Sonnet à l’organe
Insoutenablement en ces heures retenues
Un sentiment ténu s’enferme détenu
Derrière ses paupières dessinées de silence
Seules existent tes beaux songes clos peignés en cils.
Impertubablement en moment détendu
Une expression placide glisse en ces traits rendus
Devant son minois roi lisse sous la paix d’içi,
Ton miroir d’avant laisse le trou(ble) se dissiper.
Irrémédiablement entre corps ignorés
L’amour de diable en peau règne sur le cœur renié
On rit des oripeaux de nos âmes androgynes.
Indubitablement tu endors la nuit
Je durcis ma bite et ma mie m’amuït
Nous ne sommes maintenant qu’au début d’une origine .
21-10-2005
Sonnet à l’or manne
Main saisissant un sable sur ta peau paresseuse
Agace ce désir et passe encor caresseuse
Un dénuement complet d’épiderme dénudé
Me fait tomber dénu dans l’humide nuée.
Fol frisson court sur le long insaisissable
D’ une échine hérissée en reliefs chérissables
Une sensuelle attente par elle seule excitée
Me fait différer l’acte sexuel en elle seule.
Qui de nous commencés atteindra la douceur
D’une approche génitale de nos sexes soudeurs
A peine pénétré s’obtiendrait le plaisir ?
Qui de nous aimera recommencer rester
Au centre de nous deux en accordée terrestre ?
Tu ouvres enfin tes yeux dans lesquels je sais lire.
Sonnet à la mort d’un amour
Mon approche timide faite de maladresse
Respecte inimitée ce flot à l’âme tendresse
Vers toi indifférente inofferte aux avances
Réitérées des mains cherchant l’autre en cela.
Ta réserve inavouée ne laisse pas une adresse
Sans écho je suis voué à un destin dantesque
Sans toi aimante et là l’entier élan s’en va
Et nos ébats se perdent débattus et lassant .
Aucune rancœur au cœur rendu pour prêter
Ainsi encor à peine né l’amour arrêtait
Rien de plus ou en moins en rencontre acquittée.
Tacite entente à deux entêtés à teinter
Implicite attente d’autres amoures qui s’éteint
Nous nous sommes simplement finalement quittés.