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Entente pour un mécanisme/ Entente for a mechanism

Transit Krakow-Muszyna

le voyage est un abandon de ses souvenirs au fil des paysages de la roue.
Tout se refond en soi entre deux sautes temporelles de bus, les sensations s’émoussent et se confondent entre l’ici et là-bas.
De grands lacs prennent le soleil couchant, pièces d’eau calmes perché sur les mots au loin aperçus de Cracovie.
Une belle région de moyenne montagne forestière et de prairie s’offre aux limites de la Pologne et de la Slovaquie.
03-08-2013

Plavec et sa rivière (photo Valérie de Saint-Do)

Plaveč
C’est un calme olympien qui règne dans cette localité surplombé par l’imperturbable moyenne montagne slovaque.
Ce sont ses rues quasi-désertes en plein été qui lui accordent l’état des choses inchangées, si ce ne sont que les manques d’aménagement urbain dans la bourgade au temps reclus.
Lové dans un des méandres de sa rivière, tout s’est oublié jusqu’à sa ligne de chemin de fer qui ne laisse plus qu’entendre la fréquence lourde des trains de marchandise et non plus de voyageurs.
Contexte de pavillonnaires vernaculaires rénové récemment avec parcelles, délimités par clôtures potagères.
Situation de fond de vallée, délaissée livrée aux exploitations agricoles environnantes.
Où se trouve le pittoresque dans le réaménagement européen planifié.
06-08-2013

Announcement for Plaveč

(suite aux allégations de slovaques : »Le coeur de l’Europe, c’est nous… »
ce à quoi j’ai entonné d’instinct dans l’instant : » où l’Europe sans coeur/Le coeur d’une Europe est Slovque/Echangez vot’Europe… »)

After hearing allegations from Slovak people : « We are the heart of Europe, I instinctively and immediately intoned « where heartless Europe/ The heart of Europe is slovak/ Exchange yer Europe »

Annonce pour le "Jour de la pomme, le 6 août à Plavec, Slovaquie. (Photo Marta Jnville)

Plaveč so being the middle
Of the Europ is not so little
In the middle of mountains
Come exchange our european
Differences and eat the apple
Parabol in the city field
Just all together to feel
In between everybody to be happy
With our european apple pie.

En slovaque:

Oznam pre Plaveč
Po vypočutí tvrdení od Slovákov : « Sme srdce Európy, Som inštiktívne a ihneď zanôtil « kde bezcitná Európa/ srdcom Európy sú slováci/ Vymeň svoju Európu »

Plaveč, tak je v strede
V Európe nie je taký malý
V strede hôr
Príď vymeniť náš európsky
Rozdiel a jesť jablko
Parabola v mestskej oblasti
Len cíťme všetci spolu
Medzitým všetci boli šťastní
S našim európskym koláčom.

Traduction par Linda van Dalen

Le Val de Plavec

Photo Sylvestre Leservoisier/ Plavec, août 2013

Qui est le Slovaque de Plavec ?
Quiet val où l’eau vaque avec
Le fond d’une largeur vaste
D’une contrée se rétrécissant
D’un calme retrait saississant
Des maisons viagers à vergers aérés
De méandres à voyager
d’un massif firmament étendu
D’étoiles au convoi attendu.
Détroit en faux plateau
Sinueux serpent d’eux et d’eau
Descendant de là haut
D’un rythme acoustique régulier
Ponctuant l’environnement séculier ;
Rien ne pourrait troubler
Le calme chenal oublié
Aux traces acier ferré
Qu’aucun artiste ne ferait
Changer de sort démantelé,
Face aux crêtes forestières dentelées.
Parlez haut par vos post socialistes speakers :
« Why walking about to dreaming tracks ? »


Kto je slovák z Plavča ?

Je ako kľudné údolie kde tečie rieka
hlboká a široká;
Ako úzka dolina,
kráľovstvo ohlušujúceho ticha;
Ako domčeky starkých v ovocnom sade;
Ako meander, ktorý láka na výlet
k širokým záhonom hviezd.
(Traduction: Sylvia Jonville)

Textes liés au projet « Mécanismes pour une entente » initié par Marta Jonville et Tomas Matauko. À paraître dans Deadline, hebdomadaire du projet

Vilnius

Trajet Vilnius/Berlin

D’une chose authentique
un peu vers la Baltique
d’où je ne suis parti
revenant de l’Attique
Confins européens où limites relient
chante Lituanienne sur tes cithares et lyres
ton hymne en harmonie
haute au ciel forêts et bois
ambroisie musicale que tout ton ciel boirait
sur ta géographie recueillant eau de pluie
d’un relief plat au creux
d’un vert au bleu plus haut
Contraste horizontal au lumineux diffus
de Scandinavaux slaves dont l’oeil conscience suffit.

28-08-2012

Note au benêt : l’essentiel peut-il advenir en se retrouvant avec des inconnus rencontrés pour la première fois, changeant son propre destin au jour le jour ? Avoir partagé, connu, rêvé l’aimable entrevu d’une seule fois permet sans doute de relancer son désir d’être encore plus à l’est du Nord, rendant introspectif.

To observe Vilnius
To absorb Vilnius (insperience)(inspirat justas) : The situation to be with people creates the connections linked inspirations as if above us, a common halt to be simply hold together is the concrete fact to feel itself expressing its own subjective. (inspired by Milda)

Nouveau départ

Nouveau départ (cartographié) 31-03-20
Partir en fin de jour né éconduit de nuit
Suivre un ciel fuyant quand au terme meurt un soleil
Perdre espace autant qu´un temps s´amenuise
Rattrapper en mesure la véloce course scellée.

Un moment arrêté sur une aire passagère
Inconnu en un seul retrouvé assagi
Avoir allongé l´heure c´est se sentir âgé
Etre regardé ailleurs situé est agi.

Arrivée d´une étape jusqu’en ville endormie (Dijon)
Mont blanc entunellé aux flocons dans du morse
Réveils intermittents d´intempéries mordantes (Milano)
Matin milanais au ciel charriés de mi-rêves
Fraîcheur d´avril en poids de couverture hiver.

Météo variable entre monts boursoufflés
Entre Milan Florence le vent va pour souffler
Traverser Lombardie et Toscane en ondées
Successives et hardies d´un liontain à sonder
Que se rapproche ainsi la vallée sous ses fleurs.

Nature remparts aux moyens monts ceinture (14.24)
Firenze parant les invasions pluies venant de Turin.

