffus
de Scandinavaux slaves dont l’oeil conscience suffit.

28-08-2012

Note au benêt : l’essentiel peut-il advenir en se retrouvant avec des inconnus rencontrés pour la première fois, changeant son propre destin au jour le jour ? Avoir partagé, connu, rêvé l’aimable entrevu d’une seule fois permet sans doute de relancer son désir d’être encore plus à l’est du Nord, rendant introspectif.

To observe Vilnius
To absorb Vilnius (insperience)(inspirat justas) : The situation to be with people creates the connections linked inspirations as if above us, a common halt to be simply hold together is the concrete fact to feel itself expressing its own subjective. (inspired by Milda)

Monstre d’amour

Montrer de soi son âme aidante de là haut
Préciser son amant en dedans au delà
Vivant dans tout c’qui vibre un matériau se sculpte
Arrivant du tréfonds de sa matière qui scrute.

Envoyer par son être toute communauté
D’esprit de tout ensemble comme l’un sans ôter
L’entière intégrité du seul souffle amoureux
À embrasser celle là (cela) d’une flamme à remuer

Cadrer tout ton désir jusqu’à rire et briller
En naturelle femme s’émanant libérée
C’est adhérer uni de ta vie à crier

Être attiré par l’être en soi de vérité
J’ai su sa mer Égée de son rêve hériter
J’irai garder la belle aimante K.

07/06/2012

Rouge-gorge

Et toi rouge-gorge qui me plait
et toi petit oiseau sur ton piquet
restant à me fixer
te ressens tu en mon âme sortie en soi
Es tu complice de l’antimonde
autour de nous très lié
Ressens-tu tout jusqu’à l’intérieur
es tu toujours à l’écoute infinie
Es tu perdu dans la vie de nature
Réponds par ton simple chant ser(e)in
Et alors tu recentreras ce que je serai
Au milieu du vaste univers
Sommes-nous donc ainsi
unis vers
l’origine commune de tout être
Là dans le pré partagé entre tous
Sous le soleil où chaque jour tu reviens
devant l’enfant que j’étais/ qui revit

22-04-2012

Note au benêt : Comprendre la nature constituante de sa personne passant par la perte totale du soi jusqu’à retrouver les premiers sens sentiments du monde à réexplorer avec conscience d’un moi réintégrant l’â(to)me du monde.C’est à dire son rapport permanent, sensible. La moindre pensée s’inscrit dans une dimension sur le réel ; parallèlement, toutes les énergies cosmiques influent sur sa matière interne. Ne plus être étanche en période de crise généralisée. Absorber la souffrance qui annihile et laisser ensuite la vacance se remplir de mansuétude. Laisser le temps grandir en vacuité de soi dans le vide à inspirer.

18-05-2012