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Hymne au lieu

Hymne au lieu 27-09-2011

S’ il y a lieu au poète d’écrire en dilection
C’est une île à trouver où l’endroit d’élection
Inspire à nouveau l’Etre en quête et assonnances
Pour ré-inventer tout autour en résonnance
En entrant on s’annonce
Au retour révérence.

Harmonie au présent
Au sentiment près
Joue en vrai mélopée
D’espérer mêle la paix.

Si au lieu à construire réparer reste enl’état
S’agit-il sans état de détruire étant tant
Donner espace au temps parfois à contempler ?
Si là haut est en bas, racontes s’il te plaît
Tranquillo sur qui compter
Contento se prend en paix.

Terre empruntée sans compter
Compromet là où camper
Fragilise un équilibre
Hospitalier qui délivre
(leit »au fond de quoi sont chauds les ors »)

Si avec tout un lieu tous s’assemble en confiance
Savoir de quel esprit cet hôte est habité
Autrement accueillant tel chanoine habillé
S’en ressent ressortant ses vertus fiancés
Au sein d’une conne France
Au saint Âvre bien faisant.

Etranger ou intrus
Soyez les bienvenus
Sachez en dedans, au contraire
Du dehors, rencontrer sa contrée.
(leit »D’etre intérieur très rieur »

La Guillotine, de retour sur site en l’état

Etant rentré déjà depuis une semaine, après un retour positivé par l’énergie déplacée entre là-bas et içi, le contre coups’est fait ressentir, suit eà nouveau à la perte de son Etre éclaté dans l’espace dissolu d’un non lieu.
Un paradoxe s’est cruellement manifesté, sitôt retourné : la difficulté matérielle, face aux contingences de peu de moyens ni de confort m’ont fait retrouvé la chance inouïe içi de pouvoir réaliser ses rêves et désirs, pour peu qu’on le veuille, de sa condition assumée ensemble, en Europe, et curieusement d’être confronté au non faire, à la veulerie, à la tristesse, à la névrose et la dépression, contractée au contact comme d’une maladie contagieuse et chronique.
23-02-2011
après avoir chronoqué, au jour le jour, pendant plus d’un mois, me voilà continuant l’observation et la réflexion jusqu’au constat du paradoxe de ne pouvoir rien initier içi, tant un blocage se fait ressentir par l’incapacité d’agir directement sur son réel.

Pariole

PARIOLE –20-10-2010
Refrain
Cornet d’chantier partout
Paris pique
Paris pille en atout
Les grands travaux r’commencent
Les paroles sont en action

La nouvelle saison qui meurt
Sous un soleil de lumière descendue
S’électrifie l’air rendu
Au soir pressé parisien d’baromètre

De baron en maitre
Cette histoire reste humaine
Humes (bis) ton Peuple
Ta peur jamais ne pleure

Température polie car
T’as qu’à fermer ta gueule dixit pov’con
OGN de graine d’politicards
On est pas espèce de peuple tricard et pauvre
Parles (bis) Paris part si l’’’art
D’se fédérer a l’air
D’errer dans sa contrée
Ou réactionner au contraire

De langue en langue rassemble
Sur un sol, sur un sens à vivre ensemble
Devant l’inéquité légitimisée
Misée aux intérêts d’on sait qui.

Les airs d Paris rêvent
Evolués en solution
Rêve,rêve révolu
Concrête rêvolution

Devient=il absurde
De taxer nos piges en coûteux cancers
Est=il raisonnable
De tuer une baleine méconnaissable

Europé (bis)
L’heure en prosoppopée
Est=ce une épopée
D’se refermer apeuré ?

France dépression
Est un organisme de soutien
Assistant tristement
Tiens prends un sou
Et tais toi sans ressource
En souffrance récession

Parler est une action
Au moins en réaction
Si toutes les langues de ville
S’réunissent, c’est pour vivre…

Paris sans grandiloquence
Retrouve son éloquence
Quand s’ouvrent esprits rapides
Sans perdre parole limpide

Pourtant ça reste facile
Suffit d’s’regarder
Quékpart dans l’blanc d’la langue
Goûter la saveur longue

Les paroles ont fait vivre
Les rôles de Paris
D’agiter les pensées
Jusqu’au mélange en paix
Entre idées opposées
Et solutions osées.

Paris se r’trouve en bistrot
Authentique esprit d’histrion
S’ennivre, et rit d’ histoires
Vécues plus d’une fois bis au soir.

Paris vole en ivresse
Sevrée s’il est vrai
Paris aux cent pays
Paris dépaysée

Paris prostitue ses rues
Muettes en son pubis en rut
Paris bonne vieille pute
Chantee par les pies en ut

Paris a=t=il peur
D’un rapport parole
Le courage engage
Parler au présent
D’évènement récent
Ajoute autant d’âge

Paris ad’l’esprit
Ré=inspire ce vent d’âme
Arrivez, vandales
Et la déprime périt

Quelques mots échangés
Et chacun repart
Tout et un départ
Si Paris a ses anges
Entre tous épanchés 27-11-2010

Paris a ses pariats
Parler en conscience d’âme
Franche sans France madame
Des actions de nos voix

Paris sphérique
Tourne en ronde
Manège féérique
Sans écho au monde
Aux mœurs incivilisés

Pris son oeilcyclopéen
Paris cycle l’eau pensée
Dans l’air de consciences traversées
Pluriels yeux de rêve
Sinon crêves 14-12-2010

Paris renfrogné
Quittes tes humeurs rognés
Souffles ton air partagé
Ouvres un âge jeunesse
Naît le jeune âgé…

Ode d’automne

Ode d’automne 05-10-2010
Odeurs d’automne remontent de terre humus humé
Troublant l’esprit des sens jusqu’au goût enfumé
Ressenti en mélange confus plein d’émotions
Octobre en moi d’onction passe en action d’émoi.

Prier ne Val près d’hier 09-10-2010 Bagnolet
A la Matière d’un temps au soleil de clairière
Lovée entre indien et automne oeil derrière
En ville à l’intérieur se ressent la lumière
Atomique et sensible aujourd’hui mieux qu’hier
Après l’été déchu, déçu de chutes humus mué.

Aux sensations multiples l’instant d’âvre humé
Entre immobiles oiseaux et présent va l’humain
Esprit d’avant du vent doux soufflant à mains nus
Sur vallon mi saison face vers en sud ému.

Aux p’tites pâquerettes ouvertes en dernière
Offrande au papillon blanc sur vert médusé
Un moment jaune ultime rit dans l’air (niais sans nier) sans renier.

Attendre encore un train gare RER transit
Etre entre flux changeant déraille sa trance triste
Pour ressentir multiple en multitude le site
En cosmos bain d’Urbains échanges sans un rite
AU lieu rapide en gens, en convoi et en tri
De rond en rond Paris concentrique
Détendu d’oxygène ville en ville excentrique…

Soleil accordéon accorde éblouissant
De ses rayons au bord de Seine en l’ouïe qui sans
Fermer les yeux serait s’endormir sur ses bords
De jour partant derrière un toit saoûl de son or. 11-10-2010

Soleil soucis

Soucis au front se plissent sans lumière sonore
Le ciel tergiverse aux larmes pluies en automne
Quand se ressent Matière tombant dedans l’atome
Au lieu, au soir, au mieux habite en soi et dors
A s’racontant, en s’rencontrant
La torche chante en soleil sur les pavés d’Bruxelles