Femme pays toscan aux rondes collines
Corporelles sous la voûte ensoleillée câline (17.33)
S´étend s´élargissant jusqu´aux hommes du Latium
Laissée au fond lascive des Abbruzzes atrium
Les routes horizon toutes mènent au Coliseum
Chemin d´éclaircie Rome finit à l´ouest collé. (17.54)

Lumière éclatée d´astre décliné en printemps
Rayons deux heures avant son couchant de plein temps
Nuancé sud été mer en ciel embarqué
De vaisseaux nuages naviguent en l´heure arquée
Quittant à nouveau ports et cités oubliées (18:55)
Vers là-bas où s´en vont photons partout biaisés.

La nuit conduit à Naples arrivant pour finir
Le trajet tout à pied dans ses entrailles si fines
(02-04-2010, 2.15)
digérant en silence les activités diurnes
après un transit pieux je pose ex voto l´urne
du parapet élu là à entendre rumeur
en pets d´intestin ventre en paix venelle humeur
di quartiere stella aux détours calmes murés.
(2.41)

Note au Benet:
L´étoile du quartier se drape des filtres fanions, après ces élections de drapeaux italiens, sous les falots suspendus au dessus de la ruelle
Vico Stella pendant que la lune au ciel sans étoile mais aux bateaux nuages nacrés s´est voilée de son halo descendant de pleine mer stagnante … en étant l´état du milieu de nuit au petit chat noir passant, buona notte.

Voyage a Lisboa

Transit 19 (Paris-Lisboa) 13-09-2009
A chaque départ un nouvel essentiel atteint
Son monde atteint
Atteins ton Monde (bis)
L’enquête d’un fond de soi se tient
En penséesacheminées à bon port
Lisboa le Hasard t’y emporte
Jusqu’au bord d’Europé de son pont…
Lis bo a
Abolit.
La chaleur conductrice du moteur
Fait rouler les rêves de mots intérieurs ;
Sous un soleil septembre limousin
Fin d’saison estival sous mains.
Claire route rattrappe un sud lumière
Fuyante sur bleu ciel pâle endimanché ;
Changement de latitude avant la saison changée.

Lisboa blanche 15-09-2009
Au large en Lisboa soleilen océan
Atlantique massé d’eau se réfléchissant
Rendant la ville blanche se rétro projetant
Du ciel azur d’un pôrt aux jetées rejetant.

De beco jusqu’en bouche (la baie) l’embouchure du Tage
S’élargit en rencontre d’alluvions d’une t(â)ache
Douce et salée brassée embrassant l’étendue
D’ un bras si long en terre retenue et tendue.

16-09-2009
Papillon Amérique aux couleurs exotiques
Que vois-tu au dessus d’habité cadre antique ?
Des rues arborescentes grimpent en sommets surplomb
Dégageant l’horizon au loin urbain plomb.

D’alto en Bairro se cligne œil de Lisbonne
Fleurs maritimes en terre contreforts âgés
Rue retrtaite ombragée d’eucalyptus caché
En même hauteur de toit un lanterneau chacun.

Dénivelé de pentes permanentes amène en belvédère
Irrégularité du terrain en dévers
S’aperçoivent de clochers des quartiers continents
Ville en phares remarqués de l’œuvre contenant.

« (…) Na primeira grande noite Màgica que nos tivemos ; Abriu se a jamela que caminha va sozinha e saiu un sonho simples de criança… » antonio Maria Lisboa

Promptue improvisée en taverne retrouvée
Dans l’Alfama des femmes pêchées en Lisabon
A l’entrée d’unPoisson accorde on en joue
Unique Medina perd tout européen.

17-09-2009
L’azullero tactile touche des yeux façades
La peau des réverbères brille la nuit de soleil

La Baïa lumière baigne en vent permanent
D’ailleurs accents portés à bon port apportés
Coulent entre voix et leur souffle instantanés amants.

Le langues se délient quand les langages se mêlent
Melting pot en Europe enclavée élément
D’Ile continentale, tu rassembles tous les autres
Sensuelle capitale elle intègre aucun tort
Ceux qui viennent en passant puis qui restent en l’aimant
De corps et d’esprits mix culture en plus d’échanges
Jeunes et tu vaux mieux que ces élections
En slogans éculés d’enculés politiques
Arriérés nostalgiques de croissance ancienne
Pour prôner meilleure vie au pouvoir vieux du père ;
Parlementaires élus font tyran popuiliste
Au pays des nantis anéantis en science
Sans connaissance de l’autre
Etranger qui ne serait non plus bannimais né
« Pour une vie meilleure détendue dans une baie
Déesse des océans, tu deviens reine urbaine
Non plus sur le pouvoir de richesses spoiliés
Mais de nations nouvelles voulant renaître alliées ;
Tu peux encor changer des uniformités
Car tu te transformes et transforme l’énormité
Bêtise européenne en transmutant matière
Humaine artefactuelle en hybride orga nique
Cosmopolitain Monde ville planète d’hier
Symbiose effectif de contrées en ouverture
D’intenses lueurs jours tombe
D’ IPM montés en structure soutien
En montées incessantes ne terminent point d’ascencion
Pour redescendre en belle vista
Sur l’eau tout autour de l’anse
Aux terrains urbains démarqués.

« célébration cérébrale dans la tête du bâtiment »dixit Mike
Qui serait le nôtre
Jetée d’un pont
Jusqu’au bord d’Europe et de son port lisse…
Bôa accent chant (ter leitmotiv) en serpent mercuriel
D’eaux adoucisen eux
De ciel leste navires nuages en cieux
Arrivant célestes des mers ouest
Provenant des terres est.

19-09-2009
De Praça de Chile
Assis en praça de Chile comme portuguais
D’autre temps attendant révolu un muguet
Au soleil d’équinoxe, distance égale éteinte
Aux saisons de sirènes, ambulances teintées.

C’est samedi septembre, saudage indienne
D’automne été perdurant un changement d’état
De carrefour en prot mondialisé m’étant
Qu’europ^éen soit trop assez âgé d’hier.

A Praça de Graça « a tasca de Jaime »
Changement de place pour déplacer les pays
En quartiers abandon nés près de Lisboe
« nunce , nunce » Fado fait la romance à plaindre, à plaire
Le « splain » chant attaque sentiment s’il est beau.

Mélancolie regarde l’authentique vide des yeux
A son sentiment propre poussé en extrême Dieu
Voix vivant l’élégie de ses rues du nord est
Triste expression exulte quand joie de l’ouest est mort(e).

20-09-2009
Praïa
Vent, océan et pierre s’échouent ensemble sur sable
De plage éléments sur rouleaux balançés
Lové dans la falaise descendue de Sintra
Le corps humain assiste cintré en train d’être azimuté tout entier disséminé
En particulier sous les grains hissés minés
Et éclatés à la Nature réunioe, née
Spontanémént vivante et sauvage, nue mieux
Que toute tentative d’être ; elle est inexorable
Existant à chaque « vagueetvient »déferlante improblable.

Miradouro
Sophia de Mello Breyner Andresen
Passez de contrebas en hauteurs sâoules de vent
Du soir repu en crête, voir seul le Ponte sul
Veut vouloir l’inspiré au dessus de tout toit
O toi, ô toi,
Lisboïen de Bohême revenu sur son soir
Mélancolie mirée en air accordéon ;
Le surplomb peut plomber premier son de cordée
Derrière nuit d’été s’en va tout doucement
Derrière violon ville vient la ville en vent soudainement.
Devant le violon ville surgitl’archet guirlande
Du Ponte Sul seul bras sur la grand’lande d’eau
Jusqu’en amérique, jettes toi Lisbôa
Depuis ces africains, venez donc Lisboïens.

21-09-2009
Castelo
Torpeur en début de semaine
Et Equinoxe soleil se mène
En éphémerride automne indien,
Et la ville lève et donne un lien,
Se révêle à l’Etre intérieur
Urbain œil près d’un équateur
Regard ‘Hélios à l’heure égale
A la terre sous la verticale
D’une farniente terrasse azul
Confondant ciel en mer azur,
Panoramiroir sur baie proche
Dédoublant les berges sur roches.

Belèm
Au couchant dirigeant les bateaux
Vers un soleil dissout de couleurs
Liophilisant les cieux en beauté,
Bouche Belèm avalle la liqueur
Vespéral bleu le soir devenu
Clair obscur sur les eaux revenues.
Fin croissant de lune sur l’autre bord
Moins visité mais industriel passe un Ferry de nuit surréelle
Sous les obliques avions et l’eau robe
Du pont haut là en bas sud ouest
Souligne un trait d’unionrapprochée
Aux lointaines Amériques accrochées.
22-09-2009
Anna de Lisboa
A peine rencontrée nouveau départ quittant
Ta présence en Lisboa matin soleil en qui
Vers quoi route reprend chemin mieux éclairé
Et ton sourire ravie se levant est clairière.

Au plus confiant en tes belles amandes eurasiennes
Mon cœur du lendemain d’amour heure aura sienne
La promesse à venir d’être à deux seuls unis
En vérité croisée de chacun d’un inouï.

A condition humaine liberté dévolue
A l’Etre qui t’habite en artiste évoluée
Anna tes deux nations annulent l’appartenance.

A plus heureux hasard faite en Femme affranchie
Sans plus de territoire à ta Nature en friche
Anna a double naissance d’Ame autour se tenant.

Transit 20 (Lisboa-Marseille) 22-09-2009
Portugal Paysageà la lande dévers verte
D’un retour relief en montagnes forestières
Vastitude traversée entre réminiscence
Et blocs de pierre apparue entre rêve en naissance.

Passage en Espana à la même ibérique
Péninsule en suivant un défilé de cirques
De pais en régions s’étendent de longs moments d’espace en continu a posteriori
Des sens mobiles faisant connaître en poésie.

De Salamanca a Valladolid la plaine
Etire en fin du jour d’altérité à plaire
L’âmemoteur du monde des choses dévoilées
En vivantes sensations présence sensible lovée.
En matière du voyage senti dans ce qui est.

Voyage de Don Silvio Quicha

Del viaje 23-07-2009
S’il s’agit de créer du réel
Au mythe un récit sortant
S’il est agi d’être hors du temps
Dans l’espace du voyage le rêve vêle.

Refondre deux personnages de l’auteur
Et l’action nage vers des acteurs (…)

si c’est écrit d’avoir dé^à vécu
Alors écrire vaut d’être revécu (22-08-2009)
Si s’écrier dans les rues
Réussit à faire se réaliser sur (22-08-2009)

S’entr’apprendre côte à côte
Entre^patience et éréthisme
C’est bien d’en deux l’isthme
De l’humain d’à côté.

d’une rive à l’autre sol
Celle de Châlon c’est l’or
D’une côte des terres.

Note au benet:
question de l’autre détenant les clés de soi même
Question de l’humanité restante
Ouverture possuible de l’Etre.

Châlon dans la rue 23-07-2009
Va t’ en, va t’ en si divague ne signifie rien
Si tant va, si tant va la Saônne
A Châlon sur le port du son
Tant vont (bis) les Actions
Accent circonflexe
Sous l’ carillon bourguignon
Et un soleil jaunmillon
D’une rive à l’autre vertige
Châlon n’est plus, n’a plus la même
Perception de ville en festival
Répété en rue estivale
Le spectacle tergiverse
Sans action, sans aimer
Ce vivant d’imaginaire
A transmettre dans l’air
D’un partage d’instants
En émotion de moments.
Leitmotiv:
Que du in, pléthore de off
Programmation saturée
Poudre aux yeux assurée;
Plus de sens, plus d’étoffe
Rien qu’ennui et régression
Sans esprit de création.

Prélude:
Allons, allons
Dans l’port de Châlon
D’isola en isolement
« De la tour doyenne
Sans parasie fixe »
Trois cygnes vitesse moyenne
Remonte le courant en lys
Jusqu’en amont d’un sol aimant
Limaille de pont roulant
Sous le vent enroulant
Des nénuphars aux tournesols;
il s’agit d’un sol à retourner.
retournes toi châlonnais
Alors ça d’où l’on est
La ville naît du port
En activité d’âge d’or
Industrieux révolu.
L’action du rêve dévolu
Détourne les débris
Du monde débridé
Déconstruire sur un réel
Une concrète utopie surréelle.

Achalandise d’compagnie
A Châlon finit par nier
L’originalité, la singularité
L’hymne en hilarité
Tout s’ressemblant
Tous s’consommant
Font semblant
Et alimente l’ mensonge
S’en nourrissant sans songe.
Où est la magie
Enfant châlonnais
De cette image innée
Du théâtre vivant qui agit?
Les arts dela rue
Se prostitruent
d’enzymes bouffant
Tous azymut l’bouffon
et son rôle d’agité;
Sommes nous dolent
Et souffrons nous
De nan,tissement et d’anéantissement?

Rien d’autre
Que bon public
Voulant du prêt à
Applaudir les tarés
S’entre imiter
S’être limité
A l’applaudimètre;
alors faites donc quelque mètres
Direction l’port d’Châlon
Là où les véritables marchandises
Débarquent encore
sous la forme
D’actionneurs
De site, de synergie vrai
Que chacun peut délivrer./..

intermezzo:
changer l’absurde échantillon
de la vie sourde et esseulée
Dans un passe temps anti chambre
Où seull’ange de l’espace le sait.

Retour déambulatoire Saônne 24-07-2009
Ref annonce:
Sous le pont,sur le port d’Châlon
Coule la Saônne, coule le son
Sur le port de Châlon.
Suivant son chemin de halage
On a l’âge en allé.
Allons, allons de Châlons
Rdv 21 h en bas du bastion haut.

Alors, alors, suivons la Saônne
Jusqu’auson des silos
Passésous l’pont tablier
Aux fréquences des bagnoles liées
Traversez la brèche engrillagée
Pour arriver dans cette île âgée.
Du port en friche changée
En oeuvrement d’chantier réactivé.
Imaginaire vivant d’lautre côté du pont
Vaut mieux que spectacle pondu;
L’esprit ôte et vous accueille
Dans l’rurbain au seuil
D’Châlon outre pont
Dans la rue du port esseulé.

En Avignon 28-07-2009
(au pied de la Vierge hommasse au traiy d’un pape)
Menez un memuet, ménestels;
En avignon dans ses murs vaut bien une Grand Messe
Nouveau Pape et vieux spectacles, dames et messieurs,
Vous présentent le pouvoir d’insignation
De cette vierge vénale dorée à la résignation.
Avez-vous remarqué sa main droite assignant
a résidence l’ Europé volée au soleil insignifiant
Couché d’autres Ethnies spoiliées?Depuis Charlequint
L’Europe reste claquemurrée et serve.
Montez jusqu’au calvaire « en quinte
De tout » (dixit Alain) mérite au moins quelques vers.

Où se met l’accent du Théâtre? 29-07-2009
Circonflexe et opiniâtre
En vorthex est l’âtre
Tourbillonnant d’une voix tard
Le soir auprès de Catharsis
Cirque d’une scène car si l’Art
Circulaire est un feu allégorique;
Alors, allez tout de go onirique
Proscenium miroir d’un réel inversé
En imagianire ambroisie servie,
Ambrosiaque ambre insomniaque.

A lo’extérieur en les murs
Résonnance » et tonitruance
Dans les murs en murmure
Le théâtre coule du Rhône en Durance endurant.

(au pied de la Sorgue)
Les ombres de la Roue à aube
Tissent dans l’eau des rets
Tel un métier jusqu’à l’aube
Qui tourne sans jamais s’arrêter.

(au Delirium)
Quand les nuages s’embrassent
« La mousse des arbres » dixit
Aux herbes d’oiseaux (…)

Transit 13 (Châlon-Montpellier-Lodève) 25-07-2009
Fréquence différente au niveau des paysages
Ressent variablement nuance d’paysage
Perception de valléee en Bourgogne traversée
En train parallélise l’auto qui se verra.

Des champs au confluent de Saônne en Rhône s’évase
La ville de la veille en souvenir s’évade
Jusqu’au prochain pays suivant se découvrant
L’envoi véhicule change en gare routière rouvrant.

d’autres régions au sud d’ arrière relief se voient
au fil de successifs pays qui se perçoivent
Entre guarrigue et vigne l’Hérault quitte le plateau
Méditerranéen pour celui de là haut
des Causses au Cévennes va la veine en voie fière.

L’eau aide et rêve 26-07-2009
Encaissé entre deux hauteurs de pente
La Soulondre méandre sous les monts serpente
La Lergue plus large arrive en aval des Cévennes
Les eaux de Lodève aide de loin en pré les sèves.

Près des berges du cours sale dans l’eau des canards
Nettoient tout détritus de ceux qui marchent et narrent
jetable dans leur marre
des cons qu’en ont marre
Sur la rive mosquée s’entretient l’amène place
D’éco-système dans l’rurbain de petits univers espaces.

Sommes nous sous Londres ainsi pour oublier Lodève?
Où est passé leur monde ni d’Adam, ni d’Eve?
Quiétude inquiète passée faite en vain grognements.

Bien au sud du Hâvre y-a-t-il encore un âvre
De poésie tolérée être sans rien de grave
Symbiose humaine avec son environnement.

Le génie Sylvain 27-07-2009
Le génie Sylvain serait un puits d’inspiration, au gré des pensées arpentées.
Le silence d’un chemin accompagné développe les idées traversantes jusqu’à saisir « l’ingénieux » (« Hidalguo »)
(quand le mythe devient réalité et que le réél se mythifie)

Réflexion sur le mouvement^perpétuel:
comment dans un vide- puisque l’univers est constitué d’anti-matière, générer à partir d’un input un mouvement^perpétuel (révolution atomique) « ad vitam eternam », permettant une production d’ énergie.

ni regret, ni nostalgie, ni mélancolie.

Ayant un sens d’observation intuitif inné, il collecte les informations infra ordinaires non remarquables pour une collecte sensible d’un ressenti proche des choses vivantes.
Hasard poétique d’occurences rencontrées au fil de pérénigrations, de détails perçus, d’objets insolites…
N’y-a-t-il pas noté à Lodève la particularité des portes massives d’entrée, correspondant à des entrées majestueuses révolues et le patronyme récurrent de Sancho chez les commerçants.

Le bonheur est évanescence
Seul survit le désir fugace
Dans un instant naissant
que la vie agace.

A propos de Montpellier:
Hyper centre historique hypertrophié
Place de la Comédie des terrasses consommées
Esplanade aboutissant au vide décaissé
Dalle commerciale de transit terminus
Ville nouvelle Antigone déconnectée 5aucun accés de ce côté, aucune liaison avec le centre)
Jardin public oublié dans la citadelle
Coupure de la voie ferrée
Hotel de ville monolhite
Tour solitaire
Palais des congrés lointain (Le Corum)

Transit 14 (Avignon-Bologne-Venezia) 30-07-2009
Défilement de pensées souvenirs sédimentés
En suite d’horizons animés et aimantés
Au métal de la route se forge l’entiéreté
Faire du voyage flash d’idées triées l’été.
31-07-2009
Entre sommeil et rêve une conscience chemin
Sans temps à décompter ou à déterminer
Nul part continu à rouler vers l’absolu
Imaginaire sans terre en esprit résolu.

Images accumulées se déversent en vrac
Sensations si saoûlées s’étiolent de loin en vrai
Fatigue prolongée jusqu’en évanescence.

Nouveaux reliefs lointains se rapprochent en vitesse
L’espace cadré ainsi sur la vitre s’évite
Les yeux cherchent et se ferment pour évader l’essence.

Bologna en dérive 30-07-2009
Suivant l’appel intuitif de ses rues anciennes
S’éconduire (…)
Découverte di Bologna par Sylvain
Viale Massimiliano Bruno :
A la sortie de la gare, parc en hauteur déconnecté du carrefour, un peu à l’abandon, un peu oublié ; fontaine d’eau dormante avec feuilles mortes et 3 tortues sculptures en son centre.
Le long d’une rue en bordure du parc pour arriver sur une place de marché-
Changement de direction à gauche le long d’une via sous les arcades jusqu’à une des portes en ruine ;tour complet de la porte au milieu de carrefour puis prise de direction :
« Qu’est-ce qui t’a fait prendre ce chemin ?
pris le passage d’l’côté de l’arche, y’a d’intéressant d’l’autre côté. »
C’est le coin des habitations
Entrée dans l’hyper centre historique, côté université :
« on dirait une école »
Arrêt sur fresque : « on dirait l’ Espagne », en considérant l’architecture de brique et un campanile à section carré rappellant celle d’une autre ville d’université, Salamanca .
A nouveau changement de direction, à gauche, longeant une petite place parking, encore à gauche une autre oblique de circulation, borfé d’une venelle déserte.
Nouveau corridor de circulation aux arcades.
Prise de direction vers la Piazza central.
Découverte d’une cour cloître au trompe l’œil à la Danaïade Pan.
Série de 3 cours intérieures jusqu’à une artère radiale.

Transit 16 (Bologna-Ancona)
Déplacement d’espaces en direct
Du temps traversé rectiligne;
L’espace voyage en imaginaire
Paysage transit d’Allégorie;
Le temps s’écrit en métaphore innée
Dirigée en transfert corps récit.
L’histoire se fait entre réel temps
Et Espace; se passent les Choses entre eux;
Entre réalité et rêve rejoints.
Le trajet raconte et gère loin
D’un début une trame en cours
Sans terminus d’un train en course.

Transit 15 (Venezia-Bologna) 07-08-2009
Tôt le matin partent les pensées
Le long d’un paysage en paix.
Arrêt sur gare aux gens sur quai;
Se levant leurs rêves s’attendent quand j’ai reçu
Oeil pour oeil le soleil levé
D’une lumière de conscience réveil.
Le réel reprend sa course changeant
Ses toiles de fond sans gens
Entre monts et vignes en premier plan
Echelle entre choses accessibles en mieux.
Nouvelle station s’écrit Monselice
Pour me dire « Lis ce mont »
Et suis ton rail rapide t’éloignant
D’un pays à l’autre du lointain au lent
Il y a se succédant plusieurs correspondances
Changement de sa vie de train du temps répondant.

Poesia ontologica 07-08-2009
(Venezia-Bologna-Ancona-Pescara-Arsita)
La Métaphore du temps dans un tour
De potier peut être un espace détouré
Axiome du réel fabriqué
Théorème de temps détourné
L’allégorie est une barique et
D’espace au temps s’est retourné.

Ecrire l’évènement poétique en direct prend d’autant plus de sens que le réel s’écrit et l’écriture se réalise (cf trajet du Valfino)
Que s’écrive le réel
Que se réalise l’écrit.
03-09-2009
L’écriture se pose a posteriori
Se poste et ose se postérioriser.

Théorème sur perméabilité temps/espace.
A considérer l’écriture comme du temps et que le temps s’écrit (postulat),
L’espace voyage en imaginaire paysage.
Inclusion du temps (transit) dans l’espace:allégorie
Inclusion de l’espace (trajet) dans du temps (transfert):métaphore.
Direction espace/temps:allégorie
Direction temps/espace:métaphore
Note au Benet:
revenir un an plus tardsur les mêmes lieux pour faire les points entre les mots
d’un ou neuf ans: l’écriture peut se recomposer avec sens à partir d’écrits fragmentés en
divers lieux mais avec le même fil ontologique.

Trajet du Valfino 08-08-2009
Revenir là où tout s’est perdu,
Retrouver du sens dans l’insensée
Poésie située entre choses d’air pur.

D’aval en amont qui sans l’Un sait
En lacets s’enlçant
Le Valfino coule son chant d’été;
Son torrent printannier a été
Effritant son lit de pierre en poussière
Gravier rappellent la Matière à celle d’hier
Qui des phénomènes naturels repoussent
Le passage du gué humain jusqu’au souper.

Gravir au déjeuner la pente raide
Des monts pour atteindre l’alentour
D’un regard de sommet vrai t’aide.
Atteindre la plénitude qui allant sous tend.
Siest se pose là sous chêne ininterrompu
Remontant son tronc de fourmis rompues
Aux activités agircoles à l’image des laboureurs
Champs contre champs là-bas sous leur labeur;
Revoir içi ce même papillon soeur battre
Des ailes ou repartir quand le son du tracteur
S’interrompt de près en loin crissements de porcs réacteurs.
D’acteurs humains aux éléments animaux
De là haut Gran Sasso dell’Italia surplombe
L’ étendue insaississable de son point sur
La terre endormie un temps en minéraux,
L’autre réveillée en sursaut séisme
Ramenant l’humain aux drame et misère.

La tragédie ne peut être animale,
Si il y a eu catastrophe si mal
La fatalité condense l’erreur
Humaine dans l’heure
De son chaînon manquant.
Je me lève devant cette chaîne d’Abruzzes
Epaissi de nuages de pierre à la terre usée
Et m’en vais redescendre jusqu’ en vallée;
Cette couleur entre cieux et terre avallée.

La tête prise dans leur hautes cimes
Les pieds s’alourdissent comme ciment,
A refaire le chemin inverse
Sur certains décombres renversés.

Des éléments du réel viennent toujours ponctuer
Un trajet abstrait en quête chemin onctueux
De l’intérieur conscientisant tout de l’extérieur
Qui du transit au trajet découvre toujours réitéré
« D’insensée Poesia » un sens au jour éthéré.
Ecrire avant de vivre
Les choses s’inscrivent en réel
Une fois écrites elles se révêlent
Et les signes sont partout autour (« Umwel »).
Qu’y a-t-il de sens profond
De revenir sur les lieux.
Inspirés d’eau et d’eux liés
Font en soi des ronds fondamentaux
(Des « fondamente aux fondations)

09-08-2009
L’ancienne faille ne s’est pas cautérisée,
S’est rouverte en récurrente blessure;
Bien sûr rien ne peut encore autoriser
La catastrophe à rester plaie sur le blé.
D’orage en pluie torrentielle le ciel lave
La terre chargée d’électrons vulcains
Pour les changer évaporés en ion chacun.
Le beau temps revient sur les traces de pluie
Dégageant un ciel azur sur la crête mâchoire,
Les cendres scories se liofilisent en huile
Tellurique veine coulant jusqu’en été un soir.
Sang festif libérant les victimes mânes
Emportés brutalement, fantomes s’émanent
Dans un hommage in voto exutoire
Vorthex mémorable rendu vivant exultant.

Musica come risoluzione
Faire un avec le monde par l’instrument
Au p’tit matin les Abbruzes transhument
Et descendent le temps en pente douce
entre générations la vità dolce
Continue d’accordéon en synergie
Et chants plein d’énergie.

Transit Le Sole me colle 13-08-2009
Au loin de cette mer d’huile le rayon vermillon
De soleil du matin nous envoie ses millions
D’ions una matina de Sardaigne inconnue
Etendue d’une peau d’eau comme vers ta terre reconnue.

Ton soleil m’ a collé à l’horizon signé
D’esperanza départ pour l’Espagne saignée
Amour de tous quittés s’en retournent plusieurs
Sols des cieux amoureux pour ne plus tourner seul.

de ceux entier partage des Abruzzes tellurrées
Léger multiple unis que son assuré tel
Dis leur la direction des cuore réussis.

Corps entiers retransmis, Deus temps réuni
Réel espace vécu, déesse de a niente
Transmets leur d’éternelles beautés telle la tienne.

Transit 17 (Civita Vecchia-Barcelona)
Il n’y a plus d’exclusivité à aimer plusieurs à la fois.
Léger multiple à l’unisson qu’à un certain nombre nous réussisson.
Intensité partage fait que bien acquis est l’autre dans une liesse d’ensemble:
Sintonia entre lingua.

Arrivée à Barcelone
Rencontre avec un nino qui ne cessait de regarder le ton
de ma voix, m’a dit sa mère.
Voeux vers lui « del viaje de la vidabuena fortuna ».
Promenade noctambule
Sur le récent projet « La Rambla del mar », système de passerelle et de retrait de pont sur verrin.
Une grosse opération de nouvelle centralité reste déplorable avec aménagement
extérieur public anecdotiquement en levées de terre esthétiques, oblique de point de vue où personne ne va.
En revanche de l’autre côté, Barceloneta reste un tissu habité plaisant et proportionné à échelle humaine.

Euskadi (d’hier à aujourd’hui) 14-08-2009
A chaque architecture différentes modénatures
D’une europé qui s’est inventée içi
Europe américanisé par l’Espagne
Là-bas l’Espagne européanisant l’Amérique
Hybride Euskadi inventant l’Europé après, avant l’heure
Hospitalité « euskade » qui s’ moque d’la chârité chrétienne
Gens au tempérament entier d’un caractère de personne
Âge fusionnant trait pour trait l’Occident inefficient
Entre Bavière, Suisse, Italie et France du sud
Ouest reste récalcitrant sans suffisance exagérée
Et aimant les frontières depuis hier jusqu’à au moins
Autonome demain avec langues intégrées de pierre
Autrement « euskadi » qui a dit qu’ eux sont espagnols?
No màs que reempezar el Ayumiento
Al ayumiento (bis)
Los màs (ter)
La masse de l’air (bis)
Acquae sourcières
A quoi sert
ça s’passe entre tous les Etres
Entre les montagnes et l’ Ayumiento
Irun ironie de l’enropie de l’Europe
On trompe qui en Europe?
Euskadi!
Là uù l’aval se déverse el canttue
Del corazo encor court corre entre cuerpe euskadie.

Irun « a paese » 15-08-2009
Irun Ella que mejor
La voix se trouve dans son coeur
Chantant timbrement l’ Aurore
La rime est partie terrorisée.
« Euskara, ya que busca »
Entre lengüe
Détourner les images
ça change les messages
Trompe l’oeil au regard tronqué d’Amélie Pouliche.
A la casa d’Irun
Du béton qui s’affronte
Aux gens appartemment « de binotz » (dixit el cantuor)
Etzetera cante il cantuor
De « cabron »
« Piensamienta la strachera »
Puerta de la condicion del mundo
De las estrellas consuelas
Demaciado una seguida conocida.
« Erabaki deza kegli
Faxismo
Eta Seximoari Ez!
Euskal herria antifaxista
Moskako antifaxistak 09″

16-08-2009
Fishing (bis) the stars
Pisser, pêcher les étoiles
Euskadie dia por Dias
Recréons des sortes de religions (El Cuyon)
Rêve créé athé partagé d’oiseaux
Parallejos Paese somos nosotros
« Por que yo », màs lejos tu eyo
No duerma la unità, Pelote basque (vasco)
De Osteria ou c’est rira…
A peine écrit , proféré sur le champ
Le chant des gens d’içi et de là bas;
Enchevillé à Euskadi.

Irùn 16-08-2009
Retrouver les traces du sites et de son histoire évolutives sur place en direct d’un ressenti fait partie des premières impressions situationiste : hôtel Dieu axé sur le fronton, l’hôpital postérieur en retrait et fermant la place alors que ce fut une ouverture pour le bétail arrivant des montagnes pour étancher leur soif dans les abreuvoirs du bourt de la place.
Trajet de l’eau : marécage du parc- puits(proche de la fontaine)- soupirail dans l’axe des rues descendantes- abreuvoirs.
Place champ de foire avec jeu de pelote basque mettant en enchère les bêtes sur pied.

Moskaku in Irùn 17-08-2009
Après une soirée finale sur la place en liesse, le direct votif produit des fragments de textes improvisées sur des musiques partagées à plusieurs dans le chant, seul vecteur commun.
18-08-2009
L’inspiration collective peut agir concrètement sur l’individu, regénérant à travers chant et dans l’aménité humaine.
Il est étonnant d’être porté par l’ensemble réuni à l’unisson et de réinspirer soi comme toi simultanément avec les choses de l’âme une indivisible ressenti synchrone.
Il est curieux quand tout ce partage en liesse s’est estompé, de constater une sorte de psychose paranoïaque dans le tranquille quotidien de cette ville de prime abord avenant, mais dont une défiance plane dans l’air ambiante due sans doute à la délation ou la surveillance constante .

Burgos 18-08-2009
Entouré de campagnes agricoles cultivées aux pentes descendantes, Burgos est un gros bourg au fleuve de berges arboricées et bien vertes.
Elle reste pour l’Espagne bien abreuvée en période sèche et d’un agrément aprécié des gérontes.
Elle fait en effet ville du nord avec son tourisme urbain autour des monuments religieux omniprésents de style gothique flamboyant, baroque ou classique pour les édicules.
Elle est surplombée d’un castello restauré, plus intéressant pour son parc forestier, faisant toile de fond à la cathédrale, et son belvédère la surplombant et présentant son Hinterland de champ à blé environnant.
A partir de 23h les rues se vident alors qu’elles étaient remplies à 20 h.
Elle respire une ambiance de bourgeoisie jamais obtenue par sa ruralité mais consolé, concédé à sa gentrification urbaine de ville moyenne.

Madrid (Fuego Tierra) 19-08-2009
« fui sobre agua aedificada
Mis muros de fuegson »
Sobre un muro de la calle de Cuchilleros.

Alimenté par un petit cours d’eau discret, Madrid reste une ville de l’intérieur des terres d’une énergie tellurique ressentie des pieds (Calle Lavapies ?).
Notre arrivée de fin de journée sur la province de Madrid nous a fait traverser un paysage semi désertique du nord castillan érodé aux blocs de pierre rappellant ceux de l’Arizona.
La ceinture périphérique est vaste et à l’échelle des nœuds autoroutiers dont les bouches se superposent sur deux ou trois anneaux radio-concentriques autour de la ville.
La ville traversée par des artères rapides en tunnels ou auto ponts laisse des vacances d’interconnexions de voies à la proche périphérie de son hypercentre, marqué par l’axe vertébré de sa gran via.
Se laissant éconduire à pied par la déclivité topographique, la découverte de quartiers de « La Latina » nous fait découvrir au bout de ses rues le pôle centripète de placettes récemment aménagé en leur centre de jeux d’enfants.
Il est tangible de remarquer l’afflux et l’ attraction naturelle des passants autour d’un espace public réel, créant une sédantarisation tmporaire et inconsciente à l’espace.
Remontant la pente, faute d’étancher sa soif, il appert que la ville manque d’eau et de fontaines l’éconduisant.

« Ruto de Don quijote » 20-08-2009
Suivant de Tolède à Madrilejos, la route du Quijote,
nous ont apparu des moulins à vent sur la crête des monts, près d’un castello puis au sommet de hauteurs surplombant la petite ville d’Herencia,où nous avons fait étape pour une collation suivi d’une sieste dans un agréable parc municipal aux tourterelles (dont le chant me rappellait la volière de ma mère).
etant dans un paysage aride aux oliviers et vignes sur les côteaux ocres, l’étendue d’un demi désert sous la chaleur se prêteaux mirages dont a été vraisemblablement le sujet de Quixot traversant pendant des journées entières cette terre entre songe et soleil.
excité par les traces existantes d’un cadre naturel du mythe, le suivi en pourrait être « el volver de los dos Hidalguos Quichà »: le retour des deux chevaliers Quichà.
N’étantqu’à moins d’une centaine de kms au sud est de Toledo, je peux fort m’imaginer l’ingénueux Cervantès en quête d’inspiration dans ces plaines à moitié désertiques jusqu’à la rencontre de deux quidams autochtones du coin l’ayant conduit sur ces chemins de desserte de terre…
La Mancha, terre de granit bleu gris et de vent sans sel ; au pied de los Molinos de Herencia sensation des géants dans le vent chantant contre les ailes devenues métalliques du moulin.
Du haut de la crête près de leur giron, l’étendue majestueuse d’un 50 kms de rayon d’oiseau vous procure cette sensation aérienne de voler tel un géant ailé à 7 lieues à la ronde.
Pays éole inspiré et expirant une inspiration de solitude quiete comme ces moulins vivants « encalados », blancs de chaux.
Or il m’en chaut de releir les 2Manches au Miguel, comme je l’ai signalé à la taverne d’en bas.
Hasta luego, Pays!

Note au Benet:
« tu restes là une journéé à tout vent venant et tu deviens ta propre girouette, amigo Alano. »
Notre symbolique port en terre de chute en la Mancha, e qui viva, le tout vent va!

Toledo-Méthode d’investigation des villes à pied avec carnet à la main. 20-08-2009
Après une première marche propédeuctique, arrêt par point de départ.
Découverte de figure sculturale de cervantes après porche.
Détails appareillage pierre :modénature andalouse.
Topographie rue grimpante :vue axiale extérieure de la ville (car inclosion, cluster’s town).
Présence aigle bi-céphale.
Soupirail défait : »boca de riego ».
Bibliothèque régional jouxtant palais Alcazar «armoirie de la ville ».
Refigure de Quijote et Sancho :comment les deux figures se sont précisées dans leurs représentations ?
Panorama sud est :reconnaissance territoire.
Kiosque PVC/métal.
Architecture moulin au loin ressemblant à clocher de la Mancha.
Deux plumes rappellant Quijote et Sancho dans une venelle déserte.
Rue Medina-bifurcation-montée ou descente (aguas de Toledo).
Descente sur un flanc sud de la ville :moins de touristes.
Clocher d’église :la mère à sa fille (« zona azul »).
Fontaine avec eau sur placette :présence granit bleu gris et d’habitants rassemblés (Plaza de San Justo).
Arrivée sur cathédrale (Calle del locum).
Plaza Mayor (Teatroderojas).
Lieu de passage touristique.
Cathédrale dans l’ouverture d’une percée :fronton aigle bi-céphale.
Panorama passage dans rues de la place cathédrale.
Rue arrière chevets :montée et descente puis remontée,suite logique parcours).
Pensées perdues.
Découverte panorama nord ouest aux monts lointains de Toledo.
Recircuit touristique.
Clocher monastero en rue.
Deux aigles frontiscipes sur deux façades scrutant deux directions différentes (bifurcation :choix rue rétrécie).
Fers sur iglesia.
Belvedère « Bajada de San Juan de los reyes »

(préalable : ne jamais revenir sur ses pas)
Observation infinités détails incongrus.
Comment se ré-orienter.
Comment recoller élément puzzle abstract mémoire à différentes échelles territoires :changements d’échelles.
Pour une école environnementale, urbaine et territoriale.

Toledo (bastion castillan de la Mancha) 20-08-2009
De nuit elle surgit de son promontoire altier, désorientant son jour de découverte ; elle apparaît majestueusement surplombant son large fleuve, la détournant de la moitié de son périmètre.
Elle semble inaccessible tant sa hauteur grimpe sur les cimes face à ses monts de Tolède.
Les pentes sobnt raides et passent par des portes distincts aux points cardinaux.
Une fois en ses murs, plus de panoramas, que murs droits et impénétrables, puis au détour d’un croisement de rue une percée visuelle fait découvrir les alentours de collines au loin dans l’axe.
Tout est( en dévers, rien de plat, même pas ses places, présentant dans son œil intérieur urbain de cité gardé les dispositifs monuments, symboliques et institutionnels à la ciudad.
On peut retrouver l’influence arabe dans les ouvertures andalouses et un tissu de labyrinthe de venelles en medina.
Le rapport au sol est primordial, en jure l’invention architectural d’un passage faille telluri-béton dans le sol abrupt d’un côté de la citadelle.

Valencia de noche 21-08-2009
Arrivée sur avenue fréquentée en artère pénétrante la ville comme son fleuve disparue faisant la césure entre centre historique et extension.
Son Hinterland de vallée fluviale et fleurie fertilise toute une région richement agreste.
De nuit par auto elle vous perd inexorablement et paradoxalement par une trame régulière et irrégulière de ses éléments physiques (fleuve césure, port excentrique, centre reclus, artères tangentilles).

Comment d’auto,arrivant en ville la perception suit des fréquences d’échelles variables en fonction de son rpérage et de l’attraction du vide centré.
comment est prise la bifurcation à tel endroit précis ou aléatoire rétrécissant un périmètre d’approche à pied: passage d’une échelle à l’autre.
chemin continué à pied abouchant à la place.
Sensation diverses d’une géométrie tenue.
Détails observés: tentures pliées de jour, filin de pêche sur immeuble.
de quelle manière la ville génère, procure des types d’états sensibles aux ambiances changeantes variables: comme une sorte de météorologie du temps qui passe dans la ville, d’épaisseur dans la ville.
De la gravité urbaine à la gravitation citadine.
Cartographie active:
nouveaux vides d’attraction de constellations urbaines
désorientation permanente sans repère des éléments physiques naturels: rio, mar.
artefact de bioparc (coulée verte)

Valencia restant insaississable à l’intellect est bel exemple de nouvelle ville au système régénéré, à l’organisme muté à la symbiose (high tech, bio parc) surprise et surprenante.
Exemple du jardin del Tuja à l’aménagement paysager intégré aux architectures structurelles.

Transit 18 (Barcelona-Paris) 21-08-2009
De gare routière grégaire, un melting pot condense
Départs et arrivées sans meeting plot en danse,
Sans savoir rencontrer au lieu d’un terminal
Au transit de cent pas terminant l’ermitage.

De estacio servicio le temps d’un plein remplit
L’espace entre deux pas d’inattendues séquences
A connecter entre elles ainsi autant quand c’est
Aussi inopiné que devant un tremplin.

De situations nées d’arrêt spontanément
Saisis dans l’instant lié en plaçant aimantés
Les trajectoires trajets se croisant recroisés
D’occurrence et hasards coïncident en soirée,
Sur l’aire reposé d’un rassemblement fortuit
Dans l’air échangeur d’heures voyagent seules les Fortunes.

Retour du périple Voyage de Don quixchà 22-08-2009

Baumeschaden

Baüme Schäden in Schobenhaussen
Largué dans un bled bavarois
Sans pouvoir aider ceux qui avaient l´arroi
Je tourme „am Rand der mittelaltlichen
Stadt Dorf“. Glacis autour de gens
Glacés en mai catholique saintes
Glaces sur le Heimet´s Denkmal.
En ce soir bavarois j´y ai vu l´ennui
Mélancolique mêlé à la nostalgie
Du temps en léspace glas lassé
De sonner (bis) pour qui l´entend.
Ce son d´eau sourdant en quelques endroits d´eau vive de fontaines chantant
Les oiseaux heureux d´avoir cette
Circonférence de marronniers
Suivant un sente pourtour.
Pour tout creux mieux vaut
Laisser venir et couler l´eau
Sous ses ponts factices humains
Se humant „le soleil des fils de héros“ de demain.
06-05-2009 „die Sonne der Helden Söhne“
ecrire un poème soulageant son Âme
dans ce rythme de l´oreille interne
où chaque battement de coeur
entend son sang couler.
08-05-2009

Transit Bruxelles-Braunschweig

Transit Bruxelles-Braunschweig-Berlin
Le temps de pluie a rattrappé la vanité
Insatisfaite qui pleure sur la vitre en inanité.
Dépit du temps qu´il fait au monde rincé
Répit du voyage qui passe évincé
Hinhalt in Braunschweig
Untem Regnen schweige
Mich weg auch Errinnerungs
Milch unterwegs immer geht in der Rund.
Une odeur détempé en arrêt momentané
Stagne depuis le temps en réminiscence instantanée.
D´un moment d´une année intacte
Surnage dans l´eau du temps tané
L´émotion essentielle fusionnant le métal
Des sens dans l´air d´ion de mémoire étalée.
29-04-2009

Ouvrières et ouvriers

Oui ouvrières et ouvriers velléitaires
Ouvrez l´action des terres vêlées
Le temps d´un printemps déferré
Se prend à temps plein différé
Dans un vert inondant délivré.
Les prairies donnant l´ivresse
Une génération généreuse d´ivraie
De nature heureuse à dire vrai.
La route resplendit indéterminée
De circulation que perdit l´interminable
Espace étiré et retendu en terminal
Entre villes et campagnes endurcies
D occurences provoquées sciemment
En des hasards convoqués inconsciemment.
Le voyage ouvre en claire
Voies des champs intérieurs en labour
Voix de chants antérieurs c´est entre l´Etre et l´air
La joie gage naturelle sur l´aile en l´Amour.
28-04-2009

Face à la mer adriatique

Que ne suis-je allé chercher au terme de kms entrainés, pour aboutir sur le rivage de mes émotions matinales, si ce n´est par une certaine abnégation d´anachorète, en coeur profond d´Ame Monde, cette vérité intrinsèque à l´être, cette sincérité de restituer son sentiment d´exister au monde.

Les regards yeux éplorés den Face facade
Sur la vitre égouttée
Par la fenêtre á l´écoute et
La pluie ruisselle sur
Paris sphérique sous ce ciel où
Chaque intérieur se prive et
Qui vient de l´autre rive et
Du vent vis à vis du privé.
Le phoenix d´enfants fera le nouvel bel aura
A Berlin d´un Poisson mit dem offenen Mund
Fließ Freier Fisch vom Kind in Berlin geboren.

24-08-2008

Départ d un port

Partant du Pirée pour la Crête la mer rit
Christmas day sous la lune falot iri-
sante reste impavide dans son vide satellitaire.
Avec une mouette de Noel ; nous quittons la terre
Et son profond port ; une fois passée la jetée
Plate vers l horizon un trajet jet
Sous un ciel pommelé se dirige vers les Cyclades
A peine à quelques miles lointains mouilles
Le continent finit par s’oublier
Au fur et à mesure qu’un cycle éclat
S en va au gré des flots à son ame lié.
Animées comme nous sommes ensemble
L’étoile d un Noel doux entre jaune rouge vert
Et encore jaune civilisation jeunes vers
Ou se rencontrer à bord d un Ferry
D une traversée de nuit en guitare
Chantée